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26/03/2010

"En rêvant de mourir sur ton ventre mouillé"...

La pensée du jour : "L'amour l'amour

ce mot traîne sur bien des lèvres

mais qui est assez grand

pour vivre ce qu'il désigne". Charles JULIET.



Me voici donc de retour de mon escapade anglaise ! Souvenez-vous, peu de temps avant mon départ, nous avions évoqué l'amour : l'amour selon HFT, l'amour selon Romain Gary, l'amour selon tant d'autres qui se sont cassé la binette dans leurs grands huits. Voici donc aujourd'hui, d'abord l'amour selon Charles Juliet, ensuite l'amour selon HFT. Avec une chanson pas trop pessimiste, pas trop "chagrin des glandes". Une chanson magnifique, qui me remue particulièrement aujourd'hui, je ne sais pas pourquoi. Sans doute parce qu'il m'arrive de temps en temps d'être saisie moi aussi par "la tentation du bonheur"...

 

Sentiments numériques revisités

 

Quand les ombres du soir chevauchent sur la lande

avec dans leurs passeports Sherwood ou Brocéliande

quand les elfes titubent sous l'alcool de Sorgho

dans les cercles succubes de la lune en faisceaux

quand les vents de minuit décoiffent les serments

des amants sous les aulnes d'un hôtel flamand

quand tes visions nocturnes t'empêchent de rêver

et couvrent ton sommeil d'un voile inachevé

je n'ai plus de mots assez durs

pour te dire que je t'aime

 

quand les chauves-souris flirtent avec les rossignols

dans les ruines d'un royaume où mon crâne est mongol

quand les syndicats brûlent nos rushes et nos démos

pour en finir avec le jugement des salauds

quand Humpty Dumpty jongle avec nos mots sans noms

dans le bourdonnement des câbles à haute tension

quand tu m'offres épuisée sous l'oeil d'une opaline

les charmes vénéneux de tes fragrances intimes

je n'ai plus de mots assez durs

pour te dire que je t'aime

 

quand les théâtres antiques recèlent nos orgies

çatal hoyük airport / manco capac city

quand nos murs se recouvrent de hiéroglyphes indiens

avec nos voix blafardes en feed back au matin

quand tes mangoustes viennent avaler mes couleuvres

dans ces nuits tropicales où rugit le grand oeuvre

quand l'ange anthropophage nous guide sur la colline

pour un nouveau festin de nos chairs androgynes

je n'ai plus de mots assez durs

pour te dire que je t'aime

 

quand les clochards opposent la classe et l'infini

à la vulgarité glauque de la bourgeoisie

quand les valets de cour / plaideurs pusillanimes

encombrent de leurs voix nos silences et nos rimes

quand au détour d'un bar tu flingues au lavabo

quelque juge emportant ma tête sur un plateau

quand tu branches les hélices de ma mémoire astrale

sur les capteurs influx de ta flamme initiale

je n'ai plus de mots assez durs

pour te dire que je t'aime

 

quand les traces de Rorschach sur la tôle ondulée

servent aux maîtres à tester l'autochtone humilié

quand sur la moleskine des limousines en liesse

ils en rient en fumant la mucho cojones

quand les cris de l'amour croisent les crocs de la haine

dans l'encyclopédie des clameurs souterraines

quand je rentre amoché / fatigué / dézingué

en rêvant de mourir sur ton ventre mouillé

je n'ai plus de mots assez durs

pour te dire que je t'aime

 

quand dans la lumière sale d'un miroir tamisé

tu croises l'oeil éphémère d'une salamandre ailée

quand dans les brumes étales de nos corps transparents

tu réveilles mes volcans lumineux du néant

quand mes pensées confuses s'éclairent au magnésium

sur les écrans secrets de ton Pandémonium

quand mes bougainvillées se mêlent aux herbes folles

dans ta chaleur biguine au crépuscule créole

je n'ai plus de mots assez durs

pour te dire que je t'aime

 

quand les ombres du soir poursuivent sur la lande

le flash des feux arrières d'une soucoupe volante

quand le soleil se brûle aux contours de tes reins

parmi les masques obscurs d'un carnaval romain

quand l'ordre des humains nous sert dans son cocktail

5 milliards de versions différentes du réel

quand tu pleures essoufflée au creux de ma poitrine

avec les doux murmures des fréquences féminines

je n'ai plus de mots assez durs

pour te dire que je t'aime.

