15/03/2007
Encore du nouveau pour le 31 mars!
La pensée du jour : "Il y a quelque chose qu'il m'est difficile de maîtriser : mon enthousiasme. On peut croire que je vis dans un enthousiasme permanent et l'enthousiasme permanent, c'est suspect. Je suis comme tout le monde, je me lève du mauvais pied quelquefois, mais dès que ça bouge, ça y est... Je me sens plein d'espérance, de charité. Je m'enthousiasme. Rien à faire". J'aime beaucup ces mots de Jean Carmet et je m'y reconnais à 100 %. Pour de multiples raisons, je me sens pleine d'enthousiasme, moi aussi, en ce jeudi ensoleillé! Notamment parce que je vais voir Miossec ce soir, et aussi parce que le 31 mars approche à grands pas! Dans un peu plus de quinze jours, nous y serons! Avec, visiblement, un Yoann de plus, qui viendra simplement nous écouter, mais dont la promesse de présence me fait très plaisir! Jean-Jacques est partant pour les accompagnements à l'harmonica, que cela concerne des textes dits ou des chansons. Lilith051, à ce propos, j'aimerais simplement que tu me donnes les titres des textes que tu comptes dire. Yoann, si tu es toujours d'accord, tu pourras faire "Fin de partie", avec un accompagnement à l'harmonica. Je ne sais pas exactement à quel rythme tu veux intervenir. Y as-tu réfléchi? Sur le programme que j'ai envoyé à Joël, j'ai mis les deux choses dont j'étais sûre : "ouverture assurée par Yoann", "clôture assurée par Yoann". Si tu souhaites intervenir entre deux présentations parlées, n'hésite surtout pas! Cela sera plus vivant, non? Voilà, je crois que c'est tout pour aujourd'hui. Je ne sais pas où en est JPA, il faut que je la contacte!
11:00 | Lien permanent | Commentaires (12)
14/03/2007
Miossec
La pensée du jour : "Génial! Demain, je vais voir Miossec!"
Et voici donc ... BREST
Est-ce que désormais tu me détestes
D'avoir pu un jour quitter Brest
La rade, le port, ce qu'il en reste
Le vent dans l'avenue Jean Jaurès
Je sais bien qu'on y était presque
On avait fini notre jeunesse
On aurait pu en dévorer les restes
Même au beau milieu d'une averse
Tonnerre, tonnerre, tonnerre de Brest
Mais nom de Dieu, que la pluie cesse
Tonnerre, tonnerre, tonnerre de Brest
Même la terre part à la renverse
Le Recouvrance que l'on délaisse
La rue de Siam, ses nuits d'ivresse
Ce n'est pas par manque de politesse
Juste l'usure des nuages et de tes caresses
Ceci n'est pas un manifeste
Pas même un sermon,
Encore moins une messe
Mais il fallait bien qu'un jour je disparaisse
Doit-on toujours protéger l'espèce?
Tonnerre, tonnerre, tonnerre de Brest
Mais nom de Dieu, que la pluie cesse
Tonnerre, tonnerre, tonnerre de Brest
Mais nom de Dieu, que la pluie cesse
Tonnerre, tonnerre, tonnerre de Brest
Même la terre part à la renverse
Tonnerre, tonnerre, tonnerre de Brest
Est-ce que toi aussi ça te bouleverse?
Est-ce que toi aussi ça te bouleverse
Ces quelques cendres que l'on disperse
Est-ce qu'aujourd'hui au moins
quelqu'un te berce?
21:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
12/03/2007
Grand corps malade ... cette fois sans Lord Byron!
La pensée du jour : "Je crois savoir pourquoi les poètes sont malheureux. Parce qu'ils sont du signe de l'invisible. Que leur façon d'aimer est mystérieuse et souvent sans gloire", Richard BOHRINGER.
Décidément, j'adore Grand corps malade! Je ne résiste pas à l'envie de vous faire partager un texte de lui, que je trouve très touchant. Lisez-le et dites-moi ce que vous ressentez, comme ça, trente secondes après l'avoir lu. Mais, surtout, écoutez Grand corps malade! Pour ma part, j'ai décidé d'aller le voir sur scène en mai!
