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15/04/2007

Merci Yoann!

Comme j'ai peur que vous ne voyiez pas tous le dernier commentaire posté par Yoann, je me permets de vous en repréciser le contenu dans une grosse note bien voyante : Yoann nous a concocté un petit clip retraçant l'après-midi du 31 mars. C'est tout simplement extra! La chanson colle drôlement bien, bravo! Revoir vos visages en cette veille de rentrée, retrouver vos mines réjouies, tout cela me remet du baume au coeur parce que vraiment, dur, dur de se dire qu'une fois de plus on a quitté l'Allemagne, dur, dur de se dire que demain, il faudra aller perdre sa vie à la gagner... Ben oui, quoi! Il fait si beau, il y a tant de journées Thiéfaine à organiser, et voilà, il faut aller se livrer à de sinistres pitreries... J'aurai détesté cette année scolaire, beurk, sur toute la ligne!

Mais trêve de jérémiades et place aux bonnes choses (merci Yoann! Ton clip tombe à point nommé! Et bravo pour ce beau travail!) :

http://www.megaupload.com/fr/?d=OWL9NEZ3

 

"Au large de Sounion"...

La pensée du jour : "Oh Goethe, douce Allemagne!" (Allain Leprest). Non, je n'invente pas, je vous jure qu'Allain Leprest chante bel et bien ces mots! D'ailleurs, connaissez-vous cet artiste? J'aime beaucoup ce qu'il fait et suis certaine qu'il plairait à Evadné ou à Tommie!

 

Avant de finir le volet sur Lord Byron, je tenais à vous dire que promis, les vidéos seraient envoyées à tous ceux qui souhaitent en avoir une. Un peu de patience... Il faut d'abord tout remettre sur DVD. Dès que possible, mon homme et moi nous mettrons au boulot!! Dadet, je vais t'envoyer un mail très vite afin de te demander ton adresse postale. Ce sera intéressant d'avoir le point de vue de quelqu'un qui n'était pas à cette réunion.

Voici donc comment s'acheva la vie de Lord Byron :

A Pise, il composa Werner, le difforme transformé, et se remit à Don Juan, réussissant à vaincre l’aversion que Teresa ressentait pour ce poème qui, présentant l’histoire d’un auteur tourné en ridicule, heurtait sa sensibilité romanesque. Une rixe entre son valet et un sergent de dragons contraignit Byron à quitter Pise ; il se retira à Montenero. Il perdit cette même année sa fille Allegra. En juillet, Shelley mourut et Byron assista à l’incinération de son corps.

Un profond ennui s’empara de son âme ; affaibli par la malaria, las de Teresa, il partit pour Gênes en septembre 1822. Nommé membre du comité pour l’indépendance de la Grèce, constitué à Londres au printemps de 1823, il salua l’aventure grecque comme une libération. Après quelques hésitations dues à des raisons de santé, il se décida à prendre la tête de la révolte, et sans tenir compte des protestations de Teresa Guiccioli qui désirait le suivre, il s’embarqua à Gênes le 15 juillet. Il passa quatre mois à Céphalonie, en attendant de voir clair dans la confusion des diverses factions révolutionnaires. Appelé par Alexandre Mavrocordato à Missolonghi, il y débarqua le 5 janvier 1824, et fut accueilli avec des honneurs royaux. Mais rien de plus triste que ces mois de séjour à Missolonghi : nul fait d’armes, querelles avec les Grecs et finalement, comme suite à ses fatigues, une fièvre rhumatismale ou, selon d’autres, une méningite qui mit fin à sa vie le 19 avril. L’arrivée de sa dépouille à Londres donna lieu à des manifestations solennelles d’affliction ; il fut inhumé dans l’église de Harrow-on-the-Hill.

 

Quant au "stupide Anglais prétentieux" dont parle Thiéfaine dans "Le jeu de la folie" et qui, comme un "vulgaire touriste", a gravé le nom de Lord Byron au large de Sounion, c'est tout simplement Lord Byron lui-même, si j'ai bien tout pigé! Il me semble que notre ami du petit Hubert illustré avait évoqué cet épisode il y a quelques mois. Oui, donc, au large de Sounion, se dresse le Temple de Poséidon (construit entre 444 et 440 avant J.C. au sommet d'un rocher qui se jette à pic dans la mer Egée). Le poète anglais Lord Byron y grava son nom en 1810. Pour voir cette signature, cliquez sur ce lien :

http://www.athensguide.com/sounion/lord-byron.htm

 

 

09/04/2007

Vite fait

La pensée du jour : "Ne parle plus d'amour dans la maison d'un cocu", René FALLET.

 

Oui, vite fait, quelques lignes avant le grand départ pour l'Allemagne!!! Peut-être irai-je voir le rocher de la Lorelei, auquel cas je vous en rapporterai, bien sûr, quelques clichés!

Pendant ce temps-là, rien ne vous empêche de cogiter déjà à la forme que pourrait revêtir notre prochaine réunion Thiéfaine, car il y en aura une, voire dix, voire bien plus!!

Et j'ai également eu une idée qui m'est venue comme ça. Je ne sais pas si cela va vous inspirer, mais vous pouvez vous lancer si cela vous dit : j'aurais bien aimé qu'en quelques mots, les visiteurs de ce blog qui étaient à la réunion du 31 mars disent comment ils ont vécu ce petit truc. Je sais, vous l'avez plus ou moins fait, déjà, mais allez, encore un infime effort! Cela pourrait venir "fleurir" l'article du fanzine. Qu'en dites-vous? Il faudra, bien évidemment, que je demande à Eric ce qu'il en pense, je ne sais pas si j'en aurai le temps avant de partir. Mais, allez, lancez-vous, lâchez-vous! Ainsi, tout le monde mettrait son grain de sel, ce que je trouve assez sympa!

07/04/2007

Critique du chapitre 3

La pensée du jour : "Un temps pour aimer et un temps pour haïr;

un temps de guerre et un temps de paix..." (L'Ecclésiaste).

 

Critique du chapitre 3

 

 

Et les roses de l’été

Sont souvent aussi noires

Que les charmes exhalés

Dans nos trous de mémoire

Les vaccins de la vie

Sur les bleus de nos cœurs

Ont la mélancolie

Des sols bémols mineurs

Pour un temps d’amour

Tant de haine en retour

 

 

Quelques froides statues

Aux pieds des sycomores

Rappellent un jamais plus

Avec le nom des morts

Un oiseau de chagrin

Dans le ciel assombri

Chante un nouveau matin

Sur des ruines en Bosnie

Pour un temps d’amour

Tant de haine en retour

 

 

Je visionne les miroirs

De ces vies déchirées

Maintenant que le soir

Ne cesse de tomber

Et ma colère qui monte

Et ma haine accrochée

Au-dessus de ces tombes

Où je n’ose pas cracher

Pour un temps d’amour

Tant de haine en retour

 

 

D’autres salauds cosmiques

S’enivrent à Bételgeuse

Dans les chants magnétiques

Des putains nébuleuses

L’humain peut disparaître

Et son monde avec lui

Qu’est-ce que la planète terre

Dans l’œil d’un rat maudit

Pour un temps d’amour

Tant de haine en retour

 

 

Hubert-Félix THIEFAINE

 

 

Hier, j’écoutais cette chanson au volant de ma voiture. Le soleil brillait de mille feux et je me répétais ces mots de Marie Fougère, qui me viennent souvent à l’esprit : « Il fait beau, beau à hurler, à ne pas croire au mal ». Un peu paradoxal d’avoir cette idée-là tout en écoutant cette « Critique du chapitre 3 » !

Mais hier, tout souriait : Joël m’avait envoyé un mail le matin pour me dire qu’il avait bien apprécié notre approche passionnée de l’œuvre de Thiéfaine et que l’association était prête à renouveler l’expérience l’année prochaine ! Je repensais à toutes ces belles rencontres que j’avais faites au fil des derniers mois… Bref, y’avait d’la joie !

Aujourd’hui, eh bien, il y en a aussi puisque je prépare mes valises : lundi, je file en Allemagne. Cela va être d’enfer ! A propos d’Allemagne, il ne faut pas que j’oublie de noter ici quelques aphorismes de Schopenhauer, extraits d’un livre acheté dernièrement … en Allemagne, justement : Schopenhauer für Gestresste (=Schopenhauer pour les stressés !!). Pour l’instant, je lis Entre les murs, de François Bégaudeau, et je me demandais si Evadné et JPA avaient lu ce livre qui parle du quotidien d’un prof de français. Vraiment intéressant !

