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13/01/2008

Deuxième réunion Thiéfaine (?)

La pensée du jour : "On n'a pas encore découvert ce langage qui pourrait exprimer d'un seul coup ce qu'on perçoit en un clin d'oeil", Nathalie SARRAUTE.

 

Ah, je sens que 2008 sera une année riche en événements thiéfainiens !! Si j’ai bien tout pigé, il est prévu que les fans de Thiéfaine (et pourquoi pas ceux de Paul Personne ?) se retrouvent le 28 juin 2008 après le concert à l’Olympia. Evidemment, Sam et moi serons de la partie !

 

Et puis, et puis, nous pensons également à organiser une deuxième réunion Thiéfaine, qui pourrait être dans la continuité de la première, celle qui avait eu lieu le 31 mars 2007 à la Maison du Délice à Paris. Cette fois, Jean-Jacques, qui nous avait aidés à mettre la première réunion sur pied et qui a bien compris, grâce à sa première expérience avec nous, que nous n’étions pas des petits joueurs (!!), cette fois, Jean-Jacques propose donc de faire en sorte que la deuxième réunion ait lieu dans une salle plus grande que celle où s’était tenue la première rencontre. Et aussi, et surtout, qu’il s’agisse d’une salle capable d’accueillir des décibels ! Peu après m’être entretenue de tout cela avec Jean-Jacques, je reçois justement un mail de Yoann me demandant où nous en sommes dans la préparation de cette deuxième réunion. Je lui explique les choses, et il me propose d’organiser la rencontre dans le 95, à quinze minutes de Paris, à Saint Brice sous Forêt. La salle que nous pourrions y louer présente une capacité d’accueil de 400 places. Ce serait carrément du luxe ! Voici un lien qui pourra vous donner quelques informations sur cette salle : http://www.saintbrice95.fr/associative/framesanimation.htm

 

Sinon, j’attends vos suggestions. A votre avis, faut-il voir moins grand ? Peut-être y a-t-il parmi vous des personnes qui connaîtraient une salle sympa, à Paris même ou aux environs ? Car nous pensons que Paris reste malgré tout le point de chute idéal. Nous aurions besoin dès maintenant de vos idées, etc. Je pense que cette réunion pourrait se présenter un peu comme la première. Le 31 mars 2007, il y avait eu différentes interventions : soit des petits « exposés » (désolée pour ce terme très scolaire) sur tel ou tel point de l’œuvre de Thiéfaine, soit des interventions musicales. Je pense que rester dans cette lignée serait une bonne idée. Surtout si nous comptons de nouveau inviter des personnes qui ne font pas partie de notre « cercle d’initiés » ! L’année dernière, quand même, nous avions pu rendre quelques « spectateurs » sensibles à la richesse de l’œuvre de Thiéfaine…
A mon avis, cette réunion ne pourrait se faire avant l’automne. Ce qui a l’avantage de nous laisser une confortable marge de manœuvre. Vous pouvez en parler à vos proches, faire de la pub, imaginer la façon dont vous aimeriez contribuer à cette rencontre, etc. Et repasser par ici, ou par le blog de Yoann, les sites des uns et des autres volontaires, ou encore les forums, pour y « déposer » vos suggestions. La « boîte à idées » est ouverte, à vous de la remplir !!

 

Barzingault

Il y a quelques mois, en regardant la programmation de chez Paulette (salle extraordinaire se trouvant dans un petit patelin lorrain), j’étais tombée sur un nom chantant : Barzingault. Déjà, « bar » et « zinc » réunis dans un même mot, moi, ça me plaît ! Je vais donc faire un tour sur le site « barzingault.com ». On peut y télécharger cinq morceaux, je crois. Je m’écoute ça, tranquillement, et je me dis que c’est plutôt sympa et que cela a des accents higelinesques par moments, ce qui est loin de me déplaire.

