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18/01/2010

Alphonse de Lamartine

La pensée du jour : "Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !

Suspendez votre cours :

Laissez-nous savourer les rapides délices

Des plus beaux de nos jours !" LAMARTINE

 

 

Lors d'un concert qu'il avait donné à Mâcon, Thiéfaine avait évoqué Lamartine et son poème « Pensée des morts » (« quoique jeune sur la terre, je suis déjà solitaire », etc.).

Alors je vais consacrer quelques notes à ce poète...

 

Alphonse de Lamartine naît le 10 octobre 1790 à Mâcon. Ses parents tirent l'essentiel de leurs revenus de la terre de Milly, où ils passent les étés. A 18 ans, Lamartine termine ses études et s'installe à Milly, poète en herbe et gentilhomme campagnard. Il dévore Chateaubriand, Byron, Goethe... et découvre Naples, où il s'éprend d'une certaine Antoniella, qui deviendra l'héroïne de son roman Graziella. De retour en France, il multiplie les voyages à Paris et éblouit les salons par sa beauté et son élégance. Malade, il renonce à trouver un emploi et, en cure à Aix-les-Bains, rencontre au bord du lac du Bourget Julie Charles, une jeune femme merveilleusement belle, poétique et pâle. Elle aussi est malade, et plus gravement que Lamartine. Ils se revoient à Paris et se donnent rendez-vous l'été suivant à Aix. Mais l'état de santé de Julie s'est brusquement aggravé et Lamartine l'attend en vain, écrivant les premières strophes du Lac, immortel poème de l'amour et du souvenir. Julie meurt le 18 décembre 1817.

Lamartine, d'abord brisé, se jette dans les Méditations, puis dans les amours passagères. Il mène une vie mondaine épuisante, tandis que l'Europe lettrée tout entière s'arrache les Méditations et apprend le Lac par coeur. D'un coup, Lamartine est illustre. Marié avec une jeune Anglaise, Marianne Birch, il connaît dix années de bonheur et passe son temps entre des postes diplomatiques en Italie et des vacances dans le Mâconnais. Mais le 13 novembre 1829, sa mère meurt, ébouillantée dans un établissement thermal : elle est tombée, et n'a pu fermer le robinet d'eau chaude. Alors, après la Révolution de 1830, le poète met fin à sa carrière diplomatique et, deux ans plus tard, affrète un bateau pour une longue, somptueuse et ruineuse croisière en Orient. Et le voyage tourne au drame lorsque sa fille Julia, tuberculeuse, meurt tout à coup à Beyrouth.

 

La suite bientôt.
Source : Le grand livre de la poésie française, Marcel JULLIAN.

16/01/2010

Toutes les fois où j'ai vu HFT...

La pensée du jour : "cette vieille

et toujours lancinante question

du pourquoi ici, moi, pourquoi ?" Guy GOFFETTE.

 

En 2006, j'avais déjà consacré une note à tous les concerts de Thiéfaine auxquels j'avais assisté ! La liste s'arrêtait au spectacle du 6 avril 2006 (à Dijon). Aujourd'hui, je réactualise cette liste. Ainsi, RV, tu pourras me dire quels concerts nous avons en commun ! Quant aux autres, n'hésitez pas à me dire combien de fois vous avez vu Thiéfaine et quels concerts vous ont marqués...

 

Vendredi 27 octobre 1995, Salle des fêtes, Sarreguemines (57).

Mardi 24 novembre 1998, Saint-Avold (57).

Dimanche 11 juillet 1999, Eurockéennes, Belfort (90).

Mercredi 3 novembre 1999, Salle Elsa Triolet, Longlaville (54).

Samedi 27 octobre 2001, Galaxie, Amnéville (57).

Jeudi 13 décembre 2001, Zénith, Nancy (54).

Samedi 3 août 2002, Champ des lutins, Gomené (22) : Festival Délirock.

Vendredi 20 septembre 2002, Les Arènes, Metz (57).

Samedi 25 octobre 2003, Salle Rameau, Lyon (69) : hommage à Léo Ferré.

