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11/11/2014

Fenêtre sur désert

La pensée du jour : "Les livres m'entourent et c'est la compagnie rêvée". Jean-Claude PIROTTE

 

J'arrive peut-être un peu tard pour vous mettre ici les paroles de Fenêtre sur désert, le deuxième titre de Stratégie de l'inespoir. Il a été diffusé hier soir, je crois, et c'est à la faveur d'une longue insomnie dont j'ai le secret que j'ai pu le découvrir. Sans ces deux heures de creux dans ma nuit, j'en serais toujours à attendre bêtement que les trains passent au milieu d'un paysage désolé...

Première écoute : sidérante ! Deuxième, troisième, centième écoutes : sidérantes ! C'est du Thiéfaine, sur toute la ligne, c'est son univers flirtant avec la folie et les bas-fonds, et cette lourde mélancolie qu'il traîne comme une valise trop chargée. En un mot comme en cent : j'adore ! La détresse suinte par tous les pores de ce texte qui vous plonge sous la peau comme un couteau tranchant. La musique, lancinante, ajoute son grain de sel sur les plaies purulentes. L'ensemble trouve un écho profond en moi. Souvenirs d'amours aux rues barrées, souvenirs d'errances dans le vide sidéral de l'impossible. Je suis bouleversée, c'est tout !

 

Voici les paroles de ce sublime "lamento" :

 

Derrière les buissons d'amarantes

Qui roulent sous le vent du désert

Je vois des ombres lancinantes

Qui rôdent affreuses et solitaires

Des ombrelles et sous la Grande Ourse

Du temps des étés délétères

Où je jouais les garçons d'course

Au service de tes jeux pervers

 

Souvenirs de baisers volés

De cercles vicieux infernaux

De lèvres au goût d'herbe mouillée

Et de démons à fleur de peau

A fleur de peau

 

Je me revois rêveur errant

Riant au milieu des pourceaux

À qui tu jetais tes diamants

Tes perles et tes vade retro

Pour toi j'ai dansé chez les faunes

Les baltringues et les souffreteux

Et j'ai brûlé ma couche d'ozone

En voulant traverser tes yeux

 

Souvenirs de baisers volés

De cercles vicieux infernaux

De lèvres au goût d'herbe mouillée

Et de démons à fleur de peau

À fleur de peau

 

Je me gare plus en double file

Devant l'hôtel des vieux amants

Et l'on me ramène à l'asile

Après avis d'internement

J'écoute les jours qui s'enfuient

Dans les eaux noires d'un lit glacé

J'ai trop traîné devant tes nuits

Dont les portes m'étaient fermées

 

Souvenirs de baisers volés

De cercles vicieux infernaux

De lèvres au goût d'herbe mouillée

Et de démons à fleur de peau

À fleur de peau

 

Paroles : Hubert-Félix Thiéfaine

Musique : Arman Méliès (?)

 

Commentaires

Arman Méliès le magnifique....Quoi de mieux ? Quel morceau magnifique....bisous ;)

Écrit par : Arabesque | 11/11/2014

Beau texte !

J'ai brûlé ma couche d'ozone..
bises :-)

Écrit par : minitorus | 11/11/2014

' " Voici les paroles de ce sublime "lamento " ' : quel est donc ce ' pathos ' qui sublime le ' pathos ' ?

Une personne me disait jadis (presque 2 ans) ' Le caillou qui est dans votre chaussure c'est à vous qu'il fait mal. '.

Il ' vous ' faudrait donc un rocher pour cacher le caillou qui ' vous ' mal ?

Soit HFT ne sait plus créer (Annihilation), soit il est en ce moment à l'image de ses textes, ou alors faudrait-il vendre pour vendre ou dans la veine d'un suppléments de mensonge ..

Écrit par : Ombre | 11/11/2014

Des ombres ailées sous la Grande Ourse ... Non ?

Écrit par : Antigone | 11/11/2014

Moi, j'avais entendu "Après un vide internement" !
Comme quoi au delà de l'interprétation, on entend aussi des mots différents...

Bref, ce morceau c'est le frisson immédiat.

Écrit par : bbb | 11/11/2014

Fenêtre sur Désert : comment peut-on s’enthousiasmer & se réjouir ?
Je n'en suis pas (ou je n'en suis plus) capable.
Magnifique ! oui, mais je n'ose pas qualifier ainsi une telle souffrance...
L'art est pervers et celui de la chanson doublement !
Ma première écoute a été à la limite de l'insoutenable.
Je ré-écoute pour m'ouvrir au sublime de Katell !
Mais la souffrance reste souffrance.
Amour annihilation, et le vide qui s'ensuit...

