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03/03/2016

Thiéfaine au Palais des Congrès de Strasbourg (2 mars 2016)

La pensée du jour : "Tout ira mal - et je serai désespéré - le jour où je ne serai plus poétiquement ému par les plus petites choses". Georges HALDAS

 

Cela commence par un éclat de rire. Deux femmes se retournent vers moi et me disent, une joie enfantine dans les yeux, qu’elles se sont trompées de sièges. Elles devraient être assises à côté de moi, elles se sont installées dans la rangée de devant ! Il va falloir déménager, enjamber des rivières de genoux, balbutier des « pardon » navrés, bousculer des tranquillités ! Deux minutes plus tard, les voilà installées à mes côtés, et nous engageons une discussion qui ressemble à toutes celles que j’ai déjà eues sur le vaste sujet qu’est Thiéfaine (mais je ne me lasse pas de ces mots, parce que toujours ils sont habités, vrais, sensibles !) ! Toujours on en vient à dire que cet artiste-là, sans le savoir, met un baume sur nos plaies les plus secrètes. Toujours on en vient à évoquer la claque que ce fut de découvrir son œuvre il y a dix, quinze, vingt ou trente ans. Des feux d’artifice explosent dans les regards, on se comprend, nos solitudes se tendent la main. L’une de mes voisines a découvert Thiéfaine il y a vingt-cinq ans. L’amie qui l’accompagne, Christine, a eu sa révélation il y a un an. Dans ses yeux, je lis une ferveur qui ressemble à la mienne. Les lumières s’éteignent. Il y a une première partie, ill river. C’est loin d’être désagréable, mais il me faudrait écouter ce groupe dans d’autres circonstances, pas quand monsieur Hubert-Félix Thiéfaine se trouve dans les parages et que je sais qu’il va surgir d’un instant à l’autre comme une tempête. Dans ces moments-là, je ne peux me concentrer sur autre chose que l’indescriptible attente bouillonnante qui palpite en moi. Désolée pour toutes les premières parties que je n’ai pas su honorer d’une écoute attentive, mais Hubert renverse tout sur son passage !

20h50. Les musiciens entrent en scène. Il y a dans l’introduction d’En remontant le fleuve une fièvre qui va crescendo, un rythme qui titille la tripaille, lentement, puis moins lentement, jusqu’à la faire flamber ! Thiéfaine arrive et un tonnerre d’applaudissements retentit, mêlant respect et enthousiasme. Le public est assis ce soir. Au début, nous sommes sages, posés là comme des images dans un livre pour enfants raisonnables. On n’ose pas trop bouger sur ces sièges confortables, dans cette belle salle où tout semble réglé à la baguette. C’est que ce serait presque intimidant ! Mais, çà et là, j’aperçois des gens qui se lèvent. On sent que ça en démange certains, de se dresser et de clamer leur bonheur plutôt que de le taire dans un recueillement timoré !! Une de mes voisines, celle qui écoute Hubert depuis vingt-cinq ans, remue dans tous les sens, je crois aussi qu’elle ressent une immense frustration, l’immobilité ne lui convient pas ! Les premières chansons, plutôt tranquilles, n’invitent pas forcément à se lancer dans des danses endiablées, avec force gesticulations ! Il faudra attendre Lorelei pour que le bateau se mette à tanguer un peu (ah, ces bonnes vieilles légendes germaniques !!) Avec 113ème cigarette sans dormir, il devient carrément ivre ! Presque toute la salle est debout, certains descendent tout près de la scène, improvisant une jolie fosse bordélique à souhait, que c’est un plaisir ! C’est que nous sommes comme la marmaille Thiéfaine, nous ! Disciplinés, mais seulement jusqu’à une certaine limite, au-delà de laquelle nous ne répondons plus de rien, désolés ! Des concerts, nous en avons enchaîné un paquet, debout, mal au dos et aux jambes, après avoir fait la queue dehors pendant des heures, mais qu’à cela ne tienne, le cœur est vaillant, lui, et même en sa soixantaine, alors ce ne sont pas quelques sièges bien ordonnés qui vont nous effrayer. Adieu la retenue du début, nous voilà pris dans un engouement que rien n’arrêtera ! Thiéfaine et ses musiciens nous regardent, étonnés, un brin amusés. Flattés sans doute aussi (et on les comprend) de voir que ce qu’ils nous donnent ce soir amène cela en retour ! C’est une joyeuse démence qui a soudain enflammé la salle. La fille du coupeur de joints viendra porter au plus haut cette espèce d’extase collective ! Pour clore la soirée, Thiéfaine interprète Des adieux, seul à la guitare. On le sent ému. Une fois de plus, son public, fidèle comme une jeune épouse, lui a prouvé toute la majesté de son amour. C’est plus fort que nous : nous sommes là depuis des années, des décennies parfois, nous avons chopé des rides depuis la claque initiale (et initiatique), mais quelque chose, au fond de nous, est resté intact et pur : c’est cet amour qui nous dépasse. Qui brûle et qui veille en nous, petite flamme obstinée et costaude…

