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Rechercher : beau repaire

Merci Yoann!

Comme j'ai peur que vous ne voyiez pas tous le dernier commentaire posté par Yoann, je me permets de vous en repréciser le contenu dans une grosse note bien voyante : Yoann nous a concocté un petit clip retraçant l'après-midi du 31 mars. C'est tout simplement extra! La chanson colle drôlement bien, bravo! Revoir vos visages en cette veille de rentrée, retrouver vos mines réjouies, tout cela me remet du baume au coeur parce que vraiment, dur, dur de se dire qu'une fois de plus on a quitté l'Allemagne, dur, dur de se dire que demain, il faudra aller perdre sa vie à la gagner... Ben oui, quoi! Il fait si beau, il y a tant de journées Thiéfaine à organiser, et voilà, il faut aller se livrer à de sinistres pitreries... J'aurai détesté cette année scolaire, beurk, sur toute la ligne!

Mais trêve de jérémiades et place aux bonnes choses (merci Yoann! Ton clip tombe à point nommé! Et bravo pour ce beau travail!) :

http://www.megaupload.com/fr/?d=OWL9NEZ3

 

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NJP HFT-PP

 

Nous aurions été survoltés trois jours avant ! Comme les enfants, nous aurions compté les dodos... Les enfants, d'ailleurs, nous les aurions fait garder. Nous serions partis assez tôt en fin d'après-midi, nous aurions profité du beau soleil et du beau jardin éphémère qui se trouve en ce moment sur la place Stanislas. Nous aurions mangé tranquillement au restaurant, les yeux déjà pétillants à l'idée de...

Devant l'entrée, nous aurions regardé partout autour de nous, dans l'espoir de retrouver des amis pas vus depuis longtemps... Nous aurions évidemment partagé ce moment de fête avec 655321 et le Doc. Et avec mon frère qui, pour l'occasion, avait décidé qu'il annulerait un salon du mariage ou de je ne sais trop quoi, mais un truc hyper important ! C'était la première fois, d'ailleurs, que j'arrivais à le convaincre de venir écouter chanter l'ami Hubert. Cela aurait été un grand moment...

Léger vague à l'âme lorsque je pense à ce que je croyais possible il y a encore quelques mois et qui, finalement, n'aboutira pas...

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D'autres chanteurs, oui, bien sûr!

A quelqu'un qui m'a fait remarquer que je mettais Thiéfaine dans mon Panthéon littéraire et n'avais évoqué aucun autre chanteur, je réponds que, mais si, bien sûr, j'aime plein d'autres chanteurs et chanteuses et groupes et tout ce que l'on veut! Mais Thiéfaine reste au-dessus du lot! Il est à mettre au rang des Gary et des autres, que je lis et relis sans me lasser! HFT disait à propos de Ferré : "Je peux encore l'écouter et découvrir un point virgule que je n'avais jamais ressenti auparavant" (Chorus, hiver 1998-99). Voilà, tout est dit. Je me permets de reprendre ces mots à mon compte et de dire la même chose à propos d'Hubert!

Il faudra qu'à l'occasion, je scanne et mette sur ce blog le plus beau des billets de concert de tous les temps!! Le billet du premier concert de Thiéfaine auquel j'assistai en ... non, c'est pas vrai, déjà ... 1995!! Un beau billet, vraiment, comme on n'en fait malheureusement plus! Et un concert formidable! Il faudra que je retrouve mon journal de l'époque et les impressions que j'avais notées en rentrant. C'est ma mère qui m'avait emmenée (et accompagnée) à ce concert. Quel beau souvenir! Dès notre arrivée, un type passablement aviné (quelle haleine!) nous avait lancé : "Moi, j'adore Thiéfaine parce que c'est un gros fumeur de joints". J'avais pensé (mais pas dit) : "Ben moi, mon joint, c'est Thiéfaine précisément!" Une chance que ma mère n'ait pas fait une syncope dans cette salle où ça chichonnait à mort (ma mère est asthmatique, on a frôlé la catastrophe!). Elle était sortie de là un peu ahurie!! Non, Thiéfaine ne chante pas que "Je t'en remets au vent"!!!

A propos de joints, il faudra aussi que je me laisse aller à dire ce que je pense des gens qui pensent que Thiéfaine ce n'est qu'un chanteur à fumette!!

Mais, pour l'heure, j'abandonne tout, "je remonte mon col, j'appuie sur le starter et je vais voir ailleurs".

