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15/04/2007

"Au large de Sounion"...

La pensée du jour : "Oh Goethe, douce Allemagne!" (Allain Leprest). Non, je n'invente pas, je vous jure qu'Allain Leprest chante bel et bien ces mots! D'ailleurs, connaissez-vous cet artiste? J'aime beaucoup ce qu'il fait et suis certaine qu'il plairait à Evadné ou à Tommie!

 

Avant de finir le volet sur Lord Byron, je tenais à vous dire que promis, les vidéos seraient envoyées à tous ceux qui souhaitent en avoir une. Un peu de patience... Il faut d'abord tout remettre sur DVD. Dès que possible, mon homme et moi nous mettrons au boulot!! Dadet, je vais t'envoyer un mail très vite afin de te demander ton adresse postale. Ce sera intéressant d'avoir le point de vue de quelqu'un qui n'était pas à cette réunion.

Voici donc comment s'acheva la vie de Lord Byron :

A Pise, il composa Werner, le difforme transformé, et se remit à Don Juan, réussissant à vaincre l’aversion que Teresa ressentait pour ce poème qui, présentant l’histoire d’un auteur tourné en ridicule, heurtait sa sensibilité romanesque. Une rixe entre son valet et un sergent de dragons contraignit Byron à quitter Pise ; il se retira à Montenero. Il perdit cette même année sa fille Allegra. En juillet, Shelley mourut et Byron assista à l’incinération de son corps.

Un profond ennui s’empara de son âme ; affaibli par la malaria, las de Teresa, il partit pour Gênes en septembre 1822. Nommé membre du comité pour l’indépendance de la Grèce, constitué à Londres au printemps de 1823, il salua l’aventure grecque comme une libération. Après quelques hésitations dues à des raisons de santé, il se décida à prendre la tête de la révolte, et sans tenir compte des protestations de Teresa Guiccioli qui désirait le suivre, il s’embarqua à Gênes le 15 juillet. Il passa quatre mois à Céphalonie, en attendant de voir clair dans la confusion des diverses factions révolutionnaires. Appelé par Alexandre Mavrocordato à Missolonghi, il y débarqua le 5 janvier 1824, et fut accueilli avec des honneurs royaux. Mais rien de plus triste que ces mois de séjour à Missolonghi : nul fait d’armes, querelles avec les Grecs et finalement, comme suite à ses fatigues, une fièvre rhumatismale ou, selon d’autres, une méningite qui mit fin à sa vie le 19 avril. L’arrivée de sa dépouille à Londres donna lieu à des manifestations solennelles d’affliction ; il fut inhumé dans l’église de Harrow-on-the-Hill.

 

Quant au "stupide Anglais prétentieux" dont parle Thiéfaine dans "Le jeu de la folie" et qui, comme un "vulgaire touriste", a gravé le nom de Lord Byron au large de Sounion, c'est tout simplement Lord Byron lui-même, si j'ai bien tout pigé! Il me semble que notre ami du petit Hubert illustré avait évoqué cet épisode il y a quelques mois. Oui, donc, au large de Sounion, se dresse le Temple de Poséidon (construit entre 444 et 440 avant J.C. au sommet d'un rocher qui se jette à pic dans la mer Egée). Le poète anglais Lord Byron y grava son nom en 1810. Pour voir cette signature, cliquez sur ce lien :

http://www.athensguide.com/sounion/lord-byron.htm

 

 

Commentaires

Oh lala j'ai honte !!! Quand j'étais au lycée, nous sommes allés en Grèce, et donc au Cap Sounion. Sauf qu'il n'y a que les profs qui sont montés au temple. Nous, on en avait marre des vieilles pierres, alors on a fait le foin pour rester en bas, pour se baigner dans la mer...........

Écrit par : Tommie | 15/04/2007

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