11/08/2019
Hubert à Verdun : du lourd, du gigantesque, du transcendant !
"Moi, à force d'écrire des fragments, j'ai dû en devenir un. Couvert de bleus". Georges PERROS
Qu'il faisait bon flâner hier le long de la Meuse aux allures de fée verte ! C'était comme atterrir chez les mutants au sortir d'une autoroute hystérique. Sur les quais, on croisait un peu partout des tee-shirts estampillés HFT. Il n'était que 18 heures et déjà, il y avait foule près de la scène. C'est à ce moment-là, précisément, que j'ai dit à mes filles (car elles étaient de la partie, elles aussi : c'était mon premier concert de Thiéfaine avec elles) : « Vous allez manger un morceau et vous vider la vessie, puis on se posera très vite dans les premiers rangs ». Au passage, je me félicite de cette bonne inspiration. Je ne voudrais pas frimer, mais tout de même : 47 concerts d'HFT au compteur, cela vous pose légèrement en expert de la chose ! Quelques heures plus tard, les quais de Meuse débordaient d'une marée humaine, j'avais donc eu raison d'opter pour la prudence. Du monde, il y en avait partout. Sur les bords, au milieu, dans les interstices. Partout où l'on pouvait caser deux bras, deux jambes et le reste, le trou était bouché. Un truc de malade !
J'avoue qu'une fois encore, la première partie (assurée par le groupe Room Me) n'a fait que m'effleurer furtivement. Je ne peux même pas dire que cela entrait dans une oreille pour ressortir directement par l'autre car j'avais fait en sorte, dès les premières notes, de me colmater copieusement les écoutilles, avec force bouchons et même renfort de doigts. Il faut dire que le son saturé envoyé depuis la scène était de nature à vous crisper les tympans les plus bienveillants du monde. Une dame, non loin de moi, commentera ainsi : « Bouh, ça résonne dans la panse ». Oui, carrément, ça résonnait dans la panse ! Et la question angoissée que tout le monde était en droit de se poser alors : « Purée, est-ce que nous allons avoir le même son pourri quand ce sera au tour d'Hubert ? ». Fort heureusement, ce ne fut pas le cas. Bref... Je suis certaine que Room Me mériterait une écoute plus attentive, mais pour moi, quand je sais qu'Hubert va se pointer d'une minute à l'autre, il faudrait être au minimum son clone (réussi, de surcroît : autant dire le truc improbable par excellence) pour trouver grâce à mes yeux ! Le public d'hier était globalement plus patient que moi et Room Me a tout de même récolté des applaudissements fournis. Mais, il faut bien le dire, lorsque la chanteuse prononcera le nom d'Hubert-Félix Thiéfaine, devenu quasi mantra pour l'occasion, un chalumeau embrasera la foule que désormais plus rien ne retiendra. C'est comme si tout ce petit monde s'était contenu jusque là et qu'il était prêt à hurler furieusement, d'un instant à l'autre et sans prévenir : « C'est Hubert, Hubert, Hubert, c'est Hubert qu'il nous faut » !
Et d'ailleurs le voilà, le grand, le magistral, l'unique Hubert-Félix Thiéfaine. Inclonable, échappant à toutes les classifications, dézinguant les codes. Lui, tout simplement. Il se pointe avec un foulard autour du cou et je blêmis durant quelques dixièmes de seconde : peut-être n'est-il pas en forme ? Peut-être que sa voix va le, nous lâcher d'un moment à l'autre ? Quelques minutes suffisent pour me rassurer. La belle tessiture est là, sûre de son coup, accompagnant comme il se doit le coincement de l'aile gauche du Saint Esprit dans les rayons de la roue arrière. Trois fois. Et pas du tout sur le mode éraillé. Premier virage rondement négocié. Ouf. De toute façon, je ne sais pas pourquoi, mais une intuition me dit qu'Hubert a d'emblée flairé l'osmose hier soir et que ça l'a porté. Il ne tenait peut-être pas une super forme au moment d'entrer sur scène, mais un effet magique, un effet chalumeau même, l'a conduit à donner le meilleur de lui-même. C'est qu'il aurait été difficile de résister à une foule aussi diablement déchaînée. Franchement, c'était du lourd, du gigantesque, du transcendant. Hubert s'est très vite montré souriant et, chose assez incroyable, causant sans que ça semble lui coûter un effort caverneux. Et c'est ainsi que nous apprendrons que Mathématiques souterraines est une chanson non seulement codée (mais ça, on le savait déjà, n'est-ce pas : combien de fois ai-je tenté d'en décrypter les images et suis revenue bredouille de cette quête !), mais aussi et surtout codéinée. De quoi ouvrir des perspectives sur l'infini thiéfainien. Cela vous inspire quoi, cette histoire de codéine ? À vos épanchements !
Bref... Les premières notes de chaque chanson électrisent le public. L'effet chalumeau, je vous dis. Tout le monde va sortir cramé de ce truc-là. Ça crie, ça danse, ça s'agite, ça hurle même parfois des choses qui me feraient rougir si j'étais née de la dernière pluie. « Hubert, à poil ! », par exemple. Véridique ! Bon, je ne suis pas née de la dernière pluie, et mes oreilles plus très chastes ne craignent à vrai dire pas grand-chose. Va pour « Hubert, à poil ! » donc. Mais quand même : ce n'est pas le premier truc que j'ai envie de lui demander, à ce grand monsieur, quand je le vois arriver sur une scène. « Chacun sa religion, chacun son parachute » et il faut (oserai-je dire « hélas ! » ?) de tout pour faire un monde !