 

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Merci Arnaud!

La pensée du jour : "Mais l'homme a besoin aussi de confort spirituel. La beauté est la charpente de son âme. Sans elle, demain, il se suicidera dans les palais de sa vie automatique", Jean GIONO.

 

Cela fait des années que je me demande si je retrouverai un jour cette interview dans laquelle Hubert disait qu'il aimait bien l'allemand! A force, je me disais que j'avais peut-être inventé cette phrase, rien que pour me faire plaisir. Eh bien non! Et j'ai retrouvé les propos d'Hubert sur le site d'Arnaud, "Acrobaties verbales"! Mille mercis à toi, donc, ami Arnaud! Vous qui passez par là, allez vite faire un tour sur ce très beau site (mis en lien sur ce blog). Mais peut-être le connaissez-vous déjà? Comment ai-je fait pour ne pas avoir vent plus tôt de son existence?! Les rubriques font toutes joliment référence à des paroles de Thiéfaine, c'est extra! Et si ce que dit Hubert à propos de l'allemand vous intéresse, cliquez sur "Je suis partout".

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31 mars encore

La pensée du jour : "Il n'y a rien de plus beau qu'une clef, tant qu'on ne sait pas ce qu'elle ouvre", Maurice MAETERLINCK.

 

Je viens de lire vos commentaires enthousiastes sous les différentes notes consacrées à notre réunion de samedi. Je suis contente d'entendre partout des échos positifs. Je pense que nous pourrions nous amuser chaque année à organiser un petit truc de ce genre! Qu'en dites-vous?

Ce soir, je vais remettre des photos de samedi sur le blog. L'album que j'ai créé hier est constitué de photos prises par Jean-Jacques (je voulais l'écrire quelque part, mais impossible de trouver la manip pour y parvenir, donc sachez que ces photos ne sont pas de moi). Celles que je vais mettre aujourd'hui ont été prises ou par Sam, ou par moi.

 

Au fait, Uther et Yoann, je suis désolée que vous n'ayez pas pu jouer tous les morceaux prévus. Vous en jouerez deux fois plus la prochaine fois, qu'en dites-vous?!!!

 

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Un peu de Baudelaire

"Il fait beau à hurler. A ne pas croire au mal". Marie FOUGERE, Les lettres de Mauve.

 

Oui, en ce jour de grand soleil, le texte suivant tombe à point nommé:

 

L’étranger

 

-Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ? ton père, ta mère, ta sœur ou ton frère ?

-Je n’ai ni père, ni mère, ni sœur, ni frère.

-Tes amis ?

-Vous vous servez là d’une parole dont le sens m’est resté jusqu’à ce jour inconnu.

-Ta patrie ?

-J’ignore sous quelle latitude elle est située.

-La beauté ?

-Je l’aimerais volontiers, déesse et immortelle .

-L’or ?

-Je le hais comme vous haïssez Dieu.

-Eh ! qu’aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?

-J’aime les nuages… les nuages qui passent… là-bas… là-bas… les merveilleux nuages !

Charles BAUDELAIRE

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10/09/2006 | Lien permanent

”Baudelaire est mort hier, à 11 heures du matin, en zoomant d'apaisantes nuées crépusculaires, fatigué d'un été qui le r

CHARLES BAUDELAIRE (1821-1867)

 

Charles Baudelaire naît à Paris le 9 avril 1821. Il a six ans lorsque son père, un prêtre défroqué devenu fonctionnaire, meurt sexagénaire. Sa mère se remarie peu de temps après avec Aupick, un officier qui deviendra général commandant de la place de Paris. L’enfant prend ce beau-père en aversion, et dans les internats où il est pensionnaire, au gré des affectations du général Aupick, il s’ennuie, rêvant d’être « tantôt pape, tantôt comédien ».

Après son baccalauréat, il refuse d’entrer dans la carrière diplomatique avec l’appui de son beau-père. Il ne veut être qu’écrivain. Au grand dam de sa famille bourgeoise, qu’il effraie par ses frasques, il fréquente la jeunesse littéraire du Quartier Latin. Un conseil de famille, sous la pression du général Aupick, l’envoie aux Indes, en 1841, à bord d’un navire marchand. Mais Charles Baudelaire ne veut pas tenter l’aventure au bout du monde. Il ne désire que la gloire littéraire.

