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26/11/2016

19 novembre, dernière date du VIXI Tour...

"Pourquoi le souvenir des disparus est-il lié à des spectacles anodins comme une branche oscillant dans le vent ou le dessin de l'arête d'une colline ?" Sylvain TESSON

 

Autoroute A4, dimanche d’automne. Je fais en sens inverse le chemin parcouru la veille. Je vois défiler des forêts qui se dépouillent de leurs dernières tremblotantes rousseurs. Une tempête a décoiffé les arbres, les voilà un peu plus nus qu’hier, hirsutes. Comme moi.

Cette dernière date du VIXI Tour avait d’avance quelque chose de mélancolique. Je savais bien, dès l’achat du billet, qu’une fois rayé le 19 novembre sur le calendrier, un déchirement viendrait biffer mon agenda intime… C’est donc fini d’attendre. Me voilà rendue à ma normalité. Je n’irai pas jusqu’à la qualifier de baveuse, car il n’y a pas qu’HFT dans la vie, mais tout de même. Hubert, c’est le compagnon à qui dire adieu semble incongru. De rendez-vous en rendez-vous, je m’en suis fait presque un ami, une douce habitude, pour paraphraser un autre chanteur que j’aime nettement moins !!!

« Mais que devient le rêveur quand le rêve est fini ? » Oui, que devient le rêveur quand il regagne ses pénates, quand mille et un sons entendus, mille et une images engrangées vont aller s’échouer en un coffre de lui seul connu ?

Voilà ce que j’ai écrit dimanche dernier, en rentrant de Paris, toute tourneboulée par le mot « fin ». Je reprends la rédaction de ce billet en cet après-midi brouillardeux.

Bien sûr, cette tournée avait quelque chose de légèrement mécanique, de malencontreusement aseptisé. Oui, Hubert nous a souvent servi les mêmes discours aux mêmes connotations. Et pourtant, à chaque fois que je me suis mise en route pour un nouveau concert, une même vibration me secouait. C’est que malgré les années et quelques petits accrocs dans une passion qui, du reste, n’en a pas vraiment souffert, je m’en retourne toujours à mes banlieues thiéfainiennes (ma source, mon pays natal) avec la même fraîcheur, le cœur neuf et débarbouillé de tout passé, désencombré de tout ce qui pourrait lui nuire dans ces moments-là. Aussi m’est-il très facile d’oublier les légers accrocs évoqués ci-dessus.

Mais donc, ce concert de samedi ! Il m’a un peu laissée sur ma faim, pour une raison toute simple : j’étais dans la fosse, tout devant, à côté des enceintes, et je crois que c’est ce qui m’a empêchée d’apprécier comme il se devait la présence de l’orchestre symphonique qui accompagnait Hubert et son équipe. Il aurait fallu pouvoir vivre cette soirée en deux temps : une première fois dans la fosse, une deuxième fois dans les gradins. La fosse, c’est là que crépite la vraie vie, palpitante comme un cœur amoureux. C’est ici que l’on croise les exaltés, ceux qui, dans un abandon romantique, ont comme moi remis un pan de leur histoire entre les mains de Thiéfaine. Je crois que c’est en gradins que l’orchestre symphonique donnait sa pleine mesure. J’ai opté pour l’effervescence de la fosse et ne peux m’en prendre qu’à moi-même. Je me suis éloignée des enceintes sur quelques chansons : Résilience zéro, qui m’a remuée plus que jamais, Femme de Loth, morceau auquel l’orchestre confère un incroyable velouté (c’est le seul mot qui me vienne, désolée, je ne suis pas versée dans les grandes analyses musicales et ne peux exprimer, fort maladroitement parfois, que mon ressenti). Trop souvent, selon moi, les instruments de l’orchestre ont été écrasés la semaine dernière par ceux qui étaient devant, les habituels dont on ne se lasse pas cependant (guitares, batterie, basse, claviers). C’est en tout cas ce qui m’a frappée, mais je suis prête à entendre tout autre avis sur la question.

Sinon, Hubert m’a semblé en forme (mais il a tout de même bien flingué Petit matin, n’est-ce pas ?). Il a remercié le public, et c’était assez chouette de se sentir un peu mis en avant pour ces décennies de fidélité. Car cette fidélité n’est pas de tout repos, elle coûte souvent cher en nuits d’hôtel, péages et compagnie, elle coûte souvent cher en énergie parce que qui dit décennies, dit forcément cabosses sur la carcasse, fatigue, vieillerie (ainsi, malgré toute la fraîcheur dont je me targuais un peu plus haut, j’ai mis plusieurs jours à me remettre d’équerre après le concert !!)

Sans doute Hubert était-il, samedi dernier, en proie à une mélancolie diffuse malgré la joie affichée. Pour lui aussi, un rêve s’achevait. « Que devient le rêveur quand le rêve est fini ? ». Il remonte son col et va, je crois, vers un autre rêve, beau de n'avoir pas encore commencé…

Je dédie cette note à tous les amis enlacés ici ou là, avant ou après un concert. Ceux avec qui j’ai souvent amorcé une redescente rarement climatisée sur des parkings ourlés de brouillard. Ceux que je n’aurais jamais rencontrés si l’aubaine HFT ne les avait pas mis sur mon chemin. Je pense tout particulièrement à ceux avec qui, samedi dernier, j’ai bouclé la boucle, c’est-à-dire ceux qui étaient à mes côtés pour le premier concert de la tournée, à Reims, et qui étaient à nouveau là pour le dernier à Paris. Je pense aussi très fort à ceux qui, pour une raison X ou Y, ont jugé superflu de se déplacer pour cette ultime date du VIXI Tour. J’espère qu’il y aura une autre tournée dans quelques années et qu’elle sera de taille à leur insuffler le désir de réintégrer la « deadline » des dingues et des paumés !

Commentaires

Il me faudrait réécrire le poème de Victor Hugo Veni, Vidi, Vixi ce que je ne ferai pas, il va me falloir maintenant m'essayer à écrire convenablement la fin.

La médiocrité était cependant toujours là, assise à mes côtés et je ne l'ai pas remarquée !...

Écrit par : le Doc. | 26/11/2016

J'ai inspiré Défloration 13 à Hubert et rappelle toi ton interview Françoise, tu as dit au journaliste : " si l'on ne devait retenir qu'une chanson dans l'œuvre d'Hubert ce sont - Les fastes de la solitude - .

Écrit par : Jean-Pierre Zéni | 26/11/2016

@ à Sam ( le grand Sam ) :

Au sujet de la banderole du marchandising tu m'as dit par sms " elle te revient de droit " .. , il y a plus grave dans la vie as-tu ajouté dans un autre sms.

Elle me revient surtout pour bien d'autres raisons dont Bertrand m'a vu porteurs et d'autres aussi que j'ai côtoyés pendant 18 ans, cependant je préciserais " dont nous sommes tous porteurs, la lisibilité n'étant pas toujours évidente même pour la médiocrité* assise à mes côtés au balcon et que je n'ai pas remarquée !...

* car je ne vis pas de celle là ..

Écrit par : Jean-Pierre Zéni | 26/11/2016

* ni par celle là ..

Écrit par : Jean-Pierre Zéni | 26/11/2016

Un grand merci à toi Catherine qui m'a permis de terminer en beauté l'absurdité de mon errance sur les réseaux dits sociaux où m'y a conduit ma pauvre amie Cyrille.

Écrit par : Jean-Pierre Zéni | 26/11/2016

Très contente d'avoir pu vous revoir lors de ce concert parisien. C'était chouette. Et pour les rigolades avec le Doc'n'Roll la veille ou on s'est marré en se remémorant nos péripéties !!!!. Prends bien soin de toi Jean-Pierre, j'espère qu'on se reverra bientôt. Et rien ne nous oblige à attendre un prochain concert pour nous revoir. Bisouxxxx Cath.

Écrit par : Arabesque | 26/11/2016

, et ma grande victoire à venir sera de ne pas être présent sur la prochaine tournée en 2018 ( 98/99 et son pendant 18/19 ) . Précision je n'ai pas 14/19 ni 39/45 par ailleurs.

Etant ni dingué, ni paumé mais fortement toqué, ou des étoiles à l'infini qui mettent les voiles !...

Écrit par : Jean-Pierre Zéni | 26/11/2016

Bisous quand même!!

Écrit par : Arabesque | 26/11/2016

Bisous ma Sœur ;-)

Écrit par : c'est pas moi | 26/11/2016

Salut Katell

Ah, ça y est, le voilà le billet-bilan ! :-)

J'ai ressenti la même chose que toi quant aux discours resservis de concert en concert (j'ai eu les plaisirs de suivre cette tournée au palais des sports, à la maison de la radio puis au zénith, très parigot tout ça…).
Mais bon, ça ne me dérange pas trop (ce qui me gêne , c'est que ces interventions soient "zappées" sur les divers enregistrements).

Pour info, j'étais dans les premiers gradins, bien en face et là aussi, l'orchestre n'arrive pas à lutter devant les décibels électriques. C'était déjà le cas à la Maison de la Radio. Par contre, cela s'équilibre sur les enregistrements (y en aura-t-il un du Zénith 2016 ?).

Enfin, comme toi j'ai senti une grande mélancolie m'envahir à la fin et je pense que beaucoup l'on ressenti. C'est peut-être aussi pour cela que j'ai eu l'impression que tout le monde voulait tout donner et que l'ambiance était vraiment bonne (y compris dans les gradins). Dès que le grand frère sioux entame des vieux titres, ça part (Errer humanum est, je t'en remet au vent, le désormais auto-censuré 113 ème cigarette…,ect).

Perso, c'est Syndrome Albatros qui est revenu en grâce à mes yeux avec ces nouveaux arrangements…Je l'ai vraiment découvert.

Et maintenant ? Et bien, ne nous reste qu'à profiter de toutes la discographie de notre Hubert en attendant, qu'après un repos -nécessaire et mérité-, il nous gratifie d'une 18 ème pépite :-)

Salutations numériques :-)

(c'est toujours un plaisir de te lire ainsi que, je l'avoue, les glossolalies du Doc dans les commentaires ;-)

Écrit par : Seb | 26/11/2016

'... comme au sortir d'un rêve" ...

J'avais jugé d'autres expériences similaires - avec orchestre symphonique - comme de simples juxtapositions musicales où chacun joue sa partition sans réelle alchimie, à la limite même du ridicule ou du pathétique. C'est donc pas vraiment convaincue et plutôt dubitative que j'ai pris mon billet pour le Zénith. Je dois dire que j'ai été agréablement surprise car de mon point de vue c'était réussi ! Bien que le volume du band couvre de trop la musique de l'arrière-scène. J'ai trouvé ça magnifique ! Le VIXI TOUR s'est terminé sur une note inhabituelle et toute en beauté. Bravo Hubert ! MERCI

Fosse ou gradins ? En effet c'est étrange de danser sur son siège qui plus est sur Errer humanum est ou Femme de Loth ! Quant aux Fastes de la solitude, j'en suis restée littéralement scotchée, et les Sentiments numériques revisités !

Je déplore une certaine attitude hautaine et la foule criante d'individualisme dont un proche en porte encore les séquelles.. heureusement qu'il est le doc de lui-même !

Je déplore une ère de Multiplexe où les spectateurs viennent ici boire de la bière comme on mange du pop-corn. Et où nous sommes brutalement projetés à l'extérieur sans nous laisser le temps de savourer nos impressions et sans nous laisser le temps de nous retrouver, dans cette confusion des émotions, c'est une communion qui s’évanouit plus vite qu'elle ne s'était rassemblée malgré les dissonances. On aperçoit alors un tel qui s'en va se blottir dans son manteau et se raccroche à sa cigarette, tel autre qui rejoint un taxi, le métro ou une chambre d'hôtel. Et ainsi de suite.. Tant de visages perdus dans la solitude, le froid, la nuit et le silence. Heureusement le cœur et les oreilles chantent encore et il y a les sourires et les rires des retardataires à cette fin programmée. Et, suprême chance, j'ai un ami qui m'accompagne.. retour à la réalité que je n'ai pas vraiment quittée et c'est tant mieux !

HFTforEver

Écrit par : Laetitia | 26/11/2016

Merci à vous pour vos beaux commentaires, qui sont un peu l'âme de ce blog. Je me disais ce matin que ce Cabaret n'était pas seulement ce que j'en fais ou crois en faire, mais ce que nous en faisons, vous et moi, jour après jour.
Laetitia, ce que tu écris sur les "après-concerts" est très juste et déchirant. Je n'ai jamais aimé ces fins de partie où chacun "s'en retourne à ses banlieues, se maquillant le bout des yeux d'un nouveau regard anonyme"... D'où mon désir, à chaque fois, de prolonger la magie, sur des parkings où le vent nous fait frissonner, mais aussi et surtout une même passion, une même flamme. "Thiéfaine, poète des parkings" ? Sans aucun doute !! Et cela sent bon les diesels encrassés, mais surtout la chaleur humaine !
Je profite de ce commentaire pour dire à Alfana qu'il faudra que je me plonge dans l'œuvre de Saez. C'est prévu. Et j'en profite pour m'adresser aussi au Fan. Désolée de ne pas t'avoir répondu plus tôt. Finalement, je suis allée à Paris en voiture, et pas en train.

Écrit par : Katell | 27/11/2016

Peu de mots car j'ai décidé de m'en passer. Mais de temps en temps, je passe ici pour un peu d'humanité.
Merci à toi de continuer de faire vivre l'esprit des thiéfainautes et merci de ce beau compte-rendu, du pendant comme de l'après. Perso, pas de nostalgeo ni de redescente, mais encore et toujours de beaux souvenirs.

bises ! :-)

Écrit par : Foxy | 30/11/2016

@ Seb :

Ma culture ' littéraire ' s'est arrêté en 1963 avec l'obtention de Certificat d'Etudes Primaires, alors pour ce qui ce qui du mot ' glossolalie ' :-) , toutefois et avec Kikipédia je m'essayer à continuer à smurfer :


1) La glossolalie (du grec ancien γλῶσσα / glỗssa, « langue » et λαλέω / laléô, « parler ») est le fait de parler ou de prier à haute voix dans une langue ayant l'aspect d'une langue étrangère.

2) La prière est un acte codifié ou non, collectif ou individuel, par lequel une requête est adressée à Dieu ou à une divinité ou à un être désigné.

... Je n'écris pas pour ne rien dire, pas plus que je ne prie pour son salut. C'est un peu comme Hubert, il enrichit toujours ses chansons et complexifie celles-ci pour égarer le non-chercheur mais l'équation centrale demeure.

... Cette dernière nous est commune comme je l'ai précisée fermement à la Maison de la Poésie, par contre la fosse ne le sera pas et de cela je ne suis pas septique, - en fait je m'essaye à contribuer à votre développement personnel * - ;-)

* .o.y ou le rébus du Doc

... Je suis rusé, la preuve en est que malgré mon odeur pestilentielle ils ont passé le concert à mes côtés et de plus en silence :-)))

Écrit par : le Doc | 30/11/2016

et pour Stéphan :

re http://boiteaoutils.webdonline.com/fr/services/forums/message.asp?id=332957&msgid=3958316&poster=0&ok=0

, et merci à Mc Grégor que je ne connais ni des lèvre ( petites ou grandes ) , ni des dents !...

Écrit par : le Doc | 30/11/2016

Bonjour,

La sensibilité que je perçois de tes écrits depuis ...une bonne décennie désormais me laisse à penser que tu ne seras pas insensible Katell à la poésie et à la rage de Damien Saez.
Beaucoup de points communs avec Thiéfaine (il est crédité de remerciements dans le livret initial de "suppléments de mensonge") un coté sauvage et insoumis
peut-être encore plus assumé.
L'homme apparait exigeant et exalté,en proie à beaucoup de paradoxes confinant
quelquefois à la mauvaise foi mais que de talent!...on sait bien ici que l'art ne fleurit pas souvent sur des vertus et des bons sentiments...
Tout ça pour dire que ce type me touche et m'émeut ,qu'importe qu'il ne soit pas fréquentable.Je vous invite une nouvelle fois à écouter le CD 3 "Messine" de son dernier tryptique et/ou de rester attentif à son nouveau projet "le Manifeste": la poésie humaniste existe encore et la présence de ce genre d'Artiste me semble d'une nécessité incontournable...encore plus en ces temps troubles et médiocres.
Bonne découverte à ceux qui franchiront l'écueil de l'indifférence à son œuvre.
Alfana

Écrit par : alfana | 01/12/2016

Citation d'alfana " on sait bien ici que l'art ne fleurit pas souvent sur des vertus et des bons sentiments... "

, ...

Écrit par : le Doc | 01/12/2016

J'aurai pu devenir chanteur, artiste, on une " connerie comme ça mais j'ai choisis :

https://www.google.fr/#q=si+Hitler+%C3%A9tait+devenu+peintre+ou+artiste

, j'ai choisi d'être le médiateur quotidien de ma vie !...

p.s : le médiateur ente mon ça, mon surmoi et mon moi ..

Écrit par : le Doc | 02/12/2016

, ou la part de l'autre :

http://www.babelio.com/livres/Schmitt-La-Part-de-lautre/4659

Écrit par : le Doc | 02/12/2016

- Mon bilan -, - Mon - ressenti envers et contre M.M.I pour cette " Tournée VIXI Tour XVII " :
-----------------------------------------------------------

( rapidement car Colombo m'attend et non Charles )

- Un superbe show pour une superbe tournée, -

, Bertrand du marchandising m'a offert le bandeau ou la banderole qui agrémentait sa ' boutique. Mon ami Sam qui la convoitait m'a dit qu'elle me revenait de droit.

, pas de droit Sam, de cœur !... Je disais en 2000 sur la liste à Isa en expliquant une chanson d'Hubert suite à une demande : " à chacun la légitimité de son ressenti .. et bien sur de sa lecture .. ". Je ne suis pas un chercheur qui cherche, je suis un chercheur qui découvre !... ( encore et encore chaque jour que je fais .. ).

... Paris en fût le point d'orgue pour quelque points de suture, mes jambes en portent encore les cicatrices :-)

p.s : mon amie, ma Sœur Anne était présente et pourtant et pourtant ...

- pensées pour Brigitte ;-)

Écrit par : le Doc. | 05/12/2016

, merci de m'avoir lu Brigitte ;-) et la bise

Écrit par : le Doc. | 06/12/2016

Ne fréquentant que très rarement les forums consacrés à HFT, mon enthousiasme pour ce dernier s'étant bien affaibli, je ne t'avais pas encore lu, Doc ...
Je crois avoir écrit quelque part mon seul intérêt à une seule date de cette tournée, la troisième du Vixi Tour et la première pour moi à Chalon, dans la découverte de la setlist et dans l'immense plaisir d'entendre Syndrome et les Fastes et d'autres titres rarement entendus ...
Sur quatre concerts auxquels j'ai assisté, deux étaient de trop et le troisième l'aurait été tout autant s'il n'y avait eu Jean-Marc Poignot en première partie ...
Emotion zéro, pour moi, du 1er au dernier concert, juste l'ennui ...

Et je ne regrette surtout pas de ne pas avoir été témoin de ce "point d'orgue ..." que fut le Zénith, j'ai retenu qu'il s'agissait d'un bon concert, mais quoi de plus normal avec un artiste qui a 40 ans de métier et qui s'entoure de musiciens et techniciens professionnels, eux aussi ... !
Bises :-)

Écrit par : Brigitte | 06/12/2016

, je suis heureux de te lire ' en ces termes " qui sont de ta légitimité Brigitte ceci après notre conversation téléphonique de ce matin.

Mon propos, même je comprends - au-delà et même plus - ce qui anime les réactions des uns et des autres en tous lieux, s'est toujours inscrit dans une autre démarche et ce depuis ma rencontre avec l'œuvre de Monsieur Thiéfaine et puis ma rencontre en tête à tête avec celui-ci au Cap d'Adge sur la tournée 98/99.

Certains vieillissent mal ou n'évoluent pas. Je vieillis au physique comme je peu aussi et je raye chaque fois qu'elle montre le bout de son nez la nostalgie, c'est pourquoi .. !...

Tu m'as dit ce matin que je n'ai pas changé en ce qui concerne fondamentalement ma position envers Hubert, même si parfois je me dois d'être de mauvaise foi pour faire court ce que je reconnais, et bien mon secret réside dans ma ligne de conduite !...

, ...

Bises et à bientôt de visu devant un bœuf bourguignon ;-)

Écrit par : le Doc. | 06/12/2016

Additif à propos du vieillissement :

Bien qu'ayant relégué depuis très longtemps l'œuvre de S.Freud là où elle doit se trouver, c'est à dire " appartenant l'Histoire ", il y a quelque notions que je conserve et celle-ci en particulier :

- le Principe de plaisir et le Principe de réalité -

, je n'ai pas rencontré Hubert-Félix Thiéfaine au travers du Principe de plaisir donc ma réalité à ce jour ne s'en trouve pas affectée !...

Écrit par : le Doc. | 06/12/2016

http://www.thiefaine.com/livre-dor/

Écrit par : le Doc | 13/12/2016

Bonjour! Voila, je suis une jeune fan de Thiéfaine (16 ans), et j'ai eu un énorme coup de cœur sur ce blog, que je visite régulièrement, sans jamais commenter jusque là.
D'abord je vous remercie pour le (merveilleux) contenu de ce blog, qui m'a toujours beaucoup intéressé. J'ai surtout été très heureuse d'y trouver une bonne critique du dernier album de Renaud, qui est le chanteur que j'adore le plus depuis es 6 ans (HFT est venu un peu plus tard, mais il a lui aussi aujourd'hui un statut quasi-divin dans ma tête.)
Pour en venir au fait, je cherche beaucoup les références littéraires dans les textes de Thiéfaine (à Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, mais aussi Nietzsche, Freud...)
Et souvent ça m'aide à comprendre la signification de ses textes franchement pas simples. Mais j'ai un problème avec la chanson "une fille au rhésus négatif". J'ai compris que la chanson parlait de la drogue, bien entendu. Mais pourquoi "Mein Kampf"? Pourquoi "un aigle"? Pourquoi "nous marchons sur Berlin en gobant nos œufs durs"? Même si je me doute bien que tout n'a pas une signification claire nette et précise, je suis un peu désarmée face à ce texte. Et puis il y a aussi le bébé qui prend beaucoup de place dans le texte, et le "victime d'un baby boom", ou "les bébés tombent du lit". En bref, j'ai beaucoup trop de pistes, je suis complètement perdue.
Et comme j'avais adoré vos réflexions en vrac sur "l'étranger dans la glace", chanson que j'adore, mais que je ne pourrais jamais chanter sous la douche tellement c'est grave à la fin, je m'étais dit que (peut-être?) vous auriez une piste à me donner...
Merci beaucoup en tout cas si vous lisez ce post beaucoup trop long et brouillon sans vous endormir. :)

Écrit par : DemainLesKids | 03/01/2017

Waaaa, il est tellement mal écrit mon dernier (et premier) message. Il y a des répétitions un peu partout. Désolée!

Écrit par : DemainLesKids | 03/01/2017

@DemainLesKids : Je viens de passer ici par hasard, entre deux heures de cours, et me voilà regonflée d'énergie ! Loin d'être trop long ou mal écrit, ton commentaire est merveilleux, il me fait très chaud au cœur en cette période où l'actualité HFT frise le zéro et m'oblige à regagner sagement mes pénates ! Je songe pourtant à d'éventuels billets à poster sur ce blog, mais je remets toujours aux calendes grecques pour différentes raisons. Je suis ravie de te savoir fan de Renaud. Pour moi aussi, cet artiste a énormément compté, il compte encore aujourd'hui, il comptera toujours. Je lui dois beaucoup, et notamment mon "envolée en écriture" !
Malheureusement, je n'ai aucune piste à te proposer pour "Une fille au rhésus négatif". Là, j'en appelle aux visiteurs de ce blog ! J'ai un lien très fort avec l'Allemagne et avec Berlin, mais je ne comprends pas les allusions dont est parsemée la chanson. Me laisserais-tu un peu de temps pour y réfléchir ?

