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13/01/2018

Hubert, quand tu nous tiens !!

"La lumineuse douleur de vivre". Christian BOBIN

 

Thiéfaine, c'est un peu comme la vie selon Higelin : c'est ce qui vous tombe dessus (ou retombe dessus en l'occurrence) toujours au moment où l'on n'y croit plus ! Ce matin, je me désespérais de ne plus trouver de sujets de billets pour ce blog. Et voilà qu'en me baladant sur Facebook en début d'après-midi, je suis tombée sur un lien vers un spectacle assez incroyable : L'ascenseur de 22h43. Chronique d'un fan de Thiéfaine ! En fouinant un peu plus, j'ai découvert de quoi il retournait : une prestation théâtrale consacrée entièrement à notre artiste préféré ! Philippe Soltermann, comédien suisse, déroule sur scène un monologue dans lequel il est question du lien qui l'unit à Thiéfaine. Il a donné un spectacle hier au Théâtre Benno Besson d'Yverdon-les-Bains, un autre sera joué ce soir, et si j'avais pu y aller, je serais déjà dans ma vieille guimbarde, roulant vers la Suisse, écoutant HFT à fond la gomme et les manettes. Mais bon, je ne suis plus célibataire sans enfants depuis longtemps, et ce genre de folie migratoire intempestive ne peut plus me prendre par le colback. Il me faut m'organiser, suivre des plannings, des balises définies longtemps à l'avance. Donc, je vais guetter la suite... Deux autres spectacles sont annoncés à Monthey début février. Il y a peut-être moyen de ? Je vais y réfléchir sérieusement !

 

En attendant, je vous mets ici un petit résumé du travail de Philippe Soltermann, trouvé sur le site du Théâtre Benno Besson :

 

Nous avons tous, à un moment donné de nos existences, et le plus souvent à cet instant fragile qu'est l'adolescence, trouvé refuge auprès de personnages dont on s'est alors fait des phares. Un chanteur, un musicien, un sportif ou un comédien qui, sans qu'il le sache, devint une figure tutélaire. Philippe Soltermann, lui, avait douze ans lorsque son chemin croisa pour la première fois celui d'Hubert-Félix Thiéfaine. La musique du poète ne le quittera plus, comme une voix rassurante, lors des grands moments de la vie. C'est donc pour remercier cet immense artiste, pour lui dire son importance, pour régler ses dettes aussi, que Philippe Soltermann a décidé d'écrire et de jouer le monologue J'arriverai par l'ascenseur de 22h43. Un texte sensible, livré dans une scénographie efficace, qui parlera aussi bien aux amateurs du chanteur français qu'à tous ceux qui, un jour, ont trouvé refuge dans les mots, les notes, les gestes d'un autre. Une véritable ode à la poésie.