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28/05/2007

Quatre étoiles dans Start up!

En ce joli mois de mai :

-d'abord, avez-vous fait ce qu'il vous plaisait de vos envies?

-ensuite et surtout, avez-vous fait l'acquisition du petit magazine gratuit "Start up" que l'on trouve chez certains disquaires? Le CD du "Scandale mélancolique tour" y est chroniqué et s'en sort plutôt bien : avec quatre étoiles!

Voici l'article (minuscule, mais quand même) :

"Après un dernier album qui a fait l'unanimité, HFT a enchaîné avec une tournée (pour une fois médiatisée), achevée au Zénith de Paris, où a été enregistré ce double album. Comme à son habitude, HFT gratifie son public d'une nouvelle orchestration de ses chansons incontournables et cette fois avec un son bien rock. Sur son hymne "La fille du coupeur de joints", Tryo et Didier Wampas s'en donnent à coeur joie".

Ce n'est pas grand-chose, mais cela fait toujours plaisir!!

27/05/2007

Au fond du jardin du Michel

La pensée du jour : "Je suis amoureux du monde entier. C'est dire combien je le veux et combien je lui en veux", Louis SCUTENAIRE.

 

Le festival « Au fond du jardin du Michel » est en passe de devenir une institution, un peu comme « Le chien à plumes » ou « Les vieilles charrues ». « Du Michel » parce qu’en Lorraine il est assez courant de mettre un article défini devant les prénoms. C’est plus ou moins heureux… « Le Hubert », par exemple, cela ne le fait pas des masses !! Bref… « Au fond du jardin du Michel » est tellement en passe de devenir une institution qu’il faut à présent dire « JDM » pour faire branché !

Hier soir, monsieur Higelin (entre autres) jouait au fond du jardin du Michel. « Jouait », oui, et ce verbe a revêtu hier toutes les définitions possibles. Monsieur Higelin jouait comme un enfant, surtout. Quel bonheur de voir arriver ce grand homme ! Quelle présence sur scène ! Je ne sais plus si vous êtes nombreux à l’avoir déjà vu en concert (Tommie et Evadné, peut-être ?). C’est à chaque fois une fête intégrale ! J’adore Higelin, son œuvre et aussi sa façon d’être. On a l’impression que ce type-là a constamment « le cœur en fête », sans doute parce qu’il est dans le perpétuel don de soi. Hier, il a été tout simplement grandiose, comme les deux autres fois où je l’avais vu. Nous avons eu droit à « Tombé du ciel », « Champagne », « Lettre à la petite amie de l’ennemi public n°1 » et à beaucoup de titres du dernier album, « Amor doloroso », qui est à mes yeux un des meilleurs.

Avant le concert, j’étais sûre qu’Higelin aimerait ce lieu un peu atypique qu’est le jardin du Michel. Sûre aussi qu’il louerait comme il se devait l’investissement phénoménal des bénévoles. Il leur a presque consacré une chanson ! Quel talent ! Et il a magistralement présenté les choses, disant : « Le jardin du Michel, ce sont quelques personnes qui sont tombées en amour avec l’idée de faire venir des artistes ici ». Joliment dit, n’est-ce pas ?

Avant le concert, je me demandais si Higelin avait lui aussi son « Oh oh oh oh oh oh oh oh» genre « Fille du coupeur de joints ». Oui, sur l’air de « Champagne », chanson dans laquelle on trouve d’ailleurs un joyeux petit lexique que Thiéfaine ne bouderait pas : il y est question de Walkiries, de gargouilles (« émues »), de « frénésies bacchanales », etc.

Higelin a 67 ans, c’est encore mieux que je ne croyais ! Je lui donnais facilement quelques années de moins, et c’est sans doute dû à toutes les étincelles qui animent son regard quand il part dans ses belles histoires abracadabrantes !!

Deux conseils : achetez « Amor doloroso » et foncez voir ce grand bonhomme en concert !

Au fait, sur la tournée Higelin, on retrouve … Yann Péchin et Christopher Board !!

Mon petit rêve depuis hier : voir Thiéfaine au fond du jardin du Michel !! Allez, chiche, et nous vous offrons l’hébergement chez nous !!!! Tommie, Yoann, Evadné, JPA, je vous sens prêts à accueillir cette idée avec enthousiasme !!

