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02/07/2006

Encore une histoire de volcan

A propos de volcan, tiens, justement, je me suis lancée hier dans la lecture du roman Au-dessous du volcan, de Malcolm Lowry. Lorsque Thiéfaine fait référence à un auteur ou à une oeuvre, j'aime essayer de creuser. En général, je ne suis pas déçue!

Alors, monsieur Malcolm Lowry, qui étiez-vous? Petit coup d'oeil dans le dictionnaire, où je lis ceci :

Ecrivain britannique, né en 1909, mort en 1957. Ses romans offrent une vision désespérée de la solitude (Au-dessous du volcan, 1947).

Bon, cela ne nous en dit pas énormément. En revanche, dans la préface du roman, écrite par Malcolm Lowry, je lis :

"Le récit, expliquai-je, s'ouvre le jour des morts, en novembre 1939, dans un hôtel appelé Casino de la Selva, selva signifiant bois, et peut-être ne sera-t-il pas inutile de mentionner que le livre fut conçu tout d'abord, d'une manière assez prétentieuse, sur le sempiternel modèle des Ames mortes de Gogol, et comme le premier volet d'une sorte de Divine comédie ivre. (...) Le thème du bois sombre, indiqué encore une fois au chapitre VII quand le Consul entre dans une lugubre cantina appelée El Bosque, ce qui signifie aussi bois, se résout au chapitre IX, celui qui relate la mort de l'héroïne, et où le bois devient réalité et fatalité".

 

Ou encore : "Ce roman, pour me servir de la phrase de Edmund Wilson, a pour sujet les forces dont l'homme est le siège, et qui l'amènent à s'épouvanter devant lui-même. Le sujet en est aussi la chute de l'homme, son remords, son incessante lutte pour la lumière sous le poids du passé, son destin".

 

"Après ce long préambule, mon cher lecteur français, il serait peut-être honnête de vous avouer que l'idée chère à mon coeur était de faire, dans son genre, une sorte d'oeuvre de pionnier et d'écrire enfin une authentique histoire d'ivrogne".

 

En fait, je suis en possession de ce livre depuis le 27 décembre 2002 (l'avantage de noter des dates partout!!). J'en avais déjà lu la préface à l'époque et n'avais pas poussé plus loin la curiosité. En relisant cette fameuse préface, j'ai du mal à comprendre pourquoi elle ne m'avait pas mise en appétit en 2002. Je vais réparer cette erreur dans les jours qui viennent et lire enfin ce roman! Cela me permettra sans doute de faire également une relecture plus éclairée de la géniale chanson "Pulque mescal y tequila"!  D'ailleurs, je viens de me souvenir que dans la préface de son roman, Malcolm Lowry évoquait le mescal et la tequila. Voici ce qu'il en dit :

"Au Mexique, le mescal est une boisson du tonnerre de Dieu, mais une boisson que l'on peut obtenir dans n'importe quelle cantina plus facilement, si je puis dire, que le whisky écossais dans l'impasse des Deux-Anges. (Soit dit en passant, je m'aperçois que j'ai fait du tort au mescal et à la tequila qui sont des boissons que j'aime beaucoup, et pour cela, je devrais peut-être présenter des excuses au gouvernement mexicain). Mais le mescal est aussi une drogue que l'on prend sous la forme de 'boutons de mescal', et la transcendance de ses effets est une des épreuves bien connues des occultistes".

Suite au prochain numéro!

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