Écrit par : HFTforEver | 13/11/2014

Comme Antigone je vois "Des ombres ailées sous la Grande Ourse" ...
Et "Je me revois rêveur errant Priant au milieu des pourceaux" ...
J'ai réussi à prendre de la distance pour n'entendre que la beauté des mots !
Mais cette occultation de la souffrance par le charme littéraire me gêne toujours.

Écrit par : HFTforEver | 14/11/2014

Ou, bien pire, le charme de la souffrance qui vous attire...

Écrit par : HFTforEver | 14/11/2014

citation d'HFTforEver " Ou, bien pire, le charme de la souffrance qui vous attire... :

, cela s'appelle la compassion à ne pas confondre avec l'empathie !...

Il est inutile de souffrir avec l'autre mais il est très important d'être en empathie cet autre, c'est pourquoi ma présence en partie en ce lieu.

Écrit par : Le Doc. | 16/11/2014

La compassion certes, mais par-là même ce peut être bien plus délétère...
à savoir : puiser sa jouissance dans la douleur de l'autre !

Écrit par : HFTforEver | 16/11/2014

Je ne suis pas du tout d'accord avec toi, HFTforEver. Pour moi, il ne s'agit pas de me délecter de la souffrance d'autrui, mais peut-être parfois de trouver un réconfort à la mienne. Quand j'ai découvert Thiéfaine, je traversais une zone de turbulence (que je n'ai d'ailleurs sans doute jamais quittée !) et savoir que quelqu'un d'autre mettait des mots sur son désespoir, qui ressemblait au mien, m'a permis de garder bien souvent la tête hors de l'eau. Pour moi, la littérature et l'art ne sont pas l'occasion de jouir de la douleur d'autrui, mais bien plutôt d'oublier la mienne. Est-ce là quelque chose de pervers ? Je ne pense pas, c'est plutôt de l'ordre de la "béquille" car le "métier de vivre" ne va pas de soi, et l'art est une consolation. Je le conçois comme ça en tout cas.

Écrit par : Katell | 16/11/2014

, délétère : " Du grec ancien δηλητήριος dêlêtêrios, « nuisible, pernicieux ». "

, trop de mots ne tue pas forcement les maux .. voir sur mon pseudo blog un escroc nommé Lacan s'exprimer !...

Je n'ai jamais mis de masque pour entrer dans l'arène* de la vie ou de Metz ;-)

Écrit par : Le Doc. | 16/11/2014

Oui Katell !

Là où ça me gêne, et c'est personnel, c'est que je ne parviens pas à oublier, à effacer la douleur de l'autre. Qui me fait écouter une chanson avec plaisir.
Un problème de scrupule sûrement...

Il peut être dangereux d'occulter, par la beauté des mots & de la musique (voire une musique trompeuse, à mon sens, comme celle de l'Angélus).

Quant au phénomène de résonance qui permet d'exprimer et finalement de sortir (dans le meilleur des cas) de sa propre souffrance : c'est une jouissance Katell.

Je ne suis plus dans la passion. Et le calme et la lucidité tout-à-coup me posent alors un problème sans doute...

Écrit par : HFTforEver | 16/11/2014

fenêtre sur désert ;-))

http://youtu.be/_D1fQWN-2IU

Écrit par : minitorus | 16/11/2014

bon moi j'ai pas encore écouté en fait fenetre sur désert, j'aurais pu, j'aurais du, mais bon j'ai lu ici le texte et je le trouve comment dire, bidon, insignifiant et prétentieux!
bon d'un autre cote, j'avoue avec le recul qu'on apprécie davantage un morceau d'hubert à la 10eme qu'à la 1ere écoute mais bon là, c'est plus fort que moi, j'écoute pas!
c'est bon quoi!
hubert nous prend vraiment pour des cons!
1ere stophe, rime amarante lanscinantes et solitaire et désert, et ben moi j'irai pas plus loin!
A.

Écrit par : toine | 17/11/2014

@ toine :

citation " 1ere stophe, rime amarante lanscinantes et solitaire et désert, et ben moi j'irai pas plus loin! ".

, la chanson a-t-elle pour unique destination seulement de résonner en nous.

Lis l'interview d'Hubert qui est conforme à tous ses interviews et tu constateras le côté " béa " de ses interlocuteurs !...

Ceci expliquerait-il cela ou inversement ...