Les voyages en train
J’crois que les histoires d’amour c’est comme les voyages en train
Et quand j’vois tous ces voyageurs parfois j’aimerais en être un
Pourquoi tu crois que tant de gens attendent sur le quai de la gare
Pourquoi tu crois qu’on flippe autant d’arriver en retard
Les trains démarrent souvent au moment où on s’y attend le moins
Et l’histoire d’amour t’emporte sous l’œil impuissant des témoins
Les témoins c’est tes potes qui t’disent au revoir sur le quai
Et regardent le train s’éloigner avec un sourire inquiet
Toi aussi tu leur fais signe et t’imagines leurs commentaires
Certains pensent que tu t’plantes et qu’t’as pas les pieds sur terre
Chacun y va de son pronostic sur la durée du voyage
Pour la plupart le train va dérailler dès le premier orage
Le grand amour change forcément ton comportement
Dès le premier jour faut bien choisir ton compartiment
Siège couloir ou contre la vitre il faut trouver la bonne place
Tu choisis quoi, une love story de première ou de seconde classe ?
Dans les premiers kilomètres tu n’as d’yeux qu’pour son visage
Tu calcules pas derrière la fenêtre le défilé des paysages
Tu t’sens vivant, tu t’sens léger et tu ne vois pas passer l’heure
T’es tell’ment bien qu’t’as presque envie d’embrasser le contrôleur
Mais la magie ne dure qu’un temps et ton histoire bat de l’aile
Toi tu dis qu’tu n’y es pour rien et qu’c’est sa faute à elle
Le ronronnement du train te saoule et chaque virage t’écoeure
Faut qu’tu t’lèves, que tu marches, tu vas te dégourdir le cœur
Et le train ralentit, c’est d’jà la fin d’ton histoire
En plus, t’es comme un con, tes potes sont restés à l’autre gare
Tu dis au revoir à celle que t’appelleras désormais ton ex
Dans son agenda, sur ton nom, elle va passer un coup de Tipp-Ex
C’est vrai qu’les histoires d’amour c’est comme les voyages en train
Et quand j’vois tous ces voyageurs parfois j’aimerais en être un
Pourquoi tu crois que tant de gens attendent sur le quai de la gare
Pourquoi tu crois qu’on flippe autant d’arriver en retard
Pour beaucoup la vie s’résume à essayer de monter dans le train
A connaître ce qu’est l’amour et se découvrir pleins d’entrain
Pour beaucoup l’objectif est d’arriver à la bonne heure
Pour réussir son voyage et avoir accès au bonheur
Il est facile de prendre un train, encore faut-il prendre le bon
Moi j’suis monté dans deux trois rames mais c’était pas le bon wagon
Car les trains sont capricieux et certains sont inaccessibles
Et je n’crois pas tout le temps qu’avec la SNCF c’est possible
Il y a ceux pour qui les trains sont toujours en grève
Et leurs histoires d’amour n’existent que dans leurs rêves
Et y a ceux qui foncent dans le premier train sans faire attention
Mais forcément ils descendront déçus à la prochaine station
Y a celles qui flippent de s’engager parce qu’elles sont trop émotives
Pour elles c’est trop risqué de s’accrocher à la locomotive
Et y a les aventuriers qui enchaînent voyage sur voyage
Dès qu’une histoire est terminée ils attaquent une autre page
Moi après mon seul vrai voyage j’ai souffert pendant des mois
On s’est quittés d’un commun accord mais elle était plus d’accord que moi
Depuis j’traîne sur le quai j’regarde les trains au départ
Y a des portes qui s’ouvrent mais dans une gare j’me sens à part
Il paraît qu’les voyages en train finissent mal en général
Si pour toi c’est le cas accroche-toi et garde le moral
Car une chose est certaine y aura toujours un terminus
Maintenant tu es prévenu la prochaine fois tu prendras l’bus
22:10 | Lien permanent | Commentaires (4)
11/03/2007
Grand corps malade et ... Lord Byron
La pensée du jour : "Evidemment on marche sur un fil, chaque destin est bancal
Et l'existence est fragile comme une vertèbre cervicale", Grand corps malade.
A propos de Grand corps malade, justement, cela faisait des mois que Sam me disait d'en écouter, car il était sûr que cela me plairait. Et effectivement, je suis sous le charme depuis que j'ai découvert l'oeuvre de cet artiste! A fond dedans depuis quelques jours! J'espère pouvoir aller voir Grand corps malade sur scène. C'est là, à mon avis, que sa poésie déploie toute sa puissance. Connaissez-vous cet artiste? Qu'en pensez-vous?
