Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28/04/2009

"Je revisite l'Enfer de Dante et de Virgile"...

La pensée du jour : "Je crèverai désespéré, peut-être. Emerveillé, sûrement". CAVANNA.

 

 

DANTE ALIGHIERI : né à Florence en mai 1265, mort à Ravenne le 14 septembre 1321. Le plus grand poète de l'Italie, et l'un des plus grands des temps anciens et modernes. Avec la Divine Comédie, il a donné aux Italiens et à l'humanité entière une oeuvre éclatante de poésie, emplie de tout l'idéal de la civilisation chrétienne. Dante avait à peine huit ans que déjà il était fort savant en grammaire, logique, rhétorique.

Par-dessus tout, c'est son amour pour Béatrice qui marque le plus profondément la formation de son génie poétique. Il commença de chanter cet amour selon le mode ordinaire de la poésie courtoise. La mort de Béatrice, alors dans tout l'éclat de sa jeunesse et de sa beauté, accentua, sublima chez Dante le processus d'idéalisation de la femme aimée, déjà en puissance tandis que Béatrice vivait encore, et le poète, achevant sa Vita nuova (1293-1294), se proposa la haute mission de chanter dans une grande oeuvre la sainteté de Béatrice dont il « dira ce qui jamais ne fut dit d'aucune ».

Les années qui suivirent la Vita nuova furent consacrées par Dante à l'extrême perfectionnement de sa culture littéraire et philosophique. Virgile avec l'Enéide, mais aussi Horace et Ovide furent les poètes qui, plus que tous les autres, contribuèrent à la formation de son style.

Cicéron, Sénèque, Boèce furent ses auteurs préférés en morale. A ce moment, il suivait aussi des conférences théologiques et philosophiques à Santa Croce et Sta-Maria-Novella, se familiarisant avec les doctrines philosophiques et religieuses d'Albert le Grand, de saint Thomas d'Aquin. Ses longues études poursuivies avec ferveur, son amour de la connaissance ne l'empêchèrent pas de participer à l'activité politique de sa cité natale. Plus tard, dans l'exil, il y puisa les éléments de son Banquet.

Dante manifesta en diverses assemblées son opposition formelle à certaines exigences du pape et fut condamné à un exil de deux ans hors de la Toscane. Dante fit défaut à l'instruction et ne parut point après le jugement, encourant ainsi la plus grave condamnation, celle de l'exil perpétuel.

La vie douloureuse de l'exilé commença pour le poète, l'éloignant pour toujours de sa patrie. C'est dans les années qui précédèrent de peu l'exil qu'il faut placer la crise qui troubla profondément la conscience, l'esprit, et peut-être même la foi du poète, si l'on se rapporte au passage de la Divine Comédie : « la forêt obscure », dans laquelle Dante s'était égaré à l'âge de 35 ans, donc en 1300.

 

Source : Dictionnaire des auteurs de tous les temps et de tous les pays, éditions Robert Laffont.

à suivre...

26/04/2009

Un peu de pub pour un groupe que j'aime beaucoup !

La pensée du jour : "Ce sont les mots qu'ils n'ont pas dits qui font les morts si lourds dans leur cercueil", Henry DE MONTHERLANT.

 

 

Connaissez-vous le groupe « Tournée générale » ? Il s'agit de trois jeunes garçons : Maxime, Jean-Philippe (dit le Poulpe, pour des raisons qui m'échappent !) et Quentin (je crois). Comment pourrait-on qualifier leur style (car ils en ont un, un vrai de vrai) ? Chanson festive et profonde à la fois ? Les musiques sont généralement enjouées, même quand les textes abordent des sujets assez graves. Ces trois-là font plaisir à voir et à entendre. Les écouter chanter me redonne foi en la jeunesse ! D'ailleurs, je vais les voir autant que possible sur scène. Car il faut aller les voir ! Samedi soir, c' était la quatrième fois pour moi. Je les ai connus d'une façon surprenante : ils chantaient en pleine rue, sous une des nombreuses portes de Nancy. J'avais accroché tout de suite. Puis, il y eut un concert enflammé chez Paulette. Et la première partie de Leprest. Et enfin, avant-hier, un spectacle à l'Ostra (lieu nancéien magique que j'ai déjà évoqué ici), où ils jouaient à l'occasion de la sortie de leur dernier album. Un vrai bijou que je vous conseille.

Ce qui me plaît chez ces trois jeunes garçons, entre autres raisons multiples, c'est qu'ils se réclament d'artistes comme Leprest, Paccoud et Dimey. Sur le dernier album, on trouve d'ailleurs un magnifique texte de Bernard Dimey (« Ivrogne et pourquoi pas ? »), mis en musique par Martial Robillard. Il y a aussi cette sublime « Avenue du dragon » de Christian Paccoud. Mais Tournée générale, c'est également une vraie patte personnelle, qui sait dire, avec des mots qui sonnent divinement bien, sa colère, ses joies, sa révolte. En gros, ces trois garçons « crachent le feu et l'amour ». Et je vous redis leur nom, pour que vous n'hésitiez pas, la prochaine fois que vous arpenterez les rayons de votre disquaire, à mettre une petite poignée d'euros dans un achat que vous ne regretterez pas. Je vous redis leur nom, donc : Tournée générale. TG pour les intimes !

17/04/2009

"Je revisite l'Enfer de Dante et de Virgile"...

La pensée du jour : "L'Enfer est sur la Terre. D'autres, déjà, l'ont dit. Pourquoi ne se sont-ils pas trompés ?" Louis SCUTENAIRE.

