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04/06/2016

Autorisation de délirer ... sous la pluie !

Résultat de recherche d'images pour "tous au Jardin du Michel 2016"

Thiéfaine au JDM, j'en rêve tout bonnement depuis la création de ce festival !! J'ai toujours pensé que l'ambiance du site et l'esprit de cette manifestation s'accorderaient pleinement avec l'univers d'Hubert ! Et voilà que cette année, mon rêve prend corps ! Alors ce soir, on y va, on y va, on y va, comme chante Miossec en ouverture de son dernier (et magnifique) album ! On y va, même si le sol risque d'avoir des allures de Loire-et-Cher ("on dirait qu'ça t'gêne de marcher dans la boue" !!!). Rien n'effraie le peuple thiéfainien, toujours en marche, toujours vivant, toujours debout !! Je me réjouis de revoir des visages familiers, dans les traits desquels je lirai sans doute une attente brûlante, mêlée d'ardeur et de joie, et qui ressemblera à la mienne. Je l'ai déjà dit, j'adore les moments qui précèdent les concerts de Thiéfaine. Je cherche du regard des silhouettes croisées X fois déjà, et mon cœur s'illumine quand je reconnais un tel ou une telle...

Ce soir, ce concert aura une saveur particulière pour moi car ce sera la première fois que je verrai Hubert en compagnie de mes filles. Nous avons décidé de porter les tee-shirts au corbeau !

Coûte que coûte, on y va, on y va, on y va, malgré le temps ddégueulasse, hésitant entre le bas breton et le patois lorrain !! Plus de générateurs diesel à la place du cœur, plus de pompes refoulantes au niveau des idées, rien qu'un cœur à ciel ouvert. Et comme toujours, quand Hubert apparaîtra, nimbé de son aura rimbaldienne, j'oublierai les petits griefs qui, de temps à autre, viennent imbécilement me visiter, je retrouverai l'élan premier, celui qui me précipita, il y a plus de vingt ans, dans la lave d'une poésie survoltée qui allait changer ma vie. "Que serais-je sans toi ?", voilà ce que je pourrais dire à Hubert si je le rencontrais un jour dans des conditions meilleures que celles dans lesquelles je l'ai déjà croisé, entre deux portes, dans des loges intimidantes et dénuées d'âme. Que serais-je devenue sans cet univers qui vola à mon secours à l'orée de la vingtaine, alors que je me débattais en plein naufrage sentimentalo-métaphysique ?! Alors ce soir, une fois encore, je ne serai que reconnaissance quand paraîtra le monstre sacré...

10:59 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (8)