Mercredi 26 mai 2004, Grand Théâtre, Dijon (21) : Histoire du soldat, Stravinsky.

Samedi 31 juillet 2004, Festival de bouche à oreille, Savigna (39).

Mardi 16 novembre 2004, Théâtre municipal, Thionville (57).

Mercredi 17 novembre 2004, Salle Poirel, Nancy (54).

Jeudi 18 novembre 2004, Théâtre de la Rotonde, Thaon-les-Vosges (88).

Jeudi 2 décembre 2004, Arsenal, Metz (57).

Vendredi 10 mars 2006, Rockhal, Esch-sur-Alzette (Luxembourg).

Samedi 18 mars 2006, La Cigale, Paris.

Mardi 4 avril 2006, Zénith, Nancy (54).

Jeudi 6 avril 2006, Zénith, Dijon (21).

Dimanche 30 avril 2006, salle Acropolis, Voujeaucourt (25).

Vendredi 11 août 2006, festival du chien à plumes, Villegusien (52).

Samedi 7 octobre 2006, Théâtre municipal, Béthune (62).

Vendredi 3 novembre 2006, Théâtre de Champagne, Troyes (10).

Vendredi 17 novembre 2006, Zénith de Paris.

Samedi 28 juin 2008, Olympia de Paris, concert Thiéfaine / Personne.

Flûte, il y a aussi le concert de Thiéfaine-Personne à la Madine, mais je ne trouve plus le billet.

 

Voilà. Cela nous fait la bagatelle de 26 spectacles !! J'espère bien pouvoir allonger la liste dans les mois qui viennent !

Chacun de ces concerts me rappelle quelque chose. Une ambiance, une anecdote, une période de ma vie... Premier concert en 1995, donc. Cela commence à dater. Et je n'oublierai jamais les beaux moments de complicité que j'avais eus avec ma mère ce soir-là. Elle qui était asthmatique, elle avait accepté de m'accompagner dans ce "cirque un peu pervers" où ça clopait et haschichait dans tous les coins de la salle !!! Le lendemain, nous avions l'impression de nous être nous-mêmes adonnées à la fumette !! Je crois que c'est à Sarreguemines que Thiéfaine avait cité du Lamartine en disant que c'était du Alain Barrière. Mais comme "ma mémoire s'efface", j'ai un doute. Il faudrait que je retrouve les notes que j'avais prises au retour de ce concert. 

Saint-Avold reste un beau souvenir aussi. Après bien des péripéties (revente de mon billet pour cause de réunion parents-profs, puis décision, au dernier moment, d'aller quand même à ce concert, mais sans billet, on verrait bien à l'entrée !), j'étais arrivée tout pile pour le début, et j'avais obtenu le dernier billet qui restait à l'entrée !!! Les Eurockéennes, c'était pas mal non plus. Avec Matmatah sur scène. Et mon long retour dans la nuit, après m'être fait gerber sur les jambes par un spectateur qui n'était pas allé à Belfort que pour s'enivrer de la poésie de Thiéfaine !!

Longlaville, ah, très drôle ! C'est là que j'ai compris qu'un type sur qui j'avais des vues n'avait décidément pas grand-chose à voir avec mon univers (nous étions allés ensemble au concert et, à la fin, il avait eu le culot de me dire : "Ouais, c'était pas mal, mais je préfère Cabrel". Peut-être aurais-je dû tenter quand même d'aller plus loin avec cet homme ... pour essayer de lui apprendre qu'il faut comparer ce qui est comparable !!!!!!!!!!!!!!!!) Ce concert, c'était un 3 novembre, jour de la Saint Hubert, patron des chasseurs si je ne m'abuse. Et Hubert n'avait évidemment pas pu s'empêcher d'évoquer sa fête... Et le public de crier comme un seul homme : "Bonne fête, Hubert" !
Suite au prochain numéro...

Juste une remarque : on constatera avec amertume que je n'étais pas à Bercy en 1998. Mon plus grand regret dans ma vie de fan ! J'aurais pu y aller, j'aurais dû y aller. Mais je n'avais pas osé. Peur d'être trop défaite le lendemain en cours. Finalement, à 25 ans, j'étais moins jeune que maintenant, car aujourd'hui je n'hésiterais pas une seule seconde : Hubert über alles !!!