Écrit par : Katell | 03/01/2017

@Katell Merci beaucoup pour votre réponse!
Surtout ne vous embêtez pas pour "une fille au rhésus négatif", si e tout cas je trouve quoi que ce soit de pertinent j'essaierai de vous en faire part (dans le doute)! C'est vrai qu'en ce moment, il y a très peu d'actualités HFT, et j'ai beau zoner sur son site officiel, jamais rien de neuf au soleil! En revanche j'ai une autre question à vous poser: dans les interviews qu'on a d'HFT, il dit que le mot "inespoir" a été inventé par Verlaine. Est-ce que par hasard vous sauriez dans quel ouvrage il l'utilise? J'ai eu beau éplucher les Poèmes Saturniens, les Fêtes Galantes, les Romances Sans Paroles, et même des ouvrages en prose, je n'ai jamais trouvé. Et comme mon année de première L me laisse malheureusement trop peu de temps pour lire tout ce que je voudrais lire.
Vous auriez une idée? Merci d'avance!

Écrit par : DemainLesKids | 03/01/2017

De passage très rapidement : en premier ressort vous pouvez toujours et déjà trouver un certain nombre d'informations en tapant les bons mots clefs dans un moteur de recherche internet, premier réflexe, et Google books livre l'accès à des textes au vu de leur grande vague de numérisation ! À un niveau supérieur, vous devez consulter les bases de données des bibliothèques universitaires.. On ne vous apprend pas ça au lycée ? ;-)

Écrit par : HFTforEver | 03/01/2017

@HFTforEver merci beaucoup, le problème que j'ai eu c'est que sur google les premiers résultats sont JUSTEMENT les dernières interviews d'HFT, et un lien sur le wikitionnaire, avec une malheureuse phrase de "mes hopitaux" de Verlaine, et aussi une phrase de Nietzsche. Je vais essayer de me débrouiller avec ça, mais c'est quand même pas leurs ouvrages les plus courants :-)
Et au passage, non, notre aimable professeur documentaliste du lycée est plus portée à nous engueuler si on appelle pas un magazine "un périodique" qu'à nous apprendre à fouiller les bases de données universitaires, malheureusement. ;-)

Écrit par : DemainLesKids | 03/01/2017

Quel dommage ! L'atout, le savoir faire essentiel étant justement de bien savoir chercher ! Au lieu d'engranger et de vous bassiner avec des conneries ! Votre lycée vous prépare on ne peut mieux au premier diplôme universitaire, ceci dit sur le ton de l'ironie ;-)

Écrit par : HFTforEver | 03/01/2017

@HFTforever de toute manière, malgré toute l'affection que je porte à mon lycée ou à mes professeurs, si on n'apprend pas par soi-même, on finit par savoir finalement assez peu de choses, vu comment sont construits les programmes (ça fait super "vieux réac" de dire ça, mais c'est dit sans reproche. Les programmes doivent plaire à tout le monde ;) ). Alors apprendre à chercher, c'est vrai que c'est plutôt important. Plus en tout cas que le règlement du CDI. Enfin, je crois.

Écrit par : DemainLesKids | 03/01/2017

@DemainLesKids : Pardon, je m'aperçois que je t'ai tutoyée, d'instinct, sans faire attention ! Mais tu pourrais être mon élève (je suis prof d'allemand) !!
Ah, il existe encore des vrais littéraires, qui sont en L par vocation ! J'en suis ravie !
Pour le mot "inespoir", je ne sais pas du tout de quel ouvrage il est extrait. Encore une piste à explorer. Je regarde cela dès que j'aurai un peu de temps.

Écrit par : Katell | 03/01/2017

@Katell il n'y a pas de problème DU TOUT avec le tutoiement hein... C'est plus le contraire qui m'aurait perturbé :-)
Oui, bien sur, Team L pour toujours, envers et contre tout. Et continuer à se battre contre des scientifiques des bacs à sable qui viennent nous dire qu'on a choisi la filière L par facilité. Grrrrr

Écrit par : DemainLesKids | 03/01/2017

, demain les kids bien sûr mais aujourd'hui aussi, inclus les fœtus en voie de développement !...

Hubert pensait avoir inventé le mot - inespoir - or comme un " grand " ou comme un " petit " il a utilisé internet et a découvert qu'il ne pouvait se prévaloir de la pérennité de ce mot. D'autres l'on utilisé bien avant lui, entre autres il me semble " Drieu de la Rochelle " ..

Écrit par : le Doc | 03/01/2017

@ katell :

Question : qu'est-ce donc - vrai littéraire - ?....

