10/10/2006
Redescente climatisée aux enfers par la face nord
Hier, je suis restée un bon bout de temps sous le charme de Béthune ! Pour me donner un peu d’entrain en allant bosser, je me suis écouté « Scandale mélancolique ». En écoutant « Confessions d’un never been », je riais aux éclats, toute seule, en repensant à JPADPS qui, samedi soir, en entendant l’intro de cette chanson, s’est mise à faire des bonds dans son siège ! « Je l’adore, celle-là ! », m’a-t-elle lancé. C’était bien la première fois que je riais en écoutant ce morceau !! Hier après-midi, c’était bien la première fois aussi que je chantais en allant payer mon plein d’essence ! A tel point que le pompiste m’a dit : « Eh bien, vous êtes en forme, vous ». Ben ouais, j'étais en forme, vraiment!
Et puis, j’ai eu mes quatre heures de cours. Au bout de deux heures, ma voix a commencé à dérailler. Je n’ai pas voulu me calmer, j’ai dit aux élèves que c’était bon, que je pouvais tenir jusqu’à 17h30 et que d’abord même pas mal. A 17h, il ne me restait qu’un petit brin de voix de rien du tout. A 18h15, j’étais totalement aphone et filais chez le médecin. Il m’a prescrit un arrêt pour demain, il dit qu’il faut que je repose ma voix. Cela me gonfle, je déteste manquer l’école ! Penser aux mines réjouies que vont avoir les élèves quand ils apprendront mon absence me dégoûte déjà !!! Je vais peut-être me forcer à y aller quand même, rien que pour les énerver ! Voilà, il est plus d’une heure du matin, je ne dors pas. Je ne suis plus sous le charme de Béthune ! La vie a le chic pour nous remettre très vite dans les rails, n’est-ce pas ?!
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08/10/2006
Retour de Béthune
Bon, ben voilà, retour à la case départ. Ce qui, avant-hier encore, n’était qu’un rêve, appartient déjà au passé. Me voilà revenue de mon "escapade"!
Les lendemains de fête, cela m’a toujours flanqué un fichu cafard. Je crois que j’irai me coucher très tôt ce soir pour oublier que … c’est déjà fini ! Et puis aussi parce que je suis sur les rotules !
Bon, alors, Béthune. J’y suis arrivée hier à 16h11 précises. Et hier, à cette heure-ci, figurez-vous que j’assistais aux balances ! Oui, aux balances ! J’ouvre d’ailleurs une petite parenthèse ici pour remercier la personne qui m’a permis d’assister à ce moment unique ! D’abord, seuls les musiciens étaient présents. Soudain, j’entends la voix d’Hubert. Il était au balcon, je ne pouvais pas le voir, mais j’ai évidemment reconnu sa voix tout de suite ! Il est monté sur scène. Et j’ai pu l’entendre, en avant-première, chanter quelques chansons. Dont « Mathématiques souterraines ». Ce fut un moment émouvant. Je me disais : « purée, c’est fou d’être là ! » Sur « Le jeu de la folie », Hubert s’est planté plusieurs fois. Il ne cessait de dire qu’il était fatigué, ce qui m’a un peu collé les pétoches pour le concert !
Mais, à 20h30, lorsque le spectacle s’est ouvert sur un « Cabaret Sainte Lilith » bien envoyé, j’ai vite oublié mes craintes ! Précisons que JPADPS, son ami et moi étions on ne peut plus près de la scène. Au premier rang, mais, d’habitude, quand on pense « premier rang », on voit quand même pas mal d’espace entre la scène et les fauteuils. Eh bien là, cet espace était minuscule ! C’était la première fois que je voyais Hubert d’aussi près, ce qui m’a permis de constater, plus que jamais, à quel point son regard est profond et perçant. Quel charisme, quand même ! A chaque fois que je vois ce « type » (c’est affectueux), je me dis : « Ouais, la miss, je comprends pourquoi tu commets autant de folies pour aller le voir » !!!
