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05/06/2016

In Bulligny we trust !!

 

Une tradition lorraine (peut-être devrais-je écrire « une déformation lorraine », mais je n'ai pas l'habitude de canarder ma région !!), une tradition lorraine veut que par chez nous, on ajoute un article défini devant chaque prénom. Ainsi, Gérard, ce n'est pas Gérard, mais LE Gérard ! C'est comme ça, on finit par s'y faire. Donc, le JDM, ce n'est pas le jardin de Michel, non (ce serait trop classieux, très peu pour nous), c'est le jardin du Michel. Et on peut dire que le Michel fut très bien inspiré le jour où lui vint l'idée de monter un festival à Bulligny, au fond de son jardin (qui est immense : c'est un champ, en fait, ou peut-être dix champs, je ne sais pas trop !!). Grâce au Michel, depuis quelques années, les Lorrains ont leurs Vieilles charrues, le chouchen et l'air marin en moins. Oui, mais nous, nous avons l'air lorrain ! Une autre tradition régionale veut que les saisons ne sachent pas toujours très bien où elles en sont, et il arrive que l'automne s'invite en plein cœur du mois de juin (un de mes amis appelle cela l'automne indien, c'est une improbable saison qui n'existe, me semble-t-il, que dans l'Est de la France et qui n'aurait inspiré que des aquarelles grises à Marie Laurencin !!!). Donc, le jardin du Michel peut être lui aussi victime de cette bizarrerie locale. Ce qui est arrivé cette année. Hier, j'ai vraiment cru que le concert d'Hubert allait être annulé. D'aucuns ont renoncé d'avance. Peur de se retrouver embourbés, dégoulinants de la colère des cieux. Pour ma part, je voulais y aller, coûte que coûte. Ce concert avec mes filles, j'en rêvais depuis des années. Après tout, sans Tonton Beu (c'est ainsi que mon aînée appelait Hubert quand elle était petite !), elles ne seraient pas de ce monde !! C'était donc hautement symbolique pour moi d'aller écouter Thiéfaine avec elles. Je ne sais pas si un festival est la meilleure formule pour une écoute recueillie et familiale !! Face au nombre de démarches chaloupées s'élançant parfois droit sur elles, face aux regards embrumés, aux haleines avinées, mes filles ont un peu flippé par moments (et moi aussi, pour elles !!). Par chance, j'étais bien placée : à côté d'un couple, accompagné d'un de leurs amis, tous trois venus là pour ne pas perdre une miette du festin. Des êtres adorables, qui ont pris ma fille Louise sous leur protection, l'entourant de soins quasi maternels. J'ai adoré vivre ce concert avec eux ! Juste avant Autoroutes jeudi d'automne, je n'ai pu m'empêcher de dire à ma fille : « Oh, celle-là, je l'adore, c'est une de mes préférées ». Et la jeune femme, à nos côtés, de s'exclamer, s'adressant à Louise : « Maman, elle kiffe » !! C'est amusant : quand j'entends ce mot, je pense systématiquement au sens qu'il a en allemand. « Kiffen » signifie s'adonner à la fumette ! Et on peut dire qu'hier soir, ça kiffait pas mal !!! J'ai eu soudain une pensée attendrie pour ma mère, j'ai repensé à mon premier concert de Thiéfaine, où je l'avais traînée, insistant autant que possible sur les innombrables références littéraires dont regorgeaient les textes du poète que je venais de découvrir ! Je l'entends encore me dire, à la fin de ce spectacle absolument déjanté : « Je n'ai jamais fumé un seul joint de ma vie, mais je crois savoir maintenant quel effet cela peut procurer » !! Et aussi : « C'est bizarre, toutes ces références littéraires dont tu parlais, je ne les ai pas vraiment perçues » !!! Hier, donc, dans la boue de Bulligny, alors que des effluves de chichon me chatouillaient régulièrement les narines, je me suis dit, amusée : « Pour kiffer, ça oui, elle kiffe, maman » !!!

