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24/10/2011

Thiéfaine à Bercy le 22 octobre 2011

La (deuxième) pensée du jour : "Undank ist der Welten Lohn".

 

 

Trop difficile d'écrire un compte rendu à deux, alors je vais procéder comme à mon habitude : je rédige mon petit récit ici !

 

 

Il arrive sur scène vers 20h50, celui que nous sommes nombreux à avoir attendu, debout tout l'après-midi. But de l'opération : être tout devant, bien sûr. Là où le cœur de l'action palpite à deux cents. Surtout, ne pas perdre une seule miette de cet événement : le deuxième Bercy de Thiéfaine !

 

Dès les premières secondes, on le sent heureux d'être là. Il arbore un sourire radieux qui ne le quittera pas de la soirée.

 

La playlist d'aujourd'hui ne diffère guère de celle des concerts qui ont fleuri çà et là depuis début octobre :

 

-Annihilation

-Fièvre résurrectionnelle

-Lorelei Sebasto Cha

-Soleil cherche futur

-Infinitives voiles

-Petit matin 4.10 heure d'été

-Le chant du fou

-Confessions d'un neverbeen

-Les dingues et les paumés

-L'étranger dans la glace

-Sweet amanite phalloïde queen

-Solexine et Ganja

-113ème cigarette sans dormir

-Narcisse 81

-Garbo XW Machine

-Mathématiques souterraines

-Ta vamp orchidoclaste

-La ruelle des morts

-Autorisation de délirer

-Alligators 427

 

Premier rappel :

-Les ombres du soir

-La fille du coupeur de joints

 

Deuxième rappel :

-Lobotomie Sporting Club.

 

Parmi ces chansons, beaucoup parlent de sexe, de drogue, de Dieu et de mort. Sinon, comme le rappellera Hubert, le concert ne durerait que douze minutes !

 

Ce qui change ce soir par rapport à la playlist des autres concerts, c'est tout ce qu'il y a autour des morceaux : par exemple, sur certains titres, un ensemble de cordes accompagne Hubert et ses quatre musiciens habituels (Alice Botté, Christopher Board, Marc Perrier et Jean-Philippe Fanfant). Lucas sera de la partie sur « Mathématiques souterraines ». Et JP Nataf sur « Confessions d'un neverbeen » et « Garbo XW Machine ».

 

Chaque chanson est illustrée par un texte ou différentes images qui défilent sur un grand écran placé à l'arrière de la scène. C'est ainsi qu'en accompagnement de « Lorelei Sebasto Cha », on aura droit au magnifique poème « Die Lorelei », de Heinrich Heine. Pour « Infinitives voiles », c'est « le blanc des sommets des montagnes perdues ». Sur « Petit matin 4.10 heure d'été », on voit défiler différentes images de vagues. Dont celle-ci : une île paradisiaque à gauche de l'écran. Et, sur la droite, ce gros rouleau, menaçant et venant rappeler que tout équilibre est précaire et susceptible de se faire à tout moment battre par les flots. Sur « Confessions d'un neverbeen », on retrouve le visage qui, sur la pochette de l'album « De l'amour, de l'art ou du cochon », se détachait sur fond blanc. Pour « Alligators 427 », c'est l'image d'une usine. Et celle d'un alligator. Parfois, les superpositions sont étranges et du plus bel effet : celle de l'alligator et du violon, par exemple.

 

Une large part est faite au dernier album, que beaucoup connaissent par cœur, tout comme les anciens titres. Et c'est émouvant de voir les mains se lever et d'entendre les voix chanter puissamment sur « Soleil cherche futur ». Emouvants aussi, ces « oh oh oh oh oh oh » sur « La fille du coupeur de joints ». On a beau les avoir entendus mille et une fois, on ne s'en lasse pas.