Et parce que j'aime assez le mélange des genres, voici la suite des "aventures" de Lord Byron!
Sa maturité date vraiment de son voyage d’études sur le continent. Parti de Falmouth au cours de l’été 1809, il se rendit à Lisbonne, Séville, Cadix, puis dans le Levant où il revint en juillet 1811. En mars 1812 il fit paraître les deux premiers chants du Chevalier Harold, dont l’énorme succès fut favorisé par le milieu aristocratique dont Byron faisait partie. Lady Caroline Lamb conçut pour le poète une passion qui revêtit des aspects insensés et grotesques. Entre juin 1813 et août 1815 il publia des nouvelles en vers qui rencontrèrent un égal succès. Les figures de ses personnages ténébreux se confondirent avec celle du poète dans l’esprit des lecteurs ; ainsi naquit le mythe byronien qui, en définitive, fit au poète au moins autant de mal qu’il l’avait favorisé à l’origine. Il commença même à lui nuire dès l’époque de son mariage. Ce mythe, il l’avait lui-même encouragé en devenant le dandy de ses propres émotions. S’il est vrai qu’il était convaincu qu’une malédiction pesait sur lui et sur les siens, et que lui-même deviendrait fou, il est indéniable, également, qu’il exalta ce fond sincère jusqu’à la pose. Il chercha à tirer des sensations perverses de son union avec une femme à l’esprit positif, et nullement adaptée à un tel genre de vie : Anna Isabella Milbanke ; il s’efforça, par toutes sortes d’allusions et d’insinuations, de lui laisser soupçonner un inceste entre lui et sa demi-sœur Augusta Leigh. Le mariage de Byron, célébré le 2 janvier 1815, ne dura qu’un an. Le 15 janvier 1816, Lady Byron qui, en décembre, avait donné naissance à une fille, Augusta Ada, abandonna le domicile conjugal et intenta une demande en séparation. Byron, qui s’était déjà aliéné la bourgeoisie conservatrice pour s’être moqué du Régent dans quelques vers sur la princesse Charlotte, fut mis au ban de l’aristocratie, auprès de laquelle l’accusation d’inceste gagna du crédit. La publication, à l’insu de Byron, de deux poèmes inspirés par ses histoires domestiques (Porte-toi bien -Fare thee well- et Un essai – A sketch), ainsi que la diffusion de vers qui allaient à l’opposé du patriotisme de ces années, exaspérèrent encore les animosités. Le 24 avril 1816, après avoir signé, non sans résistance, l’acte de séparation d’avec sa femme, Byron quitta l’Angleterre pour toujours.
22:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
10/03/2007
31 mars
La pensée du jour : "Elle fait partie de mon bagage invisible
Pour toute la vie", Richard BOHRINGER.
10 + 7 = 17 + 7 = 24 + 7 = 31!!!! Dans trois semaines, mes amis, nous allons nous retrouver! Nous pouvons nous amuser à compter les jours, maintenant!
Il faut absolument que je prenne le temps d'envoyer aux volontaires le topo que j'ai préparé. J'ai traînassé parce que trois personnes à qui je l'avais fait parvenir m'ont dit qu'elles n'arrivaient pas à l'ouvrir. Il y avait une manip à faire, une manip dont seul Sam a le secret ici, mais j'ai laissé passer du temps, et voilà! Jour J moins 21 et seul Eric Issartel a lu le topo en question! Bon, promis, je vous envoie cela dans les plus brefs délais!!!
En pensée du jour, j'aurais aimé trouver quelque chose de très fort sur l'amitié, sur ces histoires étranges que l'on laisse dans un coin à un moment donné et qui nous tatouent sur le coeur comme un goût d'inachevé... Il arrive que ces histoires laissées en plan vous reviennent en pleine bobine, des années plus tard, et qu'avec elles resurgisse tout un cortège d'émotions, tout un pan du passé... Bref, les mots de Bohringer me semblent quand même assez bien décrire le drôle de truc que je vous avais raconté un jour, dans "3615 code ta vie"!!! Ce soir, je voulais bloguer sérieusement, me remettre à fond dans mon sujet, même peut-être, carrément, balancer ici le truc que je vous présenterai le 31 mars, mais me voilà de nouveau chamboulée et incapable de me concentrer... Douze années de silence, entre "3615 code ta vie" et moi, n'ont pas réussi à briser notre riante complicité... Pendant toutes ces années, nous avons eu des parcours assez semblables, c'en est impressionnant! Parfois, la même année, nous vivions (sans le savoir, bien sûr) à peu près la même chose. Etrange...