Les lumières se rallument. Sur les visages, l’éblouissement est encore bien vivace, peut-être même que nous allons le promener plusieurs jours avec nous, traversant la grisaille avec ce secret lumineux gravé sur nos traits !

Les lumières se rallument, disais-je. Ma voisine, Christine, se tourne vers moi et m’embrasse, et je ne connais rien de plus beau, pour dire la joie et la reconnaissance, que ce baiser inattendu déposé sur ma joue. Elle me dit qu’elle est heureuse d’avoir fait ma connaissance et d’avoir assisté au concert en ma compagnie. La réciproque est vraie, Christine, et si le hasard t’amène un jour à ouvrir les portes de ce Cabaret, sache que je serai heureuse de t’y accueillir. Je n’oublierai pas ton sourire, je n’oublierai pas ce que tu m’as dit et que tu ne comprenais pas toi-même, je cite !

Retour dans la nuit chez mon collègue Renaud, qui m’hébergeait pour la nuit. Dans la voiture, nous échangeons sur nos vies, nous sommes encore un peu ailleurs, délicieusement ailleurs. Au petit matin, il quitte la maison, et je descends voir sa maman. Elle m’offre un café, nous papotons. Nous nous connaissons à peine, mais le courant passe illico (il faut dire qu'Hubert crée des liens !) Elle me dit des choses qui me chamboulent, qui me font entrevoir la délicatesse de son âme. Bon sang, que le public de Thiéfaine est beau, dans sa diversité, sa profondeur et ses blessures !

Merci à Françoise, pour tout, absolument tout. Merci à Corinne pour les encouragements au sujet de ce blog, merci à Bruce et Cindy, pour les mots échangés dans le froid (c’est devenu une habitude !) Amitiés au Doc, que je n’oublie jamais, mais je crois qu’il le sait malgré ses innombrables taquineries !

Commentaires

Ce que j'aime te lire , mais ça je crois qu'on en a déjà parlé :-) , c'est toujours bon de revivre ces quelques heures , perso je ne sais pas faire , je ne trouve pas les mots quand revient la réalité , ce concert n'était pas au programme , j'avoue j'ai craquée , mais rien que pour les belles rencontres ,les retrouvailles dans le froid (le plus souvent),les impressions d'après concert ça valait encore une fois le détour .

Bises et à très vite !!!

Écrit par : cindyet bruce | 03/03/2016

Tes billets procurent toujours autant de plaisir à les lire, Cath, et aucun ne ressemble à l'autre ... N'as tu jamais pensé à les réunir depuis toutes ces années et à les publier ...
Un grand Merci pour cette lecture des plus agréables !

Écrit par : Brigitte | 03/03/2016

, veni .. vidi .. vici ..

le Doc

Écrit par : aliud halos | 04/03/2016

, alea jacta est ..

Écrit par : Le Doc. | 04/03/2016

Non, Brigitte, je n'ai jamais pensé à publier tous ces billets ! De toute façon, cela n'intéresserait aucun éditeur ! Et c'est très bien comme ça, le blog m'offre une liberté absolue !