Je ne sais plus pour quelle raison nous n’avions pas pu aller voir ce groupe chez Paulette. Peu importe. Ce soir, il repassait non loin de chez nous. Et nous avons sauté sur l’occasion. Avec d’autant plus d’entrain que le chanteur et pianiste du groupe, Thierry Lhuillier, passant récemment sur France 3, a cité, comme faisant partie de ses maîtres : Jacques Higelin, Kent et … Thiéfaine ! Au moment où l’émission est passée, nous avions déjà nos places, de toute façon. Mais il est certain que si nous ne les avions pas eues, nous nous les serions procurées très vite ! 

Et nous avons passé une excellente soirée ! Barzingault est un groupe formé d’un chanteur et pianiste, d’un violoncelliste et d’une accordéoniste. Le chanteur et pianiste, Thierry Lhuillier donc, est très loquace sur scène. Ce qui fait qu’entre deux titres, on s’entend conter des blagues, des anecdotes de la vie du groupe, etc. On se bidonne du début à la fin du spectacle. Et, en plus, ce soir, nous avons eu droit à … « La cancoillote » !!! Justement, à un moment donné, je comptais demander à Sam s’il pensait qu’il y aurait une allusion au père Hubert durant le spectacle. Pour le coup, ce fut plus qu’une allusion !

A la fin du concert, le groupe est venu discuter très simplement avec le public. Thierry Lhuillier, toujours joyeux drille, a mis une ambiance du tonnerre !

Bref, nous avons passé une très bonne soirée ! Et je vous invite à foncer sur le site de Barzingault (www.barzingault.com) pour en apprendre davantage.


Ecrit un peu tard dans la nuit, je ne trouve pas bien mes mots, veuillez m’en excuser. Mais le cœur y est !

 

 

La pensée de la nuit : "Le véritable pouvoir, c'est de ne pas en avoir et de ne pas le subir", Barzingault.

Et je viens d'aller faire un tour sur le site de Barzingault, justement. Dans la biographie, on apprend que le papa du groupe est Higelin. Thiéfaine est considéré comme un tonton, au même titre que Brassens. Ah, cela fait chaud au coeur, non?!

10/01/2008

"L'étranger dans la glace" et les réflexions que cette chanson m'inspire

c70314f8cfbd70b86af8aac8271b681a.jpgRéflexions, réflexions... Un bien grand mot, un peu prétentieux. Il s'agit plutôt d'émotions. Depuis longtemps déjà, j'ai l'idée d'écrire quelques mots à propos de cette magnifique chanson qu'est "L'étranger dans la glace". C'est venu comme ça, d'un coup, ce matin, et cela vaut ce que cela vaut. Je vous demanderai d'être indulgents. N'oubliez pas la note précédente, dans laquelle il est question de la prochaine réunion HFT.

Et peut-être pourriez-vous commencer par aller faire un tour enchanteur sur "Le petit Hubert illustré", blog sur lequel Amnesik a mis une fort belle version de "L'étranger dans la glace". Voici :

http://amnesik.info/dotclear/index.php?2006/05/12/116-l-e...

 

 Et voici à présent ce que m'inspire cette superbe chanson :

 

« Descendre dans la soufflerie

où se terre le mystère inquiet

des ondes et de l’asymétrie

des paramètres au cœur violet »…

 

 

 

Ce qui frappe, tout d’abord, c’est l’absence de sujet explicite dans cette première phrase. Ce point de départ à l’infinitif ne laisse pas immédiatement entrevoir de quelle personne il s’agit ici ou, plutôt, quelle personne agit ici. Le mouvement, « descendre », dans une soufflerie de surcroît, nous fait pénétrer dans un monde souterrain. L’idée de ce « mystère inquiet » se terrant dans une soufflerie rappelle étrangement la « soufflerie des mystères » qu’évoquait Léo Ferré dans « La mort » :

 

 

« Avec ses cordes pour la pluie

A encorder les poitrinaires

Ses poumons de cendre qui prient

Dans la soufflerie des mystères

Elle meurt sa mort la Mort ».

