07/12/2010
Chanson n°56 : "Zone chaude, môme"
La pensée du jour : "Au bout d'une seconde il y eut beaucoup d'heures qu'elle était partie". Marcel PROUST
ZONE CHAUDE, MÔME
Ta zone est chaude môme
Ta zone est chaude môme
Ta zone est chaude, chaude, chaude
Ta zone est chaude môme
Je n'sais pas si tu viens d'un continent perdu
Ou bien si t'es tombée d'une comète inconnue
Mais j'crois qu'il était temps que tu me prennes en main
J'ai cru mourir de froid chez mes contemporains
Ta zone est chaude môme
Ta zone est chaude môme
Ta zone est chaude, chaude, chaude
Ta zone est chaude môme
Et c'est comme un soupir après 100 triples croches
Quand l'pianiste s'endort devant son double scotch
Dans ces bastringues d'automne où ça brame à minuit
Les vieux cerfs encornés dans les bras des ladies
Chaudes, chaudes, chaudes !
J'en oublie la moiteur de ces ports tropicaux
Où ça sentait la gnôle et chauds les ventres chauds
A chercher le Pérou sur ma radio-inca
J'ai trouvé la fréquence que je n'attendais pas
Oh chaude !
Je n'sais pas si tu viens d'une ville ultramarine
Ou bien si tu descends d'une planète androgyne
Météorite in love tu vois je vole aussi
En reniflant d'un oeil tes bas sur le tapis
Ta zone est chaude môme
Ta zone est chaude môme
Ta zone est chaude, chaude, chaude
Ta zone est chaude môme
J'vais p't'être encore attendre avant d'mourir d'amour
J'entends des cons qui causent d'un éternel retour
Et j'ai pas très envie d'repartir à zéro
J'ai pas tout bien compris comme c'est bon quand c'est chaud
Ta zone est chaude môme
Ta zone est chaude môme
Ta zone est chaude, chaude, chaude
Ta zone est chaude môme
16:04 | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
Bonsoir tout le monde.
69 911 au compteur, pour quelqu'un qui aime les chiffres...et les voitures.
A Hubert qui aime les chiffres.
hervé de 69.
Écrit par : hervé | 07/12/2010
Ce blog atteindra bientôt les 70 000 visites ! J'en suis moi-même étonnée ! Merci à tous ceux qui viennent souvent ici, merci à ceux qui sont de passage, merci aux silencieux, aux expansifs, à tous, quoi !
Écrit par : Katell | 08/12/2010
Un peu trop "chanson de circonstance" à mon goût dans la mesure où jusque dans les paroles elle reflète la fin des années 80 davantage que l'univers thiéfainien. Même si on retrouve des thèmes qui lui sont chers : les amérindiens (pérou, radio-inca), Malcolm Lowry "ville ultramarine" qui renvoie au roman "Ultramarine" ou bien encore le thème de l'androgyne.
A noter, pour la pochette de cet album, que la photo ressemble à celle de Souchon sur son albulm "C'est comme vous voulez" ou Catherine Lara sur son album "nuit magique". On est donc bien en phase avec une époque, ce qui ne correspond pas à l'artiste qui dit vouloir être en avance sur son temps. Pour ma part, cet album, qui fonctionne come un "faux double album" avec "Eros über alles" ne fait partie du meilleur Thiéfaine. On le sent "entre deux", ce que vont confirmer les opus à suivre, nettement meilleurs, surtout "fragments d'hébétude".
Écrit par : LeGrizzly | 10/12/2010
A propos des pochettes de disques dans le même style et de la même époque, tu peux rajouter "Novice" de Bashung et "Dure mère" de Béranger...
Écrit par : Yannig | 10/12/2010
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