Écrit par : Le Doc. | 18/11/2014

Amour

Amour. Avec ce mot, on explique tout, on pardonne tout, on valide tout parce que l’on ne cherche jamais à savoir ce qu’il contient. C’est le mot de passe qui permet d’ouvrir les cœurs, les sexes, les sacristies et les communautés humaines. Il couvre d’un voile prétendument désintéressé, voire transcendant, la recherche de la dominance et le prétendu instinct de propriété. C’est un mot qui ment à longueur de journée et ce mensonge est accepté, la larme à l’œil, sans discussion, par tous les hommes. Il fournit une tunique honorable à l’assassin, à la mère de famille, au prêtre, aux militaires, aux bourreaux, aux inquisiteurs, aux hommes politiques.

La fonction du système nerveux consiste essentiellement dans la possibilité qu’il donne à un organisme d’agir, de réaliser son autonomie motrice par rapport à l’environnement, de telle façon que la structure de cet organisme soit conservée.

La motivation fondamentale des êtres vivants semble être le maintien de leur structure organique. Mais elle dépendra soit de pulsions, en réponse à des besoins fondamentaux, soit de besoins acquis par apprentissage.

Avec le cortex, on accède à l’anticipation, à partir de l’expérience mémorisée des actes gratifiants ou nociceptifs, et à l’élaboration d’une stratégie capable de les satisfaire ou de les éviter respectivement. Il semble donc exister trois niveaux d’organisation de l’action.

Le premier, le plus primitif, à la suite d’une stimulation interne et/ou externe, organise l’action de façon automatique, incapable d’adaptation.

Le second organise l’action en prenant en compte l’expérience antérieure, grâce à la mémoire que l’on conserve de la qualité, agréable ou désagréable, utile ou nuisible, de la sensation qui en est résultée. L’entrée en jeu de l’expérience mémorisée camoufle le plus souvent la pulsion primitive et enrichit la motivation de tout l’acquis dû à l’apprentissage.

Le troisième niveau est celui du désir. Il est lié à la construction imaginaire anticipatrice du résultat de l’action et de la stratégie à mettre en œuvre pour assurer l’action gratifiante ou celle qui évitera le stimulus nociceptif.

Le premier niveau fait appel à un processus uniquement présent, le second ajoute à l’action présente l’expérience du passé, le troisième répond au présent, grâce à l’expérience passée par anticipation du résultat futur.

Le système nerveux commande généralement une action. Si celle-ci répond à un stimulus nociceptif douloureux, elle se résoudra dans la fuite, l’évitement. Si la fuite est impossible elle provoquera l’agressivité défensive, la lutte.

Si cette action est efficace, permettant la conservation ou la restauration du bien-être, de l’équilibre biologique, si en d’autres termes elle est gratifiante, la stratégie mise en œuvre sera mémorisée, de façon à être reproduite. Il y a apprentissage.

Si elle est inefficace, ce que seul l’apprentissage pourra montrer, un processus d’inhibition motrice sera mis en jeu.

A côté des agressions directes, physiques ou chimiques, l’agression psychosociale au contraire passe obligatoirement par la mémoire et l’apprentissage de ce qui peut être nociceptif pour l’individu. Si elle ne trouve pas de solution dans l’action motrice adaptée, elle débouche sur un comportement d’agressivité défensive ou, chez l’homme, sur le suicide. Mais si l’apprentissage de la punition met en jeu le système inhibiteur de l’action, il ne reste plus que la soumission avec ses conséquences psychosomatiques, la dépression ou la fuite dans l’imaginaire des drogues et des maladies mentales ou de la créativité.

L’amour déculpabilise, car pour que tous les groupes sociaux survivent, c’est-à-dire maintiennent leurs structures hiérarchiques, les règles de la dominance, il faut que les motivations profondes de tous les actes humains soient ignorés.

Le mot d’amour se trouve là pour motiver la soumission, pour transfigurer le principe du plaisir, l’assouvissement de la dominance.

Aimer l’autre, cela devrait vouloir dire que l’on admet qu’il puisse penser, sentir, agir de façon non conforme à nos propres désirs, à notre propre gratification, accepter qu’il vive conformément au nôtre. Mais l’apprentissage culturel au cours des millénaires a tellement lié le sentiment amoureux à celui de possession, d’appropriation, de dépendance par rapport à l’image que nous nous faisons de l’autre, que celui qui se comporterait ainsi par rapport à l’autre serait en effet qualifié d’indifférent.

