20/12/2006
"A part ça tout va bien..." (vous connaissez la suite!)
La pensée du jour : "Ah! que la vie est dérisoire, vue de chez nous, vue des hommes, c'en est fou, c'en est déchirant...", René FALLET.
Et voici comment s'acheva l'existence d'Arthur Schopenhauer...
Epuisé par la production de son livre, il part en septembre 1818 pour l’Italie : Rome, Naples, Venise (où il aima une jeune fille « riche et de bonne famille »). A Milan, il apprend que la maison Bühl, dans laquelle sa fortune personnelle héritée de son père est engagée, est en faillite. Le philosophe redevient, comme souvent dans sa vie, homme d’affaires. Rentré à Dresde, il sauvera sa fortune. Toujours prudent, il essaie d’assurer son avenir dans l’enseignement. Il ouvre un cours à Berlin en 1820. Echec total : il renonce au bout de dix mois, repart en 1822 pour l’Italie, séjourne à Florence, mais dès 1823 rentre en Allemagne, tombe assez gravement malade à Munich, et se retrouve à Berlin en mai 1825. Années tristes de solitude et de stérilité. L’éditeur met au pilon une grande partie des exemplaires du Monde comme Volonté, qui décidément ne se vend pas. Schopenhauer essaie de faire des traductions d’œuvres étrangères, ne réussit guère qu’à publier une traduction latine de son propre ouvrage, De la vision et des couleurs (1830). En 1831, notre prudent pessimiste fuit de nouveau Berlin, cette fois devant l’épidémie de choléra. Après quelques hésitations, il se fixe définitivement en juin 1833 à Francfort-sur-le-Main. Il a 45 ans : sa vie de célibataire et de rentier va se dérouler monotone et calme jusqu’à sa mort à 72 ans. Mais son activité intellectuelle va reprendre.
Et voilà que brusquement le cours de a destinée va se renverser. C’est que Schopenhauer a eu enfin l’idée de présenter sa pensée non plus sous forme d’un lourd traité didactique, mais sous l’aspect d’aphorismes, de pensées détachées, d’essais brillants et courts. Ce genre littéraire convient mieux d’ailleurs au caractère de cet homme de 60 ans, devenu impitoyable et sarcastique. Lorsque les Parerga et Paralipomena parurent en novembre 1851, ils connurent presque immédiatement le succès, non seulement en Allemagne, mais aussi à l’étranger, notamment en France. Ce succès se traduit par la réédition de toutes ses œuvres.
Au début de septembre 1860, il est atteint d’une congestion pulmonaire. Il meurt le 4 septembre sur son canapé, sous le portrait de Goethe. Nietzsche et Wagner forment la postérité spirituelle de Schopenhauer. C’est de son intuition grandiose d’une volonté absurde produisant la fantasmagorie de la nature et de l’existence que procéderont le fascinant nihilisme de Tristan et la volonté héroïque que Nietzsche opposera au destin. Grâce à eux, l’expérience de Schopenhauer fait partie intégrante de la conscience moderne, elle est une des sources du nihilisme européen.
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19/12/2006
"A part ça tout va bien comme dit Schopenhauer"
La pensée du jour : "Il se pourrait après tout que Dieu ne dorme pas, mais qu'il se cache parce qu'il a peur de nous", Elias CANETTI.