Au fait, Evadné et Tommie, vous n’auriez pas une petite proposition à me faire pour cette histoire de « vagabonds solitaires » (j’abrège) à caser dans mon compte rendu ? Cela m’arrangerait bien ! Vous avez une semaine pour y réfléchir, cela laisse une marge, non ?!! J’attends vos suggestions !!!!

 

05/04/2007

Article pour le fanzine

La pensée du jour : "L'amour est éternel tant qu'il dure", Henri DE REGNIER.

 

Je viens de taper un petit quelque chose pour le fanzine. Bien entendu, je prends toutes vos propositions de modifications ou autres. Faites-moi vos suggestions, s'il vous plaît!

Petite précision : sur le blog, je mets vos pseudos habituels mais, dans l'article, je donnerai vos prénoms, cela me paraît beaucoup plus sympa.

Message pour Tommie : mille mercis pour les photos, nous les avons toutes bien reçues. Je n'ai pas eu le temps de te l'écrire en message privé car je cours dix lièvres à la fois en ce moment : je me prépare à partir en Allemagne la semaine prochaine, je dois m'occuper du baptême de ma fille, préparer des cours, faire des lessives, etc.!!!

 

Voici donc :

Samedi 31 mars 2007 : Maison du Délice, Paris. Voilà, ils sont tous là, les dingues et les paumés dont les "hémisphères cérebelleux" sont, comme les miens, peuplés de personnages loufoques : la fille du coupeur de joints, Lorelei Sebasto Cha, la vierge au dodge WC 51, et j’en passe. Ils sont une douzaine à avoir répondu à l’appel. Il y a quelques mois, l’association de poésie « Rencontres européennes » nous avait sollicités pour que nous venions présenter à ses membres des bouts de l’univers, de la vie et de l’oeuvre de Thiéfaine. Voilà, c’est le grand jour ! C’est aujourd’hui que nous allons tenter de relever ce défi.
15 heures. Jean-Jacques Kelner, le « maître de cérémonie », dit quelques mots pour donner un peu la couleur de cet après-midi. En gros, qu’on se le tienne pour dit, cela va thiéfainer à bloc !!

Ensuite, c’est moi qui vais au micro. Je remercie l’association qui a rendu possible cette rencontre entre un petit cercle d’initiés et des néophytes (ou presque : certains ont pris soin de se renseigner au préalable sur Thiéfaine, une personne est même venue avec un CD-compilation qui, à ma grande joie, ira se balader par la suite dans d’autres mains !).

Pour ouvrir cette réunion, je cite les mots que Ferré disait à propos d’Hubert et qui commencent par « C’était chez moi, en Italie, il y a quelques années ».

Puis, place à la musique avec Yoann et Uther, qui nous jouent « Orphée nonante huit ».

Un peu crispée, je reprends le micro, pour présenter l’œuvre et la vie de Thiéfaine. Dans mon topo, j’ai essayé de mêler le plus possible la vie et l’œuvre d’HFT, justement. Je me suis beaucoup appuyée sur les travaux de Pascale Bigot et de Jean Théfaine, en ajoutant autant que possible mon grain de sel, ne me gênant pas, par exemple, pour caser un peu partout des extraits de chansons que j’aime particulièrement. J’aurais pu en dire deux fois plus. C’est d’ailleurs la réflexion que je me suis faite dernièrement en réécoutant Hubert. Je n’ai pas assez insisté sur des morceaux d’anthologie, comme « Sentiments numériques revisités », « Des adieux », « Critique du chapitre 3 ». Mais, sept pages, je trouvais que c’était déjà pas mal.