 

25/05/2007

Qu'est-ce que tu fous

La pensée du jour : "Jadis un coeur battait dans cette poitrine

Il ne battait que pour elle

Le coeur bat toujours mais on ne sait plus pourquoi", Robert DESNOS.


Aujourd'hui, ce texte d'Yves Jamait, avec une pensée toute particulière pour Tommie!
Excellente nouvelle : Nous allons voir Higelin demain soir!!!

 

 

QU'EST-CE QUE TU FOUS

 

R : Qu’est-ce que tu fous sans moi ?

Qu’est-ce que tu fous là-bas ?

Tu dois avoir, j’imagine, une raison à toi pour ne pas être là. Je suis sûr qu’il t’embobine. Je suis sûr qu’il te regarde avec, au fond des yeux, des promesses d’amour. Quel que soit le serment qu’il farde, tu n’y vois que du bleu dans cette basse-cour. Bien sûr il doit être adorable, charmant et gracieux et flatter tes atours. Quand moi, je suis là, misérable, imbécile et envieux, espérant ton retour.

R.

Ce n’est pas une chose à faire que poser son derrière sur des coussins moelleux. Quand je suis là le cul par terre psalmodiant des prières à je ne sais quel dieu. Toi qui ne bois jamais un verre, le cocktail qu’il te sert te fait briller les yeux. Moi, je vomis ma colère et la noie dans la bière, faisant de sombres vœux.

R.

Je me souviens pourtant du temps où nous étions heureux, où nous étions amants, tous les jours, tous les deux, inséparables. Mais qu’il est loin putain, ce temps. Je ne suis plus heureux. Je n’suis plus ton amant. Je suis seul et merdeux. Irréparable.

R.

C’est un bouquet de mots en fleur qui viendra caresser les formes de ton corps. Mais, dénuées de toute pudeur, ses mains, pour confirmer et avec ton accord.
R.

Yves JAMAIT

 

 

 

22/05/2007

Une nouvelle fête nationale : le 22 mai

Ah oui, c'est vrai! Yoann vient de me le rappeler : le 22 mai est désormais décrété fête nationale du parti "Solitude et mélancolie"!!! Il y a quelques jours, 655321 m'avait informée de son désir de lancer l'idée sur un forum. Je vois que c'est chose faite, à moins que finalement quelqu'un ait eu la même idée que lui. A vérifier!

Je vous invite donc, en ce jour solennel, à cliquer de toutes vos forces sur le lien que Yoann a laissé dans son dernier commentaire!

Sans le vouloir, j'ai fêté à ma manière ce nouveau jour férié : je n'ai pas pu aller bosser, tant la foutue angine que j'ai chopée en un rien de temps m'a terrassée.

La pensée du jour, 22 mai oblige : "Le printemps qui refleurit fait transpirer le macadam" (Hubert-Félix THIEFAINE). A ce propos, je note que le 22 mai dernier, quelqu'un m'avait envoyé cette même pensée du jour en SMS. Les fans de Thiéfaine sont un peu barjots, n'est-ce pas?!

21/05/2007

Ramuz

La pensée du jour : "J'ai traversé tout ça comme un brouillard épais, et tous ces souvenirs, si vivants que je les touche du doigt, il faut que je fasse effort pour me rappeler qu'en réalité je les ai vécus comme en pensant à autre chose, jamais tout à fait là où ma carcasse était", CAVANNA.

 

Ce soir, je vous sors un petit "surgelé" sur Ramuz. Il dort depuis des mois dans mon ordinateur!!

 