L’Allemagne est alors dans un état de fermentation intense ; en philosophie triomphent alors les grands systèmes postkantiens de Fichte, Hegel, Schelling ; Beethoven vient de composer les VIIè et VIIIè Symphonies. Fichte a prononcé en 1807 et 1808 dans Berlin encore occupé par les Français ses célèbres Discours à la nation allemande. Dans cette ferveur collective, le génie de Schopenhauer s’épanouit rapidement. Son premier maître de philosophie, à Göttingen, Schulze, critique de Kant, lui fait lire Kant et Platon. En 1811, il écoute Fichte et Schleiermacher à Berlin. En 1813 éclate à Berlin l’insurrection nationale contre Napoléon. Schopenhauer s’enfuit à Rudolfstadt. C’est là qu’il achève sa thèse de doctorat, qu’il adresse à l’Université d’Iéna, ouvrage qui annonce la grande œuvre qui va suivre, par la transformation qu’elle fait subir à la doctrine kantienne de la causalité. Ainsi promu docteur, Schopenhauer vient rejoindre sa mère à Weimar en novembre 1813. Mais dès le mois de mai 1814, il quitte Weimar pour Dresde, définitivement brouillé avec celle dont il ne peut supporter le genre de vie. Ces quelques mois à Weimar l’ont mis en contact avec Goethe, avec lequel il entame une discussion suivie sur la théorie des couleurs. Chez Goethe, il rencontre Friedrich Maier, qui lui révèle la pensée hindoue. Ces années de Dresde (1814-1818) sont les plus fécondes de toute sa vie. D’abord, mettant en pratique le conseil de Goethe, il approfondit la théorie des couleurs et publie un livre intitulé De la vision et des couleurs (Über das Sehen und die Farben). Du printemps 1817 au printemps 1818, c’est la rédaction de l’œuvre de sa vie, Le Monde comme Volonté et comme Représentation. Sous son regard d’artiste et de pessimiste, le Monde se transforme en une gigantesque illusion produite par un Vouloir aveugle et absurde. Mais s’apercevoir que ce monde n’est que notre « représentation », c’est délivrer l’humanité du cauchemar, c’est anéantir le vouloir-vivre, gagner la paix du Nirvâna. Ainsi, à trente ans, Schopenhauer a laissé au monde ce qu’il considère comme son message de salut et de délivrance. Le monde va lui répondre par l’incompréhension la plus complète, le laissera dans une solitude qui évoque irrésistiblement celle de Nietzsche. Le succès viendra pourtant vers 1850, d’abord parce que Schopenhauer aura trouvé le langage capable d’atteindre le grand public, ensuite parce que le temps lui-même aura mieux disposé les esprits à comprendre son message.
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18/12/2006
"A part ça tout va bien comme dit Schopenhauer"
Attention, cette semaine, du Schopenhauer, vous allez en avaler!! J'ai décidé de faire la semaine sur le brave Arthur! Après tout, dans les centres commerciaux, il y a bien des semaines asiatiques ou que sais-je encore?! Je trouve qu'il n'y a tout simplement pas assez de semaines Schopenhauer! Voici donc un petit résumé de sa vie, en trois volets, à suivre jusqu'à mercredi! Cette mini-biographie a été écrite par Pierre Hadot et sort, une fois de plus, tout droit du Dictionnaire des auteurs (Robert Laffont, Bouquins).
Arthur SCHOPENHAUER : philosophe allemand. Né à Dantzig le 22 février 1788 ; mort à Francfort-sur-le-Main le 4 septembre 1860. Le trait caractéristique de la vie de Schopenhauer, c’est la force et la rapidité avec laquelle sa vocation de philosophe, puis son système philosophique tout entier, se sont imposés à lui. Il écrira lui-même : « Il est remarquable que dès 1814 (ma vingt-septième année) tous les dogmes de mon système, même les secondaires, s’établissent ».
La vie de Schopenhauer se divise donc en deux périodes : la flambée impatiente de la jeunesse (1788-1818), qui aboutit à la production de l’œuvre de sa vie, Le monde comme Volonté et comme Représentation, ensuite l’effort long, ingrat, mais finalement couronné de succès, pour vaincre l’incompréhension totale de son époque vis-à-vis de sa pensée (1818-1860).
Son père, commerçant aux idées républicaines, qui avait choisi pour son fils le prénom d’Arthur parce qu’il est le même dans toutes les langues, voulait faire de lui un citoyen du monde, mais aussi un commerçant. Jusqu’à sa seizième année, Schopenhauer fait un véritable tour d’Europe : France, Angleterre, Suisse, Autriche, sud de l’Allemagne, notant ses impressions dans un Journal de voyage qui a été conservé. A la mort de son père (1805), il s’efforce de tenir la promesse qu’il lui a faite naguère, d’embrasser la carrière commerciale. Mais il ne réussit vraiment pas à y prendre goût. Sa mère, Johanna, l’avait laissé à Hambourg, et était partie à Weimar, emmenant sa fille Adèle. La mort de son mari lui donnait l’occasion de réaliser son rêve (!), tenir un salon littéraire, se lancer elle-même dans la littérature. Elle réussira : Goethe fréquentera son salon ; ses romans connaîtront le succès. Sur les conseils de Fernow, un familier de Goethe, Johanna permet à son fils d’entreprendre les études qu’il désire. Après une année au gymnase de Gotha, il s’inscrit donc en octobre 1809 à la Faculté de médecine de Göttingen. Il cherche encore sa voie, mais à partir de 1810, il s’oriente résolument vers la philosophie, sans jamais abandonner d’ailleurs les études d’histoire naturelle.