 

Voilà. Mais il y a plein d'autres chansons qui nous permettraient de dire encore ce qu'est l'amour selon Hubert-Félix. Qui s'y colle ?

 

@Lorelei et Boub' : Sympa, votre idée de "top dix du monde". Il faudra que j'essaie de faire le mien un de ces jours, mais cela va être coton ! Dix, c'est peu !!!

 

Commentaires

Exit to Chatagoune-goune :

Amours-crayons-bites-enfoncés
Dans les tubulures glauques du vent
L'ange a léché le chimpanzé
Sur l'autel des agonisants
Clinic-woman-coeur-manivelle
Tournant dans le soleil couchant
Ce soir je sors de ma poubelle
Pour provoquer tes océans
Cafards-gardiens-d'enfer-casqués
Défilant dans mes nuits d'automne
M'accusant de ne plus tricher
Devant ta pompe à méthadone
Rue Morgue-avenue Desperados
Dans les barbelés du goulag
Ce soir je sors de mon blockhaus
Pour me parfumer à ta vague
Je danse pour toi petite
Je bande pour toi petite

Délires-désirs-corps entraînés
Dans les brouillards du crépuscule
Parfums-sexy coeurs gominés
Tension-danger-sortie-capsule
Jadis cavalier du néant
Je reviens en vampire tranquille
Dans ta nuit maquiller les blancs
De ton calendrier de petite fille
Je danse pour toi petite
Je bande pour toi petite

Curieux soleil de plexiglas
Dans la vitrine des marchands d'ours
Gyrophares sur mes pataugas
Nitroglycérine à la bourse
Filmé par les Mau-Mau
Par les stups et les contes de fées
Je planque mon secret sous ta schizo
Et m'accroche à ton corps blessé
Amant-mutant matant nos stances
A l'ombre des amours gadgets
J'endors mes cadences en instance
Et me balance à ta planète
Inutile d'afficher nos scores
Aux sorties des supermarchés
Les dieux sont jaloux de nos corps
Nous balayons l'éternité
Je danse pour toi petite
Je bande pour toi petite

Écrit par : loreleï2 | 26/03/2010

Bouton de Rose :

Sur mon Styx
Une étoile fixe
Illumine ma fréquence
Et dans l'axe
Où elle me faxe
Excess est sa fragrance
Comme une guêpe sur une fleur à peine éclose
Mes lèvres sur sa déchirure explosent
Son bouton de rose

Dans sa soie
J'm'essuie les doigts
Je bois dans son cristal
Et son vin
Coule au parfum
De ses vasques orientales
Comme une guêpe sur une fleur à peine éclose
Mes lèvres sur sa déchirure explosent
Son bouton de rose

Et je voyage en classe clandestine
Dans la sève des bouquets d'églantines
Dans le satin d'essences assassines
Je m'incline
Elle est clean
Si fine
Féline
Féminine

Mais le jour
S'lève pas toujours
Au milieu des dentelles
Et parfois
Je sens le froid
Quand je suis trop loin d'elle
Comme une guêpe sur une fleur à peine éclose
Mes lèvres sur sa déchirure explosent
Son bouton de rose

Écrit par : loreleï2 | 26/03/2010

Les Jardins Sauvages :

J'aime rôder vers les fleurs perdues
Dans les jardins sauvages
Aux parfums d'ardoises et de rues
Des villes avant l'orage
La rosée de leurs yeux trop mauves
Reflète une lumière
Qui conduit parfois les vieux fauves
Et les anges en enfer

J'aime rôder vers les fleurs perdues
Dans les jardins sauvages
Et m'égarer dans les ciguës
Et dans les saxifrages
Sentir la chair d'une figue verte
Qui s'offre lentement
Sur le rose d'une corolle ouverte
A mon souffle tremblant

J'aime rôder vers les fleurs perdues
Dans les jardins sauvages
Aux nuances des gris bleus des grues
Des banlieues de passage
Le velours de leurs lèvres humides
A l'ombre de leurs voiles
M'entraîne et m'attire vers le vide
Où murmurent les étoiles

J'aime rôder vers les fleurs perdues
Dans les jardins sauvages
Aux parfums d'ardoises et de rues
Des villes avant l'orage
Suivre le jeu d'une étamine
Sur un oeillet violet
Qui s'entrouvre et qui s'illumine
D'une larme de lait

Écrit par : loreleï2 | 26/03/2010

Misty Dog in Love :