11/01/2010

Mano Solo : le "dernier show de la vie"...

La pensée du jour : "Je n'ai jamais vendu mon âme

mais mille fois je l'ai offerte en pure perte

en pur drame en pâture aux femmes", Mano Solo.

 

 

Triste, je suis triste ce matin. Hier, je me suis couchée trop tôt pour apprendre la nouvelle aux infos de 23h. Ce n'est donc que ce matin que j'ai appris la mort de Mano Solo.

« Dis-moi que je crèverai seul comme un chien

En haut d'une montagne qui plonge dans la mer

La narine frémissante et tous les sens en éveil

Le dernier show, le dernier show de la vie »...

 

Et aussi :

« Et c'est là qu't'as dit

qu'la vie c'est pas du gâteau

et qu'on f'ra pas de vieux os

qu'on f'ra pas de marmots

pour leur gueuler tout haut

qu'la vie c'est pas du gâteau »...

Mano Solo était passé en concert tout près de chez moi il y a quelques années et je l'avais loupé. Immense regret en ce lundi matin cafardeux... Immense regret aussi de n'avoir jamais vu Barbara et Gainsbourg...

Mano Solo, c'est l'année de mon Capes, un désespoir qui se conjugue soudain avec le mien. Je viens de rencontrer un poète, une oeuvre, des mots qui m'explosent à la face et dans le coeur, surtout, et je suis sous le charme... Mano Solo, c'est un été en Bretagne avec mon amie Pascale. Tous les soirs ou presque, nous échouons dans le même bar. Et une des serveuses est mordue, totalement mordue, de la poésie de Mano Solo. Nous écoutons ses chansons en boucle jusqu'à pas d'heure...

Je suis en train d'écouter « Dis-moi » et ma fille Louise, 21 mois et des poussières, danse sur cette sublime chanson. Quel bel hommage elle rend, sans le savoir bien sûr, à cet immense artiste qu'était Mano Solo ! « Ce n'est pas tant qu'il aimait la sienne, Mano Solo, ce qui est sûr c'est qu'il aimait lia vie »...

Repose en paix, ami Mano Solo. Plusieurs ruptures d'anévrisme, ce n'est malheureusement jamais bon signe, c'est cela aussi qui a emporté ma mère. Comme toi, elle a longuement lutté, et puis la catastrophe a pris le dessus... Tu avais bien raison : « la vie c'est pas du gâteau »...

Et pour finir, encore ces mots extraits de "dis-moi" :

"Alors il ne sera rien que je regrette

Sauf peut-être cette vie entière que nous n'avons pas vécue

Cette promesse non tenue"...

09/01/2010

Méthode de dissection : "Méthode de dissection du pigeon à zone-la-ville"...

La pensée du jour : "Et quelqu'un pouvait encore naître quelque part à la suite d'une défaillance de l'autorité, ou d'une fissure dans l'avortoir, comme il y a deux mille ans, lorsque soudain il y eut homme". Romain GARY

 

Après avoir tant et tant de fois utilisé ici l'expression « méthode de dissection », je me devais de consacrer une note à cette chanson ! Elle se trouve sur l'album « Le bonheur de la tentation ». Lorsque ce CD est sorti, il y a quelques années déjà, j'ai d'abord été tellement fascinée par « Exercice de simple provocation avec 33 fois le mot coupable » que j'en ai zappé certains morceaux d'anthologie, comme « Méthode de dissection du pigeon à zone-la-ville ». Pour moi, cette chanson se laissait écouter agréablement, sans plus. Mélodie entraînante. Quant au texte, je n'y prêtai d'abord pas réellement attention. Honte à moi, je devrais me couvrir la tête de cendres, tiens ! Je suis quand même assez bien placée, me semble-t-il, pour savoir que lorsqu'on écoute une chanson d'HFT, il faut être attentif au moindre détail. Certaines subtilités ne m'ont sauté aux oreilles qu'au bout de mille écoutes. Et une femme avertie en vaut deux, non ? Ben non, je suis incorrigible. Je suis lamentablement passée à côté de « Méthode de dissection ». Jusqu'au jour où, causant Thiéfaine avec 655321, je m'aperçus qu'il adorait cette chanson et l'avait extrêmement bien analysée. Il m'expliqua qu'il s'agissait là d'une dissection géniale, racontant l'agonie de quelqu'un. Mais oui, mais c'est bien sûr ! Je n'avais jamais fait gaffe ! La honte !