Lors d’une escale à l’Ile de la Réunion, il fausse compagnie au capitaine et revient à Paris prendre, lorsqu’il a atteint sa majorité, possession de l’héritage paternel. Il se lie avec Jeanne Duval, une actrice mulâtre dont, malgré de fréquentes brouilles et de nombreuses aventures, il restera toute sa vie l’amant et le soutien. Ami de Théophile Gautier, de Gérard de Nerval, de Sainte-Beuve, de Théodore de Banville, il participe au mouvement romantique, joue au dandy, et fait des dettes. Ses excentricités sont telles que sa mère et le général Aupick obtiennent en 1844 du Tribunal qu’il soit soumis à un conseil judiciaire.

Baudelaire, ulcéré, ne guérira pas de cette humiliation. Privé de ressources, il ne cessera dès lors de fuir les créanciers, déménageant, se cachant chez ses maîtresses, travaillant sans relâche ses poèmes tout en tentant de gagner sa vie en publiant des articles.

Un premier ouvrage marque ses débuts de critique d’art. Il encense son ami Delacroix, éreinte les peintres officiels. Cette même année, une tentative de suicide le réconcilie provisoirement avec sa mère. En 1846, il découvre l’œuvre d’Edgar Poe, ce maudit d’Outre-Atlantique, cet autre incompris qui lui ressemble, et, pendant dix-sept ans, va la traduire et la révéler.

Après la révolution de 1848, à laquelle il a participé plus par exaltation que par conviction (au cours des émeutes, il suggère à ses compagnons de tuer son beau-père… « Il faut aller fusiller le général Aupick ! », s’écrie-t-il), il poursuit ses activités de journaliste et de critique. En 1857, la publication des Fleurs du Mal, jugées obscènes, fait scandale. Baudelaire doit payer une forte amende. Seuls Hugo (qui lui écrira « Vous aimez le Beau. Donnez-moi la main. Et quant aux persécutions, ce sont des grandeurs. Courage ! »), Sainte-Beuve, Théophile Gautier et de jeunes poètes admiratifs le soutiennent. Amer, incompris, Baudelaire s’isole davantage.
Sa santé commence à se dégrader. Il étouffe, souffre de crises gastriques, et une syphilis contractée dix ans auparavant réapparaît. Pour combattre la douleur, il fume de l’opium, prend de l’éther. Physiquement, c’est une épave. Dans la solitude orgueilleuse où il est enfermé, deux lueurs : les écrits admiratifs de deux poètes encore inconnus, Stéphane Mallarmé et Paul Verlaine, sur son œuvre qui se résume à un seul recueil, Les Fleurs du Mal, auquel il faut ajouter les poèmes en prose du Spleen de Paris, des essais (Les paradis artificiels, étude sur les effets de l’opium et du haschisch), ses articles de critique et sa correspondance.

En 1866, lors d’un séjour en Belgique, une attaque le paralyse et le rend presque muet. Il agonise pendant un an ; des amis, pour l’aider à surmonter la douleur, viennent à son chevet lui jouer du Wagner. Il s’éteint à 46 ans, le 31 août 1867, dans les bras de sa mère.

 

Sources : Le grand livre de la poésie française, Marcel JULLIAN, Editions Fixot, 1988.

Préface du livre Le Spleen de Paris et Les Paradis artificiels, Bookking International, Paris, 1995.

 

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31/05/2006 | Lien permanent

Ordre du Jour

Un très beau poème de Jean-Pierre Rosnay...

 

ORDRE DU JOUR 

Tenir l'âme en état de marche

Tenir le contingent à distance

Tenir l'âme au-dessus de la mêlée

Tenir Dieu pour une idée comme une autre

un support une éventualité

une contrée sauvage de l'univers poétique

Tenir les promesses de son enfance

Tenir tête à l'adversité

Ne pas épargner l'adversaire

Tenir parole ouverte

Tenir la dragée haute à ses faiblesses

Ne pas se laisser emporter par le courant

Tenir son rang dans le rang de ceux qui sont

décidés à tenir l'homme en position estimable

Ne pas se laisser séduire par la facilité

sous le prétexte que les pires se haussent

commodément au plus haut niveau

et que les meilleurs ont peine à tenir la route

Etre digne du privilège d'être

sous la forme la plus réussie : l'homme

Ou mieux encore, la femme.

