22/10/2006
Alors, Montpellier?!
Bonjour à tous,
Nicohiva, je me permets de te rappeler à ton devoir dominical : nous raconter le spendide concert de Montpellier!!!! Nous attendons ton récit avec impatience!
10:58 | Lien permanent | Commentaires (7)
Commentaires
Concert Hubert Félix Thiefaine
20/10/2006 au Zénith de Montpellier
Tout d’abord, je tiens à vous présenter mes 2 secrétaires qui vont m’aider à coucher nos impressions sur le web.
Dadou, ma maman avec qui je partage un amour pour la chanson française, et Jackie ma nouvelle compagne, extraterrestre germano-suisse qui a atterrie dans ma garrigue et depuis, j’ai 15 ans…
19 h nous voici fin prêt pour le départ vers le Montpellier, 35 km, on sera pas en retard.
19 h 30 un parvis de Zénith étrangement vide, en avance… normal, trop impatient de retrouver le poète de Lilith. Devant Brrrrr le froid.
20 h, les portes s’ouvrent, nous ne sommes qu’une cinquantaine a pénétrer dans l’antre, un petit arrêt au stand mousse et nous montons nous installer sur les gradins (15 ans dans la tête mais plus dans les jambes).
Mais qui est donc cet homme au chapeau noir assis au premier rang dans le carré VIP, que je remarque à chaque concert d’Hubert depuis des années ? Sûrement quelqu’un du staff, il a des pass autour du cou. Promis, la prochaine fois je vais lui causer, il connaît tous les textes par cœur… moi qui me croyais le seul !
20 h 30 la salle se remplit doucement, ils ont mis le Zenith en configuration small size, 2000 personnes au maximum et c’est loin d’être plein. Mais les trois nanas derrière quelles pipelettes… pourvue qu’elles ne chantent pas, surtout avec l’accent, seulement une bande d’allumés qui chantent sans contrôle.
21 h le temps devient long, « t’avais qu’à arriver encore plus tôt…»
Le noir se fait, les applaudissements résonnent et les premiers accords d’un "Cabaret Sainte-Lilith" endiablé font décoller le public, ça y est un aller simple pour 2 h de paradis.
"When Maurice meets Alice" en hommage à ses parents, normal…
D’entrée, il nous annonce la couleur: « Ce soir je ne causerai pas, je chante » En avant la musique, et quelle musique, des guitares saturées, du gros son de batterie et les pieds qui vibrent en accord avec la basse, "Soleil cherche futur", "Autoroutes jeudi d'automne" et "Confessions d'un never been".
Avant d’attaquer "Quand la banlieue descendra sur la ville", une petite phrase pour nous expliquer le coté prémonitoire de ce texte avec un « Je préfère même pas vous dire ce que j’écris en ce moment »
Et les pipelettes de derrière qui continuent de chanter… faux !
"Comme un chien dans un cimetière", tiens pourtant on est pas le 14 Juillet même si on a déjà les feux d’artifices dans la tête et les yeux. Faut dire que le jeu de lumière s’y prête sans avoir consommé les "Sweet amanite phalloïde queen".
"Scandale mélancolique", j’sais pas, pour le scandale j’adhère mais pour la mélancolie faudra revenir plus tard. "Psychanalyse du singe", le jour de ma naissance une baleine est morte et depuis je la porte à mon cou.
"Le jeu de la folie" et "Bipède a station verticale", à l’horizontale ça le fait aussi.
"Rock-autopsie", pourtant j’suis pas encore mort !
"Télégramme 2003" et là oui, ça le fait grave mais pour ma part c’est une autre histoire.
"Première descente aux enfers par la face nord" et nous on remontera par le sud. Liberté, liberté, liberté. Ben ouais quoi…
"Loreleï Sebasto Cha", "Les Dingues et les Paumés" et "L'étranger dans la glace", même combat !
"Mathématique Souterraines", Oh mais laisse allumé bébé y’a personne au contrôle… et on s’en fout.
Un petit détour par Claude François et ses belles belles belles, avant "Gynécées" et une petite pause bien méritée.
