30/04/2006
Concert de Thiéfaine ce soir à Voujeaucourt : j'y serai!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Oui, c'est vrai : je serai au concert de Voujeaucourt (dans le Doubs) ce soir! Je vous raconterai! Je suis énervée, en ébullition, en effervescence, comme si j'allais à un rendez-vous d'amour! Et cela fait des années que cela dure! Merci Hubert!
13:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
29/04/2006
"Piétinant dans la boue les dernières fleurs du mal"...
SPLEEN
Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l’esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l’horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;
Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l’Espérance, comme une chauve-souris,
S’en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris ;
Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D’une vaste prison imite les barreaux,
Et qu’un peuple muet d’infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,
Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.
- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme ; l’Espoir,
Vaincu, pleure, et l’Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.
Charles BAUDELAIRE
22:33 | Lien permanent | Commentaires (2)
"Baudelaire est mort hier, à onze heures du matin..."
Alors là, j’ai intérêt à faire quelque chose de potable ! Car j’adore Baudelaire. J’en ai plein la tête et le cœur ! Il m’arrive de me réciter « Spleen » en boucle (celui qui commence par « Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle »), de me dire «J’ai plus de souvenirs que si j’avais mille ans », « Le Poète est pareil au prince des nuées, (…) ses ailes de géant l’empêchent de marcher », etc. Alors, grand Charles, saurai-je parler de toi comme il se doit ?!
Tout de toi me touche. L’enfance partie de travers avec ce père qui meurt en 1827, six ans après ta naissance, cette haine que tu voueras à son « remplaçant », le général Aupick, ce balancement entre spleen et idéal, ta fascination pour la beauté dont tu te demandes si elle sort « du gouffre noir » ou si elle « descend des astres », ton « avertissement » au lecteur et ces mots : « Hypocrite lecteur, - mon semblable, - mon frère ! », et surtout tes magnifiques Petits poèmes en prose, où un enfant riche et un enfant pauvre « se rient l’un à l’autre fraternellement, avec des dents d’une égale blancheur »…
Plus que tout, j’aime « Une charogne » !
« Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,
A cette horrible infection,
Etoile de mes yeux, soleil de ma nature,
Vous, mon ange et ma passion ! ».
Il fallait oser, quand même !
Il y a aussi :
« Ne cherchez plus mon cœur; les bêtes l’ont mangé ».
« La musique souvent me prend comme une mer ! »
« Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible,
Dont le doigt nous menace et nous dit Souviens-toi ! »
Il y a surtout :
« Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres;
Adieu, vive clarté de nos étés trop courts ! »
« C’était hier l’été; voici l’automne !
Ce bruit mystérieux sonne comme un départ ».
Alors voilà, « Baudelaire est mort hier, à onze heures du matin,
en zoomant d’apaisantes nuées crépusculaires,
fatigué d’un été qui le rongeait sans fin »…22:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
Encore quelques extraits du "Fou du roi"
A propos des mots de Victor Hugo que l’on trouve dans le livret de l’album « Scandale mélancolique » (« L’homme qui ne médite pas vit dans l’aveuglement, l’homme qui médite vit dans l’obscurité. Nous n’avons que le choix du noir »), Thiéfaine a dit, au « Fou du roi » :
« On parlait des jeunes, de ce qui pouvait intéresser les jeunes dans ce que j’écris, c’est exactement ce qui m’intéresse quand je lis ce genre de phrases de Victor Hugo, c’est-à-dire que moi, on me dit … vous nous amenez … tous les jours on me dit … on me remercie pour l’espoir que j’amène aux gens. Quand on voit mes textes, c’est pas vraiment pour ça que j’écris non plus. Mais avoir quelqu’un qui peut … avoir ce genre de … qui parle un peu honnêtement de sa souffrance et qui la montre, ça peut apaiser ceux qui souffrent aussi. C’est vrai, quand je suis tombé sur cette phrase de Victor Hugo, moi, ça m’a apaisé au fond de moi ».
Une autre phrase de Thiéfaine, rapportée par je ne sais plus qui au cours de l’émission :
« Je suis en colère une fois par heure ».
La chronique de Daniel Morin était chouette aussi. Il a dit :
« Il est légèrement tordu, l’animal. Il a la déprime facile, l’horreur à portée de la bouche et le glauque en bandoulière ».
Ou encore : « Il a une logique dans le propos, une joie de vivre derrière la glotte, qui n’appartiennent qu’à lui ».
