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05/08/2007

Albrecht Dürer (suite et fin)

La protection de l'Empereur Maximilien Ier, à partir de 1512, sert à lui assurer diverses commandes. Dürer obtient également la commande du portrait de l'empereur en personne qu'il peint en 1518.
Mais cette heureuse période est interrompue par la mort de Maximilien en 1519; à la crise matérielle qui suit la perte de son protecteur vient s'ajouter, pour Dürer, la crise religieuse qui se termine par sa conversion au luthéranisme. Pour solliciter du nouvel empereur Charles-Quint la prorogation de sa pension, Dürer décide de le rencontrer, et, en 1520, il part pour Aquisgrana où il assiste aux cérémonies du couronnement; de là, il poursuit vers les Pays-Bas, séjournant surtout à Anvers. Ce voyage lui permet de fructueuses rencontres avec des artistes flamands, dont il reste d'admirables témoignages dans la série des dessins à pointe d'argent et dans les pages de son Journal. On classe parmi les oeuvres de cette dernière période les portraits gravés du cardinal Albert de Brandebourg (1523), de l'électeur Frédéric de Saxe, de l'humaniste ami Pirkeimer (1524), d'Erasme de Rotterdam (1526), et les trois toiles représentant Jakob Muffel, Jérôme Holzschurer et Jean Kleberger, toutes de 1526, tandis que les deux grands panneaux représentant les Quatre apôtres (Die vier Apostel) sont généralment considérés comme le testament artistique de Dürer, comme l'oeuvre capitale qui clôt son activité à la veille de sa mort (ces panneaux ont été offerts à sa ville natale).

Dürer fut le premier artiste nordique à être influencé par les théories et par les expériences de l'Italie de la Renaissance. 

 

Et la pensée du jour : "La chaussette est au pied ce que l'espoir est à la vie. Tous deux réchauffent". René FALLET

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