Charles-Ferdinand RAMUZ : écrivain suisse d’expression française. Né à Cully, près de Lausanne (canton de Vaud), le 24 septembre 1878, mort au même lieu le 23 mai 1947. Sorti d’une famille modeste, il prit sa licence ès lettres à l’Université de Lausanne et devint maître d’étude au Collège d’Aubonne. Peu fait pour ce métier, dès l’âge de 24 ans, il résolut de partir pour Paris sous prétexte d’y préparer son doctorat ès lettres. « J’y étais venu pour six mois et avec quelques absences j’y suis resté plus de douze ans », dit-il lui-même dans Paris (Notes d’un Vaudois). De sa thèse, dont le sujet était Maurice de Guérin, il n’écrivit jamais une ligne. Aux cours de la Sorbonne, il préférait toujours le spectacle que lui donnaient les divers quartiers de la capitale. Disposant de peu d’argent et enclin à la solitude, d’autant qu’il avait parfois le mal du pays, il noircit alors beaucoup de papier : Le Petit Village (1904), Aline (1905), La Grande Guerre de Sonderbond (1905), Les Circonstances de la vie (1907), Jean-Luc persécuté (1909), Aimé Pache, peintre vaudois (1910), Vie de Samuel Belet (1913), Adieu à beaucoup de personnages (1914). Il n’obtint avec ses romans qu’un maigre succès. Au début de 1914, sentant l’imminence de la guerre, il quitta Paris sans espoir de retour et vécut désormais dans le canton de Vaud. Il ne devait plus en bouger jusqu’à sa mort. Ayant compris que sa vocation était de chanter son terroir, Ramuz, dès lors, sera tout acquis à ce qu’il veut édifier : à l’œuvre, on connaît l’artisan. C’est dire que sa vie est pauvre en événements. En 1916, il fonde avec Edmond Gilliard et Paul Budry Les Cahiers vaudois, revue où il donnera ses nouveaux romans : La Guérison des maladies (1917), Le Grand Printemps (1917), Les signes parmi nous (1919), Salutation paysanne (1921), Terre du ciel (1921), paru en 1925 sous le titre Joie dans le ciel et La Séparation des races (1923). S’étant par là même acquis l’audience d’un nombre croissant de lettrés, Ramuz fit, dès 1924, la conquête du public français grâce à l’éditeur parisien Bernard Grasset. Du coup, sa vie matérielle, jusque là plutôt difficile, s’améliora sensiblement. Sitôt paru, chacun de ses livres est traduit en plusieurs langues. Il faut citer : Passage du Poète (1923), paru à Paris sous le titre La fête des vignerons (1929), La Grande peur dans la montagne (1926), La Beauté sur la terre (1927), Farinet ou la fausse monnaie (1932), Taille de l’homme, Derborence, Le Garçon savoyard, Besoin de grandeur, Si le soleil ne revenait pas. Porté aux plus graves réflexions par la menace d’une nouvelle guerre, le romancier se mua parfois en moraliste : témoins Questions (1935) et Fragments de journal (1941). Rappelons qu’il fournit à Igor Stravinsky le livret d’une de ses plus belles compositions : Histoire du soldat (1920). De parti pris naturel, Ramuz fut ce qu’on peut appeler un écrivain immobile. Incrusté dans le décor qui se trouve en porte à faux sur le haut Léman, il y a puisé sans relâche toute sa matière de romancier, comme sa matière de moraliste. Peignant des êtres poussés d’abord par leur instinct, Ramuz a mis la main sur mainte vérité qu’on doit bien tenir pour incontestable. Il s’est peint plus d’une fois lui-même dans ses héros. Témoin ce vigneron : « Il est grand, il est maigre… il se tient face à la bise qui vient d’en haut, levant la tête, les mains autour du manche du fossoir, sous le soleil, contre la terre ; et il est lui-même la terre où seulement l’esprit vivrait… » Quoiqu’on ait souvent critiqué son style, on a dû admettre, en fin de compte, qu’il avait su plier la langue à l’objet même de son étude : paysages et créatures. Qu’on le veuille ou non, l’influence de l’auteur a été considérable sur tout le roman paysan, y compris l’œuvre de Giono. Tempérament exceptionnel, Ramuz est bien, comme on l’a dit, « l’écrivain le plus représentatif de la Suisse romande depuis Benjamin Constant ».

 

Source : Dictionnaire des auteurs, éditions Robert Laffont.

 

17/05/2007

Surveillez vos boîtes aux lettres!!

La pensée du jour : "Contemplant

Les tracés des mouettes dans le ciel

Je me suis reposé de moi", Thierry CAZALS.

 

Hier, j'ai posté sept paquets contenant chacun un DVD du 31 mars, ainsi que quelques lignes. Surveillez donc vos boîtes aux lettres, vous devriez recevoir tout cela dans les jours qui viennent. Vous, c'est-à-dire :

-Yoann,

-Le Doc,

-Tommie,

-Evadné,

-Lilith051,

-Fred06,

-Eric Issartel.

 

Petit problème pour Uther et JPA : je ne trouve plus leur adresse postale. Je ne suis d'ailleurs pas sûre qu'Uther m'ait donné la sienne. Envoyez-moi vite un mail, je vous ferai parvenir très vite le DVD.

Autre chose : vous pourrez constater qu'il manque, à la fin, notre joyeuse "Fille du coupeur de joints". Sam n'a pas pu enregistrer ce moment-là, la cassette était arrivée au bout. Dommage. Nous nous organiserons mieux la prochaine fois!

 

14/05/2007

Adieu Gary Cooper

La pensée du jour : "Je songe, attristé, à tout ce que j'aurai ignoré de toi", Louis CALAFERTE.

Voici un extrait des entretiens de Romain Gary et d'André Bourin. Ici, Gary évoque son roman Adieu Gary Cooper

"André Bourin : Le titre, d’abord, surprend. Peut-être d’abord à cause du mot « Gary ».

 

Romain Gary : C’est vraiment une coïncidence absolue. (…) Adieu Gary Cooper. Pourquoi ce titre ? (…) C’est que Gary Cooper représente une Amérique qui est toujours, aujourd’hui, en voie de disparition. C’est une Amérique des certitudes. Gary Cooper était ce héros sans peur et sans reproche qui triomphait toujours des méchants et des vilains, qui était sûr de sa cause. C’est la justice, avec lui, qui triomphait à la fin. Il y avait presque toujours le happy end, du moment que la justice triomphait. Eh bien, cette Amérique-là, c’est fini. (…) C’était une Amérique qui était sûre d’elle-même. Or, aujourd’hui, c’est terminé. Adieu Gary Cooper, l’Amérique a rejoint la vieille Europe dans l’angoisse, dans l’interpellation, dans le doute, dans le cynisme, dans le désarroi qui, jusqu’à présent, étaient la prérogative, si je puis dire, la spécialité européenne, alors qu’en Amérique il y avait ce qu’on appelait « the american dream », cette espèce d’idéalisme qui donnait aux Américains une très grande certitude pour le rôle qu’ils représentaient dans le monde. Mais depuis le Vietnam, ils étaient partis croyant que, et puis ils se sont aperçu qu’ils s’étaient trompés de guerre, qu’ils s’étaient trompés d’idéal et que c’était ce qu’on appelle une sale guerre. C’était la première fois que l’Amérique connaissait une sale guerre. Elle était si peu préparée à ça parce que le passage du rêve américain à la sale guerre du Vietnam qui dure depuis tant d’années a profondément ébranlé la jeunesse américaine et mon héros, dans Adieu Gary Cooper, Lenny, qui porte dans sa poche la photo de Gary Cooper dédicacée lorsqu’il avait onze ans, il voulait lui aussi être shérif et cow-boy.

Eh bien, cette Amérique-là est terminée et le jeune héros, Lenny, a d’ailleurs fui l’Amérique à cause du Vietnam.

 

André Bourin : Il vit en Suisse.

 

Romain Gary : Pour ne pas être mobilisé, il vit en Suisse. C’est un déserteur, c’est un insoumis."

 

13/05/2007

DVD du 31 mars

La pensée du jour : "Il parlait toujours d'amour et ne se laissait approcher par personne", Elias CANETTI.

 

Bonjour à vous! Je voulais dire à tous ceux que cela intéresse que mon homme avait préparé les DVD du 31 mars. Il ne me reste plus qu'à les glisser dans des enveloppes solides, à passer à la poste, et le tour sera joué. Seulement, voilà : je prépare cent mille trucs à la fois en ce moment et je crois que je vais devoir vous demander de patienter un peu. Si j'arrive à bien m'organiser, je pourrai peut-être faire déjà quelques envois mercredi. Sinon, ce sera le mercredi suivant!

 

Autre chose : pour agrémenter l'article que j'avais écrit à propos du 31 mars pour le fanzine, j'avais demandé à quelques membres de l'association "Rencontres européennes" de me donner leurs impressions sur ce jour-là. J'ai récolté de jolis témoignages, je suis contente! Merci à Philippe, Joël et Jean-Jacques, qui ont répondu très vite à mon appel!