 

« Lobotomie Sporting Club » vient conclure de façon énergique un spectacle fabuleux. Hubert, Alice, Marc, Christopher et Jean-Philippe saluent le public, les lumières se rallument, c'est fini.
Pas tout à fait encore pour Evadné et moi, qui sommes conviées à la soirée donnée ensuite en coulisses en l'honneur de Thiéfaine. Celui-ci n'apparaîtra que tardivement, et pour peu de temps. Il est fatigué, a besoin de repos. Nous restons dans notre coin. Peur de déranger. Nous nous mettons ensuite en route pour la brasserie « Les spectacles », où nous devons retrouver une trentaine de joyeux thiéfainautes autour d'une guitare ! Le hasard voudra que nos pas croisent ceux de Thiéfaine, qui retourne à sa voiture. Un seul chemin pour quitter les coulisses. Nous empruntons donc le même qu'Hubert. Nous échangeons quelques mots avec lui, et c'est un grand moment. Voir l'homme dans sa simplicité, le suivre dans un couloir gris et froid, voilà une scène qui vaut son pesant d'or et de magie.

Merci Hubert !

 

Commentaires

... Je fais une entorse à ma résolution n°1 de ce matin que j'ai déposée sur mon facebook pour te dire merci Cath pour ce compte rendu, rendu aussi à Ton Principe de réalité que tu te dois de privilégier.
.
... Nous évoluons tous & toutes entre ces deux Principes ( réalité & plaisir ) décrit par Sigmund Freud, l'équilibre en est fragile il est vrai mais il a appartient à chacun d'entre nous d'en assurer l'équilibre & d'en être sur ce chemin le premier de cordée.

Écrit par : Le Doc. | 24/10/2011

"Undank ist der Welten Lohn" : ça, c'est sûr, mais tu sais ce que j'en pense.
Le commentaire du Doc me paraît plein de justesse !

Quant au concert chacun a son propre ressenti, pour ma part j'ai trouvé cela magnifique. Il y aurait beaucoup trop à en dire, alors je vais m'en tenir à cet adjectif, ainsi qu'à celui que tu emploies : émouvant.

Tout comme semble l'avoir été le moment qui clôt ton article.

Écrit par : aclh | 24/10/2011

Un super show que je n'oublierai jamais , un before et un after qui sont passés trop vite tant j'étais contente de vous retrouver tous ... @ bientôt Cath ...

Écrit par : Loreleï2 | 25/10/2011

Ne manquez pas non plus de lire la note de Foxy à propos de Bercy :
http://foxysback.hautetfort.com/

Écrit par : Katell | 25/10/2011

merci d'avoir parlé de l'écran ! j'ai particulièrement adoré la pochette de l'album de l'amour, ... sur Confession, David nous a d'ailleurs fait une photo magnifique ! J'ai bien pensé à toi lorsque j'ai vu les phrases en allemand défiler...
De là où j'étais, j'ai eu du mal à distingué l'orchestre. Je ne l'ai d'ailleurs pas vu de suite. C'est quelque chose que j'aime beaucoup, d'autres artistes l'ont fait comme Indochine et Metallica.
Contente aussi d'avoir échangé quelques mots avec toi, envolée la Cath froide !!! ;)

Écrit par : nath | 25/10/2011

Un MERCI...
de moi qui n'y était pas...

et avec une photo entoilée:
http://www.concertlive.fr/images/phototeque/Photolive/thiefaine/Hubert_Felix_Thiefaine_2g.jpg

Sinon je suis ravi de ne plus etre le seul a avoir entendu "Dieu" dans l'historique du choix de la set...

Écrit par : Neverbeen | 25/10/2011

non non je vous rassure il a bien parlé de Dieu aussi
une seule tristesse de ne pas vous avoir vus je suis arrivée trop tard mais moi Bercy devant là je ne pouvais pas
mais je vous savais là devant :)
bisous

Écrit par : sapq | 25/10/2011

HUBERT,un magnifique concert que celui de bercy toujours fidèle a toi meme.a plus tard

Écrit par : mars | 26/10/2011

A Docky,

En ce qui concerne Freud c'était ses propres vérités. A chacun ses vérités et elles sont toutes différentes les unes des autres. Aujourd'hui je pense que l'analyse c'est devenu autre chose, c'est comme pour nous humains qui sommes en continuelle et perpetuelle mutation. Et c'est à travers son mouvement qu'il faut essayer de comprendre toute son évolution.

Bises.

Merci à toi Catherine pour ton compte rendu. Toujours aussi agréable à lire et riche d'enseignement.

