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07/03/2007

Lord Byron

La pensée du jour : "Avant de n'être qu'un processus d'anéantissement, l'amour est garant de la splendeur du monde. C'est, avant l'agonie, un puits dans le désert. Un bloc d'absolu parmi les choses. Une arche de survie avant le déluge qu'il provoque", Jean-Paul ENTHOVEN, Aurore.

 

Autre pensée du jour, signée Thiéfaine, cette fois :

"Voici la voile noire du navire de Thésée

qui me déchire les yeux au large de Sounion

où un stupide anglais prétentieux a gravé

comme un vulgaire touriste le nom de Lord Byron".

 

Et voici quelques mots sur Lord Byron, extraits du Dictionnaire des auteurs de tous les temps et de tous les pays (aux éditions Robert Laffont) :

George Gordon BYRON, lord : né le 22 janvier 1788 à Londres, mort le 19 avril 1824 à Missolonghi (Grèce). Il descendait d’une branche d’une ancienne famille normande : les de Buron, et parmi ses ancêtres les caractères violents et excentriques ne manquaient pas ; sa propre mère, Catherine Gordon of Gicht, était une personne passionnée et extravagante. Son enfance s’écoula à Aberdeen. Son père, le capitaine John Byron, surnommé Jack le Fou à cause de sa vie déréglée, avait abandonné sa mère, les laissant dans une situation financière désastreuse. Le milieu écossais, le calvinisme sombre qui pesait sur cette société, une malformation physique (contraction du tendon d’Achille du pied droit) marquèrent profondément Byron, contribuant à lui former un caractère intensément mélancolique qui trouvait son rythme de vie dans la transgression de toutes lois, caractère que le poète a décrit lui-même, en traits appuyés et sombres mais fidèles, dans le premier chant de son récit en vers, Lara. La mélancolie innée de Byron, le pressentiment qu’il avait d’un destin tragique, son besoin de pallier, avec une énergie surhumaine, les défaillances fondamentales de son être, furent autant de thèmes que le poète développa et fixa dans les nombreux personnages de hors-la-loi qu’il chanta dans sa période de plus grande activité littéraire, mais dont on peut retrouver certains aspects dans ses premières amours (surtout dans son amour pour Mary-Ann Chaworth en 1803), et dans les vers satiriques qu’il publia en 1807 - Heures de loisir, série de poésies originales et traduites – et, en 1808, Bardes anglais et critiques écossais. Il fit ses études à Harrow et à Cambridge (Trinity College) où il laissa le souvenir d’un caractère bizarre et belliqueux. En 1798, il hérita le titre et les biens de son grand-oncle William, cinquième Lord Byron. En avril 1808, il prit possession du romantique manoir de ses ancêtres, Newstead Abbey, et, en mars 1809, occupa son siège à la Chambre des Lords (où il prononça son premier discours en février 1812).

à suivre...

 

 

 

 

Commentaires

Ce qui est bien avec cabaret sainte lilith, c'est que j'ai pas besoin d'acheter l'encyclopédia universalis ;-))
L'amour, l'amour... non, je vais m'abstenir de commenter, je ne pourrais en donner que la définition du dico...

Écrit par : Tommie | 08/03/2007

Et que dirais-tu d'une définition à la Hubert, style "ce chagrin des glandes qu'on appelle l'amour"?!

Écrit par : Katell | 08/03/2007

Non, même avec la définition d'Hubert...

Écrit par : Tommie | 08/03/2007

Katell, encore une pensée du jour que je vais me tatouer sur le cortex... Merci pour toutes ces balises...avant anéantissement...

Écrit par : Evadné | 08/03/2007

Anéantissement interdit avant le 31/03. ;-)

Écrit par : Tommie | 08/03/2007

Tu as raison Tommie: "je vais peut-être encore attendre avant de mourir d'amour..." Au moins jusqu'au 31!

Écrit par : Evadné | 09/03/2007

Eh bien moi, très égoïstement, je vais te demander de tenir le coup bien plus longtemps que ça, ma chère Evadné! J'ai besoin de toi!!

Écrit par : Katell | 09/03/2007

C'est-y pas mignon ces effusions de sentiment....

Écrit par : Tommie | 10/03/2007

Les commentaires sont fermés.