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17/10/2006

Zénith de Paris : dans un mois tout pile!

La petite pensée du jour : "Tout ce que l'on n'a pas saisi, pas entendu, tout ce que l'on a négligé, tous les êtres regardés distraitement, les moments vécus sans y être, les gestes réprimés, les mots contenus, la vérité mise au placard, tout cela un jour se dresse devant nous comme une montagne", François TAILLANDIER

 

 

Et la grande nouvelle du jour : Je serai au Zénith dans un mois! Champagne pour tout le monde ! Et caviar pour les autres, comme dirait l'ami Higelin!!!

 

Sinon, je souhaite un bon concert à Soph, Lunar Caustic, Brigitte, enfin à tous ceux qui vont à Châlon demain! Ayez une pensée émue pour nous, qui serons affalés sur nos canapés, tristes comme des rats morts !

 

 

16/10/2006

Comment Thiéfaine a usiné sa treizième défloration

"Transi de froid, je croise

Un épouvantail

Il envie mes sandales percées",

Thierry CAZALS

 

 

Voici quelques petits extraits de "Comment j'ai usiné ma treizième défloration" :

 

"Je suis jaloux de Charles Belle qui arrive à tout dire avec des fleurs! Merde!"

 

"Au-delà d'une certaine limite de lucidité, on est condamné à la solitude...

je garde au fond de moi la nostalgie de ce no man's land cosmique dans lequel je flottais avant ma conception..."

 

"Ma timidité ne m'a jamais empêché de dire ce que j'avais à dire, ni de faire ce que j'avais à faire... Ma timidité m'a toujours permis de ne pas tomber dans la vulgarité et la grossièreté des extravertis qui pensent que le monde leur appartient... Ma timidité m'autorise à toujours rire des autres sans jamais le montrer..."

 

"Parfois dans le Jura, il y a un tel silence qu'on entend juste le bruit des glaçons dans nos verres".

 

Et vous, y a-t-il des phrases d'Hubert que vous aimez particulièrement? Dans ses chansons, par exemple?

Moi, dans ses chansons, j'adore :

"Tu voudrais qu'il y ait des ascenseurs au fond des précipices" (j'ai dû la citer 150 fois, celle-là!)

 

"Mais le jour s'lève pas toujours au milieu des dentelles".

 

"La famille Duraton veut m'obliger

à finir mon tapioca alors que ça fait bientôt

2000 ans que j'ai plus faim".

 

"La vie c'est pas du Bubble-Gum

et rien qu'le fait de respirer

ça m'fout des crampes dans le sternum!"

 

Et il y en aurait tant d'autres encore... Mais je dois me  préparer et aller bosser! Ben ouais, la vie c'est vraiment pas du Bubble-Gum! Je resterais bien ici, moi, à bloguer toute la journée!!!

 

14/10/2006

Zénith de Paris

La pensée du jour : "La chaussette est au pied ce que l'espoir est à la vie. Tous deux réchauffent", René FALLET.

 

Je fête aujourd'hui mes 33 automnes, déjà! Et savez-vous ce que ma moitié m'a offert? Je vous le donne en mille : un billet pour le concert de Thiéfaine au Zénith de Paris!!!!!! Je n'ai donc plus le choix à présent : il me FAUT trouver une solution pour y aller. Je vais faire une demande d'autorisation d'absence. Si je rattrape bien les deux heures de cours que j'ai en fin de journée le 17 novembre, si je me montre volontaire, docile, sérieuse, si je fais tout dans les règles de l'art, cela devrait passer, non? Mince, alors! Après tout, hier et avant-hier, je suis allée bosser alors que je n'avais qu'un mince filet de voix et ne pouvais pas faire cours normalement : j'ai donné des exercices aux élèves. N'ai-je pas déjà prouvé mon sérieux?! Qu'en dis-tu, Suricate?! Et toi, Sév?!

Ce Zénith, c'est le concert de ma vie! Enfin, comme tous les concerts d'Hubert!!

Qui y sera?

Evadné, si tout va bien. Depuis le temps que nous nous envoyons des petits mots, j'aimerais la rencontrer! 655321 y sera aussi, le petit veinard! Qui encore? Peut-être JPADPS?

Et qui d'autre?!

13/10/2006

Affaire Rimbaud encore

La pensée du jour : "Regarde-toi tu n'es que cendres", Louis ARAGON.

 

Voici encore un poème d'Arthur Rimbaud :

 

O SAISONS, O CHATEAUX

 

O saisons, ô châteaux,

Quelle âme est sans défauts ?

 

O saisons, ô châteaux,

 

J’ai fait la magique étude

Du Bonheur, que nul n’élude.

 

O vive lui, chaque fois

Que chante son coq gaulois.

