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22/03/2007

Lord Byron

La pensée du jour : "Ne désespérez jamais. Faites infuser davantage", Henri MICHAUX.

 

Voici la suite des aventures de Lord Byron :

 

De Bruxelles, il alla visiter le champ de bataille de Waterloo, puis se rendit à Genève, où il habita la villa Diodati et rencontra les Shelley et Miss Clare Clermont, dont il eut une fille, Allegra, qui naquit en janvier 1817. Shelley, et la lecture de Wordsworth que lui recommanda ce dernier, lui ouvrirent les yeux sur les beautés de la nature : il composa le troisième chant du Chevalier Harold, tandis que l’influence de Goethe se traduisait par la tragédie de Manfred. Pendant son séjour en Suisse, Byron composa également Le Prisonnier de Chillon. En octobre 1816, il se rendit à Milan, puis à Vérone, et de là à Venise où il demeura trois ans. La vie licencieuse de Byron dans le milieu libertin de Venise est amplement racontée dans ses lettres, remplies de verve, et qui présentent un intéressant contraste avec la psychologie compliquée des lettres anglaises à Lady Melbourne : dans les premières, on voit défiler les compagnes des aventures faciles du poète, surtout Marianna Segati et la fille du peuple Margherita Cogni. Byron avait transformé en harem l’appartement qu’il habitait dans le palais Nani-Mocenigo, mais il n’abandonnait pas pour cela des relations plus intellectuelles, fréquentant les salons de la comtesse Albrizzi, puis ceux de la Benzoni ; il étudia l’arménien et se mit à composer le cinquième chant du Chevalier Harold et Beppo, histoire vénitienne. En septembre 1818 il commença son plus beau poème, Don Juan, satire épique, et il écrivit Mazeppa. Avec Beppo et Don Juan, Byron abandonne le mode héroïque, et se met à « bavarder en vers », atteignant un style poétique semblable à celui de la prose brillante de ses lettres.

En avril 1819, il fit la connaissance de la jeune épouse du vieux chevalier Guiccioli, Teresa, fille du comte Gamba de Ravenne : cette aventure, qui aurait pu ressembler à toutes les autres, devint la plus durable de ses liaisons ; libertin assagi par l’âge, il mena avec sa bien-aimée une vie presque bourgeoise ; son esprit d’aventures s’alimenta désormais de politique. Il s’installa vers la fin de 1819 à Ravenne, se lia d’amitié avec le frère de Teresa Guiccioli, Pietro Gamba, prit part aux conspirations des Carbonari, et fut même le chef d’une branche de ce mouvement, dite branche des Américains. Sa sympathie pour l’Italie nouvelle trouva son expression littéraire dans La Prophétie de Dante, écrite sous l’influence de la lecture de La Divine Comédie. En juillet 1820, sur les instances de la famille Gamba, le pape promulgua un décret de séparation entre Teresa et Guiccioli. Après la faillite du mouvement révolutionnaire en 1821, le gouvernement pontifical confisqua les biens des Gamba qui s’enfuirent à Pise où Byron les rejoignit en novembre 1821.

Qu'adviendra-t-il de notre cher poète et de sa liaison avec Teresa? Pour le savoir, ne manquez pas la suite et la fin de cette série intitulée "Lord Byron"... Prochainement sur ce blog!!

Commentaires

Le désespoir infuse tout seul assez bien...

Écrit par : Tommie | 23/03/2007

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