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22/10/2006

Alors, Montpellier?!

Bonjour à tous,

 

Nicohiva, je me permets de te rappeler à ton devoir dominical : nous raconter le spendide concert de Montpellier!!!! Nous attendons ton récit avec impatience!

21/10/2006

Charles Juliet encore

Oui, ce soir, encore un peu de Charles Juliet. Et, demain, promis, je reviens au sujet, avec une nouvelle note sur Histoire du soldat.

Avant Juliet, ces mots, touchants également : "La pensée que ce n'est pas moi qui ai inventé les roses m'est insupportable", Maïakovski.

 

Le texte qui va suivre est rempli d'espoir et d'une douce sérénité, je l'aime pour cela et parce que, par chance, je m'y reconnais depuis quelques années...

 

"Tu sors de la forêt. Les brouillards se sont dissipés. Tes blessures ont cicatrisé. Une force sereine t'habite. Sous ton oeil renouvelé, le monde a revêtu d'émouvantes couleurs. Tu as la conviction que tu ne connaîtras plus l'ennui, ni le dégoût, ni la haine de soi, ni l'épuisement, ni la détresse. Certes, le doute est là, mais tu n'as plus à le redouter. Car il a perdu le pouvoir de te démolir. D'arrêter ta main à l'instant où te vient le désir de prendre la plume. La parturition a duré de longues, d'interminables années, mais tu as fini par naître et pu enfin donner ton adhésion à la vie.

Depuis cette seconce naissance, tout ce à quoi tu aspirais mais qui te semblait à jamais interdit, s'est emparé de tes terres : la paix, la clarté, la confiance, la plénitude, une douceur humble et aimante. Parvenu désormais à proximité de la source, tu es apte à faire bon accueil au quotidien, à savourer l'instant, t'offrir à la rencontre. Et tu sais qu'en dépit des souffrances, des déceptions et des drames qu'elle charrie, tu sais maintenant de toutes les fibres de ton corps combien passionnante est la vie", Charles JULIET, Lambeaux.

Souriez, vous êtes fliqués!!!

Oui, carrément! Cette fois, l'heure est grave : une de mes collègues a laissé échapper, en présence d'une élève, deux ou trois mots au sujet de ce blog! La môme m'a tannée plusieurs fois pour avoir l'adresse de mon cabaret. Je lui ai d'abord expliqué qu'il était consacré à mon chanteur préféré, mais n'en ai pas dit davantage. L'ennui, c'est qu'en cherchant bien sur la toile, la môme en question est tombée sur le blog de JPADPS. Or, il se trouve que je suis dans les liens de cette même JPADPS. Comme je ne sais pas mentir, lorsque cette brave Sandra (c'est l'élève, et elle est très perspicace!) m'a demandé si par hasard je n'étais pas dans les liens de JPA, j'ai fini par avouer. Pourquoi m'a-t-elle posé cette maudite question?! Et voilà, maintenant, il ne nous reste plus qu'à nous tenir à carreau, je ne vais plus oser être moi-même!!!!!! Merci à la collègue qui m'a cafardée! Sandra, un conseil : tu ferais mieux de ne pas fréquenter ce lieu qui ne présente de toute façon aucun intérêt pour toi! Continue à écouter Sniper. Thiéfaine, c'est pour les grands! Non, je plaisante! Fais ce que tu veux, mais merci de ne parler de ce blog à aucun autre élève. Sinon, ton 19 de moyenne en allemand, tu peux lui dire adieu!!!

20/10/2006

Charles Juliet

La pensée du jour : « ainsi en nous

ce labyrinthe

où nous errons à la recherche

de qui nous sommes », Charles JULIET

 

 

Il y a un auteur qui n’a rien à voir avec Thiéfaine et auquel je reviens régulièrement depuis de longues années maintenant. Il mérite une petite place ici, réservez-lui un bon accueil, s’il vous plaît ! Il s’agit de Charles Juliet. Il écrit de magnifiques poèmes, ses journaux sont également d’une grande richesse… J’aime sa simplicité, simplicité au sens noble du terme. J’ai eu l’occasion de le voir un jour à la médiathèque de Nancy. Grand homme, vraiment, très effacé, très humble. Trêve de bavardage, place à monsieur Charles Juliet !

