15/02/2007
"Soleil cherche futur"
"Soleil cherche futur". Voilà où j'en suis dans mon topo sur l'oeuvre et la vie d'Hubert. Je suis d'abord passée par une écriture traditionnelle, à la main, celle que j'aime le plus. Maintenant, je tape tout sur mon ordinateur. Ainsi, le jour J, je pourrai éventuellement laisser des doubles à ceux que cela intéressera.
Je m'aperçois, une fois de plus, que la vie d'Hubert est très riche, comme celle de bien des artistes, d'ailleurs (j'en ai encore eu la preuve hier, en regardant ce magnifique film sur la vie d'Edith Piaf). A cette étape de mon travail sur la vie et l'oeuvre d'Hubert, je peux dire que ce que j'ai préféré, c'est cette époque durant laquelle, étant au petit séminaire, il n'avait d'autre refuge que son imaginaire. Pour échapper à l'affreuse tyrannie de la promiscuité et à l'impossibilité d'avoir une quelconque intimité, il se crée alors son petit univers. Sans doute le terreau qui donnera naissance, plus tard, à ce monde loufoque peuplé de drôles de personnages : la môme kaléidoscope qui habite rue des amours lynchées, le surveillant général, la concierge qui se trouve actuellement dans l'escalier (enfin, cela commence à dater et ce "actuellement" résonne à présent comme un "éternellement"!), la fille du coupeur de joints et tant d'autres. Je m'aperçois, une fois de plus, que ma vie aussi est peuplée de tous ces personnages, que ce sont un peu comme des amis de longue date... Oui, aussi crétin que cela puisse paraître, j'ai tissé des liens avec tous ces drôles de gnomes, et je les trimbale partout où je vais!
Je redécouvre des phrases de Thiéfaine, comme celle-ci, à propos du bonheur :
"Ca fout la trouille, parce qu'on a toujours peur de le perdre. Quand on est désespéré, on n'a rien à perdre".
Ou encore : "Le bonheur, ça ne peut pas fonctionner dans mon monde. Je ne peux pas le chanter. (...) Chaque fois que je pense bonheur, je vois un vieux bourgeois assis dans un fauteuil. Ca, je ne peux pas".
Et la pensée du jour sera signée Thiéfaine, logique :
"Je suis un pessimiste rêveur".
Sur ces bonnes paroles, je m'en vais pioncer! Je suis contente de m'être lancée dans cette entreprise. Pour l'instant, et c'est tant mieux, je ne me rends pas encore bien compte qu'un jour il me faudra affronter ma trouille et présenter ce travail à une assemblée plus ou moins fournie... Je m'éclate à me balader dans la vie et l'oeuvre de Thiéfaine, c'est déjà ça!!!
23:15 | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
Ton exposé s'annonce passionnant!!!
Écrit par : Yoann | 16/02/2007
Trouver un réel refuge (et une force) de cette façon en arrangerait souvent plus d'un. Surtout quand on voit le résultat (Hubert l'unique bien-sûr).
Écrit par : Tommie | 16/02/2007
Pour syndrome albatros ça avance trèèèèèès doucement.
J'ai le matériel, et les idées (après tri). Comme je scotche sur la façon de m'y prendre pour la forme, j'ai décidé d'écrire tout comme ça me viendra. Je pourrai organiser le tout après et approfondir.
Mais que je suis lennnnnnte !!! Et y'a si longtemps que je n'ai pas fait ce genre de travail...
C'est dingue comme on perd vite...
Écrit par : Tommie | 16/02/2007
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