Écrit par : Katell | 04/03/2016

Bon voilà, je sais c est pas le thème du billet de Katell, billet riche comme d habitude. Katell a un don d'écriture, elle raconte si bien les histoires. Longue vie à ce merveilleux blog, ilot poétique dans un monde de dingues et de paumés.

Mais bon, ça fait longtemps que j avais pas écrit sur Hubert. En plus, j'ai été critique ces derniers temps à son endroit, alors que je reste un inconditionnel amoureux du créateur de Mathématiques Souterraines.

Encore une fois c'est pas le thème mais où mieux qu'ici je peux parler d'Hubert. Putain j en ai besoin; en fait parfois Hubert te prend aux triples et t'envoie tellement de "good vibes" qu'en restituer une infime partie est un minimum syndical. Moi, honte à moi, je n'ai jamais trouvé qu Hubert était un chanteur noir "no future styli". Pour moi Hubert c'est le contraire, Hubert n'est pas un révélateur de mon mal-être mais un accélérateur de mon bonheur. Pour moi, Hubert est jubilatoire. Hubert c'est le talent de songwritter de Renaud ou Brassens avec l'authenticité d'Enrico Macias. Hubert, c'est la vie! Pour moi, le son c'est la joie. Et Hubert promène le long de ma route une image heureuse de moi. J'ai ainsi probablement raté une partie de lui, qu'importe!!!

Je voulais revenir sur un point. Hubert est un chanteur anachronique. Hubert est, Hubert est immanent, Hubert est intemporel. Quand tu prends un billet simple pour le bateau ivre (clin d'œil au doc avec qui nous avons fait une comparaison originale entre Rimbaud et Thiéfaine autour d'un plat de pates!) d'Hubert, tu sais que tu vas avancer à contre courant.

Anachronique disais je, en 1978, quand Hubert en remet sa belle au vent, ben c est les paillettes, c est le disco, c'est les Bee Gees qui enflamment les dancefloor avec stayin Alive; en 1978, Zappa fait toujours hurler ses guitares; en 78 la jeunesse féminine s'enflamme pour Travolta dans grease et HFT sort tout corps branché avec le groupe Machin.

Autre exemple de cet anachronisme, en 1987 les gun's nous envoient welcome to the jungle et dans météo fur nada, Hubert compte Arthur Rimbaud.

Hubert transcende les modes. Hubert n est pas les choses, Hubert est le reflet des choses. J adore les gens anachroniques.

Bon encore une fois désolé Katel d'avoir violé le protocole. J ai souvent pris la parole ici et jamais tu ne m as fait la moindre réflexion sur mes manières cavalières. Ce cabaret c 'est la liberté, ce cabaret, c'est le débat, mais jamais l'invective. (mais bon si ça te saoule que je fasse ça Katel, dis le moi gentiment et je ferai plus, promis!)
A.

Écrit par : toine | 09/03/2016

Citation de toine " J'ai ainsi probablement raté une partie de lui, qu'importe!!! " et lui a fait le reste !...

Écrit par : Le Doc. | 09/03/2016

Il a craqué le toine :-)

Écrit par : Môa | 10/03/2016

Bonjour à tous,

Les commentaires du post auquel je voulais réagir

http://cabaretsaintelilith.hautetfort.com/archive/2009/12/12/satyros.html

étant fermés, je me vois contraint de me rabattre ici par défaut.

Je tiens à dire plusieurs choses.

1 - Le public de Thiéfaine étant très diversifié et touchant tous les âges et toutes les couches de la société, précisons à l'intention de ceux qui ne le sauraient pas qu'un mémoire de master est un exercice purement universitaire et formaté, avec des codes et, surtout, une absence de fantaisie, à l'inverse de toute production moins institutionnelle (comme ce blog ou les nombreux autres sites consacrés à Thiéfaine). De plus, ce genre de travail, non seulement peut et doit être rendu public, mais peut et doit également être critiqué (ce qu'a fait François Salvan-Renucci dans son article (http://revel.unice.fr/loxias/index.html?id=7747), par exemple.