Ce que l’on appelle « amour » naît du réenforcement de l’action gratifiante autorisée par un autre être situé dans notre espace opérationnel et le mal d’amour résulte du fait que cet être peut refuser d’être notre objet gratifiant ou devenir celui d’un autre, se soustrayant ainsi plus ou moins complètement notre action. Ce refus ou ce partage blesse l’image idéale que l’on se fait de soi, blesse notre narcissisme et initie soit la dépression, soit l’agressivité, soit le dénigrement de l’être aimé.

On naît, on vit et l’on meurt seul au monde, enfermé dans sa structure biologique qui n’a qu’une seule raison d’être : celle de se conserver. Mais, chose étrange, la mémoire et l’apprentissage font pénétrer les autres dans cette structure, et, au niveau de l’organisation du moi, elle n’était plus qu’eux.

La source profonde de l’angoisse existentielle, occultée par la vie quotidienne et les relations interindividuelles dans une société de production, est cette solitude de notre structure biologique enfermant en elle-même l’ensemble, anonyme le plus souvent, des expériences que nous n’avons pas retenues des autres. Angoisse de ne pas comprendre ce que nous sommes et ce qu’ils sont, prisonniers enchaînés au même monde de l’incohérence et de la mort.

Heri Laborit

Écrit par : Le Doc. | 18/11/2014

mais non mais objectivement j'ai lu le texte là, je l'ai relu et j'ai du mal à croire que l'auteur de textes comme mathématiques souterraines, du cabaret sainte lilith ou le jeu de la folie puisse se résoudre à nous servir ces lignes là!
j'ai hélas pas le coté groupie à m'enthousiasmer tout le temps. je n'ai ainsi aucune difficulté à dire "je n'aime pas". j'irai meme jusqu'à dire que c'est l'excellence du patrimoine textuel et musical de hft qui me permet de dire "là je trouve ca moins bien". et puis j'y peux rien, suis sensible aux mots, là ya pas d'histoire, c'est une succession de clichés, non pas clichés mais raccourcis littéraires (baisers volés, hotel des vieux amants...)
disons différemment, je ne retrouve pas dans ce texte les raisons pour lesquelles j'aime hft! des lors, oui ptet qu'à force d'écoutes ca me plaira mais n'oublions pas que hubert est avant tout un chanteur à textes (en tous cas, il résonne ainsi en moi!) et des lors que le texte est moins bon, je ne vois pas l'intérêt de se pâmer!
mais encore une fois, je ne parle qu'en mon nom et peut etre d'autres fans d'hubert ne voient pas les choses comme moi.....et ce serait tant mieux d'abord!
A.

Écrit par : toine | 18/11/2014

@ toine :

Lis mieux ou plus complétement le Doc ;-)

Écrit par : HGTforEver | 18/11/2014

oui mais on est sur un blog "essentiellement consacré à HFT" non?
on ne parle à la base de psycho ou de je sais pas quoi si?
et puis cher doc, je ne comprends rien surtout!
A.

Écrit par : toine | 18/11/2014

Peut-être on pourra écouter en session live acoustique sur Oui FM bientôt ?

@ Le Doc. : un texte qui est clair pour sortir de l'ombre ;-)
je suis même pas surpris que la créativité et les maladies mentales soient mises sur le plan...

Écrit par : minitorus | 18/11/2014

@ minotorus :

... Je n'ai suis voulu être dans l'ombre à aucun moment de ma vie, toutefois sans vouloir m'exprimer au travers d'une paranoïa supérieure à la normale évaluée sur l'échelle du test M.M.P.I il me faut préciser que j'ai toujours dérangé, de là ma sortie de piste en 1989 avec mon entrée en psychiatrie.

... Face au dogmatisme j'ai étudié l'Homme et plus particulièrement son cerveau pour en comprendre les comportements.

... Pourquoi tenter d'observer des œuvres d'art, fussent-elles qualifiées de mineures, ceci à l'aulne des neurosciences ? Il ne s'agit pas pour moi d'expliquer une œuvre particulière par un possible pathos de son auteur, et encore moins de la réduire à une anomalie neurologique ou psychiatrique, mais de mieux faire comprendre comment l'art et le cerveau se nourrissent l'un l'autre. :-)

, l'hébergeur des blogs Hautefort était sans doute en maintenance cet après-midi car j'ai posté une réponse à toine qui n'apparaît pas et maintenant je vais lui répondre ;-)

Écrit par : Le Doc. | 18/11/2014

------ Le ou les BUT...s


@ toine :

