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23/12/2006

"A part ça tout va bien comme dit Schopenhauer"...

La pensée du jour : "Je me suis fait un vrai malheur avec ce chien. Je me suis mis à l'aimer comme c'est pas permis", Romain GARY.

 

Aujourd'hui, rien que pour les beaux yeux d'Evadné, voici quelques aphorismes de Schopenhauer. En allemand, s'il vous plaît!

"Die Freunde nennen sich aufrichtig, die Feinde sind es".

 

"Einsamkeit ist das Los aller hervorragenden Geister".

 

"Heiraten bedeutet, seine Rechte halbieren und seine Pflichten verdoppeln".

 

"Höflichkeit ist wie ein Luftkissen, es mag wohl nichts drin sein, aber es mildert die Stöße des Lebens".

 

"Meistens belehrt erst der Verlust uns über den Wert der Dinge".

 

"Der Reichtum gleicht dem Seewasser : je mehr man davon trinkt, desto durstiger wird man".

 

"All unser Übel kommt daher, dass wir nicht allein sein können".

 

 

Voilà, chère Evadné, tu as toutes les vacances pour méditer ces aphorismes et les traduire!!!!

 

Et voici, en français cette fois, un extrait du Monde comme volonté et représentation :

 

"Cet effort qui constitue le centre, l'essence de chaque chose, c'est au fond le même, nous l'avons depuis longtemps reconnu, qui en nous, manifesté avec la dernière clarté, à la lumière de la pleine conscience, prend le nom de volonté. Est-elle arrêtée par quelque obstacle dressé entre elle et son but du moment : voilà la souffrance. Si elle atteint ce but, c'est la satisfaction, le bien-être, le bonheur. Ces termes, nous pouvons les étendre aux êtres du monde sans intelligence; ces derniers sont faibles, mais, quant à l'essentiel, identiques à nous. Or, nous ne les pouvons concevoir que dans un état de perpétuelle douleur, sans bonheur durable. Tout désir naît d'un manque, d'un état qui ne nous satisfait pas; donc il est souffrant, tant qu'il n'est pas satisfait. Or, nulle satisfaction n'est de durée; elle n'est que le point de départ d'un désir nouveau. Nous voyons le désir partout arrêté, partout en lutte, donc toujours à l'état de souffrance; pas de terme dernier à l'effort; donc pas de mesure, pas de terme à la souffrance".

Commentaires

Il peut y avoir des petits désirs faciles à combler tout de même ! La souffrance est tout de même à nuancer : la volonté et l'effort qui en découle peuvent être sources de satisfaction - avant l'obtention de "l'objet" convoité" - ds la mesure où l'on anticipe le plaisir à venir. L'effort a aussi des vertues jouissives.
Mais plus l'objet du désir est difficile à atteindre -voir impossible- plus la frustration est grande, et la souffrance.
Y'a t-il un cercle vicieux du désir ? Un seul désir peut-il être la quête de toute une vie ? Et si ce désir unique et énorme était la somme d'un tas de petits désirs constituant des étapes vers la satisfaction ultime ?
Ouais, finalement la souffrance est toujours là, mais s'agit-il vraiment de souffrance ? Frustration, déception, attente, contrariété... sont-ils des sentiments forcémment douloureux si l'on parvient à "relativiser" ?
Pfuuuuuf, je ne suis même pas sûre de me comprendre moi-même !!!

Écrit par : Tommie | 23/12/2006

Merci Katell! Je crois qu'il me faudra bien toutes les vacances pour traduire et méditer ces aphorismes!
Je t'appelle à la rescousse si je cale, d'accord?

Écrit par : Evadné | 23/12/2006

Pas de problème, Evadné!
Tommie, il est plus de minuit sur ma fréquence et j'ai un peu de mal à te suivre!!! Ton message mérite la plus grande attention, je le reprends demain à tête reposée!!! Enfin, je ne sais pas si j'aurai le temps, avec cette connerie de réveillon!!!!!

Écrit par : Katell | 24/12/2006

Tu crois vraiment que mon com mérite plus d'attention !!!
Profite plutôt de tes vacances...

Écrit par : Tommie | 25/12/2006

Les commentaires sont fermés.