Je te veux dans ma nuit
Je te veux dans mon brouillard
Je te veux dans ma pluie
Je te veux dans mon blizzard
Je te veux fauve et captive
Écartelée dans ma geôle
Je te veux chaude et lascive
Glamoureuse et sans contrôle

Je te veux sur ma route
Je te veux dans mes errances
Je te veux dans mes doutes
Je te veux dans mes silences
Je te veux en amazone
A cheval sur ma monture
Je te veux quand j'abandonne
Ma racine à ta blessure
Je te veux dans la spirale
De tes abîmes éclatants
Je te veux dans les annales
De ton féminin troublant

Je te veux dans le feu
Taciturne des étoiles
Je te veux dans le jeu
Des vagues où s'enfuient nos voiles
Je te veux vamp et rebelle
Bouillonnante et sans pudeur
Je te veux tendre et cruelle
Sur mon sexe et dans mon coeur
Je te veux dans l'opéra
Silencieux de mes planètes
Je te veux dans le magma
Où se déchire ma comète

Je te veux dans ma nuit
Je te veux dans mon brouillard
Je te veux dans ma pluie
Je te veux dans mon blizzard
Je te veux dans le sulfure
De mes galeries inconscientes
Je te veux dans l'or-azur
De mes envolées d'Atlante

Je te veux dans la lumière
De mes soleils suburbains
Je te veux dans la prière
Des dieux suppliant l'Humain
Je te veux dans ma nuit
Je te veux dans mon brouillard
Je te veux dans ma pluie
Je te veux dans mon blizzard
Je te veux fauve et captive
Écartelée dans ma geôle
Je te veux chaude et lascive
Entrouverte et sans contrôle

Écrit par : loreleï2 | 26/03/2010

Je passe la main pour la suite ...

Écrit par : loreleï2 | 26/03/2010

"Je reviendrai comme un vieux junkie
m'écrouler dans ton alchimie
delirium visions chromatiques
amour no-limit éthylique
je reviendrai comme un vieux paria
me déchirer dans ton karma
retrouver nos mains androgynes
dans ta zone couleur benzédrine

je reviendrai fixer ta chaleur
dans la chambre au ventilateur
où tes ombres sucent les paumés
entre deux caisses de stp
je reviendrai te lécher les glandes
dans la tendresse d'un no man's land
et te jouer de l'harmonica
sur un décapsuleur coma

je reviendrai jouir sous ton volcan
battre nos cartes avec le vent
je reviendrai taxer ta mémoire
dans la nuit du dernier espoir
je reviendrai chercher notre enfance
assassinée par la démence
et lui coller des lunettes noires
le blues est au bout du couloir
je reviendrai narguer tes dieux
déguisé en voleur de feu
et crever d'un dernier amour
le foie bouffé par tes vautours".

Écrit par : Katell | 26/03/2010

"Pas prendre pour un courrier du coeur les pulsions des glandes endocrines" !

Écrit par : Katell | 26/03/2010

Yeah Welcome! How do you do?

Comme je viens d'ouvrir ma fenêtre et que le soleil brille, je me sens de taille à explorer une chanson légère de rupture amoureuse... :)

Elle veut plus que son chanteur de rock
Vienne la piéger dans son paddock
Elle veut plus se taper le traversin
A jouer les femme de marin,
Elle s'en va.

Elle veut plus que son nantis de la zone,
Vienne la swinguer dans son ozone
Elle veut plus d'amour au compte goutte
Entre deux scènes, entre deux routes,
Elle s'en va

Rock rock joyeux joyeux rock rock joyeux joyeux rock...joyeux

Elle lui a dit je change de port
Mais pauvre débile je t'aime encore
Seulement tu vois c'est plus possible
Moi aussi je veux être disponible
Elle s'en va

Il a juste haussé les épaules
Comme si c'était son meilleur rôle
Et lui a dit casse-toi de mon ombre
Tu fous du soleil sur mes pompes
Elle s'en va

Rock rock joyeux

Il en fera peut-être une vieille rengaine
Une histoire d'amour à la chaîne
Pour les petites sirènes à la page
Qui se branlent devant son image
Elle s'en va

Il en fera peut-être une vieille chanson
Une histoire d'amour à la con
Pour les décavés du boulevard
Qui se tapent une queue sur Trafalgar
Elle s'en va

