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29/07/2007

Albrecht Dürer (suite)

En 1505, Dürer se trouve de nouveau à Venise où il obtient la commande de La Madone du Rosaire (Die Madonna mit dem Zeisig, 1506) pour l'église Saint-Barthélémy : c'est une grande toile (actuellement au Musée de Prague) où, malgré son mauvais état, transparaît l'influence de Giambellino. Son second et dernier séjour en Italie permet surtout à Dürer de parfaire ses études théoriques par une connaissance approfondie des idées de L. B. Alberti, de Piero della Francesca et de Léonard de Vinci.

La période qui s'étend de 1507 -année de son retour en Allemagne- à 1514 marque une reprise de son activité de graveur au détriment de celle de peintre qui cesse presque complètement. Les 36 xylographies de la Petite Passion (Kleine Passion) et les 16 gravures au burin de la Passion, publiées respectivement en 1511 et 1513, avaient certainement été commencées au cours des cinq années précédentes, probablement en même temps que les célèbres planches du Chevalier, la Mort et le Diable (Ritter, Tod und Teufel, 1513), du Saint Jérôme dans sa cellule (Hieronymus im Gehäus, 1514) et de la Mélancolie (Melancholie, 1514). La seconde décade du siècle correspond à la phase de l'art de Dürer la plus marquée par l'humanisme; en effet, vers 1512-1513, le peintre commence à rédiger ses ouvrages théoriques tandis qu'il ne dédaigne pas de s'inspirer, pour ses gravures et ses dessins, des oeuvres d'auteurs classiques comme Philostrate et Lucien.

 

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Voici l'Apocalypse et Les mains en prière / Les mains jointes pour la prière (Betende Hände en allemand, je ne sais pas quelle est la traduction consacrée) :7ce45ec2d469fcae59f32f89dbb6034d.jpg

 

 

 

 

 

 

A suivre...

Source : comme hier.

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