" Je te cite " oui mais on est sur un blog "essentiellement consacré à HFT" non?
on ne parle à la base de psycho ou de je sais pas quoi si?
et puis cher doc, je ne comprends rien surtout! "

Je vois dans cette réponse 3 ' fausses ' questions à minima [ il est tard ;-) ] et 1 réponse à minima [ il est trop tôt ;-) ] !...

a) quels sont les BUT..s d'un blog, d'un site internet ?...

b) mais que fait donc HFT : il surfe sur la psukhé ou l'âme au travers du logos ou la parole !... et il en vit et pas que poétiquement, ce n'est pas Arthur Rimbaud !... ( avant le net et Déflortion 13 existait un excellent fanzine )

, le maître mot est donc ce BUT qui nous anime tous au travers du verbe, que ce soit :

a) but de la chanson pour HFT : parce qu'il en vit au sens large !...

b) ces divers lieux que sont les blogs pour nous les consommateurs amateurs de quoi ? ,et pour quels profits ? , et en surfant non gratuitement car les apparences sont trompeuses !...

... Hubert s'est trompé à mon égard sur le pourquoi essentiel par lequel je me suis retrouvé dans ses concerts. Francine, son Manager, m'a dit sur la dernière tournée que j'avais changé et ensuite elle m'a dit sa surprise lorsque je lui ai dit que j'avais licencié mon neuropsychiatre en janvier 2013. Il m'a semblé qu'elle pensait que j'en avais besoin :-)

... Je regarde peu les interviews d'Hubert, dans un interview récent il a cité deux chansons importantes pour lui, une dans le répertoire à Léo " La mémoire et la mer " , et sous l'insistance du journaliste une dans son répertoire " Les dingues et les paumés ".

, on a voulu me greffer un placenta à la place de mon cerveau* c'est très différent** !...

* HFT

** et pas très gentil ;-)

Écrit par : Le Doc. | 18/11/2014

@ledoc: ben je sais trop quoi dire là ni répondre ne comprenant pas tout! donc t'as travaillé avec hft? ben je savais pas! et puis sinon, tu dis des trucs sur toi qui font référence à des évènements que je sais pas, du coup souvent c'est ultra ténébreux ce que t'écris, ou ptet je lis mal ou trop vite!
mais quand je comprends ce que t'écris j'aime bien mais souvent je comprends rien, j'avoue humblement!
A.

Écrit par : toine | 19/11/2014

@ toine :

https://www.youtube.com/watch?v=2ajreKmFpxM

, dans la vie il faut régler ses pas sur propres pas et la meilleure façon de marcher :

, je reviens ..

Écrit par : Le Doc. | 19/11/2014

?
Au fait, suis ni agressif ni moqueur, ne m en veux pas qd je comprends pas stp doc!
A.

Écrit par : toine | 19/11/2014

@ toine :


https://www.youtube.com/watch?v=bWUrjBOyb9I

, en complément partiel à mon post ci-dessus ..

p.s : je n'ai pas travaillé pour Hubert ou indirectement car j'ai servi d'égérie à la création de Défloration 13 et fait du collatéral mais qui relève de ce que je construis au quotidien !... ( donc rien de particulier )

Écrit par : Le Doc. | 19/11/2014

, no problème toine ;-)

Écrit par : Le Doc. | 19/11/2014

Ça y est, j'écoute avec grand plaisir Fenêtre sur Désert sans problématique... et j'ai même 'acheté' un CD promotionnel : l'enveloppe physique de l'Angélus, c'est dire !
À quelques jours de la sortie, j'adopte vraiment la Stratégie de l'Inespoir !
Album qui vient à point nommé. Et à savourer longtemps......... dans son intimité.

Écrit par : HFTforEver | 19/11/2014

un extrait de session live :

http://youtu.be/hQ12m1o7zsw

Écrit par : minitorus | 22/11/2014

les paroles inscrites en premier sur le livret du cd "stratégie de l'inespoir":

" le fou a chanté 17 fois, les yeux croisés sur son perchoir, une vérité au bout des doigts, une lampe entre les mâchoires ....."

suite de la fin programmée ? coïncidence ? ou juste un clin d'œil ?

Écrit par : vaxenlair | 22/11/2014

Le fou a chanté 17 fois... peut-être juste parce que c'est le 17ème album...