« Méthode de dissection », donc. Rien que l'entrée en matière est grandiose. Elle fait froid dans le dos, ou plutôt dans les entrailles. Le décor est planté. Le type dont il est question aussi. Ben oui, il a dû se faire planter par on ne sait qui. Voilà, mon vieux, c'est fini pour toi, c'en est fini de toi.

 

Le type en question ne meurt pas illico. Il a le temps de se sentir glisser. Peu à peu, il « aperçoit le tunnel où brillent les immortels ». D'abord, il se demande si c'est le vent du nord qui lui fait de l'air dans le crâne. Puis, à la fin de la chanson, il ne peut plus se poser cette question, il n'est plus là. Thiéfaine livre alors la réponse : « Mais maint'nant c'est plus l'vent du nord

qui souffle dans ton crâne un peu fort

je crois que c'est l'ombre du remords

qui fait hurler les anges à la mort ».

Lorsqu'il s'enfonce dans les ténèbres éternelles, notre homme a quand même quelques hallucinations plutôt sympathiques où se mêlent un zinc, de la bière et des « secrétaires cunnibilingues ». Un genre de paradis, en somme. Espérons pour lui qu'il y soit encore, que l'hallucination n'ait pas été seulement une immense fenêtre ouverte sur le néant...

 

Le dernier couplet fait place à la camarde. Cette fois, elle est là, elle a pris possession des lieux. Enorme contradiction entre le vide et l'inaction qui habitent notre homme et l'agitation du fourgon au galop. « Adrénaline au point zéro et silence au stétho ». Un être dans lequel il ne se passe plus rien...

« Requiescat in pace vieux babe

tombé sous mes syllabes

on peut pas tous finir en nabab

dans l'gotha des macchabes ».

C'est donc un quidam, un individu lambda, qui vient de s'éteindre... Enfin, lambda, lambda, d'accord, mais quand même tombé sous les syllabes du père Thiéfaine, ce qui n'est pas rien !!

 

Encore une chanson, donc, où la mort est omniprésente et finit par flinguer son monde. Thème hautement thiéfainien que cette salope qui vient mettre le point final au bas d'une vie. Bien remplie ou pas, tant pis, il est trop tard. « L'ombre du remords fait hurler les anges à la mort ». Et j'imagine que si on a le temps de se sentir partir vers l'immense plaine inconnue, des remords, il y en a des paquets. A cause des étreintes qu'on a pas données, de celles qu'on n'a pas accueillies, des mots enfouis. « Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard », comme chante Goldman. « Ces paroles enfermées que l'on n'a pas su dire », etc. Bref, une fois de plus, le tableau n'est pas folichon, « je n'ai pas la frite, repasse me voir demain lady »... Et je note encore le lien que Thiéfaine fait presque systématiquement entre le froid et la mort : « on attend l'ultime prédatrice dans le calme froid de l'aurore »... L'acier de son ladysmith ne doit pas être des plus chauds non plus. Ici, c'est le vent du nord qui souffle. Dans « L'étranger dans la glace », où la camarde n'est pas bien loin non plus, le vent est glacé... La mort est donc présentée comme un éternel hiver, un truc glacial, qui ne donne pas franchement envie !!! Et vous, vous voyez d'autres chansons de Thiéfaine où la mort apparaît ainsi, comme une glaciale saison ?

03/01/2010

Mes nuits avec HFT...

La pensée du jour : "Il est permis de rêver. Il est recommandé de rêver". Louis ARAGON.

