Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/10/2011

Die Lorelei

La pensée du jour : "La vie est déchirante parce qu'elle meurt, parce qu'elle ne cesse de mourir, là, devant nous, en nous, et le temps est cette déchirure, cette mort en nous qui avance, qui creuse, qui attend, qui menace..." André COMTE-SPONVILLE

 

 

Bercy, J plus deux ! Redescente un peu difficile. Je n'aime pas ces moments d'après concert où il n'y a plus rien à attendre. Surtout que le billet pour Bercy a trôné de longs mois sur une étagère ici. Et voilà, c'est déjà fini ! C'est à peine croyable.

 

Vous ne trouverez pas tout de suite ici un compte rendu de ce concert. Car je suis censée en écrire un pour le site officiel, avec Evadné. Nous sommes dans les échanges de textes, nous ne savons pas comment nous allons joindre nos récits.
Du coup, ce soir, je vous propose juste le poème « Die Lorelei », de Heinrich Heine, que vous avez pu (si vous étiez à Bercy) voir défiler sur le grand écran installé sur la scène. Evidemment, en lisant ces mots allemands, j'ai biché, et je suis bien certaine qu'Aclh était contente aussi !

 


Heinrich HEINE

 

 

 

Die Lorelei

 

Ich weiß nicht, was soll es bedeuten,

Dass ich so traurig bin,

Ein Märchen aus alten Zeiten,

Das kommt mir nicht aus dem Sinn.

 

 

Die Luft ist kühl und es dunkelt,

Und ruhig fließt der Rhein;

Der Gipfel des Berges funkelt

Im Abendsonnenschein.

 

 

Die schönste Jungfrau sitzet

Dort oben wunderbar,

Ihr goldnes Geschmeide blitzet,

Sie kämmt ihr goldenes Haar.

 

 

Sie kämmt es mit goldenem Kamme,

Und singt ein Lied dabei;

Das hat eine wundersame,

Gewaltige Melodei.

 



Den Schiffer im kleinen Schiffe

Ergreift es mit wildem Weh,

Er schaut nicht die Felsenriffe,

Er schaut nur hinauf in die Höh.

 

 

Ich glaube, die Wellen verschlingen

Am Ende Schiffer und Kahn,

Und das hat mit ihrem Singen

Die Lorelei getan.

 

Heinrich HEINE

 

Commentaires

Maintenant que je le vois en entier ici, cela confirme ma première impression : qu'il est beau ce poème. Je fonds devant la première strophe.

Je ne le connaissais pas (quoique... je me demande si je ne l'ai pas croisé au début du lycée, si mes cours ne s'étaient pas trouvés à 500 km j'y aurais plongé - c'est la journée dites-moi, après la philo voilà la littérature allemande !).

J'ai été troublée quand j'ai vu ces mots s'afficher sur l'écran.
Bien sûr j'ai eu une pensée pour toi, l'allemand a bien une place toute particulière dans l'univers de Thiéfaine, plus ça va plus je le remarque.

Je ne savais plus où regarder pendant cette chanson : entre un artiste dont je ne voulais rater une miette, et l'écran derrière lui où se promenaient ces vers.

Bon courage pour la réunification ( ;-) ) de vos récits !

Écrit par : aclh | 24/10/2011

Un endroit magique que cette petite partie de la vallée rhénane...

Écrit par : Monsieur Müller | 25/10/2011

J'ai trouvé ça très beau les projection du texte sur écran pendant qu' Hubert interprétait Loreleï !

Écrit par : Loreleï2 | 25/10/2011

Les commentaires sont fermés.