28/07/2007
"Le chevalier la mort et le diable s'enfuient des pinceaux de Dürer"
La pensée du jour : "Le mal est un mystère bien plus profond que le bien car, dans le bien, il y a une lumière, un dynamisme, une affirmation de la vie. Comment peut-on choisir l'obscur?" Eric-Emmanuel SCHMITT, La part de l'autre.
Albrecht DÜRER (encore un Allemand, est-ce de ma faute à moi?!) :
Peintre né à Nuremberg le 21 mai 1471, mort dans cette même ville le 6 avril 1528.
Fils d'Albrecht Dürer, orfèvre, il fit son apprentissage dans la boutique paternelle qu'il quitta le 30 novembre 1486 pour passer dans celle de Michael Wohlgemut. Au printemps de 1490, ses études terminées, il entreprit un voyage qui, par l'Allemagne et la Hollande, l'amena à Bâle où il fit ses premiers essais de peinture sur bois. Vers la fin de 1493 il est à Strasbourg, et au printemps de l'année suivante de nouveau à Nuremberg où il se mariera quelques mois plus tard; c'est en automne 1494 que se place son premier court voyage en Italie (à Venise et peut-être à Padoue, Mantoue et Crémone) qui le mit en contact avec l'art vénitien de la première Renaissance. Le retour dans son pays, au début de 1495, marque le début d'une période d'intense et fructueuse activité en peinture et en gravure, encouragée par la protection de Frédéric le Sage, électeur de Saxe; c'est en effet à ces années-là qu'appartiennent les séries xylographiques de l'Apocalypse, de la Grande Passion et de la Vie de la Vierge. La Vie de la Vierge sera diffusée en Italie également, par les copies au burin exécutées par Marc Antonio Raimondi.
A partir de 1500 environ, Dürer, pour compléter sa culture personnelle d'artiste de la Renaissance, se mit aux études théoriques, et en particulier à celle de la perspective et des proportions de l'homme et du cheval; il n'en continua pas moins, d'ailleurs, son observation attentive des moindres détails de la nature. Quelques-uns de ses plus célèbres dessins et aquarelles, telle la fameuse Motte de terre, sont de ces années-là, pendant lesquelles sa technique de graveur devient, elle aussi, plus riche et plus complexe, comme le montrent le Saint Eustache et la Grande Fortune (Das große Glück, 1501-1502).
A suivre...
Source : Dictionnaire des auteurs de tous les temps et de tous les pays, Robert LAFFONT.
09:50 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
J'aime beaucoup "les mains" de Dürer. J'ai essayé de les dessiner, mais heureusement que le prof 'a aidé !!! Il est dans l'album photo de mon blog.
Pour le reste, c'est pas mon truc. Je reconnais le talent, mais je n'y suis pas sensible...
Écrit par : Tommie | 28/07/2007
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