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19/07/2006 | Lien permanent

Chansons n°48 et n°49 : ”Stalag-tilt” et ”Whiskeuses images again”

La pensée du jour : "Et j'ai beau raccorder les fils

J'traîne une vieille caisse marquée fragile". Hubert-Félix THIEFAINE

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Place à présent (et pendant quelques jours) aux textes de l'album "Alambic/sortie-sud". En voici deux pour aujourd'hui :

 

 

Stalag-tilt

 

milliards d'étoiles

mettant leurs voiles

carbonisées

soleils factices

fin d'orifice

climatisé

 

reviens

reviens petite

les stalactites

veulent m'emmurer

reviens

déconne pas

sans toi mon cas est périmé

 

les p'tites frangines

des magazines

me laissent leurs clés

et je m'ébranle

dans le chambranle

des pages tournées ... tournez

 

reviens

reviens petite

dans ma guérite érotisée

reviens

déconne pas

sans toi mon cas est périmé

 

J'adore cette chanson ! Musique bien percutante, texte court mais efficace. "Sans toi, mon cas est périmé" : tout est dit !

 

 

Whiskeuses images again

 

vieille copie du terrien-terreur

tirée au ronéo-chibreur

souvent j'aim'rais faire fonctionner

la génération spontanée

comme un pou dans une cage en feu

j'télégraphie mon code foireux

attention traversée d'engins

sur Livre des morts européens

bloody man ah ah...

 

fatigué des drapeaux en berne

j'm'amuse à quitter la caverne

à voir si l'on danse en éveil

dans les particules du soleil

mais j'atterris sur des cols durs

au pied de la mangeuse d'ordures

le cul poisseux dans l'caniveau

à baiser mon porte-manteau

bloody man ah ah... ***

 

hé toi l'animal futurien

toi qu'as bien connu les martiens

t'as p't'êt' l'horaire des boute-en-train

à quelle heure passe le prochain bar

que j'paie une bière à mon clébard

 

certaines nuits j'imagine l'exit

du labyrinthe dans le transit

de 40 milliards de couleurs

se r'niflant avec l'oeil du coeur

mais j'me réveille déglingué

avec un casque sur le nez

et j'ai beau raccorder les fils

j'traîne une vieille caisse marquée fragile

bloody man ah ah... fragile

bloody man

 

Pour une fois, j'ai tapé cette chanson directement sur le blog. D'habitude, je travaille avec Word, puis je fais un copier-coller. Mais là, non, je mets tout directement ici. Comme ça, je ménage mon correcteur d'orthographe, les textes de Thiéfaine ont tendance à le rendre maboul !!!

On a beau écouter HFT depuis fort longtemps (si longtemps qu'il vaut mieux ne pas chercher à chiffrer cela en décennies !!), et croire connaître parfaitement telle ou telle chanson, les surprises peuvent encore vous pleuvoir sur la bobine au bout de nombreuses années ! Ainsi, il y a quelques mois seulement, j'ai entendu, dans "Whiskeuses images again", les mots suivants : "Übermensch ou underdog man ?" Si, à l'endroit où j'ai mis les trois astérisques.

L'album "Alambic/sortie-sud" a une place extrêmement importante dans ma vie... Lorsque je l'ai découvert, c'était l'hiver, il faisait à peu près le temps que nous avons aujourd'hui en Lorraine. Beaucoup de souvenirs remontent à la surface, alors même que je le réécoute pour m'en imprégner... "J'ai beau raccorder les fils, j'traîne une vieille caisse marquée fragile"...

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Notre vie

La pensée du jour : "Je savais pourtant combien il peut  faire noir dans un coeur". Simone de Beauvoir.

 

NOTRE VIE

 

Notre vie tu l'as faite elle est ensevelie

Aurore d'une ville un beau matin de mai

Sur laquelle la terre a refermé son poing

Aurore en moi dix-sept années toujours plus claires

Et la mort entre en moi comme dans un moulin

 

 

Notre vie disais-tu si contente de vivre

Et de donner la vie à ce que nous aimions

Mais la mort a rompu l'équilibre du temps

La mort qui vient la mort qui va la mort vécue

La mort visible boit et mange à mes dépens

 

 

Morte visible Nusch invisible et plus dure

Que la soif et la faim à mon corps épuisé

Masque de neige sur la terre et sous la terre

Source des larmes dans la nuit masque d'aveugle

Mon passé se dissout je fais place au silence.

 

Paul ELUARD

 

 

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