Mais ! je n’aurai plus d’envie,

Il s’est chargé de ma vie.

Ce Charme ! il prit âme et corps.

Et dispersa tous efforts.

Que comprendre à ma parole ?

Il fait qu’elle fuie et vole !

 

O saisons, ô châteaux !

 

Et, si le malheur m’entraîne,

Sa disgrâce m’est certaine.

 

Il faut que son dédain, las !

Me livre au plus prompt trépas !

 

-O saisons, ô Châteaux !

 

 

12/10/2006

Affaire Rimbaud

La pensée du jour : "Espérons le printemps, mais ne souhaitons pas que l'hiver se hâte de finir. C'est une saison de notre vie...", René BARJAVEL.



Tiens, au fait, puisque nous allons encore passer la journée en compagnie de Rimbaud, vous vous souvenez que Thiéfaine avait parlé, lors de sa tournée en solitaire, d'une malencontreuse erreur qu'il avait constatée sur la tombe de Vitalie Rimbaud (la mère d'Arthur)? Ces sacrés Ardennais avaient écrit "Vitaline" sur la tombe de la pauvre femme!! Ils ont dû confondre avec "Végétaline"!!! Bref... Tout cela pour vous dire que l'erreur va être réparée grâce à un monsieur qui porte toujours un chapeau (à cran d'arrêt!) : le Doc! Il a entrepris les démarches nécessaires. Moi, je dis "chapeau"!

Allez, aujourd'hui, comme j'ai toujours une voix d'outre-tombe, je vous balance "Le dormeur du val", cela me va bien! Cela vous rappellera peut-être des souvenirs de collège ou de lycée... J'ai appris ce poème en cinquième, je crois.

 

 

LE DORMEUR DU VAL

 

C’est un trou de verdure où chante une rivière,

Accrochant follement aux herbes des haillons

D’argent ; où le soleil, de la montagne fière,

Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons.

 

 

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,

Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,

Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue,

Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.


Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme

Sourirait un enfant malade, il fait un somme :

Nature, berce-le chaudement : il a froid.

 

 

Les parfums ne font pas frissonner sa narine

Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,

Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

 

Arthur RIMBAUD, Octobre 1870.

 

 

11/10/2006

Rimbaud-Thiéfaine

La pensée du jour : "Si on commence à chercher tout ce qui manque... Il faut se limiter, parce qu'on ne peut pas manquer de tout à la fois", Romain GARY.

 

Pendant quelques jours, je vais mettre, sur ce blog, les textes en prose ou les poèmes de Rimbaud dont sont extraites certaines phrases ou expressions qu’utilise Thiéfaine dans « Affaire Rimbaud ». Voici d’abord la chanson de Thiéfaine :

 

 

AFFAIRE RIMBAUD

 

La jambe de Rimbaud

De retour à Marseille

Comme un affreux cargo

Chargé d’étrons vermeils

Dérive en immondices

A travers les égouts

La beauté fut assise

Un soir sur ce genou

 

 

Horreur Harar Arthur

Et tu l’as injuriée

Horreur Harar Arthur

Tu l’as trouvée amère …/… la beauté ?

 

 

Une saison en enfer

Foudroie l’Abyssinie

Ô sorcière ô misère

Ô haine ô guerre voici

Le temps des assassins

Que tu sponsorisas

En livrant tous ces flingues

Au royaume de Choa

 

 Horreur Harar Arthur

 

Ô bentley ô château

 

Horreur Harar Arthur

 

Quelle âme, Arthur, est sans défaut ?

 

 

Les poètes aujourd’hui

Ont la farce plus tranquille

Quand ils chantent au profit

Des derniers Danakils

Juste une affaire d’honneur

Mouillée de quelques larmes

C’est quand même un des leurs

Qui fournissait les armes

Horreur Harar Arthur

T’es vraiment d’outre-tombe

Horreur Harar Arthur

Et pas de commission

Horreur Harar Arthur

Et pas de cresson bleu

Horreur Harar Arthur

Où la lumière pleut

 

 

Hubert-Félix THIEFAINE

 

 

 

 

Voici à présent un premier texte de Rimbaud, celui qui ouvre « Une saison en enfer » :

 

« Jadis, si je me souviens bien, ma vie était un festin où s’ouvraient tous les cœurs, où tous les vins coulaient.

Un soir, j’ai assis la Beauté sur mes genoux. –Et je l’ai trouvée amère. –Et je l’ai injuriée.

Je me suis armé contre la justice.

Je me suis enfui. O sorcières, ô misère, ô haine, c’est à vous que mon trésor a été confié !

Je parvins à faire s’évanouir dans mon esprit toute l’espérance humaine. Sur toute joie pour l’étrangler j’ai fait le bond sourd de la bête féroce.