2 - Toujours concernant le public de Thiéfaine (dont je fais partie). Il va de soi qu'Hubert s'est fait grâce à son public. Inutile de revenir là-dessus. Déclarer donc qu'il est sa "courroie de transmission" est lui rendre hommage. Certes, on peut discuter la formulation, mais sans la remettre dans son contexte, quel est l'intérêt ? Dans la critique universitaire actuelle, on doit parler de la réception de l'oeuvre. Quand on parle de Rimbaud et qu'on commence à toucher à son public, c'est assez facile. De son vivant, Rimbaud avait comme public lui-même, son professeur Izambard, et quelques amis poètes (Verlaine, Charles Cros, Germain Nouveau, etc ...). En plus, touts ces gens-là sont morts. On ne prend donc que peu de risques en parlant d'eux. Traiter un auteur vivant dont le public est toujours aussi nombreux et toujours aussi fidèle est forcément plus délicat.

3 - Non seulement je ne dis pas de mal de ce blog, mais en plus, je le cite, lui et quelques autres sites. Le choix des sites retenus a été difficile. Disons que je me suis restreint à ceux que j'ai utilisés pour trouver des informations précises sur des points précis.

4 - Merci de m'avoir lu et bravo à tous ceux qui, sur le net ou ailleurs, contribuent à faire vivre l'oeuvre de Thiéfaine. Je regrette seulement que ce genre d'endroit ne soit pas le lieu de débats argumentés mais quelques fois de règlements de compte aussi inutiles que problématiques, les principaux intéressés n'étant même pas présents pour se défendre. Si je n'avais pas eu besoin de faire à nouveau des recherches sur "Diogène Série 87" et sur l'extrait du "Satyros" qu'il contient (à ce propos merci pour la traduction, plus accessible que celle de la Pléïade) je ne l'aurais sans doute jamais su.

C'est dérangeant.

Écrit par : LeGrizzly | 11/03/2016

Toujours à votre service amis lecteurs de mon oeuvre et parci et par là, et bien sûr aussi au tien LeGrizzly ;-)

Nul besoin de merci, le Doc votre serviteur attentif et attentionné.

p.s : ;-) à mes amies Catherine et Françoise

Écrit par : Le Doc. | 11/03/2016

Extrait du mémoire du Le Grizzly, page 167 :

" Concernant les blogs, ils sont légion. Rien qu'en tapant « Thiéfaine blog » dans un moteur de recherche, celui-ci vous propose « environ 60100 » possibilités avec en tête les six sites suivants :

http://brunoalexandra.spaces.live.com/ http://bluesymental.blogspot.com/2008/05/thifaine-quoi-rime.html http://hft59300.skyrock.com/1751261346-HUBERT-FELIX-THIEFAINE.html http://hfthiefaineaufutur.blogspot.com/ http://drago-zique.skyrock.com/645275279-Hubert-Felix-Thiefaine.html http://adsbdesannois.over-blog.com/article-35353878.html

Ils n'ont certes rien d'original, présentent tous les mêmes informations, les mêmes vidéos, quelques fois des tentatives d'explication, souvent cantonnées à de simples articles de type encyclopédiques, comme :

http://cabaretsaintelilith.hautetfort.com/

--------------------

J'en ai extrait de ce qui m'a fait réagir " souvent cantonnées à de simples articles de type encyclopédiques, comme :

http://cabaretsaintelilith.hautetfort.com/

--------------------

- cantonné : j'en ris

- de simples articles : Katell est une journaliste ou une journaleuse

- de type encyclopédiques : j'aime l'intérieur de l'encyclopédie

Jean-Pierre Zéni

Écrit par : Le Doc. | 11/03/2016

Citation du LeGrizzly " et bravo à tous ceux qui, sur le net ou ailleurs contribuent à faire vivre l'œuvre de Thiéfaine .. "

, c'est surtout Hubert qui doit nous dire bravo, il en a la légitimité car il est en ce lieu le moteur et Katell une belle courroie avec parfois un limbique qui son néo !...