À n'en pas douter, ceux qui se trouvent dans les premiers rangs sont des acharnés, des purs et durs pour qui ce concert est de l'ordre de la flamboyante fête. Cette fois, ils n'ont pas payé pour voir Hubert, mais ils veulent quand même en avoir pour leur argent, c'est le jeu. Alors pour rien au monde ils n'accepteraient qu'on leur foute leur fête par terre. Ainsi, un type passablement aviné, abiéré, ajointé, et venu à plusieurs reprises perturber le bon déroulement de l'effet chalumeau, se verra tancé de la plus verte des manières. Même moi je suis prête à en découdre s'il n'arrête pas son cirque. Au moment où il viendra rôder trop près de ma sphère, je le repousserai vivement, agrémentant mon geste d'un péremptoire « casse-toi » dont mes filles se souviendront longtemps, je crois. Allez, je suis restée correcte, j'ai seulement dit « casse-toi » là où d'autres auraient accolé un « pauvre con » à l'injonction, voire un « tu pues et marche à l'ombre ». Moi qui suis d'ordinaire si effacée, j'avoue que je ne me suis pas reconnue sur ce coup-là. Touche pas à mon Hubert, ne viens pas me le gâcher, c'est mon terrain de prédilection ! Ville de la paix ou pas, s'il faut que je me batte pour protéger mon extase, je me battrai ! On ne me mettra pas en pièces mon splendide songe d'une nuit d'été. Car c'en fut un. Comparaison n'est pas raison, mais qu'à cela ne tienne, j'ose la comparaison : Hubert était plus en forme qu'aux Vieilles Charrues. À Carhaix, on le sentait tout de même un peu sur la réserve, quand j'y pense. C'est peut-être aussi que notre « lycanthrope errant » n'est pas trop à l'aise avec les heures diurnes. Il leur préfère sans doute les ombres du soir et le grand trou noir de la nuit où tout devient possible, où l'on peut « s'enfoncer plus loin dans les égouts pour voir si l'océan se trouve toujours au bout ».
Hier, à Verdun, il s'est passé un truc immense que je n'oublierai pas de sitôt. C'était de l'ordre du presque indicible et tout ce que je pourrai bien écrire sur ce blog ne sera pas de taille, je le crains, à retranscrire le grand feu. Je ne peux en livrer ici que quelques braises, certes encore tièdes, mais braises quand même. C'était de l'ordre de la communion spirituelle, ça vous avait presque des goûts d'hostie (j'ai bien dit presque, seulement !). Un grand prêtre vêtu de noir distribuait la joie (oserai-je dire des « orgasmes en sachets » ?!) à une foule frôlant à chaque instant la pâmoison, et sautant parfois à pieds joints dedans, tellement c'était unique, inattendu et divinement savoureux, cette osmose qui durerait encore, j'en suis sûre, si la sinistre réalité n'y avait pas mis absurdement un terme.
Je n'oublierai pas les voix scandant avec ardeur « Sweet amanite phalloïde queen » comme si l'avenir du monde en dépendait, je n'oublierai pas les poings levés, les soleils égarés que l'on cherchait à ressusciter en les appelant à cor et à cri, les invitant à des futurs festifs. Je n'oublierai pas, une fois de plus, les visages traversés de la flamme de l'ivresse, les yeux presque hagards qui n'en reviennent pas de ce spectacle hallucinant et déjanté. Je n'oublierai pas que quand ça lui chante, la Meuse déserte la belle ville de Verdun pour laisser place à l'océan. Surtout : quand on lui chante quelque chose de fracassant où l'individuel se confond avec le planétaire. Car, n'ayons pas peur des mots : les histoires que nous conte Hubert, ce sont un peu, beaucoup, les nôtres. Alors, devant ce truc immense qui lui est tombé dessus hier, la Meuse s'est inclinée et est allée se tapir dans son coin, bien sagement, pour laisser vibrer les déferlantes sur les quais...
Dans la journée, je vous mettrai ici des photos du concert d'hier. En attendant, voici la setlist, un peu différente de celle des Vieilles Charrues. J'ai quand même dû merdouiller en la citant hier dans les commentaires. Je vais « revoir ma copie » avec Erwan et Évadné, et je vous tiendrai au courant. Une chose est sûre tout de même : pas de Septembre rose ni de Je t'en remets au vent à Carhaix. La setlist que voilà est en revanche sûre à cent pour cent puisque j'ai noté minutieusement dans mon téléphone tous les titres joués hier :
-22 mai
-Stalag-tilt
-Éloge de la tristesse
-Les dingues et les paumés
-Crépuscule-Transfert
-La Ruelle des morts
-La vierge au dodge 51
-Septembre rose
-Lorelei Sébasto Cha
-Confessions d'un never been
-Mathématiques souterraines
-Un vendredi 13 à cinq heures
-Je t'en remets au vent
-Enfermé dans les cabinets (avec la fille mineure des 80 chasseurs)
-Alligators 427
-Sweet amanite phalloïde queen
-Soleil cherche futur
-La fille du coupeur de joints.
P.S. : Vous voudrez bien excuser les changements de temps inopinés (et sans doute inappropriés) dans le compte rendu ci-dessus, les maladresses, les lourdeurs, tout ce qui peut casser le rythme. Désolée d'avance, je ne sais pas écrire autrement que sous le choc et donc ce matin, c'est l'ébullition, qui est encore à son comble, jusqu'à ce qu'une méchante redescente ne vienne remettre bon (ou mauvais) ordre à tout ça...
11:57 | Lien permanent | Commentaires (66)
Commentaires
J'ai oublié de dire les belles (mais furtives, trop furtives) retrouvailles avec Bruce et Cindy, la joyeuse rencontre avec Stéphanie et la complicité avec 655321 (qui, comme moi, a remarqué quelques plantages d'Hubert dans les paroles : rien de grave, mais comme disait 655321 hier, on se demande, dans ces cas-là, qui a faux, Hubert ou soi-même ?!!!). J'ai oublié de dire que mes filles ont trouvé ce concert "grave bien", je cite, et qu'elles veulent en faire d'autres ! L'effet magique d'Hubert, dont l'énergie sait réunir toutes les générations et les confondre en une même extase !
Écrit par : Katell | 11/08/2019
…/… : et maintenant je lis ton billet Catherine* :-)
* parce que je sais ce que tu ' qu'a-t-elle ' et ce que nous avons toutes & tous !... y compris Hubert !...
Écrit par : le Doc. / Jean-Pierre Zéni | 11/08/2019
Coucou Doc ! Et merci de me lire !
Encore une chose : sur Facebook, circulent des vidéos sur lesquelles on voit un Hubert tout sourire regagner sa voiture. Je suis certaine qu'il est sorti content de ce concert qui était comme un hommage vibrant à ses 40 ans de chansons sur scène ! Magique, je vous dis, un truc de ouf !
Écrit par : Katell | 11/08/2019
1/ Je te cite " « Purée, est-ce que nous allons avoir le même son pourri quand ce sera au tour d'Hubert ? ». Fort heureusement, ce ne fut pas le cas."
, parce qu'il au sens façade mon ami Jean-Hauser ( que je j'ai eu au téléphone avant le show .. ) et au retour Sébastien Rouget dit Raoul !...
,...
Écrit par : le Doc. / Jean-Pierre Zéni | 11/08/2019
2/ Je te cite " « Hubert, à poil ! », par exemple. Véridique ! Bon, je ne suis pas née de la dernière pluie, et mes oreilles plus très chastes ne craignent à vrai dire pas grand-chose. Va pour « Hubert, à poil ! "
, Hubert à poil sur mes centaines de concerts je ne l'ai point vu mais en caleçon/slip là je l'ai vu à Saint Loubés, lorsque j'ai raconté ce fait à Hugo son fils il en fût sidéré !... et c'est moi qui lui ai mis mis la main au cul pour qu'il puisse remonter sur scène :-)
Écrit par : le Doc. / Jean-Pierre Zéni | 11/08/2019
3/ Je te cite " Car, n'ayons pas peur des mots : les histoires que nous conte Hubert, ce sont un peu, beaucoup, les nôtres. "
, ce ne sont que les nôtres car Hubert chante sa problématique, la problématique avec ou sans tocs de l'espèce qui est la nôtre !...
… Religare .. religare vous ai-je dit, ici et partout à toutes et à tous !...
… Les gens se veulent différents alors qu'ils ne sont que semblables, sœurs ou frères de couche ou de pas couche et il leurs faudra attendre l'incontinence pour en avoir partiellement conscience.
Pas de sentiments numériques ou d'I.A mais de l'humain, rien que de l'humain, aviné ou pas :-)
Écrit par : le Doc. / Jean-Pierre Zéni | 11/08/2019
/ Je te cite " L'effet magique d'Hubert, dont l'énergie sait réunir toutes les générations et les confondre en une même extase ! "
, réunir ponctuellement, partiellement et travers surtout l'I.A qui rajoute à l'égoïsme qui éloigne homéostasie légitime !...
Écrit par : le Doc. / Jean-Pierre Zéni | 11/08/2019
@ katell :
Je reste cependant toujours - un peu Doc - car le réel me ramène à mon utopie !...
:-)
Écrit par : le Doc. / Jean-Pierre Zéni | 11/08/2019
Merci Katell, merci à toi ! Le temps de lire ton billet, j’étais à Verdun, j’y étais et je vivais ce majestueux moment de grâce. Au diable les changements de temps (que je n’ai même pas soulignés !). Ce qui compte vraiment c’est d’écrire avec ses tripes, en ébullition comme tu le dis si bien. Et pour le coup, ton ébullition a été contagieuse !
Vivement novembre...
Écrit par : Betelgeuse | 11/08/2019
Cette histoire de codéine m’intrigue...
Écrit par : Betelgeuse | 11/08/2019
Super !!
Je viens de voir une vidéo : c'est marrant comme configuration. Toute en longueur. J'ai l'impression que sur le quai en face, il y avait aussi du public (sur les bateaux aussi ?).
On remerciera l'Homo Flicum de ne pas avoir chargum…
Salutations numériques !
Écrit par : Seb | 11/08/2019
Et maintenant je remonte sur mon cheval :-)
Écrit par : le Doc. / Jean-Pierre Zéni | 11/08/2019
Et maintenant je remonte sur mon cheval :-)
Écrit par : le Doc. / Jean-Pierre Zéni | 11/08/2019
, … :
https://www.youtube.com/watch?v=pcgTj8vS0xQ
ou - Défloration 13 -
Écrit par : le Doc. / Jean-Pierre Zéni | 11/08/2019
Merci pour vos commentaires. C'est toujours un plaisir de vous lire !
Betelgeuse, je pense que je vais creuser cette histoire de codéine. C'est une substance qui peut être utilisée comme drogue, non ? Il faudrait voir quelles sont les allusions cryptées à la came dans la chanson, je suppose qu'il y en a. S.O.S., c'est pareil, me semble-t-il, quelqu'un m'avait expliqué cela il y a longtemps (mais je me trompe peut-être). On va faire des recherches, on se tient au courant !
Seb, oui, c'était tout en longueur hier, cela faisait une longue file, immense même, et puis il y en avait sur les quais, des deux côtés, sur le pont face à la scène (mais loin tout de même), sur les trottoirs, sans doute sur les bateaux aussi. Partout, partout ! Je pense qu'Hubert est bon pour le Stade de France !!!!
Écrit par : Katell | 11/08/2019
Je me rends compte que je viens de commenter un autre billet, encore déboussolée sans doutes , quel bonheur de te lire encore une fois , quelle plume , merci de nous faire revivre les concerts avec tellement d ardeur, c était très fort hier soir , j aime ce ressenti , ça n a plus toujours été le cas pour moi depuis l avant dernière tournée, mais j avoue que cette fois j en veux encore!!! Bises et a très vite.
Ps : petit bémol , notre longue discussion d après concert , mais ce n est que partie remise , pas évident de se retrouver avec tout ce monde .
Écrit par : Cindy | 11/08/2019
Françoise Salvan-Renucci pourrait nous donner un coup de main ?... Qui a son tel ? ;
Écrit par : Betelgeuse | 11/08/2019
@ Bételgeuse :
, j'ai son numéro de téléphone mais je ne cautionne pas sa démarche élargie au niveau général.
… Par contre j'ai beaucoup fait pour elle au niveau personnel et je comprends sa démarche personnelle.
