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21/12/2013

Les paris sont ouverts !

La pensée du jour : "Plus on vieillit, plus faut faire preuve de goût pour apprécier la vie. On doit devenir raffiné, artiste". Eric-Emmanuel SCHMITT

 

Alors, à votre avis, que va-t-il nous jouer ce soir, le père Hubert ?!! Je parierais plutôt sur des "classiques", à savoir "Lorelei Sebasto Cha", "Les dingues et les paumés", "La fille du coupeur de joints", "Alligators 427". Eventuellement, "La ruelle des morts", sachant que cette chanson est pas mal passée sur les ondes il n'y a pas si longtemps et que le concert s'adresse à un public majoritairement non-initié. La présence de Cali à cette Pop rock party me fait supputer un petit "Gynécées" en duo, mais peut-être que je me plante complètement...

En tout cas, la playlist que j'imagine me semble regrouper comme il se doit les thèmes chers à Thiéfaine : l'amour, la drogue, la mort. Ce qui pourra peut-être en effrayer quelques-uns... Et c'est avec un certain amusement que je me souviens tout à coup de cette jeune fille qui, après un concert d'HFT, avait enguirlandé son copain de l'avoir traînée à un "truc aussi glauque", je cite. Et d'en rajouter : "Il est vraiment pas bien ce mec"... Certes, je reconnais qu'il faut sans doute être soi-même un peu dingue ou paumé, ou bien les deux à la fois, ou bien être né "sous le signe SATURNE", pour retrouver un bout de soi dans la poésie parfois âpre et flippante d'HFT. J'ai rarement rencontré des gens "lisses" dans le public du poète jurassien, on y croise plutôt des écorchés vifs, des êtres que leur sensibilité et leur conscience de l'inconvénient d'être nés damnent à longueur de temps ou presque (je ne parle pas de moi, bien évidemment...)

Quoi qu'il en soit, ce soir, nous aurons notre âme de quatorze ans, nous quitterons pour quelques heures notre paletot usé par les pluies torrentielles d'une vie qui s'ingénie à nous malmener. Ce soir, tiens, nous lui ferons un doigt d'honneur, à cette chienne ! Je n'oublie pas non plus le retour lamentable, crasseux et sans joie qui est le prix à payer pour toute extase. Je m'efforce de m'armer pour cette redescente qui ressemble toujours à une plongée sans ascenseur dans un gouffre glacial. Et je n'oublie pas non plus qu'en concert comme en amour, le plus beau moment reste celui où l'on se love dans l'attente...

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Écrit par : Katell | 22/12/2013

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