Écrit par : Le Doc. | 11/03/2016

Correctif : " un limbique qui sature l'accès à son néo "

Écrit par : Le Doc. | 11/03/2016

http://grizzly.canalblog.com/

Écrit par : Zéni Jean-¨Pierre | 11/03/2016

" La littérature est aux lettres ce que le facteur est aux imprimés... - Pierre Dac "

, et demain à Angers avec Françoise !...

Écrit par : Zéni Jean-¨Pierre | 11/03/2016

" Citation de Katell " Non, Brigitte, je n'ai jamais pensé à publier tous ces billets ! De toute façon,

cela n'intéresserait aucun éditeur ! Et c'est très bien comme ça, le blog m'offre
----------------------------
une liberté absolue !


Écrit par : Katell | 04/03/2016 "

... A la Maison de la poésie les 8 & 9 juin nous avons constaté (elle dort..) que les blogs, dont le tien, ont servi à structurer le discours de plusieurs intervenants.

... Il est moins académique certes mais plus ' altruiste ' que les discours ou communiqués lors du bal des égos à Paris !...

Écrit par : Zéni Jean-¨Pierre | 11/03/2016

Tu dormais ?

Écrit par : . | 12/03/2016

...Katell à trouvé [ parfois.. ;-) ] qu'il y avait moins d'âme et d'émotion chez HFT, je pense et je dis que ce qui a changé chez Hubert c'est sa prosodie.

... Son burn-out et surtout ce qui en a découlé lui a appris à " gérer ses émotions " pour une écriture plus structuré, plus écrite, plus lisible pour celles et ceux qui n'ont pas le décodeur.

... En ce lieu la prosodie n'a pas changée car elle est celle avant tout du cœur et non d'un savoir élevé à l'absurde.

... Je lis en ce moment un livre d'un psycholinguiste, à qui doit servir le langage ? , et bien à nous relier et non à se servir.

... Françoise se dit au service de l'œuvre de l'artiste ( mouais.. ), et ce blog sert ou à servi [ Strasbourg Cath :-) ] au plus nombre, un seul bémol, il a été toutefois intégré au Site de Narcisse au détriment de son forum, un forum qui était dédié au service du Doc faisant comme Hubert du M.M.I selon les frustrés de l'être car pour être c'est du bouleau :-)

... Savoir écrire est une chose, savoir lire en est une autre, HFT est peut-être devenu plus un CANTEUR qu'un chanteur.

, et maintenant en route pour Angers car ce qui m'anime depuis toujours vit encore !...

Écrit par : Le Doc. | 12/03/2016

Que Toine "craque" ici (au passage : j'ai beaucoup aimé ton intervention, il n'y a aucun protocole sur le Cabaret, je souhaite qu'il reste un lieu d'échanges, passionnés si possible !) ou que le Doc "pourrisse" mon blog comme il me le dit parfois, tout me va !! J'espère que ce site restera ce que j'ai toujours voulu qu'il soit : un "centre d'accueil" où chacun peut s'exprimer à sa guise, dans le respect des autres ! Je ne "gère" pas les commentaires. Il arrive que tout parte en sucette sans que je sois mêlée à tout cela, et c'est aussi le jeu ! J'espère n'avoir pas été maladroite dans mon intervention. Je tenais plutôt à rassurer tout le monde ! L'approche purement intellectuelle des œuvres (littéraires ou autres) ne me convient plus depuis un bon bout de temps, d'où le virage pris ici à un moment donné : plus beaucoup de billets strictement informatifs, plutôt du ressenti. Mais chacun voit midi à sa porte et ce qui me convient à moi peut être rejeté par d'autres, je le conçois très bien.

