26/11/2006
Pêle-mêle
Ce soir, voici un petit pêle-mêle, des petites phrases que j'aime bien et que j'ai envie de partager avec vous!
"A la maison, il y avait toujours cette porte que ma mère fermait pour ne pas que j'attrape mal. Les microbes, n'est-ce pas. Et aussi pour ne pas risquer l'accident. Il passait une voiture par jour, et encore. Mais cette voiture-là aurait pu m'écraser", Jean CARMET.
"Aimer quelqu'un, c'est le dépouiller de son âme, et c'est lui apprendre ainsi -dans ce rapt- combien son âme est grande, inépuisable et claire. Nous souffrons tous de cela : de n'être pas assez volés. Nous souffrons des forces qui sont en nous et que personne ne sait piller, pour nous les faire découvrir", Christian BOBIN.
"Sait-on si l'on est, ou non, aimé? S'il advient qu'on le soit, l'est-on dans ce que l'on estime être l'excellence de soi? Est-on mieux connu de ceux qui nous aiment que de ceux qui nous détestent? Peut-être nous révélons-nous davantage à ceux qui nous sont indifférents, étant avec eux plus libres, plus conformes à une permanente vérité de nous-mêmes; exempts que nous sommes du soin de nous les gagner ou de nous en faire redouter", Louis CALAFERTE.
"Les rues qui portent des noms de fleurs sont toujours d'effrayants coupe-gorge, ou des boyaux percés dans des façades de béton. Les 'résidences' ne sont que des H.L.M. alignées côté à côte, des silos pour betteraves à tête d'hommes, des serres où se languissent d'implacables existences de légumes. L'horreur n'ose jamais dire qu'elle s'appelle l'horreur", René FALLET.
"J'aborde à la douleur que je narguais du haut de mon bonheur factice", Franck VENAILLE.
"Je rêvais d'un autre pays, d'un lieu où la vie viendrait à ma rencontre en pleine rue, comme une cavalcade au galop, où elle me piétinerait", Paul NIZON.
00:02 | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
Il est plus facile de savoir qui nous déteste que qui nous aime. Et parfois même l'on se trompe : les amis s'éloignent peu à peu jusqu'à ce que l'on comprenne que l'on était que la cinquième roue du carosse. Mais amis ou ennemis, toutes nos relations nous enrichissent, même si la douleur s'en mêle.
"...la tristesse est la seule promesse que la vie tient toujours...".
Bises.
Écrit par : Tommie | 26/11/2006
La tristesse est inhérente à notre espèce car nous nous sommes construits par rapport à l'autre et cela dans la phase de l'empreinte.
Alors lorsque le temps est venu où seul l'écho de nos solitudes nous répond parce que la fôret de nos illusions s'est dépeuplée il nous faut replanter la réalité de notre être et devenir le principal jardinnier de notre quotidienneté.
Le Doc / Jean-Pierre Zéni
Écrit par : Le Doc. | 26/11/2006
La tristesse est inhérente à notre espèce car nous nous sommes construits par rapport à l'autre et cela dans la phase de l'empreinte.
Alors lorsque le temps est venu où seul l'écho de nos solitudes nous répond parce que la fôret de nos illusions s'est dépeuplée il nous faut replanter la réalité de notre être et devenir le principal jardinnier de notre quotidienneté.
Le Doc / Jean-Pierre Zéni
Écrit par : Le Doc. | 26/11/2006
Tout cela est joliment dit, mon cher Doc!
Écrit par : Katell | 27/11/2006
Les commentaires sont fermés.