 

 

 

Cette entrée en matière nous jette d’emblée dans une série d’images évoquant la mort. D’ailleurs, pour en revenir au verbe utilisé au début du texte, il évoque non pas l’idée de s’élever, mais bien celle de descendre, comme « descendre au tombeau », par exemple. Ce monde souterrain qui est décrit dans la première strophe n’invite pas franchement à une promenade sereine. Ici trônent des images angoissantes et surtout déshumanisées. Il s’agit plutôt d’un univers froid de machines (« la soufflerie »), d’un bric-à-brac de choses ou abstraites (« ondes » et « asymétrie ») ou médicales (« paramètres au cœur violet »). Le mystère qui est venu se terrer là (et le sens premier de « se terrer » donné par le Petit Larousse n’est-il pas « se cacher sous terre, en parlant d’un animal » ?) est inquiet. Et inquiétant ! Les images à connotation négative se bousculent. Les « odeurs de mercurochrome sur le registre de mes plaies », voilà deux vers qui s’inscrivent dans le champ lexical de la médecine. On se situe donc ici dans un univers angoissant, voire oppressant, déshumanisé et chargé d’images évoquant la maladie et la mort. Images qui reviennent d’ailleurs d’emblée, comme en écho, dans la troisième strophe, où Thiéfaine parle de « molécules en détresse dans le gris des laboratoires ».

« Le gris des laboratoires », le « cœur violet », « les matins bleus de ma jeunesse » », le mercurochrome évoquant la couleur rouge (et donc celle du sang), autant d’évocations de couleurs qui jalonnent tout le texte. Le gris reste une couleur un peu triste et terne, le cœur violet appelle des images de mort. Tout cela est mis en contraste avec les « matins bleus de la jeunesse ». Cette dernière apparaît donc ici comme le paradis perdu dont les contours, peu à peu, s’étiolent : le passé devient flou et multicolore (« les matins bleus de ma jeunesse s’irisent en flou multicolore »), ce qui était bleu et se distinguait donc par sa couleur singulière (d’ailleurs, le bleu est plutôt chargé de connotations positives, je vous renvoie à différents sites consacrés à la symbolique des couleurs, notamment : http://www.paintcafe.com/fr/couleur/langage/symbolique) perd ses contours et sa spécificité pour faire place à quelque chose de moins précis, perdu dans un espace flou et multicolore qui avale tout le reste. La mémoire s’amenuise, s’efface, le temps se précipite (« la valse des nuits et des jours » vient renforcer cette idée de rapidité, de précipitation). L’homme qui parle ici semble s’éloigner peu à peu de sa propre histoire, qui lui apparaît soudain comme inscrite dans une époque lointaine (« les pages moisies de l’histoire », « les matins bleus de ma jeunesse »). A mesure que cette histoire lui échappe, l’homme qui l’a vécue prend ses distances avec elle. Il semblerait qu’il la revisite rapidement en y laissant traîner nonchalamment sa « frise argentée ». Ou n’est-ce pas plutôt sa propre histoire qui se met à prendre ses distances, allant se fixer sur de lointaines berges et le condamnant à se voir comme un « étranger dans la glace » ? Le regard se fait distrait, le poète Thiéfaine qui s’exprime ici, saisissant sans doute avec acuité la vacuité de toutes choses et voyant que la marche du temps a pour seul but de l’engloutir, de le happer dans le « gris des laboratoires », le poète en vient à considérer les choses sous un autre angle, celui de la distance. « La brume adoucit les contours

des ratures sur mes triolets ». Petit privilège de la maturité : le temps qui passe (« le temps passe toujours un peu vite et c’est peut-êt’ not’ chance », écrira Hubert un peu plus tard), ou plutôt tout le temps déjà passé, invite à considérer les erreurs et les ratures avec indulgence et recul. Elles aussi, de toute façon, « s’irisent en flou multicolore », se noyant dans la brume.

Cette façon de se positionner avec recul face à sa propre histoire serait-elle le triste apanage de ceux pour qui un certain nombre d’années déjà s’est écoulé ? Cette chanson me fait immanquablement penser à ces mots de Giono : « Pour moi, maintenant, le temps passe plus vite qu’aux alentours de 1905. A cette époque, je déchiffrais la vie, mot à mot ; aujourd’hui je la lis rapidement du coin de l’œil (souvent même je l’interprète en une sorte de sténographie). En vieillissant on abrège. Est-ce de la hâte ? Peut-être ».