 

 

VIRGILE (Publius Vergilius Maro) : le plus célèbre des poètes latins. Né dans la cité de Mantoue aux environs de 70 avant J.-C. Des traditions qui n'apparaissent que deux siècles plus tard précisent une date, le 15 octobre 70, et un lieu, Andes, l'actuel village de Pietola. Nous ne savons rien de sa famille et de son milieu social. Le poète grandit pendant l'une des périodes les plus tourmentées de l'histoire romaine : en 63, la conjuration de Catilina; en 49, la guerre civile engagée entre César et Pompée; en 44, le meurtre de César; en 43, celui de Cicéron. Ces circonstances impriment dans l'âme de Virgile une horreur des discordes civiles, un amour de la paix instaurée dans l'ordre, qui marqueront toutes ses oeuvres. Son premier recueil de vers paraît vers 37. Il est intitulé Bucoliques. Les dix pièces qui constituent ce recueil d'environ huit cents vers ne représentent sans doute qu'un choix opéré par le poète dans une production beaucoup plus ample, qui paraît s'être étendue sur sept ou huit ans, et dont rien d'autre ne nous a été conservé.

Les Géorgiques sont publiées en 28 avant J.-C. L'objet de ce poème de la terre est de rendre hommage aux gens qui vivent près de la nature, propriétaires petits ou grands, et aux vertus, aux dispositions d'âme, sans lesquelles il n'est guère possible de vivre cette vie : certains affinements de la sensibilité, l'ouverture à certaines perspectives philosophiques et religieuses n'y étant pas moins nécessaires que la connaissance de l'agronomie.

Virgile entreprit ensuite une grande épopée nationale, l'Enéide, qu'il ne put terminer. L'influence de Virgile fut immense sur les littératures latine et occidentale.

 

Source : Dictionnaire des auteurs de tous les temps et de tous les pays, Robert Laffont, octobre 1990.

 

 

Un enfer de Dante, je veux bien, je connais, mais un enfer de Virgile, vous connaissez, vous ? En cherchant sur Internet, j'ai trouvé ceci, qui pourrait peut être expliquer cela (« je revisite l'Enfer de Dante et de Virgile ») :

L'Enfer, Bouguereau [640x480].jpg

 

 

 

 

 

Dante et Virgile visitent l'Enfer, peinture de William Bouguereau.

16/04/2009

Charles Belle

P1040021 [640x480].JPGVoilà, nous avons vu cette affiche à Arbois (39). Expo Charles Belle à Besançon jusqu'au 18 avril, à la galerie Cimaise. S'il y en a parmi vous qui n'habitent pas loin de Besançon...

 

Ce soir, je mets sur ce blog les photos de Turin (voir album "Dans les yeux du cheval que j'embrasse à Turin"). Et celles faites à Arbois.

11/04/2009

Retour

La pensée du jour : "Je songe, attristé, à tout ce que j'aurai ignoré de toi". Louis CALAFERTE.

 

 

De retour d'Italie, donc. Quel voyage sympa ! Comme promis, je mettrai très vite ici les photos que nous avons faites dans la magnifique ville de Turin. Malheureusement, nous n'avons pas vu la place sur laquelle on trouve une plaque en souvenir de Nietzsche... C'est la piazza Carlo Alberto, je crois. Mais nous avons fait tant de choses ce jour-là qu'infliger une visite de plus à nos filles épuisées aurait été vraiment mesquin ! Arabesque, si un jour tu retournes à Turin, fais-nous donc une photo de cette fameuse plaque, s'il te plaît. Il y a aussi le café Fiorio, dont Nietzsche était un habitué.

Aujourd'hui, sur le chemin du retour, nous nous sommes écouté un bon « scandale mélancolique ». Plus que jamais, j'ai ressenti l'omniprésence de la mort dans la plupart des chansons de cet album. La première m'a renvoyée à ma situation. Je me suis dit que ça y est, le train de ma mère s'en était allé et que je restais là, sur le quai... Seule. Bref... Un peu dur d'écouter ce CD quand on vient de perdre un être cher...

Toujours sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés à Arbois. Encore une fois, forcément, nous avons pensé à l'ami Hubert ! De plus, nous avons vu une affiche annonçant une expo de Charles Belle à Besançon, je crois. J'ai pris des photos, je vérifierai. Pour ceux qui sont dans le Doubs, voilà une idée de sortie !

A bientôt pour les photos de Turin et d'Arbois !

03/04/2009

"Chez les Torquemada chez les Savonarole"

La pensée du jour : "L'intelligence, c'est la modestie foncière, la permanence de la notion de fin dans l'esprit d'un homme". Frédéric DARD.

 

 

Tomas de Torquemada : 1420-1498 : dominicain et inquisiteur espagnol. Inquisiteur général pour l'ensemble de la péninsule Ibérique (1483), il est resté célèbre pour son intolérance et sa rigueur. Son Instruction (1484) servit de base au droit propre à l'Inquisition (tribunal spécial institué par la papauté pour lutter contre les hérésies).

 

 

 

Jérôme Savonarole, en italien Girolamo Savonarola : 1452-1498 : dominicain italien. Prieur du couvent de Saint-Marc, à Florence (1491), prédicateur ardent qui combattait l'art et toutes les vanités, il établit à Florence une nouvelle constitution, mi-théocratique, mi-démocratique (1494-1497). Excommunié par Alexandre VI, abandonné par le peuple lassé de ses excès, il fut pendu puis brûlé.

 

 

Dominicain : religieux de l'ordre fondé par saint Dominique (ordre des Frères prêcheurs).

Fondé en 1215 pour lutter contre l'hérésie cathare, l'ordre des Dominicains s'orienta vers une forme de vie communautaire et démocratique entièrement commandée par la prédication de la parole de Dieu. Présent dans toute l'Europe, l'ordre s'est illustré par son action contre les hérésies et par son apport théologique.