Sur « Bipède à station verticale », Hubert a commencé à cafouiller, à bafouiller… D’habitude, il se ressaisit vite, mais là, il a littéralement flingué cette si belle chanson. On sentait qu’il ne parvenait pas à sortir de ce flottement. Sincèrement, j’étais carrément crispée. D’autant que je voyais les musiciens et tous les membres de l’équipe s’échanger des regards chargés d’angoisse. Vraiment, la tension était palpable. Ce « flottement », je ne sais trop comment qualifier ce moment assez épouvantable, a continué sur trois morceaux. On sentait que ça ramait sérieux. J’en avais froid dans le dos. Hubert semblait gêné par ses oreillettes, il grimaçait, on avait l’impression que chaque mot lui coûtait un effort surhumain. Bizarre. Je n’ai pas du tout aimé cet épisode. Une vraie scène de panique… Et c’est à ce moment-là que le public est venu à la rescousse. Si, si, cela ressemblait réellement à ça ! Sur « Mathématiques souterraines », je crois, deux personnes se sont levées, puis trois, puis dix, puis toute la salle. Et j’ai, une fois encore, reçu avec cent milliards de frissons la beauté et la magie de cette chanson dont je ne me lasserai jamais.
Hier, vraiment, le public était grandiose. Respectueux et chaleureux à la fois. De temps à autre, je jetais des regards furtifs sur les gens qui se trouvaient derrière moi. Une femme m’a particulièrement touchée. Quand Thiéfaine a chanté « Télégramme 2003 », elle a fondu en larmes. Visiblement, chaque morceau lui racontait une histoire, et je crois que c’est un peu la même chose pour tous ceux qui aiment Thiéfaine depuis longtemps (ou d’autres artistes) : telle chanson reste toujours liée à une étape précise de notre vie. Moi, à une époque, je ne pouvais carrément plus écouter « Thiéfaine en concert volume 2 », cet album me chantait des oraisons funèbres…
Avant d’interpréter « Narcisse 81 », Thiéfaine nous a de nouveau présenté son « programme électoral ». Il a parlé de la mode, et notamment de certains tics de langage qui sévissent parfois pendant quelque temps, on ne sait pourquoi. Je cite : « A une époque, c’était ‘parfaitement’. Puis il y a eu ‘tout à fait’. En ce moment, par exemple, c’est ‘blindé de chez blindé’. Et il y a eu aussi ‘démagogue’ à un moment. J’aime bien ce mot, surtout les deux dernières syllabes ». Et d’entonner son hymne, qui remplacera peut-être un jour cette foutue Marseillaise, dont Hubert a dit hier qu’elle était une sacrée saloperie (un truc dans le genre). Votez Hubert : enfin quelqu’un qui nous balancerait par-dessus bord cette pourriture d’hymne sanguinaire ! Je sais que beaucoup vomissent Renaud, mais il a quand même dit quelque chose de formidable : « La Marseillaise, même en reggae, ça m’a toujours fait dégueuler » !!
Hubert a fini couché sur scène. Fallait-il voir, dans cette attitude, une facétie de plus ou le signe d’une fatigue monumentale ? Le concert d’hier était géant, mais on sent Hubert de plus en plus épuisé, cela fait peur. Je me souviens qu’Evadné avait eu une impression de ce genre pendant je ne sais plus quel concert. Elle a raison : le 17 novembre, tous au Zénith pour acclamer Hubert et lui montrer que, malgré ses cafouillages, nous sommes avec lui !!
Je vais mettre quelques photos de Béthune et du concert dans un album de ce blog. Attention : les photos ne sont pas d’une grande qualité. J’avais une place de choix, pourtant, mais comme j’avais passé mon appareil en fraude, je ne voulais pas me faire remarquer. D’ailleurs, ça a été limite ! Alors un peu d’indulgence et de respect pour les héros, s’il vous plaît !!!