 

(Le rêve, Chagall)

 

De nouveau du HFT sur toute la ligne : Sam est en train de regarder le DVD du concert de Bercy, Clara vient de chanter à tue-tête "on s'est aimés dans les maïs, t'en souviens-tu, mon Anaïs ?" et moi, moi qui suis la plus fière et me prends pour moi, j'ai passé la nuit avec HFT et le Doc !!!!! Si ! Tous les trois, nous allions à une soirée loufoque, dans un endroit non moins loufoque, peuplé d'une faune pareillement loufoque. Le Doc me prévenait dès le départ : "La dernière fois qu'Hubert est venu ici, ça a failli mal tourner, des mecs voulaient le tabasser". Et je me voyais déjà en haut de l'affiche, sauvant mon ami Thiéfaine d'une rixe épouvantable. Du sang, des tripes et des boyaux ! Non, j'extrapole, comme toujours ! En fait, la soirée se passait finalement pépère et mon père Hubert allait se coucher relativement tôt. Je ne sais plus ce que le Doc et moi faisions. Nous le bordions et partions, mais pour quelle obscure destination ? Peut-être nous enfoncions-nous "plus loin dans les égouts, pour voir si l'océan se trouve toujours au bout" ? Là, je ne sais plus, il y a un blanc...

Bon, je ne vais pas faire de la psychanalyse de kermesse et j'avoue sans vergogne que j'ignore la signification profonde de ce genre de rêve. Quels tristes fantasmes refoulés cherchent donc à s'exprimer dans ce théâtre onirique ?! Je pense simplement qu'il est grand temps que Thiéfaine nous sorte un nouvel album. Là, mon rêve le plus cher deviendrait réalité... "Abwarten und Tee trinken", comme disent mes amis allemands !

Du Thiéfaine sur toute la ligne (oui, c'est ma ligne de coke quotidienne, en fait !), disais-je... Ce matin, en allant poster des lettres, je mâchouillais du Thiéfaine en marchant : je pensais à la phrase "je veux juste t'offrir l'amour sans la mort", que mon ami Yoann aime particulièrement, je crois. Disons-le pompeusement : je méditais. Et je me demandais si ces mots, "je veux juste t'offrir l'amour sans la mort", revenaient à dire que malheureusement, aimer quelqu'un équivalait fatalement à l'assassiner, le réduire à rien. A le priver de sa substance première ? Qui sait ? J'en profite pour dire au passage que l'allemand fonctionne à l'inverse du français pour bien des choses et notamment celle-ci : "Liebe" est un substantif féminin, "Tod" est masculin. Question de genre !

Bref... Quand la journée commence ainsi, avec du Thiéfaine à haute dose, je pense que c'est signe que "y'a d'la joie, bonjour bonjour les hirondelles" et qu'il faut rester lové dans cette magie !! Après tout, ce n'est pas toutes les nuits que je vais boire un verre avec Thiéfaine et le Doc, ce n'est pas tous les matins que je me réveille avec un peu de joie au coeur... Excellent dimanche à vous, enivrez-vous ... de Thiéfaine, d'air pur, de poésie, d'amour (tout cela revient au même, non ? Thiéfaine, c'est de la poésie, de l'air pur, de l'amour, parfois du cochon, mais toujours de l'art, et du grand !!). Enivrez-vous de ce que vous voulez, mais surtout, enivrez-vous, emballez-vous, y'a que ça de vrai ! Dernièrement, à un ami qui m'écrivait par SMS qu'il s'emballait toujours trop vite (j'en connais une autre !), j'ai répondu, par SMS aussi : "Emballe-toi, y'a que ça de vrai" et il m'a téléphoné dans la foulée pour me dire qu'il avait aimé ces mots-là et allait désormais en faire sa devise !! Emballons-nous donc, mes amis !!

 

Message pour le Doc : mille mercis pour ton message vocal, écouté ce matin. Je voulais t'appeler pendant les vacances et tout s'est encore mal goupillé, mais je te fais signe dans la journée.

Thiéfaine chante dans mon salon que "ta zone est chaude, môme". Ah, que j'aimerais que l'on me susurre à l'oreille ces mots-là !!! Bon, à défaut, je vais me les fredonner toute seule !!!!