Bises à toi Françoise [as-tu maintenant ton bâton de Maréchal(e)* ;-) ]
* Hubert en Corse ..
p.s : elle va bientôt me lire Bételgeuse :-)
Écrit par : le Doc. / Jean-Pierre Zéni | 12/08/2019
Je me souviens d'une époque où l'on voyait de ci de là, les boites vertes de néocodion, en paquet de 3 ou 4, dans les caniveaux.
Les gars se les becquetaient pour calmer le manque (la codéine, tout comme la morphine, s'obtient avec le pavot).
Le néocodion est, je crois, un antitussif. Jusqu'à récemment, on l'obtenait sans ordonnance.
Salutations numériques !
Écrit par : Seb | 12/08/2019
Info transmise dans la foulée à Françoise :-)
Écrit par : le Doc. / Jean-Pierre Zéni | 12/08/2019
;-)
Écrit par : J.Clouseau | 12/08/2019
En fait au-delà de 24 ans je sais que c'est rédhibitoire Françoise !... Il en va aussi de même pour Hubert, toutefois ..
:-)
p.s : tout cela pour une cédille ..
Écrit par : le Doc. / Jean-Pierre Zéni | 12/08/2019
Magnifique compte rendu... Et je regrette d'habiter si loin de Verdun et de ne pas avoir de véhicule à ma disposition, ça avait l'air formidable (et encore, les mots sont en-dessous de la réalité)
Concernant le "Hubert à poil !" je l'avais déjà entendu à Toulouse, dans la bouche d'un mec ivre qui avait fini par renverser sa bière sur moi avant de déserter la fosse. J'ai tendance à prendre ça comme une forme de manque de respect... Mais suis-je peut-être née de la dernière pluie et les us et coutumes des festivaliers (et autres) m'échappent-elles
Concernant Mathématiques Souterraines... La notion de cryptée, c'est-à-dire ? Devons-nous trouver des allusions à travers les paroles en plus de ce qu'elle raconte ?
Écrit par : luna | 12/08/2019
Bonjour à tous, et merci pour votre intérêt! On peut me contacter via le formulaire de mon site ou via l'adresse mail contact@fsalvanrenucci-projet-thiefaine.com.
Merci Katell pour ce très beau billet qui me fait regretter de n'avoir pu être des vôtres!
Bises à tous et à bientôt!
Françoise
Écrit par : Françoise Salvan-Renucci | 12/08/2019
… Chose écrite par le Doc. , lu par mon amie Françoise, et chose faite par mon amie Françoise* qui vous indique ces coordonnées.
* :-)
OU :
, un peu à l'image de l'erreur sur de la tombe d'Arthur Rimbaud : Hubert le signalait sans cesse durant la tournée dite - Tournée en Solitaire - cependant c'est le Doc. qui l'a fait rectifiée (et nul autre .. et la procédure que j'avais engagée a duré tout de même environ 18 moi ) !...
Écrit par : le Doc. / Jean-Pierre Zéni | 12/08/2019
Merci le Doc pour cet efficace relais. Et merci à Françoise de nous avoir répondu.
Je lui ai envoyé un petit mail... j’attends son retour...
Écrit par : Betelgeuse | 12/08/2019
Katell, ton billet du 10/08 m’a beaucoup plu et beaucoup parlé. J’aurais aimé y répondre mais pas trop le temps en ce moment... je road trip en pays étrusque... (je cherche l’évèque mais je n’ai trouvé que le lycanthrope ...) J’y reviendrai sans doute à un autre moment.
Écrit par : Betelgeuse | 12/08/2019
@ de Luna, je la cite " Devons-nous trouver des allusions à travers les paroles en plus de ce qu'elle raconte ?
Écrit par : luna | 12/08/2019 "
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, ce qui est intéressant chez Hubert c'est plus la structure* du récit et ce qui la sous-tend qui est importante. Le mot allusion est un euphémisme malgré le fait avéré qu'Hubert est entrainé dans une dérive littéraire*.
* c'est sans doute cela qui fait le lit de ' déçus ' d'Hubert-Félix THiéfaine avec pour exemple le qualificatif de Narcisse ' mort d'un géant' . En fait juste un déplacement de structure lié au temps qui a passé, et donc un problème de mise en phase. C'est cela qui fait qu'Hubert-Félix Thiéfaine a perdu sa folie scénique et fait dire à ses déçu(e)s, je les cite ' il a fait le job ' ou ' il a fait juste le job ' !...
… Bien sûr les mots ont leur importance, je ne suis pas un littéraire quoique qu'étant ' AUTEUR ' puisque j'ai été publié à compté d'éditeur. Je déconseille d'ailleurs vivement l'achat du livre qui ont fait de moi un ' AUTEUR ' !...
… Les littéraires s'égarent légitiment car ils ont été formaté(e)s pour leur exercice, une autre pensée à ce moment précis pour Isabelle Guilloteau.
… Le papier ne refuse pas l'encre me disait une infirmière psychiatrique ' avec qui j'ai vécu ', au moins durant encore la période ' Défloration 13 ', je cite HFT " .. les infirmières qui viennent te border aux urgences te disent tu vas finir un jour par manquer d'un manque de souffrance. ".
, je te rassure Hubert : de la souffrance il y en a encore !...
Écrit par : le Doc. / Jean-Pierre Zéni | 13/08/2019
Extrait et fin d'Eloge de la tristesse :
la réussite est un échec
pour celui qui veut plus danser
apprends donc à tenir ta laisse
t’es pas tout seul en manque de secours
la tristesse est la seule promesse
que la vie tient toujours
Paroles & Musique : Hubert Félix Thiéfaine
, la plupart lise Hubert-Félix Thiéfaine comme un test de Rorschach.
En ce qui concerne l'écoute cela relève d'un autre mécanisme implanté au cœur de notre système limbique.