P.S. : J'en ai fait du chemin, cette fois-ci encore, pour aller voir Hubert! Mais je ne regrette rien! Et j'ai été très heureuse de faire la connaissance de JPADPS et de son p'tit ami! Heureuse de revoir le Doc aussi. Merci à vous tous pour les beaux moments partagés!
17:45 | Lien permanent | Commentaires (18)
07/10/2006
Jour J!!!
La pensée du jour (en fait, elle date d’hier) : « Mais madame, le nominatif, l’alternatif, tout ça, j’y comprends rien, moi ! » Bon, d’accord, ce n’est pas du Romain Gary, mais avouons que cela vaut son pesant d’or aussi !!
Hier, malgré le stress lié aux préparatifs du départ, malgré les copies à corriger (je vais pouvoir les laisser ici et me faire un vrai week-end détente !!), j’ai trouvé le temps de vous préparer un petit « surgelé » que je peux donc vous servir aujourd’hui. Je pars dans un peu moins de trois heures.
Voici, ce matin, une chanson de Thiéfaine que j’adorerais entendre un jour en concert! Dire qu’il y a des veinards à qui c’est arrivé ! Mais moi, en 88, j’ignorais jusqu’à l’existence du père Hubert !!! J'étais encore dans ma période Jeanne Mas (ben ouais quoi) !!!
ERRER HUMANUM EST
Hé ! mec
Voici les photos de nos routes
Prises d’avion par nuit de brouillard
Dans ce vieux catalogue des doutes
Aux pages moisies par le hasard
A toujours vouloir être ailleurs
Pyromanes de nos têtes brûlées
On confond les batt’ments de cœur
Avec nos diesels encrassés
A toujours voir la paille plantée
Dans la narine de son voisin
On oublie la poutre embusquée
Qui va nous tomber sur les reins
Et l’on pousse à fond les moteurs
A s’en faire péter les turbines
C’est tellement classe d’être looser
Surtout les matins où ça winne
Bourlinguer… errer
Errer humanum est
Bourlinguer… errer
Errer humanum est
Toujours plus loin à fond la caisse
Et toujours toujours plus d’ivresse
Oh yes always on the road again man
On the road again man
Gauguin sans toile et sans pinceau
Revisité en Bardamu
Ou bien en cortes ou corto
Aventurier des graals perdus
On fait Nankin-Ouagadougou
Pour apprendre le volapük
Et on se r ‘trouve comme kangourou
Dans un zoo qui prend les tucs
Bourlinguer… errer
Errer humanum est
Bourlinguer… errer
Errer humanum est
Aplatis comme de vieilles pizzas
Lâchées d’un soyouz en détresse
On cherche une nova cognita
Avec un bar et d’la tendresse
Mais trop speedés pour les douceurs
On balance vite fait les p’tites frangines
Pas prendre pour un courrier du cœur
Les pulsions des glandes endocrines
Bourlinguer… errer
Errer humanum est
Bourlinguer… errer
Errer humanum est
Toujours plus loin à fond la caisse
Et toujours toujours plus d’ivresseOh yes always on the road again man
On the road again man … / …
Bon, décidément, quand ce blog ne veut pas, il ne veut pas! Je n'arrive pas à donner une forme convenable à cette chanson! Désolée! Il y a du hic à partir de "Gauguin sans toile et sans pinceau"!!!
08:30 | Lien permanent | Commentaires (3)
06/10/2006
Jour J moins un!!!!!!!
La pensée du jour : "J'ai toujours voulu être un salaud qui s'en fout sur toute la ligne et quand vous n'êtes pas un salaud c'est là que vous vous sentez un salaud, parce que les vrais salauds ne sentent rien du tout. Ce qui fait que la seule façon de ne pas se sentir un salaud c'est d'être un salaud", Romain GARY.