Mais j'arrête de regarder mon petit nombril. Je vais enfin élargir la perspective, comme on m'a appris à le faire à l'école. Le concert d'Hubert était excellent. Notre Jurassien était en forme et souriant. Je dois dire aussi que je l'ai profondément admiré. Voilà un artiste qui assume une playlist audacieuse pour un festival : pas facile de chanter Résilience zéro ou Sentiments numériques revisités face à une foule en délire dont le plus grand nombre est venu là pour festoyer copieusement, ne connaissant parfois, du répertoire d'Hubert, que La fille du coupeur de joints, ou tout bonnement que dalle. Et pourtant, cela a pris. Fans de la première heure ou joyeux allumés vierges de toute écoute préalable, le mélange s'est fait avec un naturel dont je suis encore ébahie. Quelque part, j'ai lu qu'hier soir, Thiéfaine avait mis tout le monde d'accord, et je ne saurais mieux dire ! Et, franchement, La fille du coupeur de joints les pieds dans la gadoue, ça le fait, et merveilleusement !

Il y a dix ans, je crois, suite à un Chien à plumes où je m'étais fait malmener par un public éméché, je m'étais promis d'éviter les festivals. Mais toujours le petit grain de folie qui sommeille en moi quand il s'agit d'Hubert, et qui ne demande qu'un léger coup de pouce pour s'abandonner à la luxuriance, toujours ce petit grain de folie me pousse à braver mes jolis principes, à saccager (avec raison) mes serments éphémères ! Je ne regrette rien, parce que ce JDM 2016 était du meilleur cru ! La boue et la menace anthracite venue d'un ciel plombé ont ajouté un supplément d'âme à un concert qui en envoyait de toutes parts ! C'était torrentiel, diluvien, comme cette satanée pluie qui nous est tombée abondamment sur la bobine durant les jours passés et qui a eu l'élégance de ne pas la ramener une seule seconde durant la prestation d'Hubert. Décidément, oui, il a mis tout le monde d'accord. Et même les éléments déchaînés depuis quelques jours, il te les a tenus en laisse, muselant l'ire des cieux, domptant à la fois les orages et les déluges potentiels. En bouclant ce billet, je repense à une formule, lue hier sur une grande affiche, et qui m'a fait sourire : In Bulligny we trust. Yes ! Je dirais même plus, pour élargir la perspective : In Hubert we trust !!

Commentaires

Bonjour à Vax, qui est largement évoqué dans L'Est Républicain ce matin, et à qui je n'ai pas dit au revoir hier soir. Bonjour à Gérard, que je pensais recroiser, lui aussi, et puis non.
Et je précise que quand j'évoque, dans ce billet, les effluves de chichon d'hier soir, je ne fume pas, pour ma part ! J'ai toujours dit que mon seul joint, c'était Thiéfaine !!

Écrit par : Katell | 05/06/2016

Je voulais dire : "bonjour au Vax et bonjour au Gérard" !!!!

Écrit par : Katell | 05/06/2016

C'est toujours un très grand plaisir de te lire Cath !

Bon dimanche à toi et tes filles jeunes "thiéfainautes" en herbe !

Bises de la Côte d'Azur !

Écrit par : FRED06 | 05/06/2016

Citation " , une tradition lorraine veut que par chez nous, on ajoute un article défini devant chaque prénom. "

, lorsque qu'Hubert m'a demandé le 20 juin 1998 ce qu'il devait écrire comme dédicace sur sa biographie par Pascal Bigot que je lui tendais, je lui ai répondu ..

- le doc !!!

, étonné il me questionna brièvement ..

- le doc ???

, en un retour que je crus alors gagnant j'exclamai une évidence ..

- le doc

... Ayant sous les yeux sa biographie il y a écrit sous cette forme pour " Le Doc. " ..., c'était ma première et seule dédicace que je sollicitais à un tiers* déjà pour moi bien défini.