Écrit par : Yannig | 22/11/2014

j'ose l'espéré Yannig, mais après lecture et écoute de certains titres je n'en suis plus si sur.
il y a pour moi comme une odeur de fin de partie dans cet album.
je ne dis pas que l'on ne verra plus Hubert, mais plutôt qu'on le verra sous une autre forme.
il y a une idée de bilan je trouve sur certains titres, et presque de passation de pouvoir ( je ne dis pas ça pour la présence de Lucas ) mais le premier titre " en remontant le fleuve " et le dernier " toboggan" ( si on exclut la reprise de Stevens ) me donne une impression de boucle. Enfin ce n'est que mon avis, j'étais très optimiste pour l'après "supplément de mensonge" là j'y suis beaucoup moins.

Écrit par : vaxenlair | 23/11/2014

Idem, à partir de ta deuxième ligne vaxenlair...
Mais pas encore défloré ici. Depuis hier, il est là chez moi.
L'idée du passage de relais, bien sûr ! D'où l'apaisement et le regard en arrière, en avant.
Album sans titre. Tournée sans titre. Visuel pochette...
("Je t'en remets au vent" à la prise de guitare par Hubert au Parisien)

Pour finir, un seul mot : la fidélité.

Écrit par : HFTforEver | 23/11/2014

, en 1998 Hubert m'avait déjà exprimé son souhait d'arrêter de chanter.

... Hubert de part sa structure est contraint à respecter la symbolique jusqu'à l'absurde pour le 17 (en raccourci pour les béotiens de la zwang neurose ), son ' burnout ' de 2008 suivit de sa cure au Plateau d'Assy après son passage en tant que client au CH ( et non CHS : HP ) de Dole lui a permis sans doute de se repositionner, de se recadrer, et de faire le point : d'où Suppléments de mensonge.

... Je me rappelle, si mon Aloïs ne me joue pas des tours, qu'il nous a joué aux balances Annihilation ( en comité restreint ) alors que le titre dit n'était pas déposé à la SACEM m'avait-il dit, il le fût peu de temps après.

... Il y a les contraintes liés à ses contrats, son âge 66 ans 1/2, j'en ai 65 1/2, le devenir de Lucas, je me rappelle la révolte de ce dernier contre son père en citant le comportement positif d'Higelin envers sa fille artiste, l'œuvre d'HFT est une construction particulière qui ne consistait pas à faire pour faire des chansons, lui qui disait faire fit du passé et qui maintenant se retourne :

, les statistiques sont là et la vie est ainsi pour tous, quand faut y aller faut y aller, alors il souhaite sans doute avant se poser !...

p.s :

- c'est un peu plus que mon ressenti mais ce sera toujours un raccourci malgré mon expérience, toutefois je lui collé aux basques pendant 14 ans sur 6 tournées en backstage, toutes presque effectuées entièrement ..

Écrit par : Le Doc. | 23/11/2014

Alors ce billet sur SDI ?

Écrit par : Obsedere | 24/11/2014

Je suis aussi patient ;-)

Écrit par : Obsedere | 24/11/2014

bonjour les amis!
bon cette fois j'ai écouté, réécouté et je vais parler en connaissance de cause!
alors pour ceux qui ne supportent que l'on égratigne hubert, c'est pas pour vous, ca ne sert à rien de lire, mon avis est sans appel, et en plus, j'aime en rajouter alors, si vous aimez passionnément cet album, réécoutez le davantage que me lire.

déjà, avant la parution de cet opus, le 17eme, les fantasmes parcouraient les blogs et articles de presse, album de la "maturité", album de la "sérénité", la rumeur grondait tant l'espoir était manifeste!
ben moi je vais vous dire (cela n'est que mon avis et je ne suis rien ni personne donc évidemment cela n'engage que moi, j'estime mon ressenti et pas le travail de l'artiste!) qu'il s'agit de l'ALBUM DU DECLIN bien sur que oui!

album du déclin et album des syndromes:

Le syndrome Arthur Rimbaud: poète cher à hubert, rimbaud a écrit le bateau ivre à 17 ans. Certains artistes sont tellement doués et leurs premières œuvres sont tellement abouties que leurs œuvres suivantes, même si elles sont très bien, n'atteignent jamais le niveau des premières. Rimbaud, conscient de cela, a arrêté d'écrire à 20 ans! David Bowie, artiste merveilleux et précurseur, a fait 3 albums exceptionnels, space oddity, hunky dury et ziggy Stardust étant jeune. quand the rise & the fall of ziggy Stardust parait, il a 25 ans et meme s'il a fait de grandes choses apres (trilogie berlinoise, station to station, changes, absolute beginners...), jamais bowie ne reviendra à son niveau d'écriture et de créativité d'entre 1969 et 1972! bon cela n'engage que moi mais j'y crois tellement fort que je l'écris! je trouve personnellement qu'hubert a une carrière un peu parallèle à celle de bowie dans le sens où les premières œuvres sont des chefs d'œuvres éternels et les autres, postérieures, memes si elles contiennent ca ou là des pépites, sont d'un niveau inférieur. Pour moi, l'age d'or de hft est entre 1978 et 1986, entre "tout corps vivant branché...." et "météo fur nada"! apres c'est certes tres bien, mais d'un niveau globalement inférieur à mon humble avis! chaque album recèlera toujours sa pépite mais le niveau d'ensemble est moins bon! il y aura toujours des lueurs de génie parmi les lampions de la fete mais celle ci n'aura plus la même intensité!

syndrome richard Anthony: en France, les artistes ont toujours cru qu'ils pouvaient réécrire et donc améliorer des chefs d'œuvre! richard Anthony avait cru bon de réécrire all my loving des beatles avec toi l'ami, un désastre, une honte nationale même! Personne que je sache n'ose réécrire Bérénice de Racine et alan stivell n'a pas pour projet de réécrire Lorelei en breton (kenavo la bretagne!!!) que je sache, alors hubert, fous la paix à cat Stevens et surtout ne touche pas à father & son bordel!

voilà pour les syndromes mais j'ai la personnelle impression qu'Hubert traverse une période ou il n'a hélas plus grand chose à dire! je trouve les textes d'une abyssale indigence (ok j'y vais fort mais suis tellement décu que...et puis pour l'instant aucun texte ne trouve grace à mes oreilles alors quand j'écoute les forbans ca passe mais j'ai un niveau d'exigence tres élevé quand j'écoute l'ami hubert!)) et un des ciments des albums de hft était leur unité musicale! là, on va faire le folk entendu et réentendu 20 fois, vers de l'électro sans l'être vraiment et le rock a quasiment disparu!

Hubert, j'ai comme l'impression que tu as perdu ton mojo! tu dois retrouver une source d'inspiration avant d'écrire le 18eme album! je sais pas, retombe amoureux, entame une collection de playmobil ou vas visiter kuala Lumpur mais ton moteur de songwriter que nous connaissons tous n'a hélas plus de carburant...pour l'instant!!!
encore une fois, ces lignes ne sont que mon avis et j'en rajoute pour que la lecture ne soit pas trop rébarbative mais quand meme quoi, j'ai mal à mon thiéfaine et mon thiéfaine, ben c'est précieux quoi!!!
A.

Écrit par : toine | 24/11/2014

@ toine :

... Je t'ai lu un peu moins qu'en diagonale car Monique ne fait pas la cuisine et mes raviolis m'attendent mais je vais faire un copier/coller et hop dans mon ...

Je te cite " j'ai mal à mon thiéfaine et mon thiéfaine, ben c'est précieux quoi!!! "

... Je pense, donc j'essuie après, que tu as mal surtout mal toi, à ton Thiéfaine bien sûr aussi l'évidence est au-dessus de mes yeux, et je te comprends, d'autres aussi mal mais ne veulent pas se l'avouer.

... En ce qui concerne je n'ai mal qu'à mon néo car il est resté trop allumé inutilement depuis trop longtemps !...

Bon courage Antoine et bonne fin de journée.

Écrit par : anonyme | 24/11/2014

@le doc: encore une fois, je comprends pas tout mais je kiffe te lire!
En revanche, j ai l'impression que tu veux me parler de moi mais ce n est ni le lieu ni le moment! Le jour ou on se voit on en parle en dinant si tu veux mais la ça ennuie tout le monde jpense! Mais ptet je comprends rien et tu parles pas de moi, dans ce cas la, ben je sais pas trop quoi dire j avoue!
A.

Écrit par : toine | 24/11/2014

@toine , merci de ton conseil, je te relirais plus.

Écrit par : le fan | 24/11/2014

@ toine :

tu m'as reconnu !... ;-)

... Lorsque j'ai rencontré Hubert comme chanteur et lorsque que j'ai le côtoyé comme Conseiller Maritime promut au grade d'Amiral par feu Jean Thiéfaine ( voir son blog ) il s'est passé deux choses :

1) je me suis laisser entraîner à écrire sur internet par le chant d'une sirène s'appelant Cyrille.D, ce qui l'intéressait c'était le fait de ma " proximité " avec Hubert. Etant de structure obsessionnelle et invalidé par la psychiatrie donc vivant seul, solitude subie et non choisie au lieu de parler : j'ai écris.