Bon, cette fois, nous tenons le bon bout : jour J moins un!
20:48 | Lien permanent | Commentaires (7)
05/10/2006
La groupie du Félix!
Bon, je n'ai pas beaucoup dormi dans la nuit d'hier à aujourd'hui. La perspective de découvrir Béthune, j'imagine! Ah, Béthune, ses pavés d'une beauté incomparable, ses constructions mécaniques, ses pneumatiques, son beffroi du XIVème siècle, sans oublier ses 28 522 Béthunois! Voir Béthune et mourir, c'est pour moi!
Non, c'est pas tellement Béthune... C'est tout : l'idée de rencontrer une prof d'allemand qui, non seulement est prof d'allemand, mais en plus adore Thiéfaine (je ne sais pas si nous sommes légion sur la planète, sans vouloir faire ma prétentieuse), la perspective de revoir Hubert sur cette tournée magique... Tout cela m'émoustille, moi, je n'y peux rien!
Avant d'écrire cette note, je suis allée faire un tour sur le blog de JPADPS. Moi aussi, avant un concert (d'Hubert, en particulier), je regarde trois mille fois si j'ai bien le billet!! C'est comme pour un rendez-vous d'amour. Il faut que tout soit impeccable. C'est vraiment trop bête, à mon âge! Et cela fait combien d'années que ça dure? Pendant toute mon adolescence, j'ai fait le désespoir de mes parents à fredonner des trucs pas catholiques, genre "une p'tite canette", etc., à fréquenter des gens pas catholiques non plus... Tout le monde pensait que ça allait me passer, avec l'âge de raison (mais l'atteindrai-je jamais?!), avec le boulot, de la marmaille sur le dos, les rides, les soucis, les autres passions. Eh bien, c'est raté, j'en ai sans doute pour quelques années encore! Si c'est pas misère!
22:25 | Lien permanent | Commentaires (3)
Le Doc, JPADPS, HFT (je devrais les voir dans cet ordre-là!) : jour J moins deux!
Bon, cette note, c'est juste pour en énerver certains (ou peut-être certaines?!!)! Ah, Suricate, moi aussi j'aurais aimé que tu m'accompagnes! Cela m'aurait rappelé notre escapade à Berlin, le temps béni des vacances, etc. Mais tout cela n'est que partie remise! En attendant, écoute-moi donc en boucle le CD d'Hubert que je t'ai prêté! Et celui de Miossec aussi, tu as le droit!! J'espère revenir les yeux cernés lundi et vous raconter au plus vite, à Sév et à toi, le concert et tous les "à-côtés"!! Quelque chose me dit que ce concert va être d'enfer. Déjà, le cadre devrait me plaire : un théâtre! Je vous tiens au courant! Eventuellement, si je suis en forme dimanche, je mettrai une note ici.
Et la petite pensée du jour : "Je crois que j'ai toujours eu peur, et que cette peur est la condition de la joie", Jean-Claude PIROTTE.
21:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
04/10/2006
Hubert : jour J moins 3!!!!
Ben oui, quoi, je ne vois pas pourquoi seule JPADPS aurait droit à un titre aussi clinquant ! Et, de toute façon, je ne fais pas de la publicité mensongère : voilà, je l’avoue, ma passion a repris le dessus et je vais donc à Béthune samedi ! Hubert, quelles folies ne commet-on pas en ton nom ?! Faut-il être barge, tout de même !
Tiens, alors en pensée du jour, je vais vous balancer une petite phrase de Brel. Je cite de tête, j’espère rester fidèle aux propos du grand Jacques :
« Il faut se tromper, il faut être fou, il faut être imprudent, autrement on est infirme ».
20:03 | Lien permanent | Commentaires (11)
03/10/2006
Renaud a retrouvé son flingue ... et pas que ça!
La pensée du jour, qui m'est revenue lorsque j'écoutais les chansons un peu nostalgiques de l'album "Rouge sang" :
"J'ai été un enfant, je ne le suis plus et je n'en reviens pas", Albert COHEN.
Il y a quelques jours encore, je me jurais presque de ne pas écouter le dernier album de Renaud, je faisais ma mauvaise tête, j’avais l’impression d’avoir perdu définitivement celui qui fut l’idole de ma jeunesse, juste après Jeanne Mas (ben oui !) et bien avant Gainsbourg, qui fut lui-même détrôné ensuite par l’ami Hubert !
Mais, vivre sous le même toit que ma moitié et penser qu’on échappera au dernier Renaud, c’est faire encore preuve d’une sacrée naïveté (à mon âge, voyons !) ! Comme ça, par hasard, il me dit que si je veux, je peux aller écouter l’album dans la cuisine. Une habile façon de me reléguer à mes fourneaux ?!! Non, je crois vraiment que cette fois, il n’y avait pas de mauvaise intention ! Le premier CD (car il y en a deux) était déjà dans l’appareil qui trône dans la cuisine. Voilà. Sceptique, je commence à l'écouter. Bon, « Les bobos », tout le monde connaît et en pense ce qu’il en veut. Moi, cette chanson me fait sourire. Je suis abonnée à Télérama (mais plus pour longtemps : j’ai constaté avec effroi que jamais Thiéfaine n’avait été évoqué, au cours des derniers mois, dans les pages du célèbre hebdomadaire : même quand il s’agissait du printemps de Bourges, rien, pas une ligne ! Jamais Thiéfaine ne fut annoncé comme participant à tel ou tel festival. Il y a des limites, quand même !), je lis Cioran, il m’arrive d’écouter Bashung, etc. En fait, chacun peut se retrouver dans cette chanson et c’est ça l’arnaque. Enfin, la subtilité ! Donc, ok, « Les bobos ». Je ne déteste pas. Et je me demande ce que ma fille comprend quand elle répète « les bobos », du haut de ses 18 mois ! A mon avis, pas la même chose que nous !!!!
Première chanson vraiment inconnue et à laquelle j’accorde une attention particulière : « Arrêter la clope ». Plutôt sympa. Quand on a connu l’enfer de cette saleté de dépendance et les tiraillements entre « j’voudrais bien arrêter » et « j’peux tout simplement pas arrêter », on se reconnaît aisément dans les propos du vieux renard !
Ensuite, il y a la très attendue « Elle est facho ». J’adhère d’emblée à la critique cinglante de Renaud. « J’ai retrouvé mon flingue », un bijou !
Peu après, je me prends une claque avec « Nos vieux ». Mince, c’est pas vrai, cette chanson me fait chialer ! Un monument !
Deuxième CD (bien sûr, d’autres chansons valent le détour, mais j’évoque celles qui m’ont vraiment remuée) ! « Adieu l’enfance ». Superbe. C’est empreint de nostalgie, ça se boit comme du petit-lait. Je pense à ma fille qui, un jour, merde, aura 26 ans aussi !
« Elsa »… Alors là, je suis bouleversée. « Rien à te mettre » : ça, c’est très drôle ! La gent masculine ayant côtoyé au quotidien la gent féminine sourira car il y a là du vécu !! Seulement, quand on doit filer en catastrophe au boulot après avoir hésité pendant des plombes entre telle tenue et telle autre, enfilant au bout du compte n'importe quel truc, se trouvant de toute façon l'allure d'une vache en tablier, se sentant moche irrémédiablement, la scène ne peut pas se terminer comme dans la chanson ! Et puis il y a aussi « Malone », chanson très touchante que Renaud a écrite pour son fils.
Vraiment, me voilà réconciliée avec ce renard diablement rusé ! Sur le plan musical, d’accord, on constatera quelques redites, mais l’ensemble est, à mes yeux en tout cas, une jolie réussite !
07:30 | Lien permanent | Commentaires (12)