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16/12/2006

Yves Jamait acclamé hier à la salle Poirel!

Enfin, je trouve le temps de renouer le « dialogue » avec vous sur ce blog !
Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler du concert auquel j’ai assisté hier soir : celui d’Yves Jamait à la salle Poirel de Nancy. Que dire ? Lorsque le monsieur est arrivé sur scène et a commencé à chanter, j’ai senti des milliers de frissons me secouer la charpente ! Ce genre de truc ne m’arrive en général qu’avec Hubert ! Rares sont les artistes qui, dès leur entrée en scène, me font illico cet effet-là !

Yves Jamait est bourré de charisme ! Par moments, dans les mimiques, j’avais l’impression de deviner un peu Brel…

Il a commencé par « Le coquelicot ». Tout de suite, la salle s’est enflammée. Je suis peut-être née de la dernière pluie, mais je n’aurais pas pensé que Jamait avait déjà son petit public d’initiés !

Pendant deux heures et demie environ, il nous a interprété, avec une puissance et une présence incomparables, des chansons qui sentent la bière (« de Londres à Berlin ! »), les « adieux merdeux », les fins de fête. Tout cela amené toujours avec beaucoup d’humour ! Par exemple, pour « Le carrousel », il a dit que c’était le genre de chanson qui vous plombait une ambiance sur-le-champ et qu’il fallait éviter de la mettre à un mariage !

Il a chanté beaucoup de chansons du dernier album, mais nous avons eu droit aussi à quelques bijoux du premier. La salle était en feu ! Le public s’est, à plusieurs reprises, levé comme un seul homme pour acclamer l’artiste et ses musiciens. Et j’étais heureuse pour toute cette petite troupe, qui mérite vraiment tous les honneurs !

Pour la chanson « Vierzon », dédiée à son père, Jamait a ôté sa casquette, comme pour une mise à nu. Il l’a remise à la fin du morceau. Magnifique ! Il a terminé par une chanson du prochain album.

Je crois que je pourrais facilement devenir accro à ce type. Bon, je ne tomberais peut-être pas dans les mêmes excès que pour le père Hubert, mais je n’en serais pas loin !!!

Voilà. Un artiste à surveiller de très près, donc, et à aller voir et revoir !

 

 

Je termine par cette information trouvée il y a peu dans mon indispensable Grand livre de la poésie française (de Marcel Jullian, vous savez ?!) : 

Le concours de Blois

A Blois où il s’est retiré, Charles d’Orléans organise pour ses amis des joutes poétiques : sur un premier vers donné, il faut composer une ballade ou un rondeau. Un jour, le prince lance cette formule paradoxale : « Je meurs de soif auprès de la fontaine ». Le défi est relevé par un homme misérable, recueilli alors qu’il errait sur les terres d’Orléans. Ce pauvre hère qui affronte le grand seigneur, c’est Villon fuyant Paris et sa police !

Je crois avoir déjà évoqué ce concours de Blois. Je me suis répété cent mille fois la phrase de « Télégramme 2003 » dans laquelle Hubert parle de Villon et de Charles d’Orléans. Selon moi, il s’agit là d’une question : « Qui sera ton Charles d’Orléans ? », c’est-à-dire « Qui te recueillera ? Qui te permettra de sortir de ta tour ? ». Mais bon, je n’affirme rien, je suppose seulement…

 

 

Et la pensée du jour : « Tant qu’on est vivant, il faut vivre ! », Maurice Carême.

Commentaires

Jamait, je connais mal, mais j'en ai entendu parler.
Les personnes qui m'en ont parlé avaient dans leurs yeux cette même lueur d'admiration que celle qui était mienne dans les années 85 lorsque je parlais d'HFT au lycée.

Je ne me suis pas encore penché sur mes livres d'histoire, mais j'ai clairement fait l'amalgame de "qui sera ton Charles d'Orléan" avec le bon Samaritain de l'évangile qu'Hubert ne peut ignorer.
Le concours de blois semblerait bien correspondre à l'image de celui aura fait preuve de compassion envers le condamné. Merci pour cette piste plus que sérieuse.

Écrit par : Arnaud | 16/12/2006

Il ne faut dire jamais et pourtant comme le mot " amour " il est tout autant suspect à en lire ton commentaire.. , toutefois pour ce qui d'Hubert, ce qui le sortira véritablement de sa tour d'où il pisse dans son froc en riant de sa tour n'est que lui même !...

Il a eu son Charles d'Orléans mais maintenant il lui faut seul sortir de sa tour où il est enfermé, et dont il détiend seul la véritable clé !...

Écrit par : Le Doc. | 16/12/2006

Je ne suis pas allée voir Jamait aux Francos mais il semble qu'il ait fait un tabac. Le peu que j'ai vu de lui est attirant. Je te note le petit paragraphe qui lui est consacré ds le "franzine" du 14/07/06 :
" Découvert par le public Rochelais lors de son passage sur la grande scène en 2002 avant la soirée d'hommage à Jean-Louis Foulquier. Jamait, tout droit issu du monde ouvrier, a débuté sa carrière musicale professionnelle il y a peu de temps, cela ne l'empèche pas de toucher son public avec des textes poignants sur la réalité du monde qui n'est pas tout rose, mais plutôt en nuance de gris. Jamait chante la réalité avec passion, humour et sincérité ! "
Pas terrible cet article. Désolée, je n'ai gardé que ce qui concernait Hubert (et 2-3 autres) paru ds le canard local.

Écrit par : Tommie | 17/12/2006

Merci Cath pour ce compte-rendu du concert de Jamait! Tu sais que je l'apprécie aussi, et je suis encore plus déçue maintenant de l'avoir raté (concert complet oblige...) à Dijon, chez lui (chez nous!) qui plus est!
Je me rattraperai en mai, car il va fêter les 20 ans d'une salle de spectacle dijonnaise, avec des invités (et je me prends à rêver qu'Hubert soit aussi de la partie, je sais qu'ils se connaissent, et d'ailleurs ils fréquentent le même café à Dijon!) et je compte bien y aller!
J'ai son 1er album, pas le 2è...mais je sais que le père Noël a prévu de me l'apporter! J'ai hête!
Merci encore, chère Cath!

Écrit par : soph | 23/12/2006

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