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26/10/2011

Le gai savoir

La pensée du jour : "Le ciel sans aucun nuage, parfaitement bleu et lumineux, confère au monde une stabilité soudaine. A première vue, il donne l'impression que le temps ne passe plus et qu'une telle limpidité, à la mesure de l'infini, nous protège de tout désordre". Nicolas BREHAL, Les corps célestes.

 

 

 

Voici ce soir quelques extraits du Gai savoir  (la prochaine fois, je les mettrai en version bilingue. Je suis même certaine qu'ils seront plus forts dans leur jus d'origine !!)

 

Mon antipathie – Je n'aime pas les personnes qui, pour faire seulement de l'effet, se doivent d'exploser comme des bombes et auprès desquelles on risque de perdre l'ouïe – et même davantage (218, livre troisième).

 

Critique des animaux – Je crains que les animaux ne considèrent l'homme comme un être de leur espèce qui a perdu le bon sens animal de la plus dangereuse façon, - comme étant l'animal extravagant, l'animal hilare, l'animal larmoyant, l'animal voué au malheur (224, livre troisième).

 

Pensées et paroles – On ne peut rendre entièrement en paroles même ses propres pensées (244, livre troisième).

 

Livres – Que nous vaut un livre qui n'a pas même la vertu de nous emporter par-delà tous les livres ? (248, livre troisième).

 


Qu'est-ce qui rend héroïque ? - Aller à la fois au-devant de sa suprême souffrance et de sa suprême espérance (268, livre troisième).

 


Que dit ta conscience ? - « Tu dois devenir qui tu es. » (270, livre troisième).

 

Qu'aimes-tu chez les autres ? - Mes espérances (272, livre troisième).

 

De la dernière heure – Les tempêtes sont mon danger : aurai-je ma tempête à laquelle je succomberai, comme Oliver Cromwell succomba à la sienne ? Ou bien m'éteindrai-je comme un flambeau qui n'attend pas que le vent le souffle, mais qui est fatigué et rassasié de lui-même – flambeau consumé ? Ou bien : finirai-je par me souffler moi-même, pour ne pas me consumer ? (315, livre quatrième).

 

 

Commentaires

Aucun commentaire ?!!! Quel dommage ! Je ne sais pas si cela vaut le coup que j'achète Die fröhliche Wissenschaft demain en Allemagne !!!! On va peut-être en rester à la version française...

Écrit par : Katell | 28/10/2011

cit. de Cath :

"Je suis même certaine qu'ils seront plus forts dans leur jus d'origine !!) "

, je ne parle pas allemand Cath et pourquoi ces réflexions auraient plus de force dans leur langue d'origine ?... d'ailleurs on connaît la fin de Nietzsche ..



Extrait de sa lettre à Jakob Burckhardt avant qu'il ne prenne dans ses bras un cheval à Turin :

" Finalement, j'aurais bien mieux aimé être professeur à Bâle qu'être Dieu ; mais je n'ai pas osé plus loin mon égoïsme personnel pour ne plus m'occuper de la création du monde. Vous voyez, il faut faire des sacrifices, quels que soient le mode et le lieu de notre vie. " ( 6 janvier )

, j'ose ...

Écrit par : Le Doc. | 29/10/2011

Mais moi je l'attends, la version d'origine !!! (on est que deux, Cath et moi alors ?)
Ceci dit pour commenter Nietzsche, je ne me sens pas à l'aise, chaque chose en son temps. Déjà que quand j'ai dû "faire" de la philo, je ne m'y intéressais pas pour un sou...
Mais la vie étant ce qu'elle est, je me suis prise quelques claques depuis les années lycée, ça m'a fait réfléchir à plein de choses, ce dont je n'étais pas capable "avant".
Ceci faisant que maintenant, je lis (et je vais même chercher les différentes traductions à la Fnac, je n'en reviens toujours pas), et je réfléchis à ce que je lis. C'est déjà un progrès.
Commenter, ça viendra plus tard !
En attendant je médite sur ton commentaire d'hier soir sur le concert de Bercy. Je n'y ai pas fait de réponse non plus, mais cela ne veut pas dire que je n'y pense pas. ;-)
Bises.

Écrit par : aclh | 29/10/2011

Doc, oui, je trouve que l'allemand est une langue très puissante. D'une façon générale, je préfère (autant que possible) lire les textes dans leur version originale plutôt que dans leur traduction.
Je suis allée en Allemagne aujourd'hui, je n'y ai pas trouvé Die fröhliche Wissenschaft, je le commanderai sur Internet à l'occasion.

Écrit par : Katell | 29/10/2011

Aclh, en cliquant sur ton pseudo, j'ai découvert ton joli blog. Sympa comme tout. J'adore la note consacrée à Thiéfaine ! Pour ce qui est de la cuisine, je n'y pige pas grand-chose...

Écrit par : Katell | 29/10/2011

Merci pour mon blog, mais il vole bien bas comparé au tien. J'ai d'ailleurs longtemps hésité à mettre l'adresse en écrivant ici.
C'est plus du manuel, car j'ai besoin de m'occuper les mains : je tiens cela de mes parents. Mais ces temps-ci, HFT et d'autres poètes occupent mon esprit !
Du coup je me suis dite que j'allais essayer d'y mettre des citations et autres poèmes un peu plus souvent, ça ne mange pas de pain et j'adore ça.
Merci beaucoup pour ton commentaire sur la note HFT. Je trouve le poème de Baudelaire que j'y ai mis magnifique.
Je suis tombée dessus cette semaine et depuis, je n'ai de cesse de le relire.

Écrit par : aclh | 29/10/2011

Très beau poème, en effet. Je lis et relis très fréquemment Baudelaire.

Écrit par : Katell | 30/10/2011

Les commentaires sont fermés.