Écrit par : le Doc. / Jean-Pierre Zéni | 13/08/2019
Merci pour vos beaux commentaires ! "Mathématiques souterraines", chanson écrite sous codéine, tout simplement ?! Bourrée de doubles, voire de triples sens, comme à peu près, je crois, toutes les chansons d'Hubert ? C'est sûrement le cas. J'espère que Françoise acceptera que l'on dévoile ici les grandes lignes de son analyse. Son travail est très éclairant, il donne des clés pour pénétrer dans les souterrains de l'œuvre d'Hubert. Et ce qui est formidable, c'est que chacun peut aussi y projeter sa propre "sauce" (pardon pour le terme un peu trivial). Bref, c'est inépuisable !
Je vous ai mis, hier soir, les photos que j'ai faites à Verdun. Elles ont toutes été réalisées sans flash, dans le respect (je crois, j'espère) d'Hubert et de ses musiciens. Je suis assez contente du résultat. Il a fallu jongler entre les cheveux ébouriffés des uns, les bras levés des autres, etc. Donc, le rendu n'est pas si mauvais quand on tient compte de ces paramètres !
Écrit par : Katell | 13/08/2019
Katell je te cite " Bourrée de doubles, voire de triples sens, comme à peu près, je crois, toutes les chansons d'Hubert ? "
, si seulement le sens qui se devrait d'en être retiré par les uns et les autre l'était !...
, l'était globalement : pas dissocié ou néocorticale ou émotionnelle ou endocrinienne.
… A côtoyé les uns et les autres, et pour certains leur descendance ( je pense entre autres à ce moment à mon amie Karine et à sa fille Héloïse .. ) je constate que comme le disait Confucius : ' l'expérience est une lanterne accrochée dans notre dos et qui n'éclaire que le chemin parcouru. ".
… Pas en ce qui me concerne car je continue à écrire dans le vide ici ou là ou à parler ou reparler à certains & certaines, ainsi qu'à ma fille avec en retour de l'agressivité* !...
* je pourrais expliquer la notion de légitimité et la notion d'individualité qui devient de plus en plus individualisme ..
, Hubert fût surpris lorsqu'il a rencontré ma fille, et bien oui ma lucidité ne tiens pas dans mon froc ou mes frustrations !...
p.s : j'envoyais récemment à son fils HUGO une citation, je cite de mémoire " A quoi sert une œuvre si elle ne nous rend pas meilleur. " et j'ajoute : pour transmettre à l'autre qui dans certains cas est véritablement ' UN AUTRE JE ' (génétique, épigénétique, biologique etc... ) ..
Écrit par : le Doc. / Jean-Pierre Zéni | 13/08/2019
Re-bonjour les amis et merci Katell pour la sympathie que tu témoignes à ma démarche! Comme tu l'as très bien compris et le dis parfaitement, je ne fais que faire l'inventaire des références contenues dans les textes de Thiéfaine, je ne propose pas d'interprétation et chacun peut construire la sienne à partir des éléments que je décris – ou sans y avoir recours d'ailleurs.
Bien entendu, la recherche est destinée à la publication, sa déontologie exige seulement que ce soit dans un cadre scientifique, conférence, article, livre etc. Mais comme j'ai déjà parlé plusieurs fois de Mathématiques souterraines en conférence, je reviens avec plaisir sur ce texte fascinant.
D'abord donc la codéine!! La remarque à l'adresse du public est un clin d'œil passionnant, tant pour la codéine que pour le caractère codé du texte. La codéine est un dérivé morphinique, un opiacé, une drogue pour faire court. C'est une substance à double vocation, thérapeutique dans son principe mais qui peut être détournée à usage dit récréatif, avec l'addiction que cela peut entraîner.
Elle a donc toute sa place dans le cadre même de Mathématiques souterraines, d'abord comme antitussif pour les "dieux du radar" qui "toussent" comme on le sait… Ensuite comme narcotique, mais qui paradoxalement a aussi des effets stimulants, donc comme "quelque chose qui nous foute en transe" ainsi que le souhaite le personnage féminin, . Et bien qu'étymologiquement les deux n'aient rien à voir, codéine et coda sont proches, coda dans son sens multiple comme dans 113e cigarette sans dormir, un des sens étant queue puisque coda provient du latin cauda (cf. appendice caudal).
Pour le reste, Mathématiques souterraines est entièrement codé sur le plan littéraire, comme je n'ai jamais abordé le sujet en détail (il y en a pour un bon moment) je me propose de profiter du fait qu'elle est au programme des concerts des 40 ans pour lui consacrer un développement dans une des conférences de l'automne avec l'ensemble des textes concernés, sans doute à Paris (précisions à venir).
Je reviendrai sur tous les auteurs présents à l'arrière-plan du texte et il y en a un paquet, chacun représenté par un renvoi précis. Sans parler des équivoques, j'ai déjà parlé de "zone" au sens étymologique, qui désigne la ceinture et par extension la zone génitale féminine (je crois que c'est dans la conférence "je revisite l'enfer de Dante et de Virgile", ainsi que dans plusieurs articles que vous pouvez trouver sur mon site), mais il y en a bien d'autres et j'espère vous régaler en les décodant.
J'en reparle de façon approfondie dans quelques semaines, une fois la conférence donnée je reviendrai avec plaisir sur le sujet par écrit dans un commentaire ici même, si vous êtes intéressés bien sûr! Pardon pour le délai, j'espère que vous comprendrez que je ne peux m'exprimer ici qu'a posteriori, mais je serai ravie de le faire! Et j'espère en attendant que ces quelques lignes vous auront intéressé(e)s.
Amitiés à tous, à très vite!
Françoise
Écrit par : Françoise Salvan-Renucci | 13/08/2019
Merci, Françoise, pour cette analyse époustouflante ! Hâte d'en découvrir la suite ! Tu nous donnes déjà beaucoup de pistes. Encore une fois, beaucoup de choses m'avaient échappé. Vivement que j'assiste à nouveau à une de tes conférences !