« L’étranger dans la glace » : un texte empreint de tristesse et de mélancolie, donc (assorti d’ailleurs d’une musique triste, elle aussi), un texte dans lequel l’homme qui parle (c’est-à-dire Thiéfaine) ne reconnaît plus tout à fait ni son reflet dans la glace, ni son histoire sous sa frise argentée… Un texte dans lequel Thiéfaine dit se sentir happé par les profondeurs d’un monde obscur qui semble l’attendre pour l’enserrer dans l’étau de son mystère inquiet, mais aussi et surtout inquiétant… Ce mystère tapi dans l’obscurité ne va-t-il pas bondir à tout moment et saisir à la gorge le visiteur malchanceux qui se sera trop longtemps attardé en ce sombre lieu dépeint au début du texte ?

L’image que je trouve la plus forte ici, et que je n’ai pourtant pas encore évoquée, est celle des « yeux nécrosés ». La nécrose, c’est la « mort d’une cellule ou d’un tissu à l’intérieur d’un organisme vivant ». « Regard distrait », « yeux nécrosés », qu’est-ce à dire ? L’homme qui nous parle ici est bel et bien vivant, mais son regard s’efface, ses yeux sont déjà rongés par la mort. Retour à la case départ, à la case naissance, à la matrice : lorsque l’homme vient au monde, l'un de ses sens les moins développés n'est-il pas, justement, la vue? Cet étranger dans la glace est là sans y être tout à fait, même si « le vide a (encore) des lueurs d’espoir ». Il est également question d’avenir. Mais, immédiatement, Thiéfaine lui oppose cette image d’yeux nécrosés et d’ombre inachevée. Tout comme, à l’image de son sourire, il oppose celle du vent glacé. Ce sont donc les symboles de mort qui l’emportent ici.

Rappelons que l’album « Scandale mélancolique » est celui de la soixantaine qui approche. Ce texte de « L’étranger dans la glace » rappelle, comme un écho, celui d’ « Animal en quarantaine » dans lequel, déjà, le chanteur et poète évoquait le temps qui passe. Ici, il parle davantage du temps passé. Le vent qui se levait sur la quarantaine d’Hubert est devenu glacé…
Une chanson triste et mélancolique, bien sûr, mais, à mes yeux, l’une des plus belles de l’album « Scandale mélancolique ». Peut-être parce que, comme l’écrivait Musset, « les plus désespérés sont les chants les plus beaux

Et j’en sais d’immortels qui sont de purs sanglots »…

 

Nouvelles en vrac

La pensée du jour : "Jusqu'à ce qu'aujourdhui devienne demain, on ne saura pas les bienfaits du présent", proverbe chinois.

 

Oui, donc, aujourd'hui, des nouvelles en vrac... Tout d'abord, mon coup de colère de la journée (colère contre Sam et moi ... Enfin, surtout contre Sam !!!) : ce matin, en allant faire un tour sur le blog de Yoann, mon homme et moi avons constaté avec effroi que nous avions loupé "Taratata" avec Hubert et Paul ! Franchement, avoir France 4 et rater cela, quelle bande de nases nous sommes ! Merci à toi, ami Yoann, de nous avoir mis un extrait de cette émission sur ton blog. De quoi nous consoler en attendant la rediffusion sur France 2. Qui voudra bien nous envoyer un SMS ce jour-là (le 29 février, je crois) pour que nous n'oubliions pas ?! J'ai une petite excuse : j'ai longtemps vécu sans télé, cela marque à vie. Du coup, même à l'heure actuelle où cet objet à la noix trône en bonne place au milieu de notre salon (la faute à Sam !), je passe la plupart du temps devant sans l'honorer d'un seul regard, tant je trouve que l'on vit mieux sans ce truc hurlant, tant la compagnie silencieuse des livres m'est plus agréable que ce machin tonitruant. Bref, cela n'engage que moi ! Mais Sam, Sam qui quand même regarde régulièrement le programme télé, et tout et tout, Sam aurait dû savoir qu'il y avait ce "Taratata" à ne louper sous aucun prétexte ! Ah, ces hommes !

