21/12/2006
Tristesse...
La pensée du jour : "La grande histoire de mes dernières années, ça a été un chien qui est mort à l'âge de quatorze ans, un brave chien jaune que j'ai adoré. Que j'ai aimé. Au sens le plus fort du terme. Et quand il est mort, quelque chose est sorti de ma vie", Romain GARY.
Ce soir, quelque chose est sorti de ma vie à moi aussi... Adieu Mélane!
18:55 | Lien permanent | Commentaires (7)
Commentaires
Une pensée chaleureuse pour toi Katell! Je connais bien ce chagrin-là, et il faut le vivre, comme tous les chagrins... Il faut pleurer sans retenue ces animaux qui nous ont aimés sans contrepartie!
Je t'embrasse.
Écrit par : Evadné | 21/12/2006
Merci, ma chère Evadné, de m'envoyer ce message de réconfort. Tout un pan de ma vie vient de s'écrouler : cette chienne, mes parents et moi l'avions adoptée peu de temps après la mort de ma grand-mère. "Mélane", cela veut dire "jaune" en breton. Nous avions choisi ce prénom en hommage à ma grand-mère, pour qui tous les chiens couleur fauve étaient des chiens jaunes. Je me retrouve donc complètement dans les mots de Gary, car il évoque lui aussi la perte d'un "chien jaune"...
Oui, il faut laisser place au chagrin. Ne pas trop en sortir pendant quelques jours. De toute façon, cela ne servirait à rien... J'ai besoin de pleurer...
Écrit par : Katell | 22/12/2006
Tant de gens se moquent de l'amour que nous avons pour nos animaux, nous ridiculisent... Je les plainds de ne jamais ressentir leur chaleur, leur présence, leur confiance. Ils parlent de domination et de propriété, de préférer les animaux aux hommes...
Qu'en savent-ils ?
Nous nous savons, pas avec notre cervelle, mais avec notre coeur...
Mélane et toi êtes dans le mien, je suis triste aussi, à défaut de pouvoir faire plus.
Écrit par : Tommie | 22/12/2006
Merci beaucoup, Tommie! Oui, je sais que des tas de gens trouvent cela ridicule de pleurer pour un animal. Comme toi, je les plains. Et puis, surtout, je les emmerde!
J'aimerais citer Théodore Monod : "On va, une fois de plus, me rétorquer qu'il est plus utile d'aider les êtres humains que les animaux. C'est oublier que tout se tient. Il est aberrant de mettre l'homme d'un côté, les animaux de l'autre. Il faut donc propager cette notion de réconciliation. Les gens qui font cette objection stupide ne s'occupent en général ni des hommes ni des animaux". Bien envoyé, non?!
Écrit par : Katell | 22/12/2006
Ah, cher Théodore. Lui savait. Nos détracteurs savent-ils que grâce à des reportages en caméra cachée d'association de défence des animaux, c'est aussi la misère humaine qui était révélée ? C'est ainsi que j'ai appris comment les chinois maltraitent les tibétains, bien des années avant qu'au JT on montre des chinois canarder des tibétains inoffensifs tentant de fuir par les montagnes (par la caméra d'alpinistes européens).
Mais ceci est anecdotique par rapport au discours de monsieur Monot. Tout est effectivement imbriqué. La survie de toutes les espèces, ds leur habitat naturel, est indispensable à la survie de l'humanité et de la planète. Mais c'est tellement plus confortable de le nier...
Les gens, je les adore, mais je les emmerde. Une réplique ds un film que j'ai totalement oublié, mais que j'ai adopté.
Écrit par : Tommie | 22/12/2006
Je suis de tout coeur avec toi Katell...
Écrit par : petit-jour | 22/12/2006
Plus je voie les gens, plus j'aime mon chien... et ma minette aussi ! Mes pensées t'accompagne Katell.
Écrit par : nicohiva | 22/12/2006
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