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06/12/2007

Strindberg (suite)

La pensée du jour : "L'amour meurt... tu crois?

Comme meurent les fleurs... Tu crois?

L'amour ment... Tu crois?

Comme mentent les gens... Tu crois?

L'amour va... l'amour va...

Comme vont les rivières

On ne sait pas... On ne sait pas...

On ne sait rien on ne sait rien sur terre", Léo FERRE.

 

Voici donc encore quelques informations sur Strindberg. Elles sont toujours empruntées au Dictionnaire des auteurs, mais pour tout le passage sur la relation entre l'auteur suédois et Harriet Bosse, j'ai dû creuser un peu. J'ai trouvé des pistes sur Internet, notamment sur un blog : http://theatrepassion.blogspirit.com/

La crise d’Inferno amena une profonde transformation dans la vie spirituelle de Strindberg. Le poète rompit complètement avec le positivisme ; en matière d’art, il chercha des voies nouvelles. Partout il crut découvrir des correspondances mystérieuses entre certains signes apparents et les événements qui suivent. Il se crut victime de forces occultes, les Puissances. Il lut avec passion la Bible, les écrits bouddhiques, fut impressionné par l’évolution de Huysmans et de Johannes Jörgensen. Toutefois il ne se convertit pas au catholicisme. En matière de religion, il resta, jusqu’à la fin de sa vie, partisan d’un syncrétisme hardi (syncrétisme : système philosophique ou religieux qui tend à faire fusionner plusieurs doctrines différentes). Ce syncrétisme, très favorable à ses combinaisons poétiques, risque de dérouter tout exégète qui chercherait à cerner de plus près les opinions et la foi de Strindberg.

 

Après sa guérison –à l’exception de quelques mois passés à Paris, de  l’automne 1897 au printemps 1898- l’écrivain demeura à Lund jusqu’à l’été 1899 : il s’installa alors à Furusund, dans l’archipel de Stockholm. Puis il s’établit à Stockholm, ville qu’il ne quitta plus jusqu’à sa mort, si l’on excepte un bref voyage au Danemark et une visite à Berlin en 1901, ainsi que quelques villégiatures d’été à Furusund. La crise d’Inferno avait donné un coup de fouet à Strindberg, qui produisit beaucoup pendant le séjour à Lund et les premières années qui suivirent son retour à Stockholm. Il consigna ses douloureuses expériences dans les récits Inferno, Légendes et le Combat de Jacob ; elles lui fournirent aussi une matière à la trilogie du Chemin de Damas. On retrouve l’écho de ses déceptions anciennes ou récentes dans l’Avent (1898) et La Danse de mort (1899), drame qui semble se relier à l’inspiration naturaliste tout autant qu’au courant « mystique ». Strindberg se tourna de nouveau vers le passé national qu’il avait quelque temps négligé, avec une série de drames historiques, la Saga des Folkung, Eric XIV, Gustave Vasa et Gustave-Adolphe, et plus tard Charles XII, Christine et Gustave III.

 

Strindberg menait à Stockholm la vie d’un misanthrope solitaire. Cependant, séduit par la grâce d’une jeune actrice norvégienne, Harriet Bosse, qui interprétait le rôle de la Dame dans Le Chemin de damas, il demanda sa main et épousa la jeune femme le 6 mai 1901. Assez rapidement, la présence d’une femme auprès de lui sembla au poète une limitation totale de sa liberté individuelle. Entre les deux artistes, le mariage fut orageux et traversé de violentes disputes, de départs et de retours. C’est au lendemain d’un de ces retours de sa jeune femme, après quarante jours d’absence, que Strindberg écrivit Le Songe, qui marque peut-être le sommet de son œuvre dramatique.

 

La naissance d’une petite fille en mars 1902 n’apporta pas la paix au ménage. Querelles et réconciliations se succédèrent et, en 1903, Harriet Bosse et sa fille déménagèrent. Les relations ne furent pas rompues pour autant : la mère et la fille continueront longtemps à voir le poète et les deux époux à rompre et à renouer même après le divorce, prononcé en 1904, jusqu’au printemps 1908, où Harriet Bosse se remariera.

 

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 Harriet Bosse

 

Maintenant, au regard de toutes ces informations, comment peut-on interpréter ces mots : "à une autre banale Harriet Bosse, à une autre mécanique féminine vénale"? Et le titre de la quatrième chanson de l'album "Amicalement blues", "Strindberg 2007"? Franchement, pour le moment, je ne vois pas. Et vous?

Commentaires

Strindberg 2007
« Ce texte m’est venu en lisant Journal Occulte d’August Strin-
dberg avec des lettres qu’il adressait à son ex-jeune-femme
Harriet Bosse, jeune comédienne affairiste qui avait
profité du succès de Strindberg, d’une trentaine d’années son aîné, pour obtenir des rôles que sa médiocrité ne lui aurait jamais donnés.
. Parvenue à ses fins elle demanda le divorce... Dans ce texte,
Strindberg parle aussi beaucoup d’hallucinations sensuelles,
quasi-tactiles qu’il a, la nuit, dans des rêves éveillés ... On le
sent déjà assez proche de la folie... j’ai très peur d’en être éga-
lement proche. » HFT

... C'est un raccourci d'Hubert relatif avec sa vie personnelle, et je citerai simplement le texte d'un sms que j'ai envoyé à Francine lors de la sortie d'Amicalement blues, texte qui disait :

" derrière chaque grand homme il y a une femme* " , je ne parle des " écarts " d'Hubert, dont un écart a dit sur le forum de PLanète Thiefaine ne pas aimer la chanson Distance alors qu'elle y a participé indélicatemment et c'est là un doux euphémisme , je parle de Francine Nicolas Manager d'Hubert !...

, je dirais : rien que de plus banal s'il n'y avait pas derrière de la souffrance...

, la cohérence comportementale propre à notre espèce est difficile à stabiliser, moi j'y travaille tous les jours que je fais..

Le Doc

Écrit par : Le Doc. | 09/12/2007

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