23/09/2010
"A part ça tout va bien, comme dit Schopenhauer" !
La pensée du jour : "Le ciel déjà prend goût de terre
Puisqu'on est des morts sursitaires
Tous les calculs que nous ferons
Auront une balle en plein front". Louis ARAGON
Arthur Schopenhauer : philosophe allemand (Dantzig 1788 – Francfort-sur-le-Main 1860). Il prétend ne se rattacher à aucune école (sinon de loin à la philosophie hindoue), et il s'oppose expressément à l'école post-kantienne (Fichte, Hegel). En fait, sa philosophie de la « volonté » comme fondement de la « représentation » est un démarquage de la philosophie de Fichte. C'est en 1813 qu'il soutient sa thèse à Iéna sur la Quadruple Racine du principe de raison suffisante, en 1818 qu'il publie son principal ouvrage, Le Monde comme volonté et comme représentation. Il enseigne à Berlin de 1820 à 1831, date où il quitte l'enseignement et s'oppose à tout ce qui est universitaire.
Sa théorie de la représentation, inspirée de Kant, se fonde, selon lui, sur une conception du vouloir-vivre inspirée des philosophies de l'Inde. Son pessimisme, qui unit les notions de souffrance et de vie, l'amène à prêcher l'ascétisme. Sa morale, fondée sur la pitié, est une critique, parfois profonde, de la morale formelle de Kant (Essai sur le libre arbitre, 1839). Son style très riche, plein de métaphores, recouvre en fait une doctrine qui, dans la philosophie de l'idéalisme allemand (Kant, Fichte, Schelling, Hegel), comporte peu d'éléments originaux.
Source : Dictionnaire de la philosophie, Didier JULIA, Editions du Club France Loisirs, Paris, 1984.
Il y a quelques années, je m'étais acheté un ouvrage amusant en Allemagne : Schopenhauer für Gestresste (Schopenhauer pour les gens stressés !!). On y trouve des pensées éparses, que j'aime bien lire de temps en temps (et qui me paraissent plus compréhensibles que tout ce qui a été écrit sur Schopenhauer, par exemple ce texte ci-dessus, auquel je ne pige pas grand-chose, mais que je me devais de mettre ici parce que quand même, « à part ça tout va bien comme dit Schopenhauer » !!).
Voici donc quelques pensées picorées ici ou là dans l'ouvrage mentionné ci-dessus :
« Um nicht sehr unglücklich zu werden, ist das sicherste Mittel, dass man nicht verlange, sehr glücklich zu sein ». Ce qui donne à peu près ceci, une fois traduit :
« Le moyen le plus sûr de ne pas être très malheureux est de ne pas exiger d'être très heureux ».
« Was sich liebt und füreinander geboren ist, findet sich leicht zusammen : verwandte Seelen grüßen sich schon aus der Ferne » : « Ceux qui s'aiment et sont nés l'un pour l'autre se retrouvent facilement : les âmes sœurs se saluent de loin ».
« Sehn und Erfahren ist so nötig als Lesen und Lernen » : « Voir et faire des expériences est aussi nécessaire que lire et apprendre ».
Désolée, mes traductions sont parfois bancales ! J'espère en tout cas que pour vous « tout va bien, comme dit Schopenhauer » ! Quant à moi, je suis désespérée, mais je me soigne !!! Le meilleur remède selon moi : HFT, à fond la gomme et les manettes, « à s'en faire péter les turbines » !
22:05 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
, de Cath. :
" Quant à moi, je suis désespérée, mais je me soigne.. "
, pour avoir posé quelques actes suicidaires dans ma courte vie et non des T.S je peux dire de part mon vécu qu'il y a désespoir lorsqu'il y a un espoir en soi, souvent inavoué !...
Écrit par : Le Doc. | 23/09/2010
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