Écrit par : Katell | 13/03/2016

@ toine :

Citation de Katell (post ci-dessus..) " Que Toine "craque" ici (au passage : j'ai beaucoup aimé ton intervention, il n'y a aucun protocole sur le Cabaret, je souhaite qu'il reste un lieu d'échanges, passionnés si possible !) "

, toine tu constates là par cet extrait que j'ai bien fait de t'inciter à écrire chez Katell malgré ton ' angoisse ' d'être rejeté par une non lecture de tes posts ou par le 'souci ' d'indisposer ' celle-ci ;-)

Écrit par : Le Doc. | 14/03/2016

@ à tous :

Citation de Katell (post c-dessus/dessus) "ou que le Doc "pourrisse" mon blog comme il me le dit parfois, tout me va !! "

, merci Katell d'avoir perçu ma démarche qui a dérangée historiquement forums, sous-forums et autres lieux dédiés à HFT avec pour résultat ce vocable que je reprends à mon compte " pourrisse " !...

ou le Doc pourrisseur de forum*

*copyright : Stephan Fayolles / Fragments d'Hubert ) ..

Écrit par : Le Doc. | 14/03/2016

correction de mon post à toine :

, toine tu constates là par cet extrait que j'ai bien fait de t'inciter à écrire /// à nouveau /// chez Katell malgré ton ' angoisse ' d'être rejeté par une non lecture de tes posts ou par le 'souci ' d'indisposer ' celle-ci ;-)

Écrit par : Le Doc. | 14/03/2016

Ben moi je trouve pas que le Doc pourrisse les com, il est là pour hisser c'est dans ses cordes de marin guitariste :-)

Écrit par : minitorus | 16/03/2016

Ben moi je trouve pas que le Doc pourrisse les com, il est là pour hisser c'est dans ses cordes de marin guitariste :-)

Écrit par : minitorus | 16/03/2016

sympathoche Katell ton message, comme on disait à la récré quand j'étais tipe!
@minotaurus: toi le fan de gratte, tu penses quoi d'Alice Botté?
A.

Écrit par : toine | 17/03/2016

@Minitorus : moi non plus, je ne trouve pas que le Doc pourrisse mon blog, je reprenais une expression qu'il emploie souvent. J'apprécie ses commentaires, même si je ne les comprends pas toujours à 100% !!!
@Toine : j'ai beaucoup aimé la façon dont tu as parlé de Thiéfaine dans ton long commentaire. On sent une réelle admiration pour l'artiste, toujours, et presque (mais je me trompe peut-être) une pointe de regret, comme si tu avais du mal à accepter que son œuvre soit dernièrement descendue d'un petit cran dans ton "estime". Enfin, c'est une impression que j'ai eue comme ça, en te lisant, mais je n'affirme rien !

Écrit par : Katell | 18/03/2016

@ toine :

, tu vois toine il faut oser ;-) ici c'est Catherine un peu Joséphine !...

Pr/Pp + nostalgie quand tu me tiens ..

Écrit par : Le Doc. | 18/03/2016

@katell: Mon admiration pour hft est manifeste. Et c'est cette admiration qui me pousse à attendre toujours l'excellence. Le processus est le même pour Renaud d'ailleurs! Lorsque je porte quelqu'un au pinacle, j ai effectivement du mal à supporter que l artiste baisse d'un cran. Je maintiens, stratégie de l'inespoir est un album décevant et la dernière chanson de Renaud est mauvaise avec un texte baclé!

Quand j'entends Renaud chanter "toujours debout", je l'écoute à l'aune de celui qui a écrit en 1975 les charognards et ce dernier aurait vomi sur le chanteur de "toujours debout"! Alors oui certes il va mieux et humainement on ne peut que se réjouir de sa guérison, mais pour ce qu'il a été on a pas le droit de célébrer artistiquement une chanson pareille! Et puis ce n'est pas de ma faute, on est dans une société de consommation; aujourd'hui malheureusement d'ailleurs etre libre c'est avant tout etre libre de consommer; on change d'opérateur téléphonique en moins de deux heures et si on va sur meetic, on change de conjoint en 10 mn!

Je ne me réjouis pas de cet état de fait, je le constate! Plus l'espérance de vie s'accroit, moins on prend le temps des choses, c'est extrêmement paradoxal d'ailleurs! Alors oui, pour Renaud si j'avais été patient, j'aurais attendu son album avant de m'exprimer mais je veux pas etre le seul con à prendre mon temps!

