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05/05/2022

Ce week-end sera thiéfainien ou ne sera pas !

"Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais". Oscar WILDE (je l'ai déjà citée ici, celle-là, mais je me répète sans scrupules parce qu'elle est d'actualité et tellement vraie !).

 

Le week-end qui arrive sera diablement thiéfainien ou ne sera pas ! Enfin, je reprends une activité normale : un concert demain à Thionville, un autre samedi soir à Neuves-Maisons. Franchement, je me félicite d'avoir choisi de vivre dans le Grand Est. Euh, pourquoi j'utilise cette expression, moi, alors que je la trouve indigeste ? J'habite en Lorraine, point !!! Bref ! En tout cas, dans l'Est de la France, il y a toujours moyen de voir Hubert plusieurs fois sur la même tournée. Je me suis déjà fait des semaines HFT !!! Enfin, j'exagère un peu, mais pas exagérément : il y a quelques années, j'ai effectivement pu assister à un concert par soir pendant quatre jours ! L'extase, quoi ! La semaine que je devrais pouvoir revivre en boucle jusqu'à la fin des temps !

Bon, là, ce sera un peu plus « modeste », deux soirs seulement. Mais quand même ! Je ne vais pas bouder mon plaisir, ce n'est pas mon genre quand il s'agit de choses aussi sérieuses.

Allez, pour changer de registre, je vais faire mon Gauvain Sers :

Pourvu qu'aucun obstacle ne se mette en travers de ma route, ni demain, ni samedi. On ne sait jamais, une grippe foudroyante, etc. J'ai déjà tout envisagé et je sais que la vie, cette tordue, a encore plus d'imagination que mon esprit déjà pas mal tordu dans son genre, alors je reste sur mes gardes : tant que je ne serai pas dans la place, comme on dit, une légère appréhension flottera encore dans l'air que je respirerai – du bout du nez et des lèvres pour ne pas me faire contaminer par les microbes ambiants, qui sont légion, méfiez-vous !

Pourvu qu'Hubert ait la même pêche qu'à Bar-le-Duc. Là, vraiment, il m'a épatée. Celui qui s'est déjà défini lui-même comme un caillou catatonique a fait preuve d'une belle loquacité lors du concert meusien. Avant de se lancer à l'assaut de Vendôme, il nous a expliqué combien jouer cette chanson lui coûtait d'efforts. Et de nous raconter que des gens ont le culot de dire que la guitare, c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas. « Mais il y a des vélos vicieux, hein », a-t-il ajouté d'un air malicieux ! Puis, il nous a dit que pour ce morceau, il avait vraiment tout essayé : avec un tabouret, assis sur ledit tabouret, puis debout, toujours sur le même tabouret ! Tout cela pour, si j'ai bien compris, pincer les bonnes cordes au bon moment ! C'était vraiment drôle. Point de vue ambiance dans la salle, Bar-le-Duc, ça n'avait rien d'exceptionnel. J'ai préféré Vittel. Bar-le-Duc, c'était tranquille pépère. Je ne saurais dire pourquoi, mais il y avait un truc un peu ronronnant là-bas. Moins d'entrain que dans les Vosges. La fille du coupeur de joints a tout de même réussi à mettre tout le monde dans un mood festif (voilà que je me mets à parler comme les ados que je côtoie à longueur de temps, désolée). Bon, ça rattrapait le reste.

Pourvu aussi qu'Hubert ne soit pas malade. Je rappelle qu'il a quand même dû annuler un concert sur cette tournée, puis écourter celui du lendemain. Inenvisageable demain ou samedi. Il faut que ça pulse et que grâce à l'effet magique d'HFT, on retrouve (même nous, les vieux) la lumière de nos vingt ans, celle qui éclairait de son faisceau aveuglant la longue route qu'on devinait devant nous, de loin...

Pourvu que chaque musicien soit lui-même, qui avec sa réserve, qui avec son grain de folie, et que tous ces tempéraments mêlés nous offrent la splendide harmonie qui préside à chacun des concerts de cette tournée.

Pourvu qu'au bout du compte, en faisant le bilan du week-end, on ne sache pas dire quel concert était le meilleur, le plus intense, le plus beau, le plus fou !