Ensuite, JPADPS (« Jeune prof d’allemand dynamique pas sadique » !) s’est lancée dans une magnifique envolée sur l’influence de la culture allemande dans l’œuvre de Thiéfaine. Dans un brillantissime exposé, elle évoque, très à son aise, les phrases ou mots allemands qui parsèment l’œuvre de Thiéfaine. Très justement, elle fait remarquer que bien souvent, les mots allemands sont là pour exprimer l’angoisse ou quelque chose d’étrange. Elle évoque ensuite l’incontournable « Wunderkind » de « Septembre rose ». Elle nous parle également de l’histoire allemande et de la façon dont elle est traitée par Thiéfaine. Elle prend appui sur différentes chansons : « Exercice de simple provocation avec 33 fois le mot coupable », « L’homme politique, le roll-mops et la cuve à mazout », « Dans quel état terre ». A propos de cette chanson, elle note la juxtaposition du bien et du mal que l’on y trouve : « 2 000 après J.C. sur les calendriers, 50 et des poussières après Adolf Hitler ». Viennent ensuite les références littéraires et musicales : entre autres, Hölderlin, Nietzsche, Goethe, Beethoven. JPADPS évoque les destins plutôt tragiques de ces êtres d’exception, soulignant que seul Goethe s’en tire bien dans cette sombre histoire !! Elle nous lit successivement en allemand et en français l’extrait du Satyros que l’on peut entendre à la fin de la chanson « Diogène série 87 ». Très habilement, elle dit qu’il n’est pas anodin que Thiéfaine ait choisi, dans sa chanson, de mêler ces deux personnages : Diogène, le philosophe grec, recherchait la sagesse dans le dénuement le plus total. Satyros, lui, déclare : « Je vis seul, je me suis retiré de la ville ». JPADPS nous présente Thiéfaine comme une sorte de Diogène moderne qui, ici, dénonce le star-system et sa vacuité. L’exposé s’achève sur l’évocation de « Portrait de femme en 1922 », où JPADPS trouve d’étranges ressemblances avec la nouvelle de Stefan Zweig, Amok. Son exposé donne envie d’aller creuser encore un peu plus du côté de chez Goethe et compagnie !

Puis, Tommie nous livre sa puissante réécriture de « Syndrome albatros », après nous avoir fait écouter cette chanson. Elle évoque la tristesse de nos vies, la solitude du poète, les échappatoires que l’on s’invente pour ne pas rester englués dans notre désespoir d’albatros. Le poète, insoumis, incompris, apparaît comme celui qui dénonce le mal et un monde où il y a plus de sang et de larmes que d’amour et d’espoir. Tommie nous décompose très bien cette « architecture de la douleur ». Nous sommes cloués par ses mots d’une grande sincérité !

Yoann et Uther nous interprètent ensuite magistralement « Les dingues et les paumés », ce qui, d’ailleurs, se marie plutôt bien avec le thème précédent !

Lilith051 vient ensuite nous lire « L’étranger dans la glace » et nous exposer son ressenti face à cette chanson. Elle souligne l’abondance des images de froid et de mort (« le vent glacé », « mes yeux nécrosés », « paramètres au cœur violet »). L’émotion est à son comble, la p’tite Lilith a la sensibilité à fleur de peau ! Jean-Jacques et Philippe, de l’association «Rencontres européennes », nous lisent ensuite, à leur façon, « Demain les kids » et « Redescente climatisée ». Moment d’échange. Pour nous, les habitués de l’univers de Thiéfaine, c’était bien de voir quelle couleur et quel ton les « non initiés » pouvaient bien mettre sur les mots de cet artiste.

Enfin, Yoann et Uther ont repris respectivement leur guitare et leur basse, pour nous interpréter «Autoroutes jeudi d’automne » (et tous les « thiéfaineux » présents de crier « stop » au moment voulu, comme pendant les concerts de la dernière tournée !!), « Affaire Rimbaud », « Confessions d’un never been » et … « La fille du coupeur de joints » ! Nous avons copié Thiéfaine puisque nous aussi, nous avons fini sur cette balade ! Qui a eu le don, comme le dit Evadné, de nous éjecter de nos chaises ! La réunion s’est donc achevée en feu d’artifice !

Pour prolonger la magie, nous avons été quatorze à dîner ensemble dans un restaurant du même quartier. La soirée aussi s’est montrée riche en surprises : Sam a sorti sa précieuse guitare (signée par HFT, s’il vous plaît !) et nous a interprété plusieurs chansons. Ou plutôt : nous avons été une tablée entière à chanter !!

Nous nous sommes quittés vers une heure du matin. Extinction du feu d’artifice ! Terminus. Tout le monde descend. Mais, déjà, l’envie de reprendre « place dans le grand feu » nous titille tous !

 

04/04/2007

Quelques mots, rapidement

La pensée du jour : "A regarder passer les linceuls

Dans la rue aux spectres visqueux

J'sais plus si c'est moi qui suis seul

Ou les autres qui sont trop nombreux", Hubert-Félix THIEFAINE.

