30/03/2007
Affiche 31 mars
Cette fois, nous y sommes presque! J'espère que ma voix n'aura pas complètement fichu le camp demain! Aujourd'hui, elle se contente de dérailler par moments! Pourvu que cela en reste là! J'ai juste l'impression d'avoir des lames de rasoir dans le gosier mais, à part ça, je suis en forme et ravie de retrouver les amis du blog et d'ailleurs, et de faire la connaissance de plein de personnes qui aiment la poésie!
Je vous présente aujourd'hui l'affiche que Jean-Jacques a réalisée pour nous faire un peu de pub. Pour que tout rentre sur le blog, j'ai dû y faire quelques modifications, notamment concernant le gros titre "Thiéfaine, poète rockeur" (c'est bien mieux en réalité!) et la photo de Thiéfaine. Mais ce que je mets sur le cabaret aujourd'hui vous donnera malgré tout une petite idée! Une très vague idée, plutôt : je viens de regarder le résultat. Il est bof! Mais qu'à cela ne tienne : je balance tout sur le blog, pour le plaisir, et pour la pub!!!!
L’ASSOCIATION
RENCONTRES EUROPEENNES-EUROPOESIE
a le plaisir de vous convier à un après-midi avec les amis de
THIEFAINE, POETE ROCKEUR
présenté par Katell et ses amis Rendez-vous : Le Samedi 31 mars 2007 à 14 heures 30
11 bis rue Traversière 75012 Paris - M° Gare de Lyon - Bastille ( 01 43 41 29 05 entrée 5€ (donnant droit à une consommation) Contact : Joël Conte È06 ... Denise Jaillet ' 01 ...
11:55 | Lien permanent | Commentaires (7)
29/03/2007
Unfake Shaton et Julie Carbonare au Vertigo hier soir
La pensée du jour : "Gloire à qui freine à mort de peur d'écrabouiller
Le hérisson perdu, le crapaud fourvoyé!", Georges BRASSENS.
Jolie surprise, hier soir, lorsque, parmi les attablés du Vertigo, Sam et moi avons aperçu un certain … Tony Carbonare ! Sam est allé vers lui, nous avons discuté un peu. Tony nous a présenté son frère, Alain, le fameux luthier. Tous deux étaient venus applaudir Julie (fille d’Alain) et Charlotte (fille de Tony).
C’est Charlotte Carbonare qui a ouvert la soirée, accompagnée de quatre musiciens. Le groupe s’appelle « Unfake Shaton », et je vous invite à le découvrir très vite (www.unfakeshaton.over-blog.com). J’ai adoré. La voix de Charlotte m’a collé des frissons d’emblée ! J’avais parfois l’impression d’entendre la chanteuse des Cranberries. L’accompagnement musical m’a bottée aussi. Bref, tout y était !
Ensuite, c’est Julie qui est montée sur scène. Très belle voix aussi. Le répertoire de « Jul » oscille entre déconne et gravité, ce qui n’est pas pour me déplaire ! Et quand, comme moi, on voit du Thiéfaine partout, comment ne pas penser à lui lorsque Julie a chanté « Je reste à ma fenêtre à regarder passer vos pensées » ?!
J’ai bien aimé l’humour de la petite Julie : « Bon, on va faire vite, je veux absolument voir un truc à la télé, c’est dans une heure » ou encore : « Nous allons faire une reprise. C’est bien, les reprises, parce que si vous vous faites chier, on peut toujours se dire que ce n’est pas de notre faute » ! Et quelle reprise, mes amis ! « Ne la laisse pas tomber
Elle est si fragile
Etre une femme libérée
Tu sais c’est pas si facile » !!! Oui ! Mince, qui chantait ce truc quand j’avais onze ans ?!! Je n’ai pas détesté la version qu’en ont donnée Julie et ses musiciens!
Séquence émotion sur l’avant-dernière chanson, dans laquelle Julie a avoué ne pas être douée pour parler d’amour. Et bien, pour quelqu’un qui ne sait pas faire ce genre de choses, elle s’en sort plutôt pas mal !
Pour le dernier morceau, Julie a demandé à quelques personnes de venir la rejoindre sur scène : Tony et Alain ont évidemment été conviés. Julie a demandé s’il y avait des volontaires. Comme ce n’était pas la foule, elle a désigné un type à lunettes, qui s’est prêté de bonne grâce à ce petit jeu. Une seule fille a osé monter sur scène de son propre chef ! Et cela s’est terminé sur une chanson dont le refrain disait : « J’vais encore picoler jusqu’à gerber
J’vais passer la soirée dans les WC ». Ou peut-être faut-il mettre le passé ici : « J’ai encore picolé jusqu’à gerber », etc. Je ne saurais vous le dire ! Mais je pourrai vérifier cela bientôt, l’album ne devrait pas tarder à sortir.