Du coup, moi aussi je consomme.

Nous le public, on est pas là ni pour s'apitoyer sur le sort ou la santé de tel ou tel artiste, on est là pour donner un ressenti. Le public de 2016 est le meme public que celui du chanteur de Balavoine. On adore, on admire, puis on brule!

Beaumarchais disait "sans la liberté de blâmer', il n'est point d'éloge flatteur". Ben moi c'est pareil. Pour que mon éloge et mon admiration possède un sens, je dois etre capable de moins aimer, de critiquer et de me moquer!

De même, si je place l'album "météo fur nada" sur le même plan que bad de Mickael Jackson artistiquement (tous deux sortis la même année), j'ai le droit de trouver à cette stratégie de l'inespoir la médiocrité qu'elle m'inspire!

je n'attaque pas Hubert en disant cela, mais je fais partie de mon époque, avec ses travers je le reconnais!
A.

Écrit par : toine | 18/03/2016

, ceci dit ce n'est que de la chanson !...

... Ce qui m'interpelle, en me qui me concerne et pour ne citer que moi*, en tant qu'humain toujours en devenir, c'est l'écho que cela produit chez un tel ou un tel, zonard ou chirurgien pour le public et que dire des détenteurs du savoir littéraire.

* moi je, moi je, moi je ...

... Parce qu'au final que recherche tout être vivant uni ou multicellulaire ?... , c'est le maintien de son homéostasie !...

... Donc que ce soit Hubert ou Renaud, ils ne sont que le vecteur d'une équation personnelle à résoudre.

, ...

Écrit par : Le Doc. | 18/03/2016

Citation de toine " on change d'opérateur téléphonique en moins de deux heures et si on va sur meetic, on change de conjoint en 10 mn ! "

... Je suis chez ORANGE depuis l'origine de France Télécom historique !...

... Je ne vais pas chez meetic car mes mestoc me suffisent ( talon.. chaussette .. etc depuis 1968 après j.C et j'ai 66 piges ), ceci dit la femme n'est pas un objet de consommation mais notre avenir !...

Écrit par : Le Doc. | 18/03/2016

, et là la Globule as-tu compris mon post :-)

Écrit par : Le Doc. | 18/03/2016

Au lieu de te trader tes bourses bilboque toi les demoiselles au pas de charge, à te lire il y a urgence dans ta tirelire :

https://www.youtube.com/watch?v=gvqKCun3yVU

Écrit par : Le Doc. | 18/03/2016

@ledoc: comme disaient les Rita mitsuko en 1986, no comprendo désolé!
A.

Écrit par : toine | 18/03/2016

Ha.. si le Gérard, pas le Hubert mais le Miller voir son frère Alain, te lisait que de matière ne donnes-tu pas là en dièse à décoder de ton réel jungien.

p.s : je ramasse les copeaux en fin de journée .. Oyé ..

Écrit par : Le Doc. | 18/03/2016

Stupid Anyway (essaie les femmes..)

Écrit par : Le Doc. | 18/03/2016

@ledoc: désolé, suis pas Champollion, je comprends rien!
A.

Écrit par : toine | 18/03/2016

@ toine :

Écrit par : Le Doc. | 18/03/2016

, aîe hier je faisais du Doc ;-)

p.s : les TOCs ne sont pas une ' maladie ' honteuse Antoine mais ils en font souffrir plus d'un, en ce qui me concerne leur origine est le fondement de ce qui fait aujourd'hui ma richesse, non bancaire ..

Écrit par : Le Doc. | 19/03/2016

.

Écrit par : . | 19/03/2016

Lorelei, c'est le chef d'œuvre de hft, un auteur merveilleux!
véritable poème moderne, pas de sentimentalisme de merde, pas de cliché, juste une situation

" tu me rappelles mes amants rue barrée à Hambourg,
quand j'étais orpheline aux yeux de feu follet "

hft, c'est la vie !

Écrit par : . | 19/03/2016

Les commentaires sont fermés.