Enfin, il a également expliqué qu’Hubert était « un client à part dans le phrasé ». Il a comparé les déclarations d’amour à la Lara Fabian et celles façon Thiéfaine, disant que celles de Lara Fabian, c’était plutôt : « Ô mon amour, quand je te regarde, oh oui, je te vois » et que celles de Thiéfaine, c’était plutôt : « Je t’aime tellement, je veux être en toi
J’aimerais être un ver de terre dans ton corps décomposé, Lolita,
Tu es ma lépreuse préférée, oh oui, tu es ma miss Calcutta ».
Ce à quoi Hubert a répondu : « Vous m’autorisez à développer la suite de la chanson ? ».
Voilà, j’ai donc un scoop : l’une des chansons du prochain album de Thiéfaine commencera par ces mots de Daniel Morin !!!
10:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
28/04/2006
Chronique de Vincent Roca au "Fou du roi" (27 avril 2006)
On le sait, Hubert-Félix Thiéfaine n’arrête pas de tourner. Sur 365 nuits, il peut en passer 250 dans les hôtels. C’est la tournée des ascenseurs, des chambres et des minibars. Et c’est la tournée des matelas, mousse, latex ou ressorts, un oreiller dans chaque port. Mets-toi à l’aise ! Résultat : Hibert-Félux Théfiaine a des problèmes de dos, la colonne en compote, les nerfs en pelote et la moelle rancunière. Ce n’est pas le problème de certains de ses collègues chanteurs, qui ont le dos en béton et, par contre, des crampes au niveau du fessier. Normal, ils font 250 émissions de télé, assis devant un micro, pour trois-quatre dates de tournée dans l’année. Choisis tes douleurs, camarade ! En 2003, Hufert-Bélix Féthiaine s’est donc allongé. Alité du bocal. Il a planché pendant un an sur son plafond. Un an à lézarder, à compter les fissures. Il a écrit des textes sur les murs. Poésie-plafond. Des vers avec les pieds dans le plâtre et des araignées dans la césure. Dans la tête de Buflert-Léthi Féxiaine, il y a des fissures aussi, et des fixettes. C’est un fêlé né d’un reste de guerre, il y a un peu plus d’un demi-siècle. Une de ses premières chansons : « Avec les germes de la guerre
on ne fabrique que des tarés
moi j’ai le cœur qui tape à l’envers
et le cerveau qui a des ratés ».
Revenons à nos problèmes de dos. Diagnostic de la médecine : « Monsieur Bélier Fufix Etraine, vous avez une hernie discale ». Le verni en a donc fait un disque. Rock and scoliose. C’est notre Goethe à nous, « Les souffrances d’une jeune vertèbre ». Tout n’est qu’ombre et lombaire. Le nouveau Thiéfaine n’est pas chiatique, il est sciatique.
Si vous regardez le visuel de son album, vous comprenez tout de suite : pour qu’il tienne debout, on lui a mis une armature en fil de fer. Mais moi je pense que c’est du fil de Ferré. D’ailleurs, regardez bien : l’armature a le poing levé ! Thiéfaine est tombé tout petit dans Ferré, il est descendu en rappel dans les grottes du vieux, dans ses cavernes, ses gouffres et ses eaux souterraines. Un vrai spéléo. Alors, respect, Léo !
Quand on visite la pochette du CD, il y a du grillage partout. Comme dans un zoo. Il y a une armature de chat et, à l’intérieur, des souris. Les souris dansent. Normal, le chat n’est pas là. L’image illustre la chanson « Gynécées ». Alors c’est pas une armature de chat, c’est l’armature d’une chatte. Et, à l’intérieur, ce ne sont pas des souris, ce sont des rats. Sur la dernière page, une biche dans sa prison grillagée. Hier soir, au Grand Argentix (?) de Bourges, le steak de biche a été remplacé par de la bavette. On cause, on cause, on parque les biches et on les bouffe en steaks. Depuis plus de trente ans, Thiéfaine soigne ses problèmes de do(s), de ré, de mi, enfin de musique. Un oxymoron matin, midi et soir. Ce sont les cachets du poète, solubles dans la chanson. Chez Thiéfaine, le froid est torride, la douceur convulsive, le jardin sauvage, l’opéra silencieux, les bulles bruyantes, les Doc Martens à pointes et l’amanite phalloïde sweet. Ce sont des oxymorons. On fait cohabiter deux mots qui ont des sens apparemment contradictoires et ça vous pète à la figure. « Scandale mélancolique ». Il me semble que son nom, Hubert-Félix Thiéfaine, est un oxymoron. Saint Hubert, patron des chasseurs, Félix Potin, patron des épiciers, et Thiéfaine, comme le chanteur Thiéfaine, noir et en colère. Et qui râle en octosyllabes :
« Dans cet étrange carnaval
on a vendu l’homo sapiens
pour racheter du Néandertal ».