Doc, si seulement l'œuvre d'Hubert m'avait rendue meilleure. Est-ce le cas ? Je n'en sais rien, je ne peux le dire. En revanche, elle m'a sans doute réconciliée avec la partie la plus sombre de moi-même et avec le monde. Cependant, rien de durable ici-bas et il faut faire régulièrement des piqûres de rappel, 1) pour ne pas sombrer (ma tendance numéro un, malheureusement, et j'ai le sentiment de souvent revenir de loin : ouf, pour le moment, j'en reviens toujours), 2) pour ne pas faire la gueule au monde entier tant il est moche, affligeant, sordide parfois... Pardon pour ce commentaire très personnel, voire impudique ! En tout cas, je reste persuadée qu'on ne vient pas à HFT par hasard et que son œuvre nous renvoie, tous autant que nous sommes ou presque, à des fêlures très intimes...
Écrit par : Katell | 13/08/2019
Merci Cath pour ton si joli billet qui décrit si bien l'ambiance quand HFT offre à son public " du très Grand Thiéfaine " et qui fait regretter de ne pas y avoir assisté .
Ce que tu as vécu si merveilleusement à Verdun, je l'ai vécu au moins sur une date de chaque tournée et pour la dernière fois, en 2012 à Auxerre . mais malheureusement, plus rien de comparable depuis et je n'ai plus retrouvé l'émotion et, en conséquence, l'assiduité aux dates de tournées .
Avec la certitude qu'il interprète Vendôme à Montbéliard qq jours avant l'Olympia, je me laisserai tenter sinon, j'attends avec toujours autant d'impatience le prochain album .
Merci aussi à Françoise que j'espère voir à Montbéliard en conférence en préambule du concert :)
Écrit par : brigitte | 13/08/2019
@ katell je te cite " En tout cas, je reste persuadée qu'on ne vient pas à HFT par hasard et que son œuvre nous renvoie, tous autant que nous sommes ou presque, à des fêlures très intimes… "
1/ je ne suis pas venu à Hubert*, j'ai simplement voulu remplir l'espace temps que m'a offert l'incompétence du monde psy. tous dogmes confondus, mais bien avant il y a eu :
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* de plus c'est Hubert qui est venu à moi et non l'inverse, il en a résulté ' Défloration 13 ' ..
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, il y a eu donc :
a) la carence parentale : père et mère inclus ( eux même carencées.. ) .. ( avec les germes dit-il etc.. et bien d'autres choses .. ) ..
b) l'intolérance/égoïsme propre à notre espèce* ..
* et cela continue légitiment
c) ensuite le mercantilisme et le dogmatisme & vice & versa des psychanalystes et de fait l'escroquerie de la psychanalyse toutes écoles confondues ..
, aucune fêlure chez moi juste une structure (euphémisme .. ) que Freud a nommée ' la Zwangneurose ' aujourd'hui devenue les - Troubles-Obsessionnels-Compulsifs - .
, notre religion commune est la zwangneurose que je peux expliquer mieux que Sigmun, Freud qui a voulu en faire un dogme !...
, etc...
Écrit par : le Doc./Jean-Pierre Zéni | 13/08/2019
@ Brigitte :
, à minima une relation c'est entre 2 personnes !...
Hubert a sa démarche qui interfère sans aucun doute dans cette relation, cependant tu fais partie de cette équation relationnelle et de fait il y a toi !...
, interroge toi ce qui a changé chez toi.
J'ai vu HFT à Carcassonne et j'étais presque comme lors de la 1ère fois où je l'ai vu, ce soir là il faisait bien le job ou votre expression, pas la mienne !... , par contre au Printemps de Bourges il n'était vraiment au rendez-vous pour des raisons que je présuppose et bien moi je l'étais ! alors que je n'y étais allé que pour Françoise* !...
* même si il a tendance à m'oublier un peu, beaucoup :-)
, …
Écrit par : le Doc. / Jean-Pierre Zéni | 13/08/2019
Encore merci Kat pour ta sympathie, j'en profite pour te redire à quel point j'apprécie ton blog et ton écriture capable de recréer avec une telle acuité l'ambiance et le vécu des concerts.
Merci Brigitte, je serai bien à Montbéliard et je suis en train de chercher une salle pour une conférence.
Du coup, je me dis que je ferais aussi bien de donner la liste des conférences prévues cet automne… en précisant aussi que celle donnée le 23 juillet à Patrimonio ne tardera pas à être mise en ligne.
Marseille le lundi 7 octobre
Bruxelles avant le concert du 23 mais la date n'est pas encore fixée, le lieu sera sans doute le Point Culture comme déjà deux fois par le passé.
Saint Omer le 13 novembre, au conservatoire
Montbéliard: comme dit je cherche la salle, pour la date ne resterait que le mardi 12 novembre ou bien le samedi 9.
Paris: série en octobre en marge des représentations du spectacle de Philippe Soltermann que je vous engage vivement à aller savourer si ce n'est déjà fait!!
Et une avant l'Olympia mais j'espère ne pas être à cours de dates, je suis en colloque à l'université de Metz les 20 et 21 pour parler du discours prophétique de Thiéfaine comme recréation de celui de Jean Giono (colloque sur la dimension prophétique de Giono). Resterait donc le 19.
J'espère ne pas vous avoir ennuyés avec ces annonces, je vous tiens au courant dès que j'aurai les indications encore manquantes.
Bonne soirée à tous et encore merci pour votre intérêt et votre compréhension!
Écrit par : Françoise Salvan-Renucci | 13/08/2019
https://www.google.fr/search?q=le+langage&biw=1366&bih=623&tbm=isch&source=iu&ictx=1&fir=hNMljnuqF0TMsM%253A%252CHrnNXgLmYi-yLM%252C%252Fm%252F04g7d&vet=1&usg=AI4_-kRnIe3GXYo7er2SIbELEr7jbg5UpQ&sa=X&ved=2ahUKEwjInMzxtIDkAhVFxoUKHY-ODBwQ9QEwAHoECAUQAw#imgrc=Q0dVFsZtAU3QcM:&vet=1
Écrit par : le Doc. / Jean-Pierre Zéni | 13/08/2019
, … :
https://www.thiefaine.com/livre-dor/
Écrit par : le Doc. / Jean-Pierre Zéni | 13/08/2019
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, ou une même fêlure en miroir !...
