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23/04/2011

Aloysius Bertrand

La pensée du jour : "Même quand nous dormons nous veillons l'un sur l'autre

Et cet amour plus lourd que le fruit mûr d'un lac

Sans rire et sans pleurer dure depuis toujours

Un jour après un jour une nuit après nous". Paul ELUARD

 

 

Le dernier album de Thiéfaine devrait pouvoir donner lieu à de nombreuses notes sur mon blog. J'aimerais, par exemple, parler des différents auteurs dont les mots parsèment le livret, ici ou là. En exergue de "Fièvre résurrectionnelle", on trouve des mots d'Aloysius Bertrand, ils m'ont d'ailleurs servi de pensée du jour dans la note précédente. En lisant ce nom d'Aloysius Bertrand, je me suis souvenue que j'avais déjà lu des textes de cet auteur dans mon Grand Livre de la Poésie française. Je vous proposerai bientôt un de ses poèmes en prose. Aujourd'hui, voici un petit résumé de sa vie !

 

Aloysius Bertrand (Louis Jacques Napoléon Bertrand) : poète français. Né à Céva (Piémont, Italie) le 20 avril 1807, mort à Paris le 29 avril 1841.

 

Fils d'un capitaine de gendarmerie, qui était lorrain, et d'une mère italienne, il fut à l'âge de sept ans ramené en France par ses parents qui allèrent s'établir à Dijon (1814). Ayant fait de fort bonnes études au collège de cette ville, il débuta dans les lettres en publiant quelques ballades dans un journal (Le Provincial). D'entrée de jeu, il montrait là qu'il avait au plus haut degré le sens de la prose française. Fort des encouragements qu'il recevait de son entourage, il voulut connaître Paris (1828), désertant ainsi, comme tant d'autres, sa province par ambition. Accueilli chaudement par la jeune école romantique, il aurait pu s'y fixer, car on s'offrait à l'aider. Mais il était trop soumis à son humeur vagabonde pour ne pas avoir l'envie de retourner à Dijon. Il s'y trouvait quand éclata la Révolution de Juillet (1830). Fou d'enthousiasme, il la servit avec sa plume dans la feuille Le Patriote de la Côte-d'Or. Revenu à Paris en 1832, il devait y composer la plupart de ces morceaux qui tendaient à la création, comme il disait, « d'un genre de prose tout nouveau ». En dépit de la pénurie dans laquelle il se trouvait, il en retardait constamment la publication en volume, tant il avait le goût de la perfection. Etant, par surcroît, soutien de famille, il gagne sa vie alors comme correcteur d'imprimerie, collabore à de petits journaux, se livre aux plus basses besognes et se voit réduit, en fin de compte, à tous les expédients. Pris de la poitrine, il dut entrer à l'hôpital de la Pitié (1838). Il n'en sortit un peu plus tard que pour entrer à l'hôpital Necker où il mourut. Ce n'est qu'après sa mort, et par les soins de ses amis Sainte-Beuve et David d'Angers, que parut le recueil de ses poèmes en prose : Gaspard de la nuit, fantaisies à la manière de Rembrandt et de Callot (1842). Grâce à ce pur chef-d'œuvre, Aloysius Bertrand s'est, en quelque sorte, fait montreur de terre promise : tout le poème en prose de Baudelaire à Mallarmé.

 

 

Commentaires

J'attends ce poème avec impatience! Nul doute que tu sauras choisir le plus intense!

Écrit par : Monsieur Müller | 23/04/2011

très belle pensée du jour

Écrit par : elodie | 23/04/2011

Les commentaires sont fermés.