Salutations.

Écrit par : karen | 26/10/2011

Merci pour vos commentaires. Vous pouvez aussi lire le compte rendu d'Hadrien sur son blog consacré à Thiéfaine :
http://bienvenudansnotrecirqueunpeupervers.hautetfort.com/

Écrit par : Katell | 27/10/2011

@ à Karen :
.
, prendre le temps de me lire & ne pas hésiter à me relire. Dans la vie il y a aussi ce que l'on appelle " les faits " !...
.
;-) à toutes et à tous & mes hommages à Cath à qui je dois rendre visite début novembre ..

Écrit par : Le Doc. | 27/10/2011

, novembre 2011 bien sûr :-)

Écrit par : Le Doc. | 27/10/2011

, p'tit additif :
.
Nous avons tous un système limbique & le point commun du public d'Hubert y trouve son origine !...
.
Mais je ne veux pas faire du Doc car je rentre à peine du concert de Rouilliac, donc place à la légitimité de tous les ressentis & dans le respect de ces ressentis !... ici & en tout lieux !...
.

Écrit par : Le Doc. | 27/10/2011

Salut et merci par avance pour cet espace de libre expression...me voilà pret
pour quelques décantations de ce Bercy 2011

Je revis ainsi l’appréhension d’une salle au public clairsemé me vrille l’estomac et me martèle le crane.
Les certitudes, que la foule répondra de nouveau présente à ce nouveau Bercy, ne parviennent pas à se frayer un chemin d’apaisement dans cet amas d’interrogation qui «ronge ma tète de silence »apeuré.
Une promotion déficiente, des forums saisis de convulsions, un effet de surprise qui s’émousse et voilà que le spectre du déclin d’un artiste sursitaire s’invite…jusqu’à l’intitulé de la tournée («ultimae tour »)…
Et puis je me résigne et «fatalise », j’enfouirai l’échec de Bercy dans un oubli qui assourdira toute espèce de chagrin.
Le plus important étant la perspective de savoir HFT vivant, en forme,(le cas échéant Fred06 est avec moi pour lui insuffler notre dynamisme) pour que la poésie demeure et que nous puissions continuer à rêver les yeux ouverts (ou
fermés qu’importe !) au rythme de ses «suppléments de mensonge », de Ses «scandales mélancoliques », de ses «déflorations » etc.…incongru de placer «etc. » à la suite de tant de belles Œuvres, comme si je les banalisais alors qu’elles distillent pléthores d’élixirs famboyants…
Mais la première inquiétude est vite évacuée, Bercy ne sera pas vide. Bon d’accord ce n’est pas le triomphe de 1998 mais la foule est là, bien présente ruminant son plaisir de retrouver Thiéfaine dans une fébrile euphorie émotionnelle(A moins que ce ne soit le froid) très proche d’une certaine fièvre résurrectionnelle.
L’extinction des lumières déclenche une ovation tonitruante ponctuée d’une même convergence optique : les focales se rivent (c’est le cas de le dire ou de l’écrire) sur la scène aménagée en zone de travaux (Échaffaudages, escabeaux, echelles) et mon diaphragme se trouble.
Puis s’égrènent en sortie sud les premières notes alambiquées d’une intro inconnue mais incisive…c’est alors que mon regard s’efface : mes yeux s’emperlent d’infinitives voiles. Ma sweet amanite ne s’en aperçoit pas ou
Mieux, ne relève pas… Apparaît alors Hubert-Félix, guitare en bandouliére me renvoyant à ces souvenirs d’un artiste en solitaire et au panache de funambule.L’ élégant bipède de ce soir avance pas mesuré, tout en retenu le visage embelli par un regard perçant trahissant toujours quelque chose de furieux et qui semble fait pour juger de la valeur de son interlocuteur.
D’ailleurs sommes-nous dignes de lui ? De là où je domine les débats j’observe aussi le public et je suis touché par la ferveur respectueuse qui se dégage de la fosse. Une marée humaine impressionnante aux soubresauts en harmonie me
