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05/12/2009

"Scandale mélancolique" : suite et fin de la dissection

La pensée du jour : "Quelles que soient nos douleurs, elles s'endorment tôt ou tard dans l'étreinte de ce qui leur succède". Nicolas BREHAL. Ah ben ça fait du bien de lire cela, il y a donc un peu d'espoir !!

                   

 

 

Peut-être que la scandaleuse mélancolie qui me prend à la gorge ce soir m'autorise à me replonger dans les eaux « funérailleuses » de « Scandale mélancolique »...

J'en étais restée à « Confessions d'un never been ». Parlons donc de la chanson qui suit : « Le jeu de la folie ». Entre les deux textes, dans le livret, on trouve ces mots de Groucho Marx : « Profondément déprimé, je me rendis compte à quel point ma propre compagnie m'ennuyait. J'avais déjà entendu tout ce que j'avais à dire. Je connaissais toutes mes histoires drôles, et je n'avais aucune envie de m'écouter »...

« Cimetière de Charleville, cimetière d'Auvers-sur-Oise ». Dès le début, la chanson me parle. Charleville, j'y ai souvent traîné mes guêtres quand j'habitais dans les Ardennes. J'avais là-bas un ami poète, qui bossait chez Gallimard, et avec qui j'ai fait de folles soirées entre la place Ducale et le cimetière où repose le brave Rimb'... Auvers-sur-Oise, je n'y suis jamais allée, mais Van Gogh fait partie des peintres que j'aime. Dès les premiers mots, le décor est planté. Rien que le titre : « Le jeu de la folie ». Baudelaire, Nerval, voilà des poètes dont je convoque souvent les vers. « Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle », « Le bonheur passait, il a fui », « J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans », « Le poète est pareil au prince des nuées », « Je suis le ténébreux, -le veuf, -l'inconsolé », et tant d'autres ! J'adore « le jeu de la folie » ! J'adore ces mots : «Mon âme funérailleuse me fusille le cerveau », « « mon vide pathétique et ma douleur femelle sur mon dos de bossu ». Merci, monsieur Thiéfaine, de mettre des mots sur ce désespoir que nous avons en commun et que je ne saurais décrire... « Ne m'attends pas ce soir car la nuit sera blanche et noire », avait écrit le pauvre Nerval à une parente, avant de se pendre rue de la Vieille-Lanterne. Ben oui, la poésie, c'est rarement le fait d'êtres qui vont bien...

« Last exit to paradise » est une chanson que j'apprécie moyennement. Je préfère largement sa grande soeur, « Première descente aux enfers par la face Nord ». Non, vous ne pensez pas qu'il y a une parenté ?!

Ensuite, c'est « L'étranger dans la glace », et je ne sais que dire de cette chanson sublime sur le temps qui passe, sur « avec le temps, va, tout s'en va »... Les yeux déjà nécrosés, cet homme comptabilise ses plaies, ne cherchant même plus à les recoudre. L'indifférence s'empare de lui, son regard se fait distrait, et j'imagine que c'est ce qui nous guette tous... On se laisse descendre, on se laisse glisser dans la « soufflerie  où se terre le mystère inquiet des ondes et de l'asymétrie des paramètres au coeur violet »... Le violet, c'est aussi une couleur de deuil, n'est-ce pas ? « Scandale mélancolique » est habité par la camarde. On sait bien qu'à la fin, c'est elle, « l'ultime prédatrice, dans sa robe de vamp-araignée », qui gagnera la bataille...

Le titre « Les jardins sauvages » vient semer un peu de légèreté dans cet album. Je trouve le texte hautement érotique, je l'ai déjà dit ici. Cela me rappelle le joli « rayon des fruits défendus » dont il est question dans « Défloration 13 »... Et, sur tous les sites consacrés à Hubert, le lien fut souvent fait entre ces « jardins sauvages » et un texte de Verlaine, si je ne m'abuse. Mais j'en ai oublié le titre, le contenu, tout !

Que dire de « Télégramme 2003 », chanson qui suscita tant de polémiques ? Je l'aime bien, je trouve que la musique de ce Télégramme est très belle et rendait divinement bien en concert. Pour ce qui est du contenu, j'aurais envie d'écrire, à l'instar du brave Jacques Higelin, qu'il n'y a rien à dire, que nous n'y étions pas...