* mes excuses Hubert pour le tiers :-)

... Dans la vie il n'y a pour moi ni tiers ni moitié, la bonne proportion (ou bonne longueur des jambes*) est celle incluse dans la définition de Sigismund Freud que j'ai précisée avec vigueur* à la Maison de la Poésie le 8 ou 9 juin 2015.

* un vigueur forumesque me dit-elle ;-)

... Il y eu la médiocrité humaine tout simplement, le monde psy et la psychiatrie dogmatiquement, les concerts d'HFT, les réseaux dits sociaux, Facebook.

... En tous ces lieux je n'y suis pas venu pour m'inventer un nouveau look, ni pour rêver, ni pour aimer, avec un surnom qui m'a été attribué par ma belle-fille moi qui n'ai pas de garçon.

Bonne journée à tous et maintenant je retourne à mon chevet.

:-)

Écrit par : Le Doc. | 05/06/2016

Très bon concert en effet... Court, mais très fort...
C'est pour des instants comme celui la qu'on ne regrette pas d'être des voyous virés de La Sorbonne...

Écrit par : 655321 | 05/06/2016

On regrettera peut-être de temps à autre le salaire, qui n'est pas celui de la peur.. 655321 qui ne cherche pas le futur il est au présent !

Superbe compte-rendu, on s'y croirait ! Sous un ciel ténébreux et j'imagine son cri..

Écrit par : Sorbet fraise | 06/06/2016

Clap, clap, clap...
Bon hélas Katel je ne suis ni prof ni correcteur au baccalauréat mais si ce post avait été ta copie en français et si j avais eu la chance de la corriger, j'aurais mis pas loin de la note maximale!

Déjà, le thème. Le Festival. De l'importance absolue des festoches. Les festoches, c 'est la vie. J'ai moi-même une assiduité quasi pathologique pour ces grands messes. Un festival est toujours une succession de rencontres atypiques, sans aucune importance certes mais tellement sympathiques que c est un bonheur d'y retourner saison après saison.

Te rends-tu compte Katell qu'il s'agit probablement du premier souvenir musical que garderont tes filles? Et quel souvenir en plus! Voir Thiéfaine! En plus, grace à ce blog, elles possèderont une trace écrite de l'évènement.

Je n'ai jamais eu l'honneur de voir Hubert en festival, mais le public d'un festival est une communauté qui ne se déplace pas pour un seul artiste. Ainsi un festival est davantage un cadre dans lequel tu découvres des prestations scéniques d artistes que souvent tu vois pour la première fois! Mais à chaque fois que j ai vu en festival des artistes que j avais été voir lors d un concert unique, j'ai toujours été un peu déçu, comme si j'étais resté sur ma faim. En revanche, voir 40 mn d'un artiste peut te donner envie de le revoir par la suite d'une façon plus approfondie, et c'est ça l'intérêt des festoches.

Le festival est une zone de non droit chargée de "good vibes". Rouler un join est chose banale et filer des feuilles est une évidence. Comprenez que dans un festoche, chaque festivalier a une affection automatique pour chaque autre festivalier. Cela passe par des regards chargés de "ah oui toi aussi t'en es, cool mon pote!"

Bref merci Katell de nous accorder le droit de vivre comme par procuration ce moment fondateur pour tes filles car les festoches, ben c'est la vie quoi!
A.

Écrit par : toine | 06/06/2016

Clap, clap, clap...
Bon hélas Katel je ne suis ni prof ni correcteur au baccalauréat mais si ce post avait été ta copie en français et si j avais eu la chance de la corriger, j'aurais mis pas loin de la note maximale!

Déjà, le thème. Le Festival. De l'importance absolue des festoches. Les festoches, c 'est la vie. J'ai moi-même une assiduité quasi pathologique pour ces grands messes. Un festival est toujours une succession de rencontres atypiques, sans aucune importance certes mais tellement sympathiques que c est un bonheur d'y retourner saison après saison.

