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03/05/2006

Encore quelques mots à propos du "Fou du roi"

Je reviens une dernière fois sur l’émission « Le Fou du roi » :

Dans son introduction, Stéphane Bern a qualifié « Scandale mélancolique » d’album « lumineux, presque joyeux » ! Album lumineux ? Il y est question d’un « ciel de suie », de « la nuit qui bourdonne », d’« une pénombre au fond de la douleur », de « grisaille silencieuse », de « nuit carcérale », du « gris des laboratoires ». Enfin, Stéphane, tout de même ! Album joyeux ? « On attend l’ultime prédatrice », « les reines immortelles ont le silence austère des mères qui nous rappellent sous leur lingerie de pierre », « mon âme funérailleuse me fusille le cerveau », etc. J’ai l’impression que jamais Thiéfaine n’avait autant parlé de la mort dans un album. Il évoque également ses parents, chose qu’il n’avait jamais faite, et moi je trouve que les retours aux sources sentent la mort aussi ! Bref, monsieur Bern n’a, semble-t-il, pas fait correctement son travail et s’est contenté d’un à-peu-près incompatible avec le jusqu’auboutisme poétique de l’ami Thiéfaine. Une lecture en diagonale et une audition bien distraite, vous ne trouvez pas ?

 

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