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Et ce n'est pas toi Françoise qui me démentira :-)
Ce matin c'est la SOLITUDE et non la TRISTESSE qui m'a conduit sur le blog de Katell.
Écrit par : le Doc. / Jean-Pierre Zéni | 14/08/2019
J'aurai pu faire chercheur aussi, toutefois :
@ Je te cite katell " Il faudrait voir quelles sont les allusions cryptées à la came dans la chanson, je suppose qu'il y en a. S.O.S., c'est pareil, me semble-t-il, quelqu'un m'avait expliqué cela il y a longtemps (mais je me trompe peut-être). On va faire des recherches, on se tient au courant. "
, je reviens :
… Un clic sur un moteur de recherche :
https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=3&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwigybvmsoTkAhVBSxoKHXfoBS0QFjACegQIARAB&url=https%3A%2F%2Ffr.wikipedia.org%2Fwiki%2FListe_de_chansons_ayant_trait_aux_psychotropes&usg=AOvVaw2o_GVi6RfB1XhpAEE_5k94
, cela c'est l.IA !...
… Peut-être bientôt le retour du Doc …
Écrit par : le Doc. / Jean-Pierre Zéni | 15/08/2019
, … :
https://www.youtube.com/watch?v=pcgTj8vS0xQ
, je ne suis pas venu à Verdun car j'ai ce qu'il faut dans mon 44M²,36 !...
;-) à toi Cath je dois depuis que le portable c'est bien la 1ère fois qu'on.. , tu as sans doute décalé mon suicide et j'en parlé au téléphone hier à mon Abeille …
Hubert me disait à Lille ' te précipite pas Doc, on est dans la dernière ligne droite ou une phrase équivalente .. "
Écrit par : le Doc. / Jean-Pierre Zéni | 15/08/2019
J'ai dû me tromper pour S.O.S., je crois plutôt que c'est S.T.P., et donc dans une autre chanson. Pardon, j'ai la mémoire qui flanche régulièrement depuis quelque temps...
Doc, je suis là. Je n'oublie pas que toi aussi tu as toujours été présent pour moi, notamment à une période très sombre de ma vie.
Écrit par : Katell | 15/08/2019
@ Cath. :
… J'allais reposter et je viens de découvrir ton message katell, j'utilise l'abréviation de ton prénom car lorsque j'ai commencé mon périple sur les traces de mes traces ce sont, après la solitude créé par la psychiatrie, ce sont surtout des personnes que j'ai rencontrées, y compris Hubert.
… Je respecte les personnes et non les labels, il en fût de même lorsque j'étais dans La Royale.
… Mon surnom Doc n'est pas un pseudo, je venais d'être débaptisé par la psychiatrie et tout de suite rebaptisé Doc par la compagne de mon Abeille. L'article ' le ' sera ajouté par Hubert sur le livre de Pascal Bigot à la fnac de Metz lors de sa séance de dédicace, y étais-tu ? , Sam y était il me souvient ?!…
, je n'écoute Hubert qu'en concert or ce matin et en ce moment je l'écoute !...
https://www.thiefaine.com/livre-dor/
Bonne journée à toutes et à tous.
p.s : je pense aller dans l'Est cette fin de semaine si je me prête encore un peu vie ..
:-) à toutes & tous bien plus que 3 fois
Écrit par : le Doc. / Jean-Pierre Zéni | 15/08/2019
, j'ai comme un bourdon qui résonne au clocher de ma nostalgie*
* Gérard
Écrit par : le Doc. / Jean-Pierre Zéni | 15/08/2019
, avec Hubert j'ai appris encore de manière plus forte la solitude !...
… Je suis athée et j'ai vu la médiocrité de ces lieux, Yann Péchin me disait à Carcassonne : " Doc on ne te vois plus en concert !? " .
… J'ai encore 3 dates inscrites à mon compteur, je pense m'y rendre ? , c'est dommage Johnny est mort car j'aurais bien changée d'artiste ! , je déconne :-)
… J'ai des TOCSs ou la partie immergé de l'iceberg mais je ne fréquente pas de lieux de culte et surtout pour m'y prosterner.
, …
…
Écrit par : le Doc. / Jean-Pierre Zéni | 15/08/2019
https://www.thiefaine.com/livre-dor/
Écrit par : le Doc. / Jean-Pierre Zéni | 16/08/2019
Je me suis soigneusement abstenu de tourner en dérision
les actions humaines, de les prendre en pitié ou en haine;
je n'ai voulu que les comprendre.