Te rends-tu compte Katell qu'il s'agit probablement du premier souvenir musical que garderont tes filles? Et quel souvenir en plus! Voir Thiéfaine! En plus, grace à ce blog, elles possèderont une trace écrite de l'évènement.

Je n'ai jamais eu l'honneur de voir Hubert en festival, mais le public d'un festival est une communauté qui ne se déplace pas pour un seul artiste. Ainsi un festival est davantage un cadre dans lequel tu découvres des prestations scéniques d artistes que souvent tu vois pour la première fois! Mais à chaque fois que j ai vu en festival des artistes que j avais été voir lors d un concert unique, j'ai toujours été un peu déçu, comme si j'étais resté sur ma faim. En revanche, voir 40 mn d'un artiste peut te donner envie de le revoir par la suite d'une façon plus approfondie, et c'est ça l'intérêt des festoches.

Le festival est une zone de non droit chargée de "good vibes". Rouler un join est chose banale et filer des feuilles est une évidence. Comprenez que dans un festoche, chaque festivalier a une affection automatique pour chaque autre festivalier. Cela passe par des regards chargés de "ah oui toi aussi t'en es, cool mon pote!"

Bref merci Katell de nous accorder le droit de vivre comme par procuration ce moment fondateur pour tes filles car les festoches, ben c'est la vie quoi!
A.

Écrit par : toine | 06/06/2016

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Te rends-tu compte Katell qu'il s'agit probablement du premier souvenir musical que garderont tes filles? Et quel souvenir en plus! Voir Thiéfaine! En plus, grace à ce blog, elles possèderont une trace écrite de l'évènement.

Je n'ai jamais eu l'honneur de voir Hubert en festival, mais le public d'un festival est une communauté qui ne se déplace pas pour un seul artiste. Ainsi un festival est davantage un cadre dans lequel tu découvres des prestations scéniques d artistes que souvent tu vois pour la première fois! Mais à chaque fois que j ai vu en festival des artistes que j avais été voir lors d un concert unique, j'ai toujours été un peu déçu, comme si j'étais resté sur ma faim. En revanche, voir 40 mn d'un artiste peut te donner envie de le revoir par la suite d'une façon plus approfondie, et c'est ça l'intérêt des festoches.

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A.

Écrit par : toine | 06/06/2016

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Le festival est une zone de non droit chargée de "good vibes". Rouler un join est chose banale et filer des feuilles est une évidence. Comprenez que dans un festoche, chaque festivalier a une affection automatique pour chaque autre festivalier. Cela passe par des regards chargés de "ah oui toi aussi t'en es, cool mon pote!"

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A.

Écrit par : toine | 06/06/2016

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Le festival est une zone de non droit chargée de "good vibes". Rouler un join est chose banale et filer des feuilles est une évidence. Comprenez que dans un festoche, chaque festivalier a une affection automatique pour chaque autre festivalier. Cela passe par des regards qui veulent dire "ah oui toi aussi t'en es, cool mon pote!"

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A.

Écrit par : toine | 06/06/2016

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Je n'ai jamais eu l'honneur de voir Hubert en festival, mais le public d'un festival est une communauté qui ne se déplace pas pour un seul artiste. Ainsi un festival est davantage un cadre dans lequel tu découvres des prestations scéniques d artistes que souvent tu vois pour la première fois! Mais à chaque fois que j ai vu en festival des artistes que j avais été voir lors d un concert unique, j'ai toujours été un peu déçu, comme rester sur ma faim. En revanche, voir 40 mn d'un artiste peut te donner envie de le revoir par la suite d'une façon plus approfondie, et c'est ça l'intérêt des festoches.

Le festival est une zone de non droit chargée de "good vibes". Rouler un join est chose banale et filer des feuilles est une évidence. Comprenez que dans un festoche, chaque festivalier a une affection automatique pour chaque autre festivalier. Cela passe par des regards qui veulent dire "ah oui toi aussi t'en es, cool mon pote!"

