06/11/2006
Paris : jour J moins onze! Quoi, onze, c'est pas vrai?!
La pensée du jour : "Je suis un homme déçu", Louis CALAFERTE.
Oui, donc, Paris, c'est dans exactement onze jours! J'espère pouvoir rencontrer, après le concert, les personnes qui viennent régulièrement ici et me font la joie de mettre des commentaires! Avant, ce ne sera pas possible, je vais arriver assez tard.
J'espère (je pense) que d'ici là j'aurai décoléré! J'avoue que l'attitude dont Hubert a fait preuve vendredi m'a passablement agacée, mais vous le saviez déjà. Bien sûr, ce monsieur n'est qu'un homme et a le droit d'avoir ses humeurs, d'accord il est fatigué après cette tournée, ce rythme fou qu'il a tenu pendant des mois et des mois, mais il y a un minimum de respect à montrer au public. Pourquoi n'a-t-il pas dit les choses plus gentiment? N'en sommes-nous pas dignes?! Bref... Se pâmer pour "Les dingues et les paumés", tomber en extase en entendant "Confessions d'un neverbeen", et puis se faire ensuite houspiller ainsi pendant un concert, cela fait un décalage assez lourd... Encore onze jours pour que je revienne à de meilleurs sentiments à l'égard de monsieur! Allez, comme disait Musset, je crois, "à défaut du pardon, laisse venir l'oubli". J'en ai trop demandé à Hubert, je le veux sans faille, peut-être, je le veux toujours bien disposé à l'égard de tout le monde, mais comme c'est quelqu'un qui ne fait pas de concessions, eh bien voilà, ça claque parfois! Il sait aussi ne pas être tendre du tout, chose qui ne laisse pas de m'étonner. Allez, je ne parlerai plus de cet incident!
Je vais plutôt vous mettre un petit coup de Gary là-dessus, et la joie va revenir dans les chaumières!
"Ecrire représente pour moi une panancée médico-thérapeutique. Ma propre compensation à la réalité par l'irréalité. Je ne suis pas déiste, pas croyant; pour moi, la vie sur terre n'est qu'un sous-produit de quelque chose et la mort sans survie. Pourtant, je suis hanté par l'existence d'un sacré... Oui, écrire est ma transition personnelle entre le possible et l'impossible" (L'affaire homme).
22:09 | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
eh bien, eh bien, quelle histoire... il me semble qu'il a déjà fait ce genre de remarque sur les photographes clandestins en concert...bah, ne le prends pas personnellement... c'est vrai que déjà à Béthune, je le sentais vaguement las, pressé d'en finir (d'ou la version accelérée de "bipède"!!). Sinon, je crois bien que le Zenith, c'est mort pour moi...question finances, j'ai eu quelques imprévus, style flashage à 62 km/h au lieu de 50, taxe ordure à payer, nouveau canapé-lit, bref, que des joyeusetés... je suis verte.......
Écrit par : JPADPS | 06/11/2006
Ah, zut pour le Zénith! Et un petit duo improvisé dans le métro aux heures de pointe, cela ne te tente toujours pas?! Nous aurions récolté l'argent nécessaire, j'en suis sûre! De mon côté, les finances ne sont pas non plus au beau fixe. Saleté de taxe d'habitation! J'ai tout fait mensualiser cette fois car les mauvaises surprises juste après les vacances d'été, c'est vraiment désagréable au possible! Bref... Donc, pour le Zénith et Troyes, je tape un peu dans les réserves! Encore, pour Paris, le billet m'a été offert et nous sommes hébergés par quelqu'un...
Alors, je ne te reverrai plus sur cette tournée-là? Snif! On attend la prochaine ou un très hypothétique retour du groupe Machin?!!!
Écrit par : Katell | 06/11/2006
si tu savais comme j'ai envie d'y aller...mais pas au point de massacrer les chansons de Hubert dans le métro hihihi!!!!
Écrit par : JPADPS | 06/11/2006
pas du tout étonnée par l'attitude d'Hubert que tu décris. le sieur a ses humeurs comme tout le monde. mais il ne faut pas perdre de vue que le génie d'Hubert que nous admirons tant (le génie) prend sa source dans une sorte de folie. ah j'aime pas ce mot trop violent... qu'est-ce qui caractérise le plus les artistes (les vrais hein): leur capacité à exprimer de façon sublime et unique les démons qui les envahissent. pas de barrières mentales pour les entraver. contrairement à nous autres pauvres petits névrosés coincés dans nos consciences étriquées et conditionnées.... pas certaine de me faire comprendre là...
comment savoir ce qu'Hubert pense de nous. probable que souvent il nous méprise, qd il se laisse trop envahir par ses démons, et revient à des sentiments plus indulgents qd il est zen et reposé...
il n'en reste pas moins que nous ne pouvons nous empècher de vibrer au rythme de son oeuvre. et pardonner ses rudesses lorsqu'elles sont dirigées contre nous.
depuis le début de cette tournée je ressents un profond malaise. difficile à expliquer. je crois qu'Hubert traverse une période tourmentée. pendant les concerts, je le sens loin de nous, presque agressif... comme s'il nous balançait "sa sauce" comme il lancerait un défi... êtes-vous dignes de moi, êtes-vous de ce que je dénigre ?
ah c'est vraiment dur d'expliquer ce que je ressents, en sachant ce que je sais, en pensant ce que je ne suis pas sure de comprendre...
bref, c'était l'énigme du jour.
sérieusement, t'as raison Katell, moi aussi je préfère m'adresser aux apôtres plutôt qu'à dieu. j'aurais l'air aussi couillon et intimidée qu'Hubert sur la photo où on le voit assis à la table de Léo Ferré lors de son séjours en Toscane.
Écrit par : Tommie | 07/11/2006
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