En ce qui me concerne je suis - auteur - car ayant été publié à compte d'éditeur :-)

Écrit par : le Doc | 03/01/2017

Ceci dit je souhaite à tous une " Bonne Année 2017 ", au-delà je ne me prononce pas car je ne sais si j'en serai !...

:-)))

Écrit par : le Doc | 03/01/2017

Plus serein, moins tourmenté le Thiéfaine sexagénaire de 2014 ? « Ça dépend par rapport à quelle période ! En tout cas, je suis plus lucide ! ». Le mot reviendra plusieurs fois, et dès l’explication de la formule Stratégie de l’inespoir. « C’est un titre que j’avais en tête depuis longtemps. L’inespoir n’étant pas dans le dictionnaire, j’ai cru créer un néologisme. En fait, Verlaine et Drieu La Rochelle l’ont utilisé avant moi. Peut-être que je l’ai lu, qu’il était dans mon inconscient… » L’important reste la perception du mot. « L’inespoir c’est l’absence d’espoir, et par extension l’absence de désespoir. Ça nous donne un no man’s land où on n’a pas à chercher cette illusion, et où l’on est parfaitement lucide. »*

*HFT

Écrit par : le Doc | 03/01/2017

Pratique de la voie de la sagesse - éditions point sagesse, édition du seuil, 1976 :
Extrait (...)

La douleur, C'est ce que nous vivrons si nous n'arrivons pas à comprendre que l'exigence de base pour marcher sur la voie spirituelle, c'est - l'inespoir -

- L'inespoir - n'a rien à voir avec le désespoir. Il y a une différence. Le désespoir, c'est de la paresse, un intellect insuffisant. On n'est même pas disposé à chercher la raison du désespoir. C'est un bide total. L'inespoir, en revanche, est très intelligent. On n'arrête pas de chercher. On tourne une page après l'autre en disant: "C'est sans espoir, c'est sans espoir". On reste extrêmement vigoureux, inespérément vigoureux. On cherche encore des lueurs d'espoir, mais chaque fois on finit par se dire: "Ah non ! Beurk !" L'inespoir n'arrête pas; il est très vigoureux, c'est une grande source d'inspiration. Il chatouille l'esprit comme si nous étions sur le point de découvrir quelque chose. Au moment de la découverte, nous disons: "Ah, enfin, j'ai trouvé !... Ah, non. C'est la même rengaine qui rapplique."

- L'inespoir - renferme un pari et une excitation démesurés. Quand nous cédons, quand nous entrons dans un désespoir profond, d'inespoir en inespoir, juste avant que le désespoir et la paresse nous dominent, c'est alors que nous commençons à acquérir le sens de l'humour, ce qui nous empêche de devenir roi des paresseux et des imbéciles. (Jeu d'illusion)...

Le problème est que nous cherchons une réponse facile et indolore. Mais ce type de solution est inopérant sur le sentier spirituel, sur lequel nous n’aurions peut-être pas dû nous engager. Mais une fois que nous y sommes, c’est dur, c’est douloureux, et nous allons en baver. Nous nous sommes engagés dans la souffrance consistant à nous exposer, à nous déshabiller, à donner notre peau, nos nerfs, notre cœur, notre cerveau, jusqu'à ce que nous soyons offerts à l’univers. Rien ne doit rester *. Ce sera terrible, crucifiant, mais c’est comme ça."
(...)

, ceci dit c'est mal écrit mais j'aime faire dans le facile aussi soit-il ;-)

J'ai fait un stage ' zen ' dans les années 90 à la Gendronnière à côté de Blois !...

Écrit par : le Doc | 03/01/2017

@le Doc wahou! merci beaucoup pour toutes ces belles infos! Sympa aussi, les photos (je ne savais pas qu'il y avait des stages "zen" à côté de Blois. Encore moins dans la Bouddhiste attitude. On en apprend tous les jours!)
;-)

Écrit par : DemainLesKids | 04/01/2017

@DemainLesKids : j'ai cherché sur Wikipedia où apparaissait le mot "inespoir" sous la plume de Verlaine. Apparemment, c'est dans Mes hôpitaux. Malheureusement, je n'ai pas cet ouvrage !

Écrit par : Katell | 08/01/2017

@ HFTforEver :

Je te réitère ou plutôt je me cite :

""" Ceci dit je souhaite à tous une " Bonne Année 2017 ", au-delà je ne me prononce pas car je ne sais si j'en serai !...

:-)))

Écrit par : le Doc | 03/01/2017 """

:-)))

Écrit par : le Doc | 08/01/2017

Salut Doc ! Merci :-) Santé - joie - bien-être même si la sortie est proche ! Je te souhaite de meilleures nuits ... et bons nénés ;-)

Écrit par : HFTforEver | 08/01/2017

@ Demain les Kids : P. Verlaine, "Mes hopitaux", p. 26 (tiré des "Oeuvres complètes", ed. Vanier, 1904, pp. 344/345. "Inespoir" se trouve au troisième paragraphe) : "On s'habitue à cette vie comme monastique, sans, hélas ! l'oraison, et la règle suivie pour elle-même. Le lit vous pénètre. On y vit tout à fait. Même on y pense. Mollement souvent, parfois virilement et noblement. Le poète n'y dort pas, mais dehors c'est la même chose, excepté quand son lit est partagé dans certaines conditions de bonne fatigue. On ratiocine, on finit par ne plus regretter le dehors même ancien et dès lors regrettable au sens des gens non initiés.

Et puis il y a eu des sorties mémorables en ces à peu près deux ans de cette sorte de captivité, moins la stabilité, le prestige ! et le sérieux.

Car, d'une part, grâce à de provisoires ressources inespérées (ô ces ressources, ô cet inespoir, ô ce provisoire !), un voyage à une illustre station balnéaire est réalisé. Une cure — comme pour quelque richard — dans des montagnes qui sont le pied, très respectable, des Alpes, et célébrées par le plus grand poète français avec Villon, Ronsard et Racine, concurremment avec un lac très bleu que, d'ailleurs, notre poète à nous n'a pas vu, faute d'argent pour (excursions en voiture, mais dont il a perçu les brouillards, à mi-côte d'un pic fameux, tel un sourcil dans un sombre visage fantastiquement gigantesque. Douches et bains. Table d'hôte de jour en jour diminuée (la season tire à sa fin) jusqu'à ce que le poète reste seul. Excellent poisson, entre autres particularités locales culinaires, qui se nomme lavaret, et des sortes de cardons aborigènes très bons dont le nom s'en est allé. Bon temps en somme, intermède plus distrayant qu'il y eût eu lieu de le supposer. Divers incidents dont un comique et dû à la pauvreté même (oiseau rare, fleur de fleur, paradoxe !) du « baigneur ». La même pauvreté lui rend encore d'autres services. (Elle a coutume d'en rendre tant quand bien prise.) Rentrée au bercail sur pilotis où, par parenthèse, deux mois passés auparavant à côté d'un cher ami malade aussi et sorti en même temps, à qui et de qui lettre de et à la station balnéaire illustre. Ah ! ce furent de bons mois d'été ! — ainsi que plus tard, ce furent, avec un autre cher ami, six douces semaines d'hiver. On sort de là, quelque affectionné déjà que l'on fût l'un à l'autre, bien plus affectionné ; c'est mieux, ceci, qu'une fraternité, qu'une amitié de collège. C'est comme une fraternité, une amitié de collège greffée sur l'amitié de devant. Et c'est exquis, croyez-le."

On trouve l'intégralité du texte ici : https://fr.wikisource.org/wiki/Mes_h%C3%B4pitaux

Cordialement,

Écrit par : Henri-Maximilien | 09/01/2017

http://revizorauxantipodes.blogspot.fr/

@ Henri-Maximilien :

extrait " (ô ces ressources, ô cet inespoir, ô ce provisoire !)

... Comme quoi l'inespoir est de l'espoir !... , et contrairement à ce que dit Hubert c'est bien mieux qu'un non man's land !...

... En ce moment je m'essaie à la pleine conscience toutefois avec un supplément de tryptophane associé à du chlorhydrate de pyridoxine pour recharger mes circuits :-)

Écrit par : le Doc | 09/01/2017

Additif :

, et là je suis le chimiste !...

Écrit par : le Doc | 10/01/2017

Bonne lecture :-)

Écrit par : Jen-Pierre Zéni | 14/01/2017

.

Écrit par : Jean-Pierre Zéni | 14/01/2017

, tant qu'il nous reste une part de raison nous pouvons encore sortir de nos carcasses* !...

* et mieux conduire notre véhicule ..

Écrit par : le Doc | 29/01/2017

La raison seule ne suffit pas, loin de là. Sauf à être suffisante et ainsi se mener elle-même sur cette autoroute victorieuse mais d'une morosité à en pleurer, à en mourir.

Écrit par : de passage | 30/01/2017

https://www.youtube.com/watch?v=QlME_OXwfFc


https://www.youtube.com/watch?v=aWNveZtlNDM


, malgré la maltraitance que j'ai subie je ne suis pas encore devenu un poisson rouge et je suis d'à côté de la vallée de la Fensch !...

... Je n'invite et n'invente pas la vie en biographie, je construis la vie chaque jour que je fais et que la nuit en phase IV défait.

Écrit par : le Doc | 30/01/2017

, ceci étant posé je ne cherche pas à comprendre* et c'est pourquoi je suis d'un autre public que celui qui m'habite ..

* écouter Bernard

Écrit par : le Doc | 30/01/2017

@ de passage :

, ton commentaire ressemble à " du Thiéfaine " ! Il est écrit comme une seconde chance, mais pour qui ?...

Écrit par : le Doc. | 31/01/2017

Le commentaire du 29 sonne aussi comme une chance à saisir et mettre en œuvre ..

Écrit par : de passage | 31/01/2017

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