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A.

Écrit par : toine | 06/06/2016

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Le festival est une zone de non droit chargée de "good vibes". Rouler un join est chose banale et filer des feuilles est une évidence. Comprenez que dans un festoche, chaque festivalier a une affection automatique pour chaque autre festivalier. Cela passe par des regards qui veulent dire "ah oui toi aussi t'en es, cool mon pote!"

Bref merci Katell de nous accorder le droit de vivre comme par procuration ce moment fondateur pour tes filles,
A.

Écrit par : toine | 06/06/2016

Clap, clap, clap...
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Te rends-tu compte Katell qu'il s'agit probablement du premier souvenir musical que garderont tes filles? Et quel souvenir en plus! Voir Thiéfaine! En plus, grace à ce blog, elles possèderont une trace écrite de l'évènement.

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Le festival est une zone de non droit chargée de "good vibes". Rouler un join est chose banale et filer des feuilles est une évidence. Comprenez que dans un festoche, chaque festivalier a une affection automatique pour chaque autre festivalier. Cela passe par des regards qui veulent dire "ah oui toi aussi t'en es, cool mon pote!"

Bref merci Katell de nous accorder le droit de vivre comme par procuration ce moment fondateur pour tes filles,
A.

Écrit par : toine | 06/06/2016

Clap, clap, clap...
Bon hélas Katel je ne suis ni prof ni correcteur au baccalauréat mais si ce post avait été ta copie en français et si j avais eu la chance de la corriger, j'aurais mis pas loin de la note maximale!

Déjà, le thème. Le Festival. De l'importance absolue des festoches. Les festoches, c 'est la vie. J'ai moi-même une assiduité quasi pathologique pour ces grands messes. Un festival est toujours une succession de rencontres atypiques, sans aucune importance mais tellement sympathiques que c est un bonheur s'y retourner saison après saison.

Te rends-tu compte Katell qu'il s'agit probablement du premier souvenir musical que garderont tes filles? Et quel souvenir en plus! Voir Thiéfaine! En plus, grace à ce blog, elles possèderont une trace écrite de l'évènement.

Je n'ai jamais eu l'honneur de voir Hubert en festival, mais le public d'un festival est une communauté qui ne se déplace pas pour un seul artiste. Ainsi un festival est davantage un cadre dans lequel tu découvres des prestations scéniques d artistes que souvent tu vois pour la première fois! Mais à chaque fois que j ai vu en festival des artistes que j avais été voir lors d un concert unique, j'ai toujours été un peu déçu, comme rester sur ma faim. En revanche, voir 40 mn d'un artiste peut te donner envie de le revoir par la suite d'une façon plus approfondie, et c'est ça l'intérêt des festoches.

Le festival est une zone de non droit chargée de "good vibes". Rouler un join est chose banale et filer des feuilles est une évidence. Comprenez que dans un festoche, chaque festivalier a une affection automatique pour chaque autre festivalier. Cela passe par des regards qui veulent dire "ah oui toi aussi t'en es, cool mon pote!"

Bref merci Katell de nous accorder le droit de vivre comme par procuration ce moment fondateur pour tes filles,
A.

Écrit par : toine | 06/06/2016

, et en plus il est parkinsonien !...

Écrit par : Le Doc. | 06/06/2016

Moi, si j'étais correcteur, je dirais ta répétition.. ;)

Écrit par : 655321 | 06/06/2016

Bonsoir Katell Une invitation de plus aux voyages et surtout au partage belle transmission Ça fait du bien Amitiés

Écrit par : Martine | 06/06/2016

@655: lol désolé je sais pas ce qui s'est passé!
A

Écrit par : toine | 06/06/2016

@ Alex :

Il te faut pardonner à toine d'avoir tronquer ton pseudo, cet un insolent.