Et terminons par la pensée du jour : "L'amour! Alors on aime un appareil respiratoire, un tube digestif, des intestins, des organes d'évacuation, un nez qu'on mouche, une bouche qui mange, une odeur corporelle? Si on pensait à cela, comme on serait moins fou!", Paul Léautaud.
Pensez-y, vous qui vous pâmez en ce moment même pour je ne sais quel tube digestif qui, si ça se trouve, ne fonctionne même pas bien, ou pour tel ou tel nez qui dégouline piteusement!!!!!! Lisez plutôt Léautaud, tiens!!!! Bon, désolée, c'est mon côté "Nuit de la Samain" qui ressort!!! Finalement, je l'adore, cette chanson!!!!
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17/12/2006
"A part ça tout va bien comme dit Schopenhauer"
La pensée du jour : "J'aimerais que l'on puisse rendre les hommes aussi doux que les tigres", Jean PAUL.
Voici un texte de Schopenhauer. Pour ceux que l'allemand effraierait, pas de panique : j'en ai recopié la version française également!!
Die Menschen gleichen darin den Kindern, dass sie unartig werden, wenn man sie verzieht; daher man gegen keinen zu nachgiebig und liebreich sein darf. Wie man, in der Regel, keinen Freund dadurch verlieren wird, dass man ihm ein Darlehen abschlägt, aber sehr leicht dadurch, dass man es ihm gibt; ebenso, nicht leicht einen durch stolzes und etwas vernachlässigendes Betragen; aber oft infolge zu vieler Freundlichkeit und Zuvorkommens, als welche ihn arrogant und unerträglich machen, wodurch der Bruch herbeigeführt wird. Besonders aber den Gedanken, dass man ihrer benötigt sei, können die Menschen schlechterdings nicht vertragen; Übermut und Anmaßung sind sein unzertrennliches Gefolge. Bei einigen entsteht er, in gewissem Grade, schon dadurch, dass man sich mit ihnen abgibt, etwa oft, oder auf eine vertrauliche Weise mit ihnen spricht : alsbald werden sie meinen, man müsse sich von ihnen auch etwas gefallen lassen, und werden versuchen, die Schranken der Höflichkeit zu erweitern. Daher taugen so wenige zum irgend vertrauteren Umgang, und soll man sich besonders hüten, sich nicht mit niedrigen Naturen gemein zu machen. Fasst nun gar einer den Gedanken, er sei mir viel nötiger, als ich ihm, da ist es ihm sogleich, als hätte ich ihm etwas gestohlen : er wird suchen, sich zu rächen und es wiederzuerlangen. Überlegenheit im Umgang erwächst allein daraus, dass man der Andern in keiner Art und Weise bedarf, und dies sehen lässt. Dieserwegen ist es ratsam, jedem, es sei Mann oder Weib, von Zeit zu Zeit fühlbar zu machen, dass man seiner sehr wohl entraten könne : das befestigt die Freundschaft; ja, bei den meisten Leuten kann es nicht schaden, wenn man ein Gran Geringschätzung gegen sie, dann und wann, mit einfließen lässt : sie legen desto mehr Wert auf unsere Freundschaft : „Chi non istima vien stimato“ (wer nicht achtet wird geachtet) sagt ein feines italienisches Sprichwort. Ist aber einer uns wirklich sehr viel wert, so müssen wir dies vor ihm verhehlen, als wäre es ein Verbrechen. Das ist nun eben nicht erfreulich, dafür aber wahr. Kaum dass Hunde die große Freundlichkeit vertragen; geschweige Menschen.
Aphorismen zur Lebensweisheit.
Les hommes ressemblent aux enfants en ceci qu’ils deviennent désagréables quand on les gâte, c’est pourquoi il ne faut être trop indulgent ou trop gentil avec personne. De même, en règle générale, on ne perdra pas un ami en lui refusant un prêt mais on risque fort de le perdre en le lui accordant, de même, on ne risquera guère de le perdre en se comportant avec fierté et quelque négligence envers lui, mais cela se produit souvent lorsque l’on est trop gentil et trop prévenant, ce qui rend l’ami arrogant et insupportable et provoque la rupture. Mais ce que les hommes ne peuvent pas du tout supporter, c’est l’idée que l’on a besoin d’eux ; il s’ensuit inévitablement de la présomption et de l’arrogance. Chez certains, cette réaction se produit dans une certaine mesure par le simple fait qu’on les fréquente, par exemple qu’on leur parle souvent ou avec familiarité : aussitôt, ils vont s’imaginer qu’eux aussi peuvent se permettre certaines privautés et vont essayer de repousser les bornes de la politesse. C’est pour cette raison que les gens dignes de relations un tant soit peu plus intimes sont si rares et que l’on doit particulièrement se garder de frayer avec des natures viles. Si jamais quelqu’un conçoit l’idée qu’il m’est beaucoup plus utile que je ne le lui suis, alors il a aussitôt l’impression que je lui ai volé quelque chose : il va essayer de se venger et de le récupérer. La supériorité dans le commerce avec autrui naît uniquement du fait que l’on n’a en aucune façon besoin des autres et qu’on le laisse paraître. Pour cette raison, il est recommandé de faire sentir de temps en temps à chacun, homme ou femme, que l’on pourrait très bien se passer de lui, cela renforce l’amitié ; on peut même aller jusqu’à dire que, pour la plupart des gens, cela ne peut pas nuire si, de temps en temps, on laisse percer un brin de mépris à leur égard : ils accordent d’autant plus d’importance à notre amitié : « Chi non istima vien stimato » (qui ne respecte pas est respecté) dit un subtil proverbe italien. Mais si quelqu’un nous est vraiment très cher, alors nous devons le lui cacher comme si c’était un crime. Cela n’est pas précisément réjouissant, mais cela n’en est pas moins vrai. C’est à peine si les chiens tolèrent les démonstrations d’amitié, a fortiori les hommes.
Aphorismes pour une philosophie de la vie.
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16/12/2006
Yves Jamait acclamé hier à la salle Poirel!
Enfin, je trouve le temps de renouer le « dialogue » avec vous sur ce blog !
Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler du concert auquel j’ai assisté hier soir : celui d’Yves Jamait à la salle Poirel de Nancy. Que dire ? Lorsque le monsieur est arrivé sur scène et a commencé à chanter, j’ai senti des milliers de frissons me secouer la charpente ! Ce genre de truc ne m’arrive en général qu’avec Hubert ! Rares sont les artistes qui, dès leur entrée en scène, me font illico cet effet-là !
Yves Jamait est bourré de charisme ! Par moments, dans les mimiques, j’avais l’impression de deviner un peu Brel…
Il a commencé par « Le coquelicot ». Tout de suite, la salle s’est enflammée. Je suis peut-être née de la dernière pluie, mais je n’aurais pas pensé que Jamait avait déjà son petit public d’initiés !
Pendant deux heures et demie environ, il nous a interprété, avec une puissance et une présence incomparables, des chansons qui sentent la bière (« de Londres à Berlin ! »), les « adieux merdeux », les fins de fête. Tout cela amené toujours avec beaucoup d’humour ! Par exemple, pour « Le carrousel », il a dit que c’était le genre de chanson qui vous plombait une ambiance sur-le-champ et qu’il fallait éviter de la mettre à un mariage !
Il a chanté beaucoup de chansons du dernier album, mais nous avons eu droit aussi à quelques bijoux du premier. La salle était en feu ! Le public s’est, à plusieurs reprises, levé comme un seul homme pour acclamer l’artiste et ses musiciens. Et j’étais heureuse pour toute cette petite troupe, qui mérite vraiment tous les honneurs !
Pour la chanson « Vierzon », dédiée à son père, Jamait a ôté sa casquette, comme pour une mise à nu. Il l’a remise à la fin du morceau. Magnifique ! Il a terminé par une chanson du prochain album.
Je crois que je pourrais facilement devenir accro à ce type. Bon, je ne tomberais peut-être pas dans les mêmes excès que pour le père Hubert, mais je n’en serais pas loin !!!
Voilà. Un artiste à surveiller de très près, donc, et à aller voir et revoir !
Je termine par cette information trouvée il y a peu dans mon indispensable Grand livre de la poésie française (de Marcel Jullian, vous savez ?!) :
Le concours de BloisA Blois où il s’est retiré, Charles d’Orléans organise pour ses amis des joutes poétiques : sur un premier vers donné, il faut composer une ballade ou un rondeau. Un jour, le prince lance cette formule paradoxale : « Je meurs de soif auprès de la fontaine ». Le défi est relevé par un homme misérable, recueilli alors qu’il errait sur les terres d’Orléans. Ce pauvre hère qui affronte le grand seigneur, c’est Villon fuyant Paris et sa police !
Je crois avoir déjà évoqué ce concours de Blois. Je me suis répété cent mille fois la phrase de « Télégramme 2003 » dans laquelle Hubert parle de Villon et de Charles d’Orléans. Selon moi, il s’agit là d’une question : « Qui sera ton Charles d’Orléans ? », c’est-à-dire « Qui te recueillera ? Qui te permettra de sortir de ta tour ? ». Mais bon, je n’affirme rien, je suppose seulement…
Et la pensée du jour : « Tant qu’on est vivant, il faut vivre ! », Maurice Carême.
15:00 | Lien permanent | Commentaires (4)
12/12/2006
Soirée Thiéfaine
Voici les suggestions que me fait Joël Conte, avec qui je suis en contact pour l'organisation de la soirée Thiéfaine : nous pourrions présenter Hubert pendant une demi-heure, ou plus, avec une partie musicale. La deuxième partie serait consacrée à des interventions du public. Joël me demande si un chanteur ou un musicien sera présent. Qui serait prêt à chanter?
Pour ce qui est de la date, je proposerais le dernier samedi de mars 2007. Malheureusement, Tommie, le lundi ne nous convient absolument pas! Ne peux-tu pas t'arranger pour te libérer ce soir-là?
23:44 | Lien permanent | Commentaires (8)
Merci Arnaud!
La pensée du jour : "Mais l'homme a besoin aussi de confort spirituel. La beauté est la charpente de son âme. Sans elle, demain, il se suicidera dans les palais de sa vie automatique", Jean GIONO.
Cela fait des années que je me demande si je retrouverai un jour cette interview dans laquelle Hubert disait qu'il aimait bien l'allemand! A force, je me disais que j'avais peut-être inventé cette phrase, rien que pour me faire plaisir. Eh bien non! Et j'ai retrouvé les propos d'Hubert sur le site d'Arnaud, "Acrobaties verbales"! Mille mercis à toi, donc, ami Arnaud! Vous qui passez par là, allez vite faire un tour sur ce très beau site (mis en lien sur ce blog). Mais peut-être le connaissez-vous déjà? Comment ai-je fait pour ne pas avoir vent plus tôt de son existence?! Les rubriques font toutes joliment référence à des paroles de Thiéfaine, c'est extra! Et si ce que dit Hubert à propos de l'allemand vous intéresse, cliquez sur "Je suis partout".
08:29 | Lien permanent | Commentaires (5)
11/12/2006
Bien fait pour Jacques Canetti!!
Alors là, vraiment, je suis contente, enchantée, ravie, et même carrément heureuse! Ce petit documentaire consacré à Hubert est un bel hommage, vous ne trouvez pas? J'ai bien aimé qu'on l'appelle encore "garçon" et "jeune homme"! Et que l'on dise aussi, à juste titre, que Thiéfaine est le seul phénomène de ce genre en France! Et qu'il fait un pied de nez à toutes les règles de marketing!
Revoir certains visages m'a fait très plaisir aussi. Je n'ai pas reconnu tout le monde, je pense, mais j'ai vu avec certitude JPADPS, le Doc, Brigitte (elle qui disait qu'elle ne serait pas des nôtres au Zénith mais que voir nos visages sur la vidéo lui mettrait du baume au coeur!!), Lunar Caustic, Soph, Evadné. Je crois même avoir vu un bout de Yoann!!! Mais où est 655321?
Enfin, Thiéfaine est reconnu à sa juste valeur! Bien sûr, avant cette émission, il y avait eu des gens qui étaient allés chercher l'animal dans son terrier, mais là, il y a un petit plus. Les présentateurs ont vraiment bien insisté sur le côté atypique de la carrière d'Hubert et ont donné une jolie définition de son oeuvre : du rock poétique, c'est tout à fait ça! Et les mots de Thiéfaine remettent de la joie dans les coeurs, non?! Il dit bien qu'il n'envisage pas de ne faire que du studio. Donc, si prochain album il y a (et il y aura!), il y aura forcément de la scène, non?!
Merci à Daniel (et bonne fête!) de nous avoir mis un lien vers le site génial d'Arnaud (je ne connaissais pas). Je vais vous mettre sans plus tarder dans mes liens sur ce blog. J'avais déjà essayé de le faire avec ton blog, Daniel, mais cela n'a pas marché. Je retente ce soir!
22:32 | Lien permanent | Commentaires (3)