Rock rock joyeux


En plus du fameux "casse toi de mon ombre, tu fous du soleil sur mes pompes", j'aime beaucoup la "morale" de la chanson de ce pauvre chanteur de rock à qui il ne reste que "les violons pour pleurer" et de cette relation particulière et un brin masochiste qui relie un chanteur à son public... :)

Le côté : "je viens de me faire larguer, la seule solution de m'en sortir à peu près convenablement (voir une petite revanche?) c'est d'en faire une chanson en sachant que mes fans vont adorer ce qui reste une terrible défaite personnelle... j'adore cet espèce de détachement ultra lucide... il faut un sens de l'humour extra-ordinaire pour faire passer ça... :)

La bise,


Ps: vi c'est difficile les top 10, c'est ce qui rend cet "exercice" à la fois terriblement injuste et sympa lol

Écrit par : Boub' | 26/03/2010

"Les monstres galactiques projettent nos bégaiements sur les murs de la sphère où nous rêvons d'amour"...

Écrit par : Katell | 26/03/2010

Loreleï sébasto cha

Mon blues a déjanté sur ton corps animal
Dans cette chambre où les nuits durent pas plus d'un quart d'heure
Juste après le péage assurer l' extra-balle _ et remettre à zéro l'aiguille sur le compteur
Ton blues a dérapé sur mon corps de chacal
Dans cet hôtel paumé aux murs glacés d'ennui
Et pendant que le lit croise l'aéropostale
Tu m’ dis reprends ton fric aujourd'hui c'est gratuit

Loreleï Loreleï, ne me lâche pas, j'ai mon train qui déraille.
Loreleï Loreleï, et j’ suis comme un cobaye, qu'a sniffé toute sa paille.

Tu m'arraches mon armure dans un geste un peu lourd
En me disant reviens maintenant je te connais
Tu me rappelles mes amants rue Barrée à Hambourg
Quand j'étais l'orpheline aux yeux de feu follet
Tu me rappelles mes amants perdus dans la tempête
Avec le coeur naufrage au bout des bars de nuit
Et tu me dis reviens je suis ton jour de fête
Reviens jouir mon amour dans ma bouche agonie

Refrain

Le blues a dégrafé nos coeurs de cannibales
Dans ce drame un peu triste où meurent tous les Shakespeare
Le rouge de nos viandes sur le noir sidéral
Le rouge de nos désirs sur l'envers de nos cuirs
Et je te dis reviens maintenant c'est mon tour
De t'offrir le voyage pour les Galapagos
Et je te dis reviens on s'en va mon amour
Recoller du soleil sur nos ailes d'albatros

Refrain

Écrit par : Boub' | 26/03/2010

j' vais p'têt' encore attendre avant d' mourir d'amour
j'entends des cons qui causent d'un éternel retour
& j'ai pas très envie d' repartir à zéro
j'ai pas tout bien compris comme c'est bon quand c'est chaud


La bise,

Écrit par : Boub' | 26/03/2010

Soudain je t'aperçois petite
Entre un flipper et un juxe-box
Frottant ton cul contre la bite
d'un hologramme de rank xerox.

Et au moment où la machine,
Te plaque sur son parking perdant.
J'arrache ta fermeture de jeans
Et m'engouffre dans ton néant
Et m'engouffre dans ton néant.

La tête mouillée entre tes cuisses
Et l'oeil plombé de Nostalgeo.
J'voudrais rentrer dans ta matrice,
Comme au vieux temps d'ma léthargeo.

Quand je jouais avec la matière,
Dans la chambre des éprouvettes.
Au milieu des années lumières,
Et du rougeoiement des planètes.


La bise,

Écrit par : Boub' | 26/03/2010

ouep les chansons d'amour, moi je suis à fond dans la rupture, c'est la plus belle preuve d'amour ! va comprendre charles !
la plus belle chanson au monde, je t'en remet au vent !
maintenant faux pas négliger tita et septembre rose , magnifique preuve d'amour, c'est a bercy ou au zénith qu'il dis on va se la faire rien que pour nous, belle chanson d'amour !
bon je vais me recoucher le blues s'installe , sauf que j'ai pas de fauteuil pour lui !

Écrit par : tieum | 26/03/2010

Bonsoir à tous, voici la plus courte de toutes :
"on s'est aimés dans les maïs, t'en souviens-tu mon anaïs ? Le ciel était couleur de pomme et l'on mâchait le même chewing-gum" !!!
J'apprécie beaucoup également la version des Wampas qui déménage bien (on dirait LES RAMONES !!) dans l'album "Les fils du coupeur de joints" !!!
A bientôt, portez-vous bien, je vous salue chaleureusement, bon WE.
FRED06

Écrit par : Fred06 | 26/03/2010

Hello boys and girls,

content de revenir vous rendre visite, après une période agitée où le temps m'a cruellement manqué.

Je t'ai rencontrée une nuit
Au détour d'un chemin perdu
Qui ne conduisait nulle part,
Où tu te tenais immobile
En équilibre sur un fil
Tendu au-dessus du hasard
Et lorsque je t'ai demandé
Qui tu étais, d'ou tu venais,
Tu m'as répondu d'un regard :
"Tu sais, je n'suis qu'effluve
Et je reviens d'ailleurs..."
Plus tard dans un coin de bistrot
Devant un billard électrique,
Tu m'as montre ta déchirure.
Tu m'as dit d'étranges paroles
Qui volaient comme des chauves-souris
Au milieu de ta chevelure.
Elles me parlaient d'inconnu,
De mystérieux chemins cachés
Qui montaient au-delà des murs
D'un ténébreux voyage.
Tu cherches au-delà des frontières
Un miroir ou un cœur ouvert
Pour y projeter tes fantasmes.
Sautant d'une plate-forme d'autobus,
Tu prends le premier train rapide
Pour Marseille ou pour Amsterdam.
Juste une pièce dans un Taxiphone.
Mon tendre amour ne m'attends pas.
Ce soir je ne rentrerai pas
Et tu reprends ta route,
Ton ténébreux voyage...

Un jour ou l'autre, tu reviens,
Un peu comme au sortir d'un rêve
Dans l'inconscience du matin,
Les traits tirés par la fatigue,
La tête creuse, le regard vide.
Tu ne sais plus ce qui se passe
Et tu ne comprends plus.
Tu ne comprends plus rien
Le temps de te refaire les yeux,
De prendre un bain et de m'aimer,
Tu repenses à d'autres visages
Noyés au fond d'un verre d'alcool.
Tu me demandes une cigarette
Et me dis d'un air un peu vague :
"Mon tendre amour, ne m'en veux pas.
Tu sais je ne suis à personne.
Demain il faut que je reparte"
Et tu reprends ta route,
Ton ténébreux voyage..." ....

Peut être suis je en train de jeter une ombre noire, mais n'est pas cela l'amour, on se croise, se se donne, on se prête nos esprits et nos corps, puis l'on repart, on reprend la route, le ténébreux voyage........


Content de vous retrouver

Bisous à toi Katell, et bon week end à tous

Écrit par : RV | 26/03/2010

Cath, j'ai du retard de lecture...Je suis désolée de passer moins souvent en ce moment mais le soir, quand je rentre, j'ai du mal à trouver le temps pour te laisser un petit mot...de plus, je ne peux pas me connecter sur ton blog du boulot....Bises.

Pour moi, ce sera..

Ses rêves
Au réveil
Irradient
Mes trêves
Et mes veilles
Mes envies
Son corps
Aux décors
De mes nuits
Colore
En or
Les bruits
De la pluie

Ses lèvres
Au soleil
A midi
S'enfièvrent
Et s'enrayent
Assouvies
Son style
En subtile
Alchimie
Deale
Une idylle
Des mille
Et une nuits

Et pendant que ses blancs corbeaux
Fouillent mes noires étendues de neige
Je me consume et fume à fleur de faux
Prisonnier d'un lumineux manège

Ses rêves
Au réveil
Irradient
Ma sève
A son miel
A son fruit
Son coeur
Décodeur
De mes nuits
Pleure
Et fleure
Les odeurs
De ma pluie

Écrit par : Arabesque | 26/03/2010

Coucou à vous tous, contente de vous retrouver ! Merci de vous prêter à ce petit jeu, c'est super intéressant !
Je ne sais pas si Olivier passe encore par ici, mais merci pour le commentaire si gentil déposé en début de semaine, cela fait toujours plaisir...
"Comme une guêpe sur une fleur à peine éclose, mes lèvres sur sa déchirure explosent son bouton de rose"... J'adore cette phrase !

Écrit par : Katell | 26/03/2010

Salut à toi! je crois qu'on peut dire que tu nous as manqué (à moi en tout cas)
Youpii!!! :)

La bise,

Écrit par : Boub' | 27/03/2010

Vous m'avez manqué aussi !

Écrit par : Katell | 27/03/2010

Mais aussi :
"Tu traînes dans mes nuits comme on traîne à la messe
quand on n'a plus la foi et qu'on ne le sait pas
quand on traîne à genoux aux pieds d'une prêtresse
à résoudre une énigme qui n'existe pas", etc.

Et je ne résiste pas à l'envie de citer mon ami Higelin : "La loi du grand amour est rude pour qui s'est trompé de chemin". Ou Brigitte Fontaine : "L'amour c'est du pipeau, c'est bon pour les gogos" !!!!

Écrit par : Katell | 27/03/2010

... On ne se trompe pas de chemin c'est nous qui nous trompons sur nos véritables attentes et que l'on souhaiterait trouver au bout du chemin

... Les mauvais chemins.. , qui sont un peu à l'image des lapsus si chers à Sigi. , souvent révélateurs pour qui sait lire le braille de nos balbutiments, ..sont le ciment de notre perpetuelle construction !...

, au bout de tout les chemins qui mènent à Rome existent d'autres routes* pour d'autres dévouvertes..

* mon Abeille qui est A.M.P ( bientôt éduc. spé. ) est coutumière des fausses routes chez les poly-handicapés et pratique la méthode Heimlich

... Il n'est pas de grand amour mais les petites preuves d'amour peuvent au final finir par remplir le grand réservoir nommé amour !...

... Toutefois à chacun de trouver sa méthode Heimlich..

, il existe des souces auquelles nous pouvons nous abreuver en tous lieux !..

;-)

Écrit par : Le Doc. | 27/03/2010

Ben sinon y'a toujours la plus belle chanson du monde :

"You know that it would be untrue
You know that I would be a liar
If I was to say to you
Girl, we couldn't get much higher
Come on baby, light my fire
Come on baby, light my fire
Try to set the night on fire
The time to hesitate is through
No time to wallow in the mire
Try now we can only lose
And our love become a funeral pyre
Come on baby, light my fire
Come on baby, light my fire
Try to set the night on fire, yeah
The time to hesitate is through
No time to wallow in the mire
Try now we can only lose
And our love become a funeral pyre
Come on baby, light my fire
Come on baby, light my fire
Try to set the night on fire, yeah
You know that it would be untrue
You know that I would be a liar
If I was to say to you
Girl, we couldn't get much higher
Come on baby, light my fire
Come on baby, light my fire
Try to set the night on fire
Try to set the night on fire
Try to set the night on fire
Try to set the night on fire"

La bise,

Écrit par : Boub' | 27/03/2010

Bonjour à tous et à toutes,
Ca tombe bien, les grands esprits se rencontrent car je viens juste de m'écouter le CD 2 du Best of des Doors avec le magistral dernier morceau "The End"...
Je vous souhaite à tous un excellent WE et la biz à Katell, Lorelei2, Boub' (merci pour ton courrier !! c'est sympa ce que tu fais et puis ça a la pêche !!) et tous ceux et toutes celles qui viendront faire un tour sur ce blog.
A bientôt, cordialement, Fred06
PS: faut pas que j'oublie, dans quelques jours, ça sera l'anniv' d'Alfana !!

Écrit par : Fred06 | 27/03/2010

Fred, tu me croiras si tu veux, mais j'ai fait une bonne cure de doors today avec un people are strange et autre the end de derrière les fagots...
Un régal!

A+

Écrit par : RV | 27/03/2010

Cath, j'ai pris un retard monstrueux dans la lecture de tes billets ! La phrase de Charles Juliet me paraît d'une grande justesse, tant l'amour est une exception rarissime... Quant à Sentiments numériques, je la trouve assez singulière parmi les textes de Thiéfaine, lumineuse. Et je me creuse toujours les méninges sur le flot d'images !!!
A part ça, pour continuer le florilège, il y a aussi L'amour mou ( que j'ai failli écrire " fou", sous la dictée de Breton) :

"D'un coup d'œil au fond du rétro
Ils ont vu comme ils étaient beaux
Et se sont roulé le chicot
Sans même retirer leurs mégots,
Mais gare mais gare à mon mégot,
S'écrie soudain le mécano.
L'amour me mord, l'amour me moud.
L'amour, ça mord, l'amour, c'est mou.
L'amour, ça meurt à la mi-août,
Sans mots, sans remords ni remous"

La bise aux habitués du cabaret,
Kenavo !

Écrit par : Evadné | 06/04/2010

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