22:35 | Lien permanent | Commentaires (4)
07/03/2007
Lord Byron
La pensée du jour : "Avant de n'être qu'un processus d'anéantissement, l'amour est garant de la splendeur du monde. C'est, avant l'agonie, un puits dans le désert. Un bloc d'absolu parmi les choses. Une arche de survie avant le déluge qu'il provoque", Jean-Paul ENTHOVEN, Aurore.
Autre pensée du jour, signée Thiéfaine, cette fois :
"Voici la voile noire du navire de Thésée
qui me déchire les yeux au large de Sounion
où un stupide anglais prétentieux a gravé
comme un vulgaire touriste le nom de Lord Byron".
Et voici quelques mots sur Lord Byron, extraits du Dictionnaire des auteurs de tous les temps et de tous les pays (aux éditions Robert Laffont) :
George Gordon BYRON, lord : né le 22 janvier 1788 à Londres, mort le 19 avril 1824 à Missolonghi (Grèce). Il descendait d’une branche d’une ancienne famille normande : les de Buron, et parmi ses ancêtres les caractères violents et excentriques ne manquaient pas ; sa propre mère, Catherine Gordon of Gicht, était une personne passionnée et extravagante. Son enfance s’écoula à Aberdeen. Son père, le capitaine John Byron, surnommé Jack le Fou à cause de sa vie déréglée, avait abandonné sa mère, les laissant dans une situation financière désastreuse. Le milieu écossais, le calvinisme sombre qui pesait sur cette société, une malformation physique (contraction du tendon d’Achille du pied droit) marquèrent profondément Byron, contribuant à lui former un caractère intensément mélancolique qui trouvait son rythme de vie dans la transgression de toutes lois, caractère que le poète a décrit lui-même, en traits appuyés et sombres mais fidèles, dans le premier chant de son récit en vers, Lara. La mélancolie innée de Byron, le pressentiment qu’il avait d’un destin tragique, son besoin de pallier, avec une énergie surhumaine, les défaillances fondamentales de son être, furent autant de thèmes que le poète développa et fixa dans les nombreux personnages de hors-la-loi qu’il chanta dans sa période de plus grande activité littéraire, mais dont on peut retrouver certains aspects dans ses premières amours (surtout dans son amour pour Mary-Ann Chaworth en 1803), et dans les vers satiriques qu’il publia en 1807 - Heures de loisir, série de poésies originales et traduites – et, en 1808, Bardes anglais et critiques écossais. Il fit ses études à Harrow et à Cambridge (Trinity College) où il laissa le souvenir d’un caractère bizarre et belliqueux. En 1798, il hérita le titre et les biens de son grand-oncle William, cinquième Lord Byron. En avril 1808, il prit possession du romantique manoir de ses ancêtres, Newstead Abbey, et, en mars 1809, occupa son siège à la Chambre des Lords (où il prononça son premier discours en février 1812).
à suivre...
14:30 | Lien permanent | Commentaires (8)
05/03/2007
Exercice de simple provocation avec 33 fois le mot coupable : suite et fin
Bon, je n'ai pas d'idée pour la pensée du jour! A vous de mettre celle qui vous convient, tiens, pour une fois! J'attends vos suggestions!
Et voici enfin la suite des paroles de la chanson "Exercice de simple provocation avec 33 fois le mot coupable" :
J’me sens coupable d’être né Français, de parents français, d’arrières arrrières etc ; grands-parents français, dans un pays où les indigènes pendant l’occupation allemande écrivirent un si grand nombre de lettres de dénonciation que les nazis les plus compétents et les plus expérimentés en matière de cruauté et de crimes contre l’humanité en furent stupéfaits et même un peu jaloux j’me sens coupable de pouvoir affirmer qu’aujourd’hui ce genre de pratique de délation typiquement française est toujours en usage et je prends à témoin certains policiers compatissants, certains douaniers écoeurés, certains fonctionnaires de certaines administrations particulièrement troublés et choqués par ce genre de pratique j’me sens coupable d’imaginer la tête laborieuse de certains de mes voisins, de certains de mes proches, de certaines de mes connaissances, de certains petits vieillards crapuleux, baveux, bavards, envieux et dérisoires, appliqués à écrire consciencieusement ce genre de chef-d’œuvre de l’anonymat j’me sens coupable d’avoir une gueule à être dénoncé
Je me sens coupable, coupable !