Je me demande si Hubert-Félix Thiéfaine et notre planète terre, ça n’est pas un gigantesque oxymoron. En tout cas, ça vous pète à la figure. Hubert-Félix Thiéfaine, faut pas le chercher. C’est un grand consommateur d’exil et de silence. Comme ça, il est affable, sociable, mais c’est parce qu’il a toujours à portée de main sa dose. Sa dose de poudre d’escampette. « Je me tire, salut, je mets la giclée sous la porte ». Il est accro au départ, camé à la pause. Il se « chut » au silence, il avale sa chique. Son héros ? L’ange qui passe. Il lui saute dessus pour lui fumer les plumes. Il aime bouger. Alors, de temps en temps, il sniffe une ligne de fuite. Il craque, il se fout en pétard et met les bouts. Il se déracine. C’est un banni en herbe. Il part en fumée. Même si Hubert-Félix Thiéfaine n’est jamais très loin. On le joint facilement. Dis-leur, dealer, dis-leur qu’ils se taisent ! Un jour, il sortira son joker, qu’il aura soigneusement bâillonné au préalable. Un joker aphone. Il mettra un silencieux à sa guitare, lèguera son corps à l’absence, il s’échappera, partira en cavale, se fera la belle, il s’envolera avec les muettes, il s’ex-itera, s’expatriera. Un jour, il finira bien par y rester, là-bas, il cassera sa pipe à Saint-Claude ou mourra d’une overdole dans le Jura.
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27/04/2006
Hubert au "Fou du roi"
Tout à l'heure, par le plus heureux des hasards, il se trouve que j'étais dans ma voiture au moment où passait l'émission "Le Fou du roi" sur France Inter. Par le plus heureux des hasards encore, il se trouve que, pour une fois, je n'avais pas mis de CD dans l'auto-radio! J'écoute le début de l'émission d'une oreille distraite quand, soudain, j'entends Stéphane Bern dire, de sa voix suave (!) :
"Son oeuvre mériterait d'être exposée au Grand Palais sur le thème de la mélancolie, tant cet enfant du rock et de Saturne a trempé sa plume dans le spleen baudelairien et l'hermétisme de Mallarmé". Là, déjà, mon oreille se fait moins distraite... "Ses textes poétiques plaisent depuis 35 ans à un public que d'aucuns décrivent dans la presse comme des alcoolos sensibles, des dépressifs engagés ou des étudiants en échec lunaire, restés fidèles au père de La fille du coupeur de joints". Mon sang ne fait qu'un tour! Il s'agit bien, comme je le souhaitais, de Thiéfaine!
Alors, allez vite écouter l'émission sur le site de France Inter! Quant à moi, je mettrai ici la chronique de Vincent Roca. Par écrit. Je le ferai très vite!
20:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
25/04/2006
Hubert a dit...
« Je lis tout. Quand je passe une journée à Paris, je sais tout ce qu’il y a sur les murs. Une nouvelle Blédine arrive à la maison, je lis tout sur la boîte. Parfois je lis Le Monde d’un bout à l’autre. A partir du moment où on sait lire, on peut tout lire. Et plus je lis, plus j’ai envie de lire ». Hubert-Félix Thiéfaine par Pascale Bigot.
«Je suis un nihiliste. Mais j’occupe le temps perdu, je suis toujours à la recherche d’histoires à me raconter ». Dossier Chorus, hiver 1998-99.
«J’ai vraiment commencé à lire sur le tard, vers 27/28 ans. A la suite d’humiliations, comme toujours. J’étais alors dans une merde noire. Je venais de perdre plusieurs membres de ma famille. Je vivais à Paris dans une zone épouvantable. Quelqu’un a voulu m’aider en me pistonnant pour entrer chez Gallimard en qualité de démarcheur. La collection Folio démarrait… On m’a fait passer un examen et je n’ai pas su répondre à une seule question sur les auteurs et sur la littérature. Je n’ai pas eu le poste, évidemment. Cet échec m’a traumatisé pendant plusieurs années. Jusqu’à ce que je me dise : tous ces mecs sur lesquels je me suis planté, il faut absolument que je sache qui c’est. Je zonais tellement à cette époque que, lorsque je ne savais pas où dormir, j’étais parfois hébergé par des gens sympathiques. Certains avaient des bibliothèques… J’ai commencé à y grappiller au hasard. Peu à peu, je me suis mis à lire et j’ai compris, moi qui écrivais depuis des années, ce qu’étaient le style et la littérature ». Dossier Chorus, hiver 1998-99.