J’ai appelé les bourreaux pour, en périssant, mordre la crosse de leurs fusils. J’ai appelé les fléaux, pour m’étouffer avec le sable, le sang. Le malheur a été mon dieu. Je me suis séché à l’air du crime. Et j’ai joué de bons tours à la folie.

Et le printemps m’a apporté l’affreux rire de l’idiot.*

Or, tout dernièrement m’étant trouvé sur le point de faire le dernier couac ! j’ai songé à rechercher la clef du festin ancien, où je reprendrais peut-être appétit.

La charité est cette clef. –Cette inspiration prouve que j’ai rêvé !

« Tu resteras hyène, etc…, » se récrie le démon qui me couronna de si aimables pavots. « Gagne ta mort avec tous tes appétits, et ton égoïsme et tous les péchés capitaux ».

Ah ! j’en ai trop pris : -Mais, cher Satan, je vous en conjure, une prunelle moins irritée ! et en attendant les quelques petites lâchetés en retard, vous qui aimez dans l’écrivain l’absence des facultés descriptives ou instructives, je vous détache ces quelques hideux feuillets de mon carnet de damné ».

 

*Tiens, « l’affreux rire de l’idiot », cela ne vous rappelle rien ?!

 

10/10/2006

Redescente climatisée aux enfers par la face nord

Hier, je suis restée un bon bout de temps sous le charme de Béthune ! Pour me donner un peu d’entrain en allant bosser, je me suis écouté « Scandale mélancolique ». En écoutant « Confessions d’un never been », je riais aux éclats, toute seule, en repensant à JPADPS qui, samedi soir, en entendant l’intro de cette chanson, s’est mise à faire des bonds dans son siège ! « Je l’adore, celle-là ! », m’a-t-elle lancé. C’était bien la première fois que je riais en écoutant ce morceau !! Hier après-midi, c’était bien la première fois aussi que je chantais en allant payer mon plein d’essence ! A tel point que le pompiste m’a dit : « Eh bien, vous êtes en forme, vous ». Ben ouais, j'étais en forme, vraiment!

Et puis, j’ai eu mes quatre heures de cours. Au bout de deux heures, ma voix a commencé à dérailler. Je n’ai pas voulu me calmer, j’ai dit aux élèves que c’était bon, que je pouvais tenir jusqu’à 17h30 et que d’abord même pas mal. A 17h, il ne me restait qu’un petit brin de voix de rien du tout. A 18h15, j’étais totalement aphone et filais chez le médecin. Il m’a prescrit un arrêt pour demain, il dit qu’il faut que je repose ma voix. Cela me gonfle, je déteste manquer l’école ! Penser aux mines réjouies que vont avoir les élèves quand ils apprendront mon absence me dégoûte déjà !!!  Je vais peut-être me forcer à y aller quand même, rien que pour les énerver ! Voilà, il est plus d’une heure du matin, je ne dors pas. Je ne suis plus sous le charme de Béthune ! La vie a le chic pour nous remettre très vite dans les rails, n’est-ce pas ?!

08/10/2006

Retour de Béthune

Bon, ben voilà, retour à la case départ. Ce qui, avant-hier encore, n’était qu’un rêve, appartient déjà au passé. Me voilà revenue de mon "escapade"!

Les lendemains de fête, cela m’a toujours flanqué un fichu cafard. Je crois que j’irai me coucher très tôt ce soir pour oublier que … c’est déjà fini ! Et puis aussi parce que je suis sur les rotules !

Bon, alors, Béthune. J’y suis arrivée hier à 16h11 précises. Et hier, à cette heure-ci, figurez-vous que j’assistais aux balances ! Oui, aux balances ! J’ouvre d’ailleurs une petite parenthèse ici pour remercier la personne qui m’a permis d’assister à ce moment unique ! D’abord, seuls les musiciens étaient présents. Soudain, j’entends la voix d’Hubert. Il était au balcon, je ne pouvais pas le voir, mais j’ai évidemment reconnu sa voix tout de suite ! Il est monté sur scène. Et j’ai pu l’entendre, en avant-première, chanter quelques chansons. Dont « Mathématiques souterraines ». Ce fut un moment émouvant. Je me disais : « purée, c’est fou d’être là ! » Sur « Le jeu de la folie », Hubert s’est planté plusieurs fois. Il ne cessait de dire qu’il était fatigué, ce qui m’a un peu collé les pétoches pour le concert !