Et qu’advint t’il de la suite, j’vous l’donne en mille… des les premières notes de "La fille du coupeur de joints" j’ai été expulsé de mon siège par mes jambes qui ne demandaient qu’a retrouver la vigueur de leurs adulescence.
"Alligator 427" c’est normal, « je vous attends », et pour finir, l’incontournable programme politique et l’hymne qui va avec "Narcisse 81".
Quel concert, Hubert en pleine forme, sans trous de mémoire et en osmose avec son jeune et talentueux guitariste (dont nos 3 neurones ont réussi à oublier le nom).
L’ascenseur de 22H43 n’a pu décoller, fin du concert 23H .. mais no soucis, c’est le premier morceau qui nous attendait sur le cd du retour…
Ce soir, c’est nous qui sommes un peu trop fragiles à regarder tomber la nuit…
Ouf, ça y est juste à l’heure pour tenir mes engagements.
Nico, Jackie et Dadou à 22h 43...
Écrit par : nicohiva | 22/10/2006
Extra! Merci à vous trois, alors, pour ce récit très détaillé et riche! Le monsieur au chapeau que l'on voit à tous les concerts d'Hubert, c'est le Doc, que l'on croise ici aussi de temps en temps!
Bon, je dois malheureusement faire vite. Je lis toujours les commentaires le matin avant d'aller au travail et cela me frustre de ne pas pouvoir en dire davantage! Promis, je reviens ce soir... "Je reviendrai comme un vieux junkie", moi qui suis littéralement accro aux commentaires! Merci encore, Nicohiva, ainsi qu'à ta maman et à ta dulcinée! Germano-suisse, en plus, le panard!
Écrit par : Katell | 23/10/2006
Aaahhh Thiéfaine... Aahhh Montpellier... Que de souvenirs... (sauf que je n'ai jamais vu Hubert à Montpellier). En tout cas, merci pour ce récit.
Bientôt Troyes... J'ai hâte ! Vivement vivement...
Écrit par : petit-jour | 23/10/2006
Si je peux me permettre, vous trouverez la suite de l'histoire: "voyage autour de ma chambre..." sur le site d'un ami...
http://www.lompre.com/forum/viewtopic.php?t=530
Écrit par : nicohiva | 23/10/2006
Salut Nicohiva!
Sympa, ce lien! Je suis allée y faire un tour tout à l'heure.
Merci encore pour ton récit détaillé! Contente d'apprendre qu'Hubert était en forme pour le concert de vendredi soir! Je sens qu'il va nous offrir l'apothéose au Zénith de Paris!
Écrit par : Katell | 23/10/2006
Ravi d'apprendre que c'est le doc, la prochaine fois j'irai le saluer... mais j'aimerai bien avoir son avis sur ce concert, savoir si c'est moi qui idéalise ou si il était vraiment en forme ce soir là.
A bientôt de vous lire.
Écrit par : nicohiva | 25/10/2006
Salut à tous.
Récit sympa, mais je crois comprendre que le public ne se lève qu'en fin de concert (ou presque). Y'a des trucs que j'arriverai jamais à comprendre. A moins d'avoir des problèmes de mobilité, pourquoi rester assis? Moi c'est ds la fosse à gueuler et bouger tant que mon corps déjà bien esquinté me le permettra.
Pour info, le guitariste (cheveux gris longs et yeux bleus)qui sature si bien sa gratte, il s'appelle Yan Péchin. Timide mais abordable pour une p'tite griffe sur ton billet ! J'ai testé pour vous...
Christopher Board aux claviers, et Bruce Cherbit à la batterie, abordables aussi (à condition de pas leur sauter dessus évidemment), et le bassiste c'est Arnaud Giroux (pas vu pas pris celui là).
Bien contente que vous ayez trouvé Hubert en forme. Pourvu qu'il le reste jusqu'au Zénith. Sinon faudra lui en envoyer une tonne (d'énergie) pour l'aider.
Vous connaissez surement cette citation du maestro : "...pour moi la scène est cet endroit jubilatoire et orgasmique où les étoiles viennent niquer nos démons avant de se fixer dans nos yeux...".
J - combien maintenant ?
Portez vous bien aficionados.
Tommie.
Écrit par : Tommie | 26/10/2006
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