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25/10/2006

Romain Gary : encore, je n'y peux rien, j'adore!

La pensée du jour : "Quel est ce sentiment qui vous étreint quand vous quittez des gens en bagnole et que vous les voyez rapetisser dans la plaine jusqu'à, finalement, disparaître? C'est le monde trop vaste qui nous pèse et c'est l'adieu", Jack KEROUAC, Sur la route.

 

Donc, aujourd'hui encore, je vous propose du Romain Gary. Il reste, je crois, mon écrivain préféré, mon chouchou dans la littérature!

Avant de commencer, deux petits mots : Doc, je ne sais pas si tu as vu que Nicohiva, dans "Alors, Montpellier?", te demandait ce que tu avais pensé du concert du 20 octobre. Eventuellement, si le coeur t'en dit, tu peux aller mettre ton grain de sel dans les commentaires qui font suite à cette note!

Autre chose : je ne pense pas venir au concert de Troyes. Je vais me raisonner et patienter jusqu'au 17 novembre, concert auquel je n'aurais pas pensé pouvoir assister. On a frôlé la catastrophe, l'affaire d'Etat, bref le drame : le 16 novembre, j'ai une réunion parents-profs. J'ai eu chaud aux fesses!!! Donc, vraiment, ce Zénith, je le vois comme le plus grand cadeau que 2006 pouvait me faire! Enfin, sur ce coup-là, 2006, ce fut ma moitié!!!

 

Un peu de Romain Gary :

 

« La barrière du langage, c’est quand deux types parlent la même langue. Plus moyen de se comprendre ».

 

« Je me suis toujours imaginé tous ceux que je rencontrais ou qui ont vécu près de moi. Pour un professionnel de l’imagination, c’est plus facile et cela vous évite de vous fatiguer. Vous ne perdez plus votre temps à essayer de connaître vos proches, à vous pencher sur eux, à leur prêter vraiment attention. Vous les inventez. Après, lorsque vous avez une surprise, vous leur en voulez terriblement : ils vous ont déçu. En somme, ils n’étaient pas dignes de votre talent ».

 

« Elle pleurait tellement que j’ai eu envie de pisser ».

 

« Je me suis fait un vrai malheur avec ce chien. Je me suis mis à l’aimer comme c’est pas permis ».

 

« Je crois que c’est les injustes qui dorment le mieux, parce qu’ils s’en foutent, alors que les justes ne peuvent pas fermer l’œil et se font du mauvais sang pour tout ».

 

« C’est toujours dans les yeux que les gens sont les plus tristes ».

 

« Les vrais croyants sont des personnes qui croient en Dieu, comme monsieur Hamil, qui me parlait de Dieu tout le temps et il m’expliquait que ce sont des choses qu’il faut apprendre quand on est jeune et qu’on est capable d’apprendre n’importe quoi ».

 

« Mais je tiens pas tellement à être heureux, je préfère encore la vie ».

 

« Madame Rosa dit que la vie peut être très belle mais qu’on ne l’a pas encore vraiment trouvée et qu’en attendant il faut bien vivre ».

 

« Je me suis mis à chialer mais je voyais bien que je parlais pour ne rien dire ».

 

« « J’en avais la chair de poule. Quand il vous arrive quelque chose de tellement bon que ça ne s’est jamais vu, sauf peut-être dans les temps légendaires, il faut se méfier, car on ne peut pas savoir ce que ça cache ».

« Je suis un autodidacte de l’angoisse ».

 

« Je  crois que le temps était passé beaucoup plus qu’elle ne le sentait et dans ces cas il n’y a plus de correspondant au numéro que vous avez demandé ».

 

« Quand on aime comme on respire, ils prennent tous ça pour une maladie respiratoire ».

 

Commentaires

Chère Kat' encore merci (tardif) pour ces belles, trop belles citations de Gary. Je suis en plein dans la lecture de certaines de ses oeuvres et je me délecte sans m' en lasser, peut- être parce que je n' y comprends rien!
Gary, c' est comme le chocolat, une fois qu' on y a goûté, on ne peut plus s' en passer! Belle citation de pauvre inculte, un dimanche am, n' est- ce- pas?
C' est vraiment super pour Troyes!

Écrit par : suricate | 29/10/2006

Ah, Gary, Gary! J'en suis littéralement dingue! Il était à fond contre le racisme et disait des choses magnifiques, comme : "Si vous avez été victime de racisme, votre premier devoir, c'est de ne pas être raciste" (je cite de mémoire, j'espère ne pas me tromper) et aussi : "Ce qu'il y a d'atroce, dans l'Allemand, c'est l'homme". A méditer...

Écrit par : Katell | 29/10/2006

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