Écrit par : je est un autre vous | 06/06/2016

Il l'a dit & je l'ai fait :

https://youtu.be/PzISvGM3TqQ

Écrit par : Le Doc. | 07/06/2016

@Toine : oui, quel beau souvenir pour mes filles ! Impérissable ! Je les envie, parfois !!! Bientôt, elles iront voir Renaud aussi, mais je sais que cela ne te fera pas le même effet !!!

Écrit par : Katell | 28/06/2016

Pourtant Katell, tu sais l'estime que je porte à Renaud!
Après, chacun est libre mais tu ne m'ôteras pas de l'idée que tes filles auraient préféré le voir sur scène du temps de sa splendeur! Mais je te comprends, l'essentiel est ailleurs!
A.

Écrit par : toine | 29/06/2016

En même temps, j'ai à la maison une fan de Renaud qui trouve que tout ce qui vient de lui est formidable ! Je pense qu'elle ne sera pas déçue !

Écrit par : Katell | 29/06/2016

Je profite de l' espace de liberté qu' apporte votre blog pour glisser ces quelques lignes. Je reviens d'un séjour au soleil, je retrouve la grisaille francilienne et j'ai froid. Mais j'ai eu la chance d'aller au festival Quand je pense à Fernande à Sète le 19 juin et d'entendre le concert de La Maison Tellier ( 5 frangins à découvrir absolument !) suivi de celui d'Hubert-Félix Thiéfaine, dans le magnifique décor du Théâtre de la mer par nuit de pleine lune. Et cela m'a inspiré ce petit acrostiche que je vous livre très humblement.
Spectateurs anonymes chantent dansent et crient
Ère de bonheur sur leur playlist d'initiés
Thiéfaine à l'affiche avec La Maison Tellier
Embarquement pour une nuit de féerie...

Écrit par : esclarmonde | 03/07/2016

... IL me semble avoir lu ici, mais plutôt ailleurs sur ce blog, et maintenant nulle part sauf en ma mémoire et un peu plus, que l'approche purement intellectuelle des œuvres ( littéraires ou autres ) ne convenait plus à une personne qui m'est chère mais dont le nom m'échappe, aïe mon Aloïs.

... J'ai surtout comme formation celle de ma vie, ou simplement doux euphémisme, celle de la vie.

... J'envoyais récemment ( le 30 août ) un sms au Manager de Monsieur Thiéfaine pour lui indiquer que la page Wikipédia consacrée à l'Artiste manquait un peu d'humanité, et puis après réflexion après une violente frustration, j'envoyais un mail pour mieux préciser mon ressenti.

... En fait il y a toujours autant d'humanité toutefois à mon analyse trop encadrée, d'où des " dommages " collatéraux non négligeables.

... Hubert chante ' j'ai volé mon âme à un clown ' : volé ou vendu ?..., en souffre-t-il en regard à son comportement ?... , je ne sais !... En ce qui me concerne je n'ai pas vendu mon âme, on me la volée , pas un tel ou un tel de son public qui a contribué à son œuvre, ni les " frustrés "littéraires admiratifs de cette œuvre en autre devenir et qui appartiennent cependant au genre Homo Sapiens à laquelle j'appartiens encore, je veux parler du monde psy et des demeurés intégristes de la psychanalyse qui a dépassée le stade de l'agonie.

... On parle beaucoup de gestion des émotions, je gère, mais je n'ai nul besoin de quiconque pour les encadrer, au risque que l'on ne m'encadre plus ;-)

... Je m'essaie aujourd'hui de finir de de panser mon âme pour l'avoir à cause des autres trop pensée* !...

;-) à katell

;-) à Françoise

et ;-) à tous

* d'où mon retrait de la scène :-)

Écrit par : Le Doc. | 14/09/2016

Oubli et d'importance :

, j'en ai même réussi à ne pas venir en ma région à l'occasion de ce concert !...

Écrit par : Le Doc. | 14/09/2016

.

Écrit par : . | 14/09/2016

Les commentaires sont fermés.