prouve une nouvelle fois l’éclectisme et donc la richesse du public de Thiéfaine.Je repense même à ces critiques, tollés pourrai-je même écrire, sur la sortie de la nouvelle édition de «suppléments de mensonge ». Et je me dis que cette amertume n’est que l’expression d’un profond amour lié à cet artiste. Un amour contrarié mais amour tout de même…
Pour ma part si je devais convertir en argent ce que m’aura apporté HFT pendant mon aventure terrestre, je doute fort,déjà en amont,de parvenir à une parité, alors …Je ne connais pas Thiéfaine mais comme face à un ami qui se serait rendu coupable d’un crime et qu’il faudrait donc aider (pour cacher le corps), je ne me pose pas de question. Et si cela passe par l’acceptation de quelques stratégies commerciales à priori incompréhensives, tant pis ; 25 ans de
jalouse promiscuité auditive et de fidélité scénique ça crée des liens insatiables et inextinguibles, le comble c’est qu’apres toutes ces années, je me sens toujours débiteur et redevable… Et pour conclure sur le sujet,suspecter Thiéfaine de profits mercantiles au détriment de ses (niais ?)fans n’est-ce pas remettre en cause sa carrière, son histoire et même son syndrome albatros ?
Mais heureusement c’est dans ses textes que HFT met (presque) tout le monde d’accord…je me souviendrais longtemps de cette entrée «mais qu’en est-il de ses heures troubles et désabusées… ».Enrichie d’une orchestration efficace Annihilation s’impose d’emblée comme un grand moment de l homo plebis Ultimae Tour.Peut-etre aussi parce que cette chanson fait corps avec l’artiste, il ne l’interprète pas mais la vit Intensément, profondément. On n’imagine peut-être pas non plus à sa juste mesure la qualité introspective de la solitude du jurassien pour nous propulser dans tant de magnificence et de vertige: «qui donc pourra faire taire ces grognements de bêtes qui hurlent dans nos têtes … ? ».Plus un voyageur élargit le cercle de son savoir, plus il est isolé seul avec l ‘univers ai-je lu quelque part…n’est-ce pas, entre autres, ce qui ressort de telles élévations ?
A mon humble avis une chanson phare vraiment Représentative de l’univers « Thiéfaine ».
Autre instant fort, « l’étranger dans la glace » avec cette délicate dédicace
pour les malades souffrants d’Alzeimer.Tellement Evident que je n’avais pas capté ainsi le thème de cette chanson …Et pourtant en écoutant Thiéfaine avec mes yeux pour ne rien perdre de cette lente descente vers cette amnésie incurable je suis consterné par mon manque de perspicacité et par ma complexité : si c’est trop flagrant ça m’échappe !…, la aussi 25 ans de Familiarité au répertoire de HFT laissent des séquelles…La charge émotionnelle s’intensifie au fil des couplets et accule ma sweet honey love au retrait de ses lunettes pour dévoyer quelques gouttes sur un cœur touché…Je m’en aperçois mais mieux, ne relève pas…
En plus de ces morceaux s’alternent valeurs sures («lorelei » «les dingues et les paumés » «alligators 427 »…) et réussites du dernier album («petit matin » «vamp orchidoclaste ») avec des mentions particulières pour «113é cigarette sans dormir » prodigieusement rageur et énergique , «les ombres du soir » aussi raffinées dans son contenu textuel que dans sa parure orchestrale et "mathématiques souterraines" en compagnie de Tita Dong Dong.
La tentation du bonheur se précise pour un public conquis.
Pour le reste je rejoins les commentaires majoritaires regrettant le manque de présence effective de l’orchestre et l’aspect plus anecdotique que novateur de l’écran sur lequel je ne jette que des regards furtifs.
Quoiqu’il en soit Thiéfaine semble vraiment à l’aise sur scène et les 63 ans cumulés depuis ses premiers « bof areuh »il y a largement plus de 542 lunes
maintenant n’ont pas de prises sur ses performances scéniques…
A tel point que tomber, debout, sur scène pourrait bien être son karma…mais pas avant le 30 e album.

Merci.