Mais, à 20h30, lorsque le spectacle s’est ouvert sur un « Cabaret Sainte Lilith » bien envoyé, j’ai vite oublié mes craintes ! Précisons que JPADPS, son ami et moi étions on ne peut plus près de la scène. Au premier rang, mais, d’habitude, quand on pense « premier rang », on voit quand même pas mal d’espace entre la scène et les fauteuils. Eh bien là, cet espace était minuscule ! C’était la première fois que je voyais Hubert d’aussi près, ce qui m’a permis de constater, plus que jamais, à quel point son regard est profond et perçant. Quel charisme, quand même ! A chaque fois que je vois ce « type » (c’est affectueux), je me dis : « Ouais, la miss, je comprends pourquoi tu commets autant de folies pour aller le voir » !!!

Sur « Bipède à station verticale », Hubert a commencé à cafouiller, à bafouiller… D’habitude, il se ressaisit vite, mais là, il a littéralement flingué cette si belle chanson. On sentait qu’il ne parvenait pas à sortir de ce flottement. Sincèrement, j’étais carrément crispée. D’autant que je voyais les musiciens et tous les membres de l’équipe s’échanger des regards chargés d’angoisse. Vraiment, la tension était palpable. Ce « flottement », je ne sais trop comment qualifier ce moment assez épouvantable, a continué sur trois morceaux. On sentait que ça ramait sérieux. J’en avais froid dans le dos. Hubert semblait gêné par ses oreillettes, il grimaçait, on avait l’impression que chaque mot lui coûtait un effort surhumain. Bizarre. Je n’ai pas du tout aimé cet épisode. Une vraie scène de panique… Et c’est à ce moment-là que le public est venu à la rescousse. Si, si, cela ressemblait réellement à ça ! Sur « Mathématiques souterraines », je crois, deux personnes se sont levées, puis trois, puis dix, puis toute la salle. Et j’ai, une fois encore, reçu avec cent milliards de frissons la beauté et la magie de cette chanson dont je ne me lasserai jamais.

Hier, vraiment, le public était grandiose. Respectueux et chaleureux à la fois. De temps à autre, je jetais des regards furtifs sur les gens qui se trouvaient derrière moi. Une femme m’a particulièrement touchée. Quand Thiéfaine a chanté « Télégramme 2003 », elle a fondu en larmes. Visiblement, chaque morceau lui racontait une histoire, et je crois que c’est un peu la même chose pour tous ceux qui aiment Thiéfaine depuis longtemps (ou d’autres artistes) : telle chanson reste toujours liée à une étape précise de notre vie. Moi, à une époque, je ne pouvais carrément plus écouter « Thiéfaine en concert volume 2 », cet album me chantait des oraisons funèbres…

Avant d’interpréter « Narcisse 81 », Thiéfaine nous a de nouveau présenté son « programme électoral ». Il a parlé de la mode, et notamment de certains tics de langage qui sévissent parfois pendant quelque temps, on ne sait pourquoi. Je cite : « A une époque, c’était ‘parfaitement’. Puis il y a eu ‘tout à fait’. En ce moment, par exemple, c’est ‘blindé de chez blindé’. Et il y a eu aussi ‘démagogue’ à un moment. J’aime bien ce mot, surtout les deux dernières syllabes ». Et d’entonner son hymne, qui remplacera peut-être un jour cette foutue Marseillaise, dont Hubert a dit hier qu’elle était une sacrée saloperie (un truc dans le genre). Votez Hubert : enfin quelqu’un qui nous balancerait par-dessus bord cette pourriture d’hymne sanguinaire ! Je sais que beaucoup vomissent Renaud, mais il a quand même dit quelque chose de formidable : « La Marseillaise, même en reggae, ça m’a toujours fait dégueuler » !!

Hubert a fini couché sur scène. Fallait-il voir, dans cette attitude, une facétie de plus ou le signe d’une fatigue monumentale ? Le concert d’hier était géant, mais on sent Hubert de plus en plus épuisé, cela fait peur. Je me souviens qu’Evadné avait eu une impression de ce genre pendant je ne sais plus quel concert. Elle a raison : le 17 novembre, tous au Zénith pour acclamer Hubert et lui montrer que, malgré ses cafouillages, nous sommes avec lui !!

 

 

 

Je vais mettre quelques photos de Béthune et du concert dans un album de ce blog. Attention : les photos ne sont pas d’une grande qualité. J’avais une place de choix, pourtant, mais comme j’avais passé mon appareil en fraude, je ne voulais pas me faire remarquer. D’ailleurs, ça a été limite ! Alors un peu d’indulgence et de respect pour les héros, s’il vous plaît !!!   

 

P.S. : J'en ai fait du chemin, cette fois-ci encore, pour aller voir Hubert! Mais je ne regrette rien! Et j'ai été très heureuse de faire la connaissance de JPADPS et de son p'tit ami! Heureuse de revoir le Doc aussi. Merci à vous tous pour les beaux moments partagés!