De temps en temps en j'ai côtoyé les ' fans ' en direct chez eux, Katell ( Cath. ) entre autres doit s'en souvenir. Je suis encore - un peu - ( que chacun se rassure au niveau de son réel.. ) en ces lieux où beaucoup de ces ' fans ' m'ont sollicité directement ou indirectement pour des raisons conscientes et inconscientes.

2) Hubert n'est pas un chanteur comme les autres pour moi ( et pour beaucoup ) car j'ai ce que les psychanalystes appellent une " névrose obsessionnelle et Hubert aussi. Au-delà du fait que je lui avais " diagnostiquée " ce point commun si fort, il s'en confié à moi*, c'est le cœur de son écriture !...

* ce n'est pas un secret pour qui veut réfléchir et non ce se réfléchir, il y a beaucoup de personnes qui se référent comme des lettrés de référence dans son public ..

Observation :

a) j'écris dans tout les lieux où l'on parle d'Hubert l'année 2000 environ, c'est une longue et singulière histoire toine, chapitre 11 de feu mon 2 ème livre qui existe à l'état de manuscrit où je raconte comment j'ai fait corrigé l'erreur de gravage sur la tombe d'Arthur Rimbaud ou de " Vitaline " à Vitalie" et bien d'autres choses.

b) un Webmaster ' Stéphan ' Fayolles m'a surnommé - -LE POURISSEUR DES FORUMS - , ma démarche était d'un ordre d'une autre CONTRAINTE : " la zwang-neurose ( si chère a Freud et sur laquelle il est resté en échec et qui est le pilier principal de sa psychanalyse.. ) et un peu+ .

... La pourriture est sur autre chemin maintenant et à l'image d'HFT qui fini sa carrière de chanteur comme il peut, je finis ma carrière de " malade " que je n'étais pas comme je peux, pas plus malade que toi ou tous " les Dingues et paumés " si chers à HFT qui contribués à sa " carrière " et participé à sa " rédemption " !...

Au plaisir Antoine moi c'est Jean-Pierre ( Zéni ) !...

p.s : je ne me relis car je me vis déjà beaucoup au quotidien et pas les maïs ..



p.s : je pense que tu auras un peu compris ma pourrie attitude !...

Écrit par : la pourritude | 24/11/2014

Jkiffe, t es fascinant doky!
A.

Écrit par : toine | 24/11/2014

@ toine :

... Docky, voici entre autres (ou aussi ma rencontre avec Catherine dans le réel = hors Thiéfaine ) un surnom que je garderai de ce long voyage en Thiéfainie, car au final à chacun sa raison raisonnante tant qu'elle respecte l'autre.

... Je viens de lire sur le site de mon Webmaster préféré, Stéphan, le billet de Borniol, Arwan dans la vie. Certaine personnes jouissent en apparence d'un équilibre apparent plus équilibré chez " les Dingues et les paumés " mais leurs comportements pourrait être à minima plus cohérent !...

... Ce prénom vient d'une femme ' fan ' s'appelant Karen ( son pseudo ) et un peu Blicksen* dans sa vie, une amoureuse de la poésie.

* pas sûr de l'orthographe

... Je ne cherchais à " fasciner " toine, juste à exister cependant je ne pouvais pas valider ce qui m'a fait entrer en Thiéfainie soit les dogmatiques de Sigmund Freud, ou les dogmatiques du verbe trituré pour briller en société et/ou plaire à Hubert.

... Enfin à chacun sa ou ses légitimités et j'espère au moins resté Docky pour le plus grand nombre, ce que j'étais dans la vie avant psychiatrie et ce que je redeviens aujourd'hui.

Bises à toutes et à tous.

p.s : Cath. : en Lorraine quand tu veux :-) et merci car tu m'as donné à m'exprimer et surtout à parler en vrai !...

Écrit par : Docky | 25/11/2014

bon ptet encore une fois je ne comprends rien docky, mais t'es seul dans la vie?
t'habites à paris?
A.

Écrit par : toine | 25/11/2014

@ toine qui cherche à comprendre ma " logorrhée ":

Je suis moi, je viens de chez moi et j'y retourne.*

* Pierre Dac

p.s :

- je vis seul depuis 18 ans

- j'habite la banlieue Orléans

Écrit par : Docky | 25/11/2014

minos.le.nettoyeur@orange.fr

Écrit par : Le Doc. | 25/11/2014

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