Deuxième chose : peut-être avez-vous remarqué que le blog de Foxy (en lien ici sous "le blog de Daniel") s'était "transformé" en site consacré à Thiéfaine? Très intéressant. Cliquez donc un peu, pour voir : http://foxysback.hautetfort.com/

Encore un truc : je n'ai pas oublié la prochaine réunion Thiéfaine. Yoann m'en a reparlé dernièrement. Jean-Jacques, qui avait déjà été à l'origine de la première réunion, me disait récemment qu'il faudrait essayer de trouver une salle plus grande cette fois-ci, et surtout un endroit dans lequel on puisse faire péter les décibels ! Comme, pour des raisons pratiques, nous ferions de nouveau ce petit bin's à Paris, je m'adresse à ceux qui se trouvent non loin de la capitale : connaissez-vous un lieu qui correspondrait à ce que nous recherchons? Je ne sais pas quand aurait lieu cette réunion HFT. Il faut dire que je suis légèrement enceinte de six mois et que déjà, cela va éliminer quelques possibilités (car je tiens à être présente, absolument !). Si on prévoit quelque chose en été, il y aura toujours des vacanciers qui seront pénalisés. Et si nous options plutôt pour l'automne? Dites-moi ! Et commencez doucement à réfléchir à la façon dont vous aimeriez intervenir (ou non) au cours de cette rencontre !

01/01/2008

Billets de concerts (troisième série, scandale mélancolique tour)

En ce premier de l'an, je vous présente mes meilleurs voeux de bonheur. Que pouvons-nous souhaiter pour 2008? Un de mes rêves (de nos rêves) s'est déjà réalisé : l'Olympia Paul Personne-HFT était inespéré, je sens que ce sera un beau moment, suivi de grandes rencontres avec les "dingues et les paumés" de la planète Thiéfaine et peut-être même de Barjoland... Pour 2008, je rêve d'un nouvel album de Thiéfaine (pourquoi pas?), d'une parution de son Journal de bar, du début d'une nouvelle tournée !

Et voici maintenant quelques souvenirs du "Scandale mélancolique tour". Là, j'ai vraiment fait fort !!

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La Rockhal, Esch-sur-Alzette (Luxembourg), 10 mars 2006. Magnifique concert dans un lieu très surréaliste (voir album photo) rappelant le décor de la pochette de "Soleil cherche futur". Plaisir immense de retrouver Thiéfaine sur scène ce soir-là et de découvrir les arrangements choisis, etc.

 

 

 

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La Cigale, Paris, 18 mars 2006. Très belle ambiance ce soir-là. Puis, après le concert, plaisir de retrouver Le Doc, un Suisse dont j'ai oublié le nom, Trompette, Eric Issartel. 

 

 

 

 

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Zénith de Nancy, 4 avril 2006.

 

 

 

 

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Zénith de Dijon, 6 avril 2006.

 

 

 

 

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Salle Acropolis, Voujeaucourt, 30 avril 2006.

 

 

 

 

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Villegusien (Haute-Marne), festival du Chien à plumes, 11 août 2006. Un concert que je n'ai pas spécialement apprécié. J'en ai déjà parlé ici, pas la peine d'y revenir...

 

 

 

 

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Théâtre municipal de Béthune (Pas de Calais), 7 octobre 2006. Très beaux souvenirs liés à ce concert : une JPADPS en délire, une jolie soirée ensuite dans un bar de Béthune avec JPA, son "babe" et le Doc, puis la courte nuit chez JPA, le chat endormi sur mes pieds, le train attrapé de justesse au petit matin...

 

 

 

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Théâtre de Champagne, Troyes, 3 novembre 2006 (dans le cadre des Nuits de Champagne). Sur le billet ