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11/03/2007

Grand corps malade et ... Lord Byron

La pensée du jour : "Evidemment on marche sur un fil, chaque destin est bancal

Et l'existence est fragile comme une vertèbre cervicale", Grand corps malade.

A propos de Grand corps malade, justement, cela faisait des mois que Sam me disait d'en écouter, car il était sûr que cela me plairait. Et effectivement, je suis sous le charme depuis que j'ai découvert l'oeuvre de cet artiste! A fond dedans depuis quelques jours! J'espère pouvoir aller voir Grand corps malade sur scène. C'est là, à mon avis, que sa poésie déploie toute sa puissance. Connaissez-vous cet artiste? Qu'en pensez-vous?

Et parce que j'aime assez le mélange des genres, voici la suite des "aventures" de Lord Byron!

Sa maturité date vraiment de son voyage d’études sur le continent. Parti de Falmouth au cours de l’été 1809, il se rendit à Lisbonne, Séville, Cadix, puis dans le Levant où il revint en juillet 1811. En mars 1812 il fit paraître les deux premiers chants du Chevalier Harold, dont l’énorme succès fut favorisé par le milieu aristocratique dont Byron faisait partie. Lady Caroline Lamb conçut pour le poète une passion qui revêtit des aspects insensés et grotesques. Entre juin 1813 et août 1815 il publia des nouvelles en vers qui rencontrèrent un égal succès. Les figures de ses personnages ténébreux se confondirent avec celle du poète dans l’esprit des lecteurs ; ainsi naquit le mythe byronien qui, en définitive, fit au poète au moins autant de mal qu’il l’avait favorisé à l’origine. Il commença même à lui nuire dès l’époque de son mariage. Ce mythe, il l’avait lui-même encouragé en devenant le dandy de ses propres émotions. S’il est vrai qu’il était convaincu qu’une malédiction pesait sur lui et sur les siens, et que lui-même deviendrait fou, il est indéniable, également, qu’il exalta ce fond sincère jusqu’à la pose. Il chercha à tirer des sensations perverses de son union avec une femme à l’esprit positif, et nullement adaptée à un tel genre de vie : Anna Isabella Milbanke ; il s’efforça, par toutes sortes d’allusions et d’insinuations, de lui laisser soupçonner un inceste entre lui et sa demi-sœur Augusta Leigh. Le mariage de Byron, célébré le 2 janvier 1815, ne dura qu’un an. Le 15 janvier 1816, Lady Byron qui, en décembre, avait donné naissance à une fille, Augusta Ada, abandonna le domicile conjugal et intenta une demande en séparation. Byron, qui s’était déjà aliéné la bourgeoisie conservatrice pour s’être moqué du Régent dans quelques vers sur la princesse Charlotte, fut mis au ban de l’aristocratie, auprès de laquelle l’accusation d’inceste gagna du crédit. La publication, à l’insu de Byron, de deux poèmes inspirés par ses histoires domestiques (Porte-toi bien -Fare thee well- et Un essai – A sketch), ainsi que la diffusion de vers qui allaient à l’opposé du patriotisme de ces années, exaspérèrent encore les animosités. Le 24 avril 1816, après avoir signé, non sans résistance, l’acte de séparation d’avec sa femme, Byron quitta l’Angleterre pour toujours.

 

 

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