 

« Aveugle au loin la cohorte. Et se poursuit l’inlassable errance. Et toujours en toi, en moi, en nous, ce manque, cette faim, cette attente. Ce crucifiant besoin de ce qu’on ne saurait nommer ».

 

« Les gens à la dérive, les clochards que je croise dans la rue, il m’est intolérable de rencontrer leur regard. Je me reconnais dans leurs yeux ».

 

« Rien n’est facile ; ce qui nous a été donné, il nous faut encore le conquérir ».

 

« Si je n’écris pas, je suis comme ne vivant pas. Je ne pense plus qu’au suicide ».

 

« L’attente et la peur. La peur et l’attente. Ne croyez-vous pas que toutes deux définissent pour une grande part l’être humain ? »

 

« J’ai donc lu des centaines de livres, mais mes lectures n’avaient rien de systématique. J’allais vers tel ou tel ouvrage au gré de mes humeurs et des attirances, guidé le plus souvent par la seule recherche de ce qui ferait tressaillir cette région où je suis en attente d’une vie plus haute et plus intense ».

 

« J’étais encore dans les bois lorsqu’est tombée la nuit, et avec elle, une soudaine fraîcheur. Le silence a semblé s’approfondir, et une sourde mélancolie m’a étreint. Bien des choses remuaient dans mes limbes. Sentiment de solitude, vague angoisse, retour des peurs de mon enfance, sensation du peu que représente toute vie, crainte de ces menaces qui nous cernent, idées noires à voir approcher la mauvaise saison ».

 

 

 

Trois petits trucs en vrac, comme ça :

Je me demande si ces mots toucheront Evadné, j'aimerais bien connaître son avis sur Charles Juliet!

 

Pensons très fort à Nicohiva, qui voit Hubert en concert à Montpellier ce soir.

 

Dans les statistiques concernant ce blog, je constate aujourd'hui que nous atteignons les 1 069 visites depuis le début du mois, et je suis folle de joie!

 

19/10/2006

Alors, Chalon?!

La pensée du jour : "Si je m'intéresse à ce que pensent les cons, je n'aurai plus de temps pour ce que pensent les gens intelligents", Eric-Emmanuel SCHMITT, Oscar et la dame rose.

 

Alors, Chalon?! Soph, quand tu auras soigné ta gorge et fait un petit roupillon, viens donc raconter à tata Katell ce que vous avez vécu là-bas! Pardon, je te mets sous pression, là! J'ai lu ton récit sur "Fragments d'Hubert", mais tu vois comment sont les profs : ils en veulent toujours plus! J'ai l'impression, à te lire, que le concert d'hier ressemblait à celui de Béthune... Aux balances, Hubert bâillait aussi pas mal. Ensuite, le soir, il avait eu toutes les peines du monde à "se mettre dans le concert", comme tu l'écris si bien. Mais bon, une fois que c'était parti, c'était parti! Comment était le public hier soir?

J'en profite pour souhaiter un bon concert à Nicohiva! Nous penserons à toi demain, veinard!!!

PS : Brigitte, Lunar, Doc, si vous passez par là, rien ne vous interdit d'écrire aussi quelques lignes sur le concert d'hier!!!

18/10/2006

Petite anecdote amusante

Hier, une élève à qui je disais que Thiéfaine était le plus grand chanteur de tous les temps m'a répondu : "Non, madame, désolée, c'est Sniper"! Ce fut un rayon de soleil dans une journée pourrie sur toute la ligne. Ce soir, je voulais pousser un violent coup de gueule ici, raconter le truc infâme qui m'était arrivé hier, mais je me suis ravisée... Cela m'éloignerait beaucoup trop de Thiéfaine. Mais bon, il y a des jours où je suis très loin de Thiéfaine de toute façon, parce que la réalité n'est pas bordée de poésie, parce que le boulot me ravage les neurones, parce qu'il m'arrive de rentrer laminée le soir (je sais bien que mon cas n'est pas exceptionnel non plus!) et de n'être plus réceptive à rien... Ni à la langue de Goethe, ni aux mots de mes amis les poètes...

Histoire du soldat

Histoire du soldat

 

Parlée, jouée, dansée

 

Représentée pour la première fois en septembre 1918 avec la musique d’Igor Stravinsky

 

Une petite scène mobile montée sur tréteaux. De chaque côté, un avancement. Sur un des avancements est assis le lecteur devant une petite table avec une chopine de vin blanc et un verre ;  l’orchestre s’installe sur l’autre.

COMPOSITION DE L’ORCHESTRE :

1 violon, 1 contrebasse.

1 clarinette, 1 basson.

1 cornet à pistons, 1 trombone.
1 musicien de batterie (grosse caisse, caisse claire, tambours, cymbales, triangle).

PERSONNAGES :

Le lecteur

Le soldat

Le diable

PERSONNAGE MUET :

La princesse

 

 

PREMIERE PARTIE

Musique. Airs de marche.

LE LECTEUR, pendant la musique.

Entre Denges et Denezy,

un soldat qui rentre au pays…

Quinze jours de congé qu’il a,

il va depuis longtemps déjà…

A pris sa route à travers champs,

et va toujours, va plus avant…

 

Le rideau se lève. La musique continue. Le décor représente les bords d’un ruisseau. Le soldat entre en scène. Fin de la musique.

 

LE LECTEUR

Voilà un joli endroit…

Si on se reposait un moment ?

 

Le soldat s’arrête au bord du ruisseau.

 

Mais le fichu métier qu’on a !

 

Le soldat s’assied. Il ouvre son sac.

 

Toujours en route, jamais le sou…

C’est ça ! mes affaires sens dessus dessous !

Mon saint-Joseph qui est perdu !

(c’est une médaille en argent doré avec saint Joseph son patron dessus)

Non, tant mieux !... Va toujours fouillant,

sort des papiers avec des choses dedans,

des cartouches, sort un miroir,

(tout juste si on peut s’y voir)

mais le portrait, où est-ce qu’il est ?

(un portrait de sa bonne ami qui lui a donné son portrait)

Il l’a retrouvé, il va plus profond,

il sort de son sac un petit violon.

 

 

Voilà, c’était juste pour vous donner une idée du ton de cette Histoire du soldat ! Je ne sais pas si, à la lecture, on sent le rythme très rapide, les répétitions (« va toujours, va plus avant », « va toujours fouillant »), mais j’ai le souvenir d’un début qui semblait « courir » et de phrases récurrentes. Grâce à Sév, j’ai le CD ! Je vais m’écouter cela cet après-midi. J’ai déjà relu la pièce. Cela m’a rappelé de bons souvenirs et mon éblouissement ! Thiéfaine incarnant le diable, franchement, c’était géant ! A un moment, il disait « Garde à vous ! », cela faisait penser au ton qu’il utilise lorsqu’il dit « une souris verte qui courait dans l’herbe, on la prend par la queue, on la montre à ces messieurs, ces messieurs nous disent : ‘Garde à vous !’ » ! Et je me souviens que Sam, 655321 et moi nous étions, à ce moment-là, envoyé un regard complice !

 

 

Voici à présent quelques petites phrases picorées à droite et à gauche dans cette magnifique pièce. Lisez-la !

 

« Tu as plus que le nécessaire,

puisque tu as le superflu ».

 

« Il ne faut pas vouloir ajouter à ce qu’on a ce qu’on avait,

on ne peut pas être à la fois qui on est et qui on était.

On n’a pas le droit de tout avoir : c’est défendu.

Un bonheur est tout le bonheur ; deux, c’est comme s’ils n’existaient plus ».

 

Voilà des paroles bien sages, n’est-ce pas ?! A méditer…

"Nous n'sommes que les fantasmes fous d'un computer"

La pensée du jour : "On emporte son fleuve et sa terre dans son coeur, où qu'on aille", Jean CARMET (Ce semblant de journal).

 

Voilà, souriez, vous êtes filmés! Depuis hier, un compteur indique le nombre de visiteurs qui viennent traîner leurs guêtres sur ce blog! C'est dans la rubrique "Nous n'sommes que les fantasmes fous d'un computer"!

Je reviens tout à l'heure, si je peux, pour une note sur Histoire du soldat!