Baruch Spinoza
Écrit par : le Doc. / Jean-Pierre Zéni | 20/08/2019
J'arrive :-)
Écrit par : le Doc. / Jean-Pierre Zéni | 21/08/2019
, … :
http://forumthiefaine.vraiforum.com/t5-Bienvenue-aux-nouveaux-membres.htm?start=465#p19403
;-)
Écrit par : le Doc. / Jean-Pierre Zéni | 23/08/2019
, … :
http://forumthiefaine.vraiforum.com/t5-Bienvenue-aux-nouveaux-membres.htm?start=465#p19404
Écrit par : le Doc. / Jean-Pierre Zéni | 23/08/2019
, … :
https://www.thiefaine.com/livre-dor/#comment-59217
Écrit par : le Doc. / Jean-Pierre Zéni | 26/08/2019
, … :
http://forumthiefaine.vraiforum.com/t5-Bienvenue-aux-nouveaux-membres.htm?start=465#p19405
Écrit par : le Doc. / Jean-Pierre Zéni | 26/08/2019
, … :
http://forumthiefaine.vraiforum.com/t5-Bienvenue-aux-nouveaux-membres.htm?start=465#p19405
Écrit par : le Doc. / Jean-Pierre Zéni | 29/08/2019
, voici ou voila & vice & versa un exemple où conduit la psychanalyse :
http://forumthiefaine.vraiforum.com/t5-Bienvenue-aux-nouveaux-membres.htm?start=465#p19407
Écrit par : le Doc. / Jean-Pierre Zéni | 30/08/2019
« Car il entre en effet une dimension de religiosité dans cette communauté émotive autour de l’œuvre du chanteur (religion signifiant étymologiquement re-lier) - avec son grand prêtre Thiéfaine, ses grands-messes que sont les concerts et ses livres saint, les albums. Sans transcendance ni promesse de rédemption, ce sont cependant et plus simplement les valeurs cardinales véhiculées par les textes qui relient les membres du public entre eux et suscitent leur adhésion fervente. »
Thiéfaine. Poésie souterraine
Sous la direction de R. Astruc et À. Georgandas
RKI press
Écrit par : Betelgeuse | 31/08/2019
« Car il entre en effet une dimension de religiosité dans cette communauté émotive autour de l’œuvre du chanteur (religion signifiant étymologiquement re-lier) - avec son grand prêtre Thiéfaine, ses grands-messes que sont les concerts et ses livres saint, les albums. Sans transcendance ni promesse de rédemption, ce sont cependant et plus simplement les valeurs cardinales véhiculées par les textes qui relient les membres du public entre eux et suscitent leur adhésion fervente. »
Thiéfaine. Poésie souterraine
Sous la direction de R. Astruc et À. Georgandas
RKI press
Écrit par : Betelgeuse | 31/08/2019
@ Betelgeuse :
… Ce que j'ai dit en direct et avant édition, ceci à la Maison de la poésie à Paris ( j'y étais pour Isabelle Guilloteau à la demande de son compagnon .. ) et ce pour le plus grand plaisir [ ( :-) ] des 2 personnes que tu cites Bételgeuse, et fort heureusement pour un autre plus !... ( empreinte dans le système limbique sans cesse réactivée par le ' pathos ' du ' poète ' ou vice & versa !...
… S.Freud parlait de religare , la psychanalyse est à évacuer sous sa forme dogmatique, elle n'apporte qu'aux bien-portants, les neurosciences elles s'engluent de plus en plus dans une autre forme de dogmatisme.
… Ce qui relient le public est un peu plus ' compliqué ' sur un plan neurologique que le délire des littéraires* et ce n'est pas la philosophie ou la poésie qui permettront la résolution de l'équation neuronale à laquelle fait face notre espèce.
* mon amie Françoise Salvan-Renucci ne me démentira pas, toutefois si elle abandonne ses mécanismes de défenses littéraires qui lui sont vitales [ bonjour à tes cousins Françoise :-) .. ] ..
p.s : lire en préambule la trilogie d'Arthur Koestler ' Génie et folie de l'homme. ' ..
Cordialement.
Écrit par : le Doc. / Jean-Pierre Zéni | 31/08/2019
Additif et d'importance :
, et contrairement à ce qui est dit dans ' Poésie souterraine ' ce ne sont pas - les valeurs cardinales véhiculées par les textes qui relient les membres du public entre eux et suscitent leur adhésion fervente. - !...
Non moins et pas plus ;-)
:-)
Écrit par : le Doc. / Jean-Pierre Zéni | 31/08/2019
Hier j’ai acheté une bouteille de lait dont la date de péremption est 12/11/19... je n’ai pas pu m’empêcher de penser : 10 jours après, j’y serai...
Écrit par : Betelgeuse | 31/08/2019
@ Betelgeuse :
… Je te remercie Bételgeuse pour avoir lu Poésie souterraine et en avoir cité un passage. ( ci-dessus )
… Isabelle Guilloteau me l'a offert pour l'avoir soutenue dans son exposé et ce par ma présence, j'ai mon pathos mais pas au point de le lire, le lire : le livre,pour mon pathos je gère mieux qu'un normopathe ;-)
… A chacun la légitimité de son pathos, Rémy et son collègue ne sont pas mal gratinés aussi !... C'est mon diagnostique, je ne sais auquel des 2 j'ai proposé de le prendre en thérapie comportementale brève !...
, …
…
Écrit par : le Doc. / Jean-Pierre Zéni | 31/08/2019
Avec nos bidons en fer blanc
On descendait chercher le lait
Paroles & Musique : H.-F. Thiéfaine
Écrit par : le Doc. / Jean-Pierre Zéni | 01/09/2019
, autre point commun au public d'Hubert et qui de façon compulsive à ses concerts :
https://www.cnrtl.fr/definition/obsessionnel
;-)
Écrit par : le Doc. / Jean-Pierre Zéni | 01/09/2019
@ en ce qui me concerne :
, j'y suis allé en une apparente compulsion dans le prolongement de mon errance psychiatrique, ce pour combler ma solitude crée par cette dernière, et je n'y ai fait que renforcer ma solitude !...
… Au final je me demande si je n'aime pas plus l'univers psychiatrique, je suis encore un peu dans cette aventure humaine alors me voici encore sur ton blog Cath. et de ' bon ' matin.
… Cependant j'ai vécu un moment de vie en ta compagnie en août, trop court évidemment, moment arraché à D., aux contraintes de nos vies et à nos traumas ;-)
Écrit par : le Doc. / Jean-Pierre Zéni | 02/09/2019
, … :
https://www.thiefaine.com/livre-dor/
Écrit par : le Doc. / Jean-Pierre Zéni | 05/09/2019
@ … :
, normalement + 2 !...
… Vous qui me lisez peut-être ?... ne croyez pas je fasse du M.M.I !... comme PAUL PERSONNE le pensait d'Hubert et puis il l'a chantée avec sa chanson M.M.I, en réponse à TA WAMP OCHI.DOC.LASTE, lien ci-dessous :
https://www.youtube.com/watch?v=hWC3HE1u8po
, ceci étant dit G....A et H....T ont des structures difficiles à comprendre, à accepter ou à minima à tolérer !...
… Hubert et moi avons la même structure !...
, …
p.s : dans le public ils sont légion aussi et puis cela s'appelle à minima : homéostasie .. à maxima c'est bien autre chose ..
Écrit par : Zéni Jean-Pierre | 16/11/2019
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