« Loin des temples en marbre de lune » ne me plaît qu'à moitié. J'aime assez le texte (« on vient tous d'une capote usée », et ce que je pense être un clin d'oeil à Céline : le coup du caniche, cela ne vous rappelle pas la phrase célinienne, « l'amour c'est l'infini mis à la portée des caniches » ?!). La musique de cette chanson ne m'enchante pas des masses. Désolée.

« La nuit de la Samain » est une chanson que j'ai fini par apprivoiser, après de nombreuses vaines tentatives. Mais ça y est, c'est bon, j'y suis, et je vois même un petit pont entre cette nuit de la Samain et cette autre nuit, « higelinesque » cette fois, qui « promet d'être belle ». Quant au coup des « os broyés », dans la chanson de Thiéfaine, cela me fait toujours bien rire, vu la proximité phonétique de ces mots avec mon nom de famille. De là à voir là-dedans un clin d'oeil du père Hubert à mon endroit, il n'y a pas des kilomètres, je vous le dis !!!!!

Vient ensuite « When Maurice meets Alice ». Je ne sais pas quand je pourrai réécouter cette chanson sans fondre en larmes dès les premières notes. J'adore ce morceau, mais c'est trop pour mes frêles épaules. C'est sans doute parce que mon père s'appelle Maurice...

« That angry man on the pier » est une belle chanson qui vient clore avec beaucoup de grâce un album splendide. J'aurais aimé que Thiéfaine fasse quand même quelques petits efforts de prononciation. Je ne suis pas bien douée en phonétique anglaise, mais il y a deux ou trois imperfections qui n'échappent pas aux oreilles un peu attentives... Bah, ce n'est pas bien grave. Après tout, ce n'est que de l'anglais !!!!!!!!!!!!!!!!

Je reviens au livret. Juste après le texte de « That angry man on the pier », on peut lire : « L'homme qui ne médite pas vit dans l'aveuglement, l'homme qui médite vit dans l'obscurité. Nous n'avons que le choix du noir ». C'est signé Victor Hugo. Nous v'là pas dans la mélasse si j'ai bien pigé. Celui qui ne médite pas se cogne aux parois du vide, celui qui médite à celles de l'obscurité . Ben zut alors. Je pensais bien qu'on était tous dans la merde, mais pas à ce point-là...

Commentaires

Doc, si tu passes par ici, sache que j'ai bien eu ton message vocal. Difficile de te rappeler. J'attends des jours meilleurs, j'attends, j'attends. Mais je ne t'oublie pas et je compte bien mettre ici, dès que possible, la traduction que tu m'as demandée. Une de mes amies allemandes est censée travailler dessus aussi, mais son mail tarde à venir. Promis, ce sera ton cadeau de Noël ! En attendant, toutes mes amitiés. Grosses bises et merci pour le soutien indéfectible.

Écrit par : Katell | 05/12/2009

Salut Cath ,

Après avoir pas posté sur Planète Thiéfaine pour " l'élève LunarCaustic " je me suis dis je vais passer sur le blog de Cath et tout de go je me dis de même je vais lire le 1 commentaire, bingo ;-)

Je pense que la traduction va dans le même que la désespérance d'Hubert parfois envers son public mais surtout envers lui !...

Je serai donc le Poulidor de ce topic, pour positiver je dirai : Anquetil était le 1 er. mais il est mort depuis longtemps et Poupou pédale toujours la vie.

Tu as comme moi du monde sur ton porte-bagage alors pédale il y a encore du bonheur à prendre à leurs donner !...

Bises.

The Doc toujours 'n'Roll

Écrit par : Le Doc. | 06/12/2009

Très belle image que celle du porte-bagage, Doc ! Tu sais sans doute à quel point le vélo m'a aidée à surmonter bien des choses... Le but : maintenir l'équilibre, ne faire tomber personne, bien négocier les virages. Je m'y emploie, mais c'est dur...

Écrit par : Katell | 06/12/2009

That Angry Man on the Pier... j'accroche pas du tout !
Pourtant je l'avais déjà entendu faire quelques phrases en anglais sur Un Automne à Tanger et j'avais trouvé ça chou ... mais là ça ne passe vraiment pas .
Je l'écoute quand même de temps en temps des fois que ... mais non ... le déclic ne se fait pas !

Last Exit to Paradise par contre j'l'aime beaucoup, très rock... j'aurais aimé l'entendre en live !

Écrit par : Loreleï2 | 06/12/2009

Pour Les Jardins Sauvages , je crois que c'est Arnaud qui avait fait un parallèle avec le poème de Verlaine au Carrefour mais je ne sais plus du tout dans quelle rubrique .
Arnaud , si tu passes par-là...

Sinon, texte magnifique et interprèté avec juste ce qu'il faut de sensualité...

Écrit par : Loreleï2 | 06/12/2009

http://www.youtube.com/watch?v=7n0ly4Ssjto

Une version sublime de L'Etranger dans la Glace ...

Écrit par : Loreleï2 | 06/12/2009

Le texte en question est le "sonnet du trou du cul", pochade écrite à quatre mains (hum !) par Rimbaud et Verlaine. Paru je crois, dans l'album zutique.

Grosses bises Katell !

Écrit par : Foxy | 07/12/2009

Merci beaucoup, Foxy ! Il me semblait bien que le titre était d'une élégance rare !!!!!!!

Écrit par : Katell | 08/12/2009

Il faudrait que je réécoute un peu cet album, c'est grâce à lui que j'ai pu me remettre à écouter Thiéfaine!!!

Écrit par : Yoann | 12/12/2009

De la lecture toujours aussi bonne, des écrits que je picore comme des gâteaux à l'apéro, avec gourmandise, mais retenu. Faut bien garder de la place (lecture), pour mes prochaines orgies cérébrales.

Écrit par : Manu | 14/12/2009

Toujours contente de découvrir vos commentaires ! Dis donc, Manu, tu me fais drôlement plaisir...

Écrit par : Katell | 14/12/2009

Réponse à "Chouette, j'ai un blog!" et excès de gourmandise.
Quand les crises boulimentaliques m'emparent.
Chère Sainte Lilith, je ne sais pas où ce commentaire me mènera mais j'ai des vagues souvenirs de picorage (voir commentaire précédent) où il était question d'écrire sans trop savoir où vogueront nos mots. Dommage que les commentaires soient désactivé sur le post ci-dessus cité, car j'aurais aimé le commenter, cela aurait peut être eu plus de discrétion qu'ici. Car Thiéfaine, pour moi c'est un peu comme de la boulimie, j'en mange, en dévore, m'en goinfre,... Et forcément, il y a ces phases de la boulimie que l'on aime pas forcément étaler sur la place publique, bien que celle-ci soit plutôt intimiste. Et là, je dois confesser trop de picorage ces derniers jours.
Thiefaine, comme vous, je l'ai connu par une moitié, "une fille un peu perverse" qui sortait un peu trop sa lame de rasoir. A qui j'ai demandé, si elle ne connaissait pas une chanson qui balançait des "On the road again, again", toute contente (ça lui arrivait), me dit "bah si je vais te la mettre". Et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, me balance "Errer Humanum Est" dans les oreilles. Ce n'était pas du tout cette chanson que j'attendais, mais quelle claque, ce rock, ce blues, ce rythme, j'étais contaminé. A croire que les ex sont des agents pathogène de la Thiéfainite aiguë. De cette Loreleï je n'en garderai que deux choses, une plaie ouverte mais surtout mon amour pour Thiéfaine. Car Loreleï (c'était son ptit'nom entre nous) elle en était (l'est sûrement toujours) accroc au Thiéfaine, autant qu'une bonne sœur l'est au bon-dieu. Alors quand elle m'a dit 'Manu "je t'en remets au vent"', je n'ai pas pu m'empêcher de vouloir me plonger dans cet univers. Si étranger mais si familier après quelques pas dans son obscur clarté.
Obscur par ses textes aussi tarabiscoté qu'une crise boulimique, mais qui sonnent si clairement dans notre esprit, et qui dès la première écoute, on se dit "mais c'est de moi qu'il parle". Voilà comment Thiéfaine est devenu l'escalator qui remonte de mes précipices. Pas vraiment escalier, pas vraiment ascenseur... Mais toujours là, pas très loin dans mon "ghetto-blaster" des temps modernes.
Et à vouloir en apprendre toujours plus sur celui qui sans le savoir accompagne mes descentes,
on tombe sur vous Sainte Lilith, ou-oui Sainte, car pour moi vous êtes de ceux qui m'aidez à décortiquer les "Holderlin", "Oh meine kleine Mutter mehr Licht !", et toutes autres références culturelles que je n'ai pas.
Voilà, comment d'une "Confession d'un Never been" on passe à un hommage d'un "intérimaire de l'espèce", du coup j'en viens à me demander si il est bon de le poster ce commentaire. Quand je vous disais que je ne savais pas où nous porterait mon esprit lorsqu'il s'empare de mes doigts.
Loreleï si tu me lis, merci...
Manu

Écrit par : Manu | 16/12/2009

Ah, Manu, je suis très émue à la lecture de ce commentaire lumineux, foisonnant, comme j'aime ! Moi aussi, j'ai découvert Thiéfaine grâce à quelqu'un que j'ai aimé très fort lorsque j'étais jeune (ben oui, je ne le suis plus, et cet amour remonte à 1991, c'est dire !!). Quand j'ai quitté ce type un peu déjanté, ce ne fut pas par désamour, mais pour me protéger (trop compliqué à expliquer, je ne veux pas étaler cela ici), et ma bouée de sauvetage fut Thiéfaine, ce même Thiéfaine que ce même amour écoutait si souvent et pour lequel je n'avais jamais manifesté d'intérêt du temps de notre histoire rocambolesque. Thiéfaine, ce fut l"ascenseur au fond du précipice", car j'étais réellement laminée et je fis beaucoup de conneries pour oublier la perte immense endurée... Mais il y a quelque chose qui ne fut pas une connerie : écouter Thiéfaine, me plonger à fond dans sa poésie, sa musique, son univers...
Voilà. Le temps a refermé la blessure, fort heureusement. Mais, parfois, quand même, je pense encore à mon "tatoué". Pas plus tard que ce matin, tiens ! Alors, ces mots de vous, Manu, c'est amusant, n'est-ce pas ?
Un truc assez fou aussi : le jour où est sorti le CD du "Scandale mélancolique tour" et alors que je passais en caisse après m'être procuré ce trésor, j'ai rencontré par hasard (ou pas) les deux soeurs de celui qui m'avait fait découvrir HFT des années plus tôt. La vie est bourrée de signes bizarres, n'est-ce pas ? Ou est-ce moi qui en vois là où seul le hasard est allé loger ses doigts ? Je ne sais pas...
Sylvain, si tu passes par là, merci aussi, tiens !!!!

Écrit par : Katell | 16/12/2009

Manu, petite précision : dans l'article "Chouette, j'ai un blog !", j'évoquais un certain Joël. C'est assez compliqué : Joël était le meilleur ami de Sylvain. Quand ils étaient ensemble, ils écoutaient souvent Hubert (et Gainsbourg aussi, beaucoup). Voilà. Et, après avoir rompu avec Sylvain, je me suis retrouvée une fois à "voyager" de nuit avec son ami Joël, et c'est là que je me pris en pleine face la magnifque phrase "tu voudrais qu'il y ait des ascenseurs au fond des précipices"...

Écrit par : Katell | 16/12/2009

Nous v'là pas dans la mélasse si j'ai bien pigé. Celui qui ne médite pas se cogne aux parois du vide, celui qui médite à celles de l'obscurité .
tu me fais penser à un poème qui date de ma période crutacée !
ça s'appelle lys de l'iris qui grace à hubert m'a valu un bon zéro pointé car vu que les bonnes soeurs n'apprécient pas trop quand on s'attaque au st père !
iris ferme tes yeux
et ton oeil auscultera les cieux
un bandeau dessus
ton pardessus !
accolés au mur,ô père
ils sifflent du fer
accordez lui une dernière prière
griller une cigarette avant l'enfer !
iris se ferme un peu
aveugle, elle se cogne au trottoir bétonneux !

en tout cas bvo pour ton compte rendu j'adore! surtout le jeu de la folie !

Écrit par : tieum | 08/01/2010

Foutue crise de boulimie.... Où me mènera-t-elle ?
Vouloir écrire, partager, rendre public, n'est ce pas notre fléau, à nous génération MSN, Facebook et compagnie (et oui je n'ai pas la trentaine). Mais en même temps je recherche aussi l'intimité qui me renvoie six mois en arrière, afin de partager ici, loin des regards des nouvelles notes. Drôle de paradox.

Je commençais ce commentaire par "Foutue crise", car comme cité, Thiéfaire pour moi c'est une boulimie, cette histoire de "honte", gène (entres autres) - tiens ce terme est parut dans la note assez récente que j'ai commenté précédemment - ...
Et c'est dans ce retour dans le passé que je m'aperçois de mon impolitesse de ne pas avoir répondu aux questions qui m'étaient posées.
Profitons de ce mon picorage, pour y répondre et analyser l'évolution d'une Thiéfainite.
- Ahhh les cöincidences, on a tous notre petite histoire, ce petit fait, au quel on se rattache, celui qui nous réconforte dans notre croyance, "chacun sa religion, chacun son parachute".
Mais personnellement je pense juste que le hasard fait ben les choses. Et celui au tour de Thiéfaine semble plutôt fort dans le domaine de la cöincidence, mais cela ne reste q'un avis personnel.
Tiens hasard liè à Thiéfaine, cöincidence, peu importe le nom qu'on lui porte, mais en fait c'est Scandale Mélancolique Tour qui passe le plus souvent dans mes ouïes, remontez au titre de la note et vous comprendrez.
Certe le "Scandale Mélancolique" n'est pas seul, il est souvent accompagné de son inséparable (pour moi) "Chroniques bluesymentales".

Et sinon ma Thiefainite, comment évolue-t-elle ?
Moins de citations, plus d'avis personnels, des écoutes qui se diversivies, je passe des dingues et des paumés aux chants Grégoriens de "Demain les Kids", Mais voilà, 371 lunes et 17 jours environs que je suis toujours aussi con, et que de plus en plus, je me rend compte que moi aussi "j'ai volé mon âme à un clown". Etrange personnage qui à vouloir trop faire rire la galerie en est triste à s'en faire péter les synapse en million d'étincelles à l'aide de son "Walter PPK de service", "Etranger dans la glace", on se cherche...

Mais se trouverons-nous un jour ? "Paumés" dit-il ! J'en ai bien peur.

Écrit par : Manu | 04/07/2010

Salut Manu ,

, je laisse le commentaire " paumé " à Hubert car voilà encore un raccourci de " la poésié " et je ne citerai qu'une phrase de non-oclusion synasptique en m'appuyant sur les fondements de la philosophie à savoir les mathématiques* pour dire :

- E= MC 2 -

* je pratique les mathématocs..

Kenavo Manu au bout du monde, en précisant que nous sommes chacun à la fois le bout et le centre du monde !...

Écrit par : Le Doc. | 05/07/2010

Contente de reprendre la "discussion" avec toi, Manu. Et contente aussi de retrouver le Doc ici, toujours fidèle au poste.
Que répondre à ton commentaire, Manu ? Je pense que les mots de Thiéfaine nous atteignent jusqu'à la moelle parce d'une certaine façon, nous sommes à la fois dingues et paumés. Si nous n'avions pas nos écorchures, la poésie d'Hubert nous toucherait-elle ? Je n'en suis pas sûre du tout...

Écrit par : Katell | 05/07/2010

Posté par le Doc sur Planète Thiéfaine :

Posté le: 06 Juil 2010, 08:00 Sujet du message:

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Cit. :
Katell a écrit:

Et contente aussi de retrouver le Doc ici, toujours fidèle au poste.

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, fidèle bien sûr car toujours fidèle à mes idéaux malgré les faiblesses d'intervenants cahés derrière des pseudos qui n'ont rien compris à mes interventions

, la différence est surtout que toi tu me connais Katell ( Cath. ) ;-)

, un grand merci au passage à Narcisse qui a fait le ménage dans mes posts et topics ;-)

Écrit par : Le Doc. | 06/07/2010

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