 

Voilà des mots que j'aurais pu, que j'aurais dû citer samedi! C'est exactement ce que je me disais ce matin, en réécoutant, pour changer, monsieur Hubert-Félix Thiéfaine!

J'aurais pu, j'aurais dû citer tant d'autres morceaux d'anthologie... "Sentiments numériques revisités", "Des adieux", autant de mots qui se trimbalent en moi depuis si longtemps déjà...

Je viens de lire le récit que JPA a fait de cette journée (http://happydeutschlehrerin.hautetfort.com/). Allez faire un tour sur son blog, cela vaut le "déplacement", toujours, qu'il y soit question de Thiéfaine ou pas!! Entièrement d'accord avec toi, JPA : samedi, c'était sensas de pouvoir se laisser aller à quelques débordements lacrymaux, sans que personne ne trouve cela puéril ou que sais-je encore! A ce propos, Tommie, en réponse à ton commentaire, je voulais te dire que je suis énervée en permanence contre les gros rouges qui tachent, qui ne pigent pas que s'enthousiasmer pour l'oeuvre d'un artiste ne veut pas dire non plus se prosterner chaque jour devant son image sacrée, je suis en perpétuelle rogne contre les indélicats qui pensent que Thiéfaine, ben, "à part 'La fille du coupeur de joints', il a pas fait grand-chose, c'est ça?" et passent à la suite, n'écoutant même pas vos protestations indignées. Je suis une timide aux colères rentrées, alors de temps en temps, j'explose dans mes écrits, voilà! Ma rage d'hier se nourrissait de mille réflexions crétines chopées çà et là, au détour d'oiseuses conversations que je dus subir malgré moi! Voilà! Mais on s'en fout, nous, quand on est ensemble, cela fait des étincelles, et des belles bleues, et des belles rouges, et on tuera tous les affreux!!!!

Je suis en train de m'essayer timidement à faire un compte rendu pour le fanzine. Je le posterai ici pour que, bien sûr, vous y ajoutiez votre grain de sel. J'y tiens! Ce topo n'est qu'un point de départ, auquel on peut ajouter ou retirer plein de points! Vous me direz!  

02/04/2007

31 mars encore

La pensée du jour : "Il n'y a rien de plus beau qu'une clef, tant qu'on ne sait pas ce qu'elle ouvre", Maurice MAETERLINCK.

 

Je viens de lire vos commentaires enthousiastes sous les différentes notes consacrées à notre réunion de samedi. Je suis contente d'entendre partout des échos positifs. Je pense que nous pourrions nous amuser chaque année à organiser un petit truc de ce genre! Qu'en dites-vous?

Ce soir, je vais remettre des photos de samedi sur le blog. L'album que j'ai créé hier est constitué de photos prises par Jean-Jacques (je voulais l'écrire quelque part, mais impossible de trouver la manip pour y parvenir, donc sachez que ces photos ne sont pas de moi). Celles que je vais mettre aujourd'hui ont été prises ou par Sam, ou par moi.

 

Au fait, Uther et Yoann, je suis désolée que vous n'ayez pas pu jouer tous les morceaux prévus. Vous en jouerez deux fois plus la prochaine fois, qu'en dites-vous?!!!

 

01/04/2007

Voilà, c'est fini...

La pensée du jour : "C'est une chose étrange à la fin que le monde

Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit", Louis ARAGON.

 

Bon, allez, malgré la fatigue, je me lance !
Alors, par où commencer pour raconter cet après-midi et cette soirée ?
Sam et moi sommes arrivés hier à la Maison du Délice vers 13 heures. Nous étions accompagnés de Jean-Jacques. A table, il y avait déjà le Doc, Sapq (qui nous a expliqué le mystère de ses initiales : « Sweet amanite phalloïde queen », mais oui, mais c’est bien sûr ! Comment avons-nous fait pour ne pas y penser ?!!), Tommie, Lilith051 et son copain (Jérôme), et Evadné. Il me semble que je n’oublie personne.

Voilà, nous avons cassé la croûte ensemble. Le temps a filé à vive allure jusqu’au début de la réunion. D’emblée, je l’ai bien sentie ! Alors que le matin encore, dans la voiture, j’avais de gros doutes (ma voix flanchait, je ne me sentais soudain plus très sûre d’avoir envie de m’infliger une telle torture, je suis quand même assez timide).

Nous avons installé les tables. Entre-temps, tout le monde était arrivé. Jean-Jacques a dit quelques mots, j’ai pris le relais. J’ai cité ce que Léo Ferré disait à propos de Thiéfaine et qui me semble extrêmement juste. Yoann et Uther ont chanté « Orphée nonante huit ».

Ensuite, j’ai présenté la vie et l’œuvre de Thiéfaine. En toute modestie, bien sûr. Je ne prétends pas tout savoir sur le sujet, loin s’en faut ! Ma voix se faisait rocailleuse par moments, mais j’ai quand même tenu bon !

Ensuite, JPA a pris la parole et nous a présenté, dans un vaste « exposé », les facettes germaniques de l’œuvre de Thiéfaine : les mots allemands, l’histoire et la littérature allemandes. Quelle maîtrise ! Elle vous fait ça comme une conférence, sans trop regarder ses notes ! Epatant !

Puis, ce fut au tour de Tommie de nous proposer sa réécriture très personnelle et pleine de sensibilité du texte « Syndrome albatros ». Tommie, tu as beau dire que tu ne maîtrises pas bien l’exercice qui consiste à parler en public, je crois que tout le monde s’accorde à penser que tu t’en es sortie avec brio !

Ensuite, Lilith est venue nous présenter « L’étranger dans la glace ». Elle nous a livré sa petite idée sur la question. Ah, Lilith, que tu es touchante ! Tu as toujours une larme prête à jaillir, je te reçois cinq sur cinq ! D’ailleurs, moi aussi, à plusieurs reprises, j’ai eu l’œil humide hier !

Jean-Jacques a ensuite lu à sa façon le texte de « Demain les kids ». Yoann gratouillait en même temps, ce que j’ai trouvé très agréable. Enfin, Jean-Jacques a donné le texte de « Redescente climatisée » à un monsieur de l’association « Rencontres européennes » (Philippe) et il nous l’a lu, à sa façon aussi. Il était intéressant d’entendre ces lectures, faites par des gens qui n’avaient aucune connaissance préalable des textes.

Je ne sais plus entre quelles interventions parlées Yoann et Uther ont chanté. Je sais quand même encore que c’est eux qui ont brillamment fermé le bal. Lorsqu’ils ont fait retentir les premiers accords de « La fille du coupeur de joints », tout le monde s’est déchaîné ! On se serait cru à un concert d’Hubert !!

Voilà. J’ai discuté avec quelques personnes de l’association « Rencontres européennes », et elles se sont montrées très enthousiastes. A côté de moi, une dame prenait des notes. A la fin, elle s’est exclamée « Et soudain j’ai si froid dans ma peau, mais c’est beau, ça ! » Eh oui !! Joël a conclu en disant qu’il comptait bien s’acheter un CD de Thiéfaine. Je crois qu’ils vont être plusieurs à se procurer très rapidement un album, et c’est une belle réussite. En aparté, Joël m’a dit que nous pouvions réitérer cette expérience l’année prochaine. Trois fois oui, mon capitaine !! Jean-Jacques nous a dit que nous pourrions faire connaître Thiéfaine par le biais de telles actions. Comme dirait Evadné, nous allons sans doute entamer très vite une tournée en province !!! Ben oui, après tout, pourquoi ne pas se pelotonner dans de doux rêves bien chauds ?!

Sincèrement, je ne vois pas une fausse note à ces retrouvailles ! La dame qui était assise à côté de moi m’a dit que l’on sentait à quel point nous étions tous passionnés par l’œuvre de Thiéfaine. Dans ce cas, si cela s’est vu, pari réussi !

Après avoir mis le feu à la « Maison du Délice » (on a beau dire, mais « La fille du coupeur de joints », cela a le don de réchauffer les ambiances !!), nous nous sommes retrouvés sur le trottoir, avec comme qui dirait une certaine réticence à nous quitter. Certains devaient partir, mais nous avons été quatorze à filer dans un autre restaurant. A la fin de la soirée, Sam a sorti sa guitare et nous avons chanté quelques petits morceaux !

Après le repas, nous avons été, cette fois, peut-être huit ou neuf à aller boire un dernier verre dans un café. Et voilà. Quand j’ai quitté tout ce petit monde, je ne brillais pas franchement. Pour moi, la magie a été telle que je me suis retrouvée dans la belle ambiance des concerts des derniers mois !

Je vous propose de remettre ça, je ne sais pas quand encore, mais j’y tiens !!!