Bref, deux jeunes filles pleines de fraîcheur, à aller écouter dès que vous en aurez l’occasion !
Je fais vite aujourd’hui, ce compte rendu n’est guère à la hauteur, mais je dois encore préparer quelques bricoles pour Paris. Je vais me faire une liste, je vais la commencer tout de suite, afin de ne rien oublier. Alors, je prends : mon topo tout pourri (je vous aurai prévenus !), la biographie écrite par Jean Théfaine, l’appareil photo, le caméscope. Sam va sans doute prendre sa guitare. Un accompagnateur de plus pour Yoann !
J'espère que je ne vais pas perdre ma voix d'ici samedi : l'atmosphère enfumée d'hier soir m'a ravagé la tuyauterie et je sens que c'est tout bizarre là-dedans, comme avant ... une extinction de voix!
18:20 | Lien permanent | Commentaires (6)
28/03/2007
Julie Carbonare encore
La pensée du jour : "Gloire à qui n'ayant pas d'idéal sacro-saint
Se borne à ne pas trop emmerder ses voisins!", Georges BRASSENS.
Nous dépassons aujourd'hui les 10 000 visites! 10 000 mercis aux visiteurs de ce blog!!
Article paru hier, dans la rubrique « La femme du jour » de l’Est républicain :
Dans la famille Carbonare : Julie
Elevée dans une ambiance musicale multiple, elle ne pouvait que faire carrière. Le disque est pour bientôt.
D’abord Alain, le père, luthier réputé sur la place de Mirecourt. L’oncle, ensuite, longtemps manager d’Hubert-Félix Thiéfaine après l’avoir accompagné à ses débuts avec Machin… Son groupe qui vient de reprendre du service pour le fun et multiplie de nouveau les concerts. Le nom des Carbonare continue de résonner dans le monde de la musique. Une histoire qui dure depuis des décennies maintenant et va donc se poursuivre un bon moment encore avec Julie pour qui les choses commencent à sérieusement bouger.
Trio électriqueDans son passé, il y a des groupes éphémères montés dans les Vosges. A l’instant de commencer une vraie histoire, Julie Carbonare met le cap sur Nancy. Formée dans la lutherie, elle trouve à s’embaucher dans un magasin spécialisé de la ville.
Parallèlement, elle écrit, compose, souvent avec la complicité de son frère Antoine. Le répertoire se monte aujourd’hui à une trentaine de chansons… « engagées » comme elle tient à le souligner. Les sujets ne manquent pas dans une société où les différences sont aussi marquées que cruelles.
Un disque est en projet, l’entrée en studio programmée avec l’espoir de trouver un label. « De toute façon, il sortira avant la fin de l’année ».
Comme demain soir sur la scène du Vertigo, Julie Carbonare l’enregistrera avec son trio électrique, cordes, basse, batterie. Elle se partagera entre le piano et sa guitare, les deux instruments avec lesquels elle a « grandi ». « Cette formule est plus enlevée, plus rock. Pour les petites salles, je me produis en duo avec une ambiance tirant vers le folk ».
La guitare de Keith RichardsElle a déjà pas mal tourné, dans les Vosges surtout. Le récital prévu mercredi au Vertigo dans le cadre des « Diagonales » culturelles est le quatrième qu’elle va y donner.
Elle parle des musiques ayant marqué sa jeunesse, des expressions tranchées que sa maman écoutait puisqu’il s’agissait des Who, de Police et, bien sûr, de Thiéfaine. Ses goûts, donc influences, la poussent quant à elle vers Sherryl Crow, Alanis Morrissette.
Julie n’a pas complètement tourné la page lutherie. Après les violons, ce sont les guitares qui ont sa faveur. Elle aime réaliser les copies de « bonnes vieilles » pièces de collection et a, pour un collègue fan des Stones, réalisé une copie conforme de celle de Keith Richards.
Le concert de demain échappera à l’ordinaire, pas seulement parce que la recette sera reversée au Sidaction.
Un autre concert est à l’affiche, celui que vont donner les Bisontins de Unfake Shaton. Eux ont déjà réalisé un CD à dominante pop. Parmi les membres figure Charlotte Carbonare… la fille de Tony qui, elle aussi, s’inscrit dans une grande tradition familiale.
Jean-Paul GERMONVILLE
(Voilà un monsieur avec qui j’aimerais discuter longuement un jour : il semble aimer Thiéfaine, tous les articles qu’il a faits sur lui jusqu’à présent ont été très élogieux, c’est lui encore qui a interviewé, il y a environ un an, Jean Théfaine lorsqu’il était venu présenter Jours d’orage à la FNAC de Nancy. Un type bien, quoi !!!)
14:30 | Lien permanent | Commentaires (1)
Julie Carbonare
La pensée du jour : "Nous étions des enfants, alors - aujourd'hui des hommes faits, - demain... la vieillesse, - après-demain, mourir", Pierre LOTI. Ce que j'aime chez Pierre Loti, ce qui m'a fascinée en lui lorsque je me suis intéressée (il y a quelques mois) à son oeuvre et à sa vie, c'est cette volonté de retenir les êtres et les choses, cette nostalgie qui plane sur presque chacune de ses phrases. Une belle âme, je trouve! En ce moment, je ne peux lire que Pierre Loti, tout le reste me semble insipide!!!
Ce matin, quand même, j'ai pris le temps de feuilleter vaguement le journal, et quelle ne fut pas ma surprise lorsque j'ai lu ce titre : "Dans la famille Carbonare : Julie"! Je cite le début de l'article :
"D'abord Alain, le père, luthier réputé sur la place de Mirecourt. L'oncle, ensuite, longtemps manager d'Hubert-Félix Thiéfaine après l'avoir accompagné à ses débuts avec Machin".
Plus loin, dans l'article, on peut lire que Julie Carbonare a été bercée, lorsqu'elle était jeune, par les Who, Police et ... Thiéfaine!
La demoiselle sera en concert demain à Nancy. Pour six euros! Je pense y aller et vous en toucher un mot!!!
00:45 | Lien permanent | Commentaires (1)
23/03/2007
Tombé du ciel
Ce soir, ne manquez sous aucun prétexte le concert du grand Jacques sur France Inter! C'est en ce moment, et jusqu'à 23 heures.
Dans ma précipitation, tout à l'heure, j'ai oublié la pensée du jour. Peu de temps après, en lisant un commentaire de Dadet (Fred 06), j'ai vu que cette "rubrique" pouvait paraître sympathique à certains, alors j'ajoute :
"J'aime les êtres blessés, griffés par-ci par-là d'une ride imperceptible. Cela prouve, du moins, qu'ils sont susceptibles d'écoper d'une blessure. Elle n'est pas offerte à tout le monde, la faculté de saigner", René FALLET.
Tiens, Higelin est en train de parler de sa fille! Je craque! Je me disais dernièrement que je connaissais beaucoup de chansons que des papas avaient écrites pour leurs enfants, mais très peu de chansons écrites par des mamans. Pouvez-vous m'en citer? Côté hommes, je pense à Thiéfaine, bien sûr, à Higelin, donc, à Renaud, Gainsbourg, Eddy Mitchell, Frédérik Mey (ou Reinhard Mey, cela dépend de quel point de vue on se place!!!), Caussimon, Aubert. Côté femmes, à part "Ma chouette" de Lynda Lemay, ben, je ne vois pas!!!
Et voilà "Amor doloroso"! MAGNIFIQUE!! Clin d'oeil à Evadné qui, elle aussi, adore Higelin!!
Fin du concert, me revoilà. Et, dites donc, le père Higelin tourne avec ... Yann Péchin et ... Christopher Board!!!!
21:25 | Lien permanent | Commentaires (10)
22/03/2007
Lord Byron
La pensée du jour : "Ne désespérez jamais. Faites infuser davantage", Henri MICHAUX.
Voici la suite des aventures de Lord Byron :
De Bruxelles, il alla visiter le champ de bataille de Waterloo, puis se rendit à Genève, où il habita la villa Diodati et rencontra les Shelley et Miss Clare Clermont, dont il eut une fille, Allegra, qui naquit en janvier 1817. Shelley, et la lecture de Wordsworth que lui recommanda ce dernier, lui ouvrirent les yeux sur les beautés de la nature : il composa le troisième chant du Chevalier Harold, tandis que l’influence de Goethe se traduisait par la tragédie de Manfred. Pendant son séjour en Suisse, Byron composa également Le Prisonnier de Chillon. En octobre 1816, il se rendit à Milan, puis à Vérone, et de là à Venise où il demeura trois ans. La vie licencieuse de Byron dans le milieu libertin de Venise est amplement racontée dans ses lettres, remplies de verve, et qui présentent un intéressant contraste avec la psychologie compliquée des lettres anglaises à Lady Melbourne : dans les premières, on voit défiler les compagnes des aventures faciles du poète, surtout Marianna Segati et la fille du peuple Margherita Cogni. Byron avait transformé en harem l’appartement qu’il habitait dans le palais Nani-Mocenigo, mais il n’abandonnait pas pour cela des relations plus intellectuelles, fréquentant les salons de la comtesse Albrizzi, puis ceux de la Benzoni ; il étudia l’arménien et se mit à composer le cinquième chant du Chevalier Harold et Beppo, histoire vénitienne. En septembre 1818 il commença son plus beau poème, Don Juan, satire épique, et il écrivit Mazeppa. Avec Beppo et Don Juan, Byron abandonne le mode héroïque, et se met à « bavarder en vers », atteignant un style poétique semblable à celui de la prose brillante de ses lettres.
En avril 1819, il fit la connaissance de la jeune épouse du vieux chevalier Guiccioli, Teresa, fille du comte Gamba de Ravenne : cette aventure, qui aurait pu ressembler à toutes les autres, devint la plus durable de ses liaisons ; libertin assagi par l’âge, il mena avec sa bien-aimée une vie presque bourgeoise ; son esprit d’aventures s’alimenta désormais de politique. Il s’installa vers la fin de 1819 à Ravenne, se lia d’amitié avec le frère de Teresa Guiccioli, Pietro Gamba, prit part aux conspirations des Carbonari, et fut même le chef d’une branche de ce mouvement, dite branche des Américains. Sa sympathie pour l’Italie nouvelle trouva son expression littéraire dans La Prophétie de Dante, écrite sous l’influence de la lecture de La Divine Comédie. En juillet 1820, sur les instances de la famille Gamba, le pape promulgua un décret de séparation entre Teresa et Guiccioli. Après la faillite du mouvement révolutionnaire en 1821, le gouvernement pontifical confisqua les biens des Gamba qui s’enfuirent à Pise où Byron les rejoignit en novembre 1821.
Qu'adviendra-t-il de notre cher poète et de sa liaison avec Teresa? Pour le savoir, ne manquez pas la suite et la fin de cette série intitulée "Lord Byron"... Prochainement sur ce blog!!
16:45 | Lien permanent | Commentaires (1)
21/03/2007
Questions
Dans deux jours, mes amis, Jean-Jacques distribuera, auprès de ses connaissances, un programme de l'après-midi du 31. J'ai deux questions à vous poser :
1) Finalement, dois-je modifier ce programme? Yoann intercalera-t-il des morceaux entre deux interventions parlées? Moi, l'idée d'un mini-concert à la fin me tentait bien... Mais je ferai en fonction de la majorité!
2) Jean-Jacques me demande de peaufiner mon titre et de mettre, accolée au nom de Thiéfaine, une sorte de petite expression qui résumerait un peu notre façon à tous de voir cet artiste. Genre "Verlaine poète maudit", comme l'écrivit Francis Carco. Sauf que là, ce serait "Thiéfaine, ..." Points de suspension parce que je coince un peu. Nous n'avons que quelques heures pour trouver le titre accrocheur : ce soir, j'envoie tout à Jean-Jacques et c'est la dernière ligne droite!!! Faites bouillir votre imagination! Merci!!! Je vais réfléchir aussi, tout en cuisinant!!!
18:10 | Lien permanent | Commentaires (33)
18/03/2007
31 mars : programme détaillé
La pensée du jour : "Dans ce monde, il n'y a rien de certain, sauf la mort et les impôts", Benjamin FRANKLIN.
Finalement, je choisis de mettre ici le programme détaillé de l'après-midi du 31 mars. Dites-moi si j'ai fait des erreurs ou s'il vous paraît utile d'ajouter des choses!
Pour Lilith051 et Tommie, j'ai précisé que "l'analyse" des textes n'allait pas ressembler à un "exercice" classique et scolaire, car il me semble que c'est ce que vous avez expliqué toutes les deux. Le mot "analyse" me gênait un peu, du coup, mais je n'en ai pas trouvé d'autre. D'où les astérisques renvoyant à une explication en bas de page! Si vous trouvez un autre mot, faites-moi signe!!
1) Ouverture musicale assurée par Yoann : « Orphée nonante huit ».
2) Présentation de la vie et de l’œuvre de Thiéfaine par Katell.
3) Les références au monde allemand dans l’œuvre de Thiéfaine, par JPA. Cette dernière prendra comme points d’appui les différentes phrases en allemand présentes dans l’œuvre de Thiéfaine.
4) Lecture et analyse* de la chanson « Syndrome albatros » par Tommie.
5) Lecture et analyse* de la chanson « L’étranger dans la glace » par Lilith051.
6) Lecture de quelques textes par Lilith051, accompagnée à l’harmonica par Jean-Jacques : « Le chant du fou », « Redescente climatisée », « Encore un p’tit café » et « Demain les kids ».
7) Clôture en musique, par Yoann : « Autoroutes jeudi d’automne », « Lorelei Sebasto Cha », « Les dingues et les paumés », « Affaire Rimbaud », « Confessions d’un never been », « La fille du coupeur de joints » et éventuellement quelques autres titres si nous avons encore un peu de temps devant nous.
*Tommie et Lilith051, qui se chargeront de présenter « Syndrome albatros » et « L’étranger dans la glace », ont précisé qu’il s’agissait surtout d’exprimer un ressenti par rapport à ces titres, et non d’en livrer une analyse « classique ».
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