« Je cherche une solidarité, des gens qui vibrent comme moi, qui ont vécu des choses noires. J’ai beau tenter vaguement de parler de bonheur, d’organiser un peu ma vie, je suis toujours le même mec déchiré. Le nihilisme, le désespoir, ça revient chez moi de façon récurrente ». Dossier Chorus, hiver 1998-99.
« Quand on peut mettre un nom sur un oiseau, au lieu de l’appeler l’oiseau, on élargit le monde ». Dossier Chorus, hiver 1998-99.
« Je deviens un mathématicien de la formule humaine. Je décompose, je reprends à zéro, je remonte au début, j’essaie de me voir à travers le protozoaire, je vais du microbe aux galaxies. Je tente de trouver des solutions à cette putain de vie. Je me dis : merde, il doit bien y avoir une solution ». Dossier Chorus, hiver 1998-99.
« L’angoisse, c’est ce qui me tient debout ; c’est ma colonne vertébrale. Si je n’avais pas l’angoisse, je resterais couché toute la journée, je ne foutrais rien ». Dossier Chorus, hiver 1998-99.
« Sottise : c’est enfantin, c’est joli. En ce qui me concerne, je fais plus des conneries que des sottises ». Dossier Chorus, hiver 1998-99.
« L’étiquette que je préfère, c’est nihiliste… C’est plus rock’n’roll, plus piment et alcools forts ». Dossier Chorus, hiver 1998-99.
16:18 | Lien permanent | Commentaires (2)
22/04/2006
Le très délirant concert du très véritable groupe Machin
Hier soir, donc, le groupe Machin donnait un concert à Vandoeuvre-lès-Nancy. Lors de l’intro instrumentale, ces joyeux lurons ont fait quelques notes de « Maison Borniol », qui n’ont pas échappé à la fine oreille des quelques fans de Thiéfaine qui étaient venus assister au concert (nous n’étions pas nombreux, dommage). Les membres du groupe Machin ont parlé avec chaleur de l’homme « à double prénom », qu’ils ont retrouvé sur scène il y a de cela presque huit ans déjà. Sinon, la dernière fois qu’ils s’étaient produits avec Hubert à Vandoeuvre, c’était en 1980 ! Si j’avais su, à l’époque, qu’un jour je serais à ce point branchée Thiéfaine, j’aurais, du haut de mes sept ans, supplié mes parents de me traîner à ce concert ! Ah, si jeunesse savait !!!
Ils nous ont offert un spectacle totalement déjanté ! Je n’ai pas souvenir d’avoir déjà autant ri à un concert ! Le summum, ce fut, à mes yeux, le moment où Jean-Pierre Robert s’est déguisé en vampire à la fin d’un morceau (cf. photo !) !
Ils nous ont promenés dans leur répertoire, le nouveau comme l’ancien. Gilles Kusmeruck a presque joué les Cali, venant faire sonner son violon au milieu de la foule, enjambant, si besoin, les personnes qui se trouvaient assises aux premiers rangs !
Nous avons eu la chance de pouvoir écouter des morceaux savoureux, comme « Y’a rien qui va », « Pour quelques centimètres de plus », chanson à la fin de laquelle Jean-Pierre Robert est allé se pendre (mais, bon, il ressuscita le troisième jour !), « Si j’étais moins phallocrate », « Ma cabane à la cambrousse », « Der tragiken Walzer », pour les titres les plus connus. L’avant-dernière chanson, moitié folk, moitié rap, était d’enfer ! C’était très drôle de voir Gilles Kusmeruck et Jean-Pierre Robert jouer les rappeurs !
Et, en rappel, nous avons eu droit à « La cancoillote » !
C’était vraiment un concert excellent !
Ensuite, tous les membres du groupe ont débarqué à la buvette de la salle. Tony Carbonare est même venu s’asseoir à différentes tables, proposant au public de signer les CD achetés. Quelle gentillesse, quelle simplicité, quelle humilité ! Les spectateurs désireux de causer un peu avec cette joyeuse clique ont largement eu l’occasion de le faire. Tony Carbonare savait que des fans de Thiéfaine seraient dans la salle. Il se souvenait notamment d’un type dont le pseudo, sur les forums, n’est composé que de chiffres. Ce ne serait pas … 655321, par hasard ?! Voilà, j’aurais dû me choisir un pseudo plus marquant sur les forums !! J’aurais dû écouter l’ami Hubert, qui met des chiffres partout !! Bref… Tony Carbonare et Jean-Pierre Robert, avec qui j’ai discuté plus particulièrement, ont dit qu’il leur était agréable de voir que Thiéfaine pouvait faire le lien entre Machin et le jeune public.
Voilà, ce fut une belle soirée. Il m’en reste quelques photos, je vous laisse découvrir les plus réussies !
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