J’me sens coupable de garder mes lunettes noires de vagabond solitaire alors que la majorité de mes très chers compatriotes ont choisi de remettre leurs vieilles lunettes roses à travers lesquelles on peut voir les pitreries masturbatoires de la sociale en train de chanter c’est la turlutte finale j’me sens coupable de remettre de jour en jour l’idée de me retirer chez mes nibelungen intimes et privés, dans la partie la plus sombre de mon inconscient afin de m’y repaître de ma haine contre la race humaine et même contre certaines espèces animales particulièrement sordides, serviles et domestiques que sont les chiens, les chats , les chevaux, les chè-è-èvres, les tamagochis et les poissons rouges j’me sens coupable de ne pas être mort le 30 septembre 1955, un peu après 17 heures 40, au volant du spyder porsche 550 qui percuta le coupé ford de monsieur donald turnupseed j’me sens coupable d’avoir commencé d’arrêter de respirer alors qu’il y a six milliards de joyeux fêtards crapoteux qui continuent de se battre entre eux et de s’accrocher à leur triste petite part de néant cafardeux
Je me sens coupable, coupable !
Je me sens coupable, coupable, coupable, coupable !
Hubert-Félix THIEFAINE
09:30 | Lien permanent | Commentaires (7)
03/03/2007
Ecoutez Aldebert!
Ah oui, écoutez Aldebert! Ses textes sont truffés de jeux de mots, c'est sympa comme tout! D'ailleurs, tiens, c'est vrai : qu'écoutez-vous, en général, les uns et les autres? Pour ma part, j'essaie de m'intéresser un peu à tout. Je n'en ai peut-être pas l'air comme ça, mais mes oreilles ne passent pas non plus toute leur vie en compagnie d'Hubert! En ce moment, je craque pour le dernier Miossec (plus que douze jours et je vais voir le bonhomme en concert!), Yves Jamait, le dernier Higelin, "Libido" de Brigitte Fontaine et ... Aldebert. Je suis assez chanson française, mais j'aime aussi beaucoup Kate Bush ou les vieux Supertramp, Pink Floyd (clin d'oeil à 655321). Dernièrement, une chanson de Loreena MacKennitt m'a bouleversée (ici, clin d'oeil à JPA!) et je vais m'intéresser de plus près à sa discographie. Il y a encore tant d'autres choses, du côté allemand aussi (Die toten Hosen, Nena, Bettina Wegner, Rio Reiser, Rosenstolz, Element of crime, Rammstein à petites doses)... Avec un homme très branché métal, il y a de quoi faire aussi!!!!
Bref. Mais, aujourd'hui, place à Aldebert et pensée attendrie pour :
Mon père ce héros
Tout est là en pagaille
Les différents décors
Un éclat dans l'émail
Je m'entends dire encore
"Mon père à moi, il peut
Traverser en apnée
Une longueur de piscine
Il est pas fatigué!"
J'ai les sons des chevaux
Qui résonnent et projettent
Des histoires de château
De dragons à trois têtes
Moi qui t'ai vu si haut
Dressé façon Pégase
Comme un cheval-oiseau
Arrêté dans l'extase
Les taches de rousseur
Que je portais gamin
Se dessinent en douceur
Aujourd'hui sur tes mains
Tout doucement la vie s'avance
Evidemment...
Quelques que soient les distances
C'est à toi que je pense
Mon père ce héros
Le moral à Zorro
Jouer au tour de France
Partir à l'aventure
Avec pour diligence
Une diane bleu azur
J'aime quand tes yeux se posent
Sur la ligne d'horizon
Bill Murray se repose
Contemple les saisons
S'enfuir et s'embarquer
Vers les mers où naviguent
Souvenirs en vrac et
Sonates de Ludwig
Bien souvent je devine
Cachés sous ton humour
Les blessures en sourdine
Et ce trop-plein d'amour
Petit père mon papa
Deux syllabes bégayantes
Le témoin délicat
De la vie qui s'évente
Aldebert
14:25 | Lien permanent | Commentaires (8)