PS un dernier mot sur les 3 inédits : 3 chansons d’amour ,variations sur le meme « t’aime » en quelque sorte (salut sidéral à Gainsbourg) déclinées en 3 ressentis, vécus ( ?)différents mais qui ne s'éloignent pas fondamentalement de l’atmosphère véhiculée par «suppléments de mensonge ».Ils donnent même une certaine fraîcheur complémentaire (cependant non dénuée d’un petit filet de Tristesse,surtout « modèle dégriffé ») à un ensemble bien frissonnant.

Cordialement,

Amitiés à tous,

Écrit par : alfana | 28/10/2011

cit. d'alfana "D’ailleurs sommes-nous dignes de lui ? "

, ?...

Écrit par : Le Doc. | 28/10/2011

Salut à vous et merci pour vos commentaires. Alfana, tu m'épates : je n'ose jamais poster des commentaires aussi longs, trop peur qu'ils disparaissent ! Cela m'est déjà arrivé !
C'est bizarre, je n'ai pas ressenti de grandes émotions au cours de ce concert à Bercy. Plus le temps passe, plus je me dis que quelque chose n'y était pas, mais je ne sais pas quoi au juste... Alors qu'à Nancy, quand HFT est arrivé sur scène, j'ai senti mille frissons me tomber dessus. Pendant certaines chansons (toujours à Nancy), il m'a été impossible de retenir mes larmes. Pas à Bercy. Et ce n'est pas le fait d'avoir fait deux concerts rapprochés. J'ai déjà fait cela par le passé, et l'émotion n'en a jamais pâti. Je ne sais pas, c'est inexplicable. Bercy m'a un peu laissée sur ma faim. Je ne rêvais pas d'un grand spectacle, je n'ai jamais souhaité en prendre plein les mirettes, aller de surprise en surprise, mais quand même, j'ai été un peu frustrée. Je cherche encore la cause du malaise, je vous dirai cela si j'ai une réponse un jour...
Pour les trois inédits, tout à fait de ton avis. Ils ont peuplé ma maison et ma voiture toute la semaine dernière, je ne m'en lasse pas et les trouve tout à fait dans la veine HFT et "Suppléments de mensonge".

Écrit par : Katell | 28/10/2011

C'est bizarre, je relis le récit écrit peu après Bercy. Je parlais d'un truc fabuleux, mais cette impression s'est étiolée au fil des jours. Un bon concert, certes, mais pas extraordinaire non plus. Deux ou trois chansons de plus auraient fait du bien, par exemple celles que le public réclame et espère depuis des années !!
Hubert était-il vraiment là ce soir-là ? Je l'ai trouvé moins présent qu'à la Flèche d'or et qu'à Nancy. Peut-être que c'est moi qui n'étais pas vraiment là où j'aurais dû être ? Aucune idée...

Écrit par : Katell | 28/10/2011

cit. de Cath "Peut-être que c'est moi qui n'étais pas vraiment là où j'aurais dû être ? Aucune idée... "

, ou inversement que tu commences à y être !...

Écrit par : Le Doc. | 29/10/2011

Salut,

-A Katell
Peut-etre se délécter d'un concert de HFT comme si c'était le dernier pour vivre dans toute sa plénitude ce moment privilégié de poésie rock voilà qui peut relativiser toute
légére frustration,non? Que notre coeur vibre tel un piston dans nos poitrines pour thésauriser ces fragrances d'un univers qui nous manquera ...au cas où...
Et puis,finalement, envisager de ne plus revoir quelqu'un peut etre aussi une chance,car quelque chose survivra,inexorablement, le manque et le désir subsisteront et les souvenirs s'en verront idéalisés...ça peut aider mais attention quand meme à ne pas trop se retourner: la facture peut se réveler salée...

-A Doc
certes "sommes-nous dignes de lui"peut choquer ou du moins paraitre excessif.Pourtant pour etre entendu (ou lu) il faut beaucoup exagérer le propos,je voulais juste signifier qu' un des plus beaux héritages de HFT serait de s'appliquer individuellement aussi cette exigence de fuir la médiocrité ou tout espéce de facilité morale et/ou intellectuelle...

Mais pas de morale de ma part,juste un hommage de plus aux roles de ces artistes voleurs de feu,voyants qui se crament pour nous irradier de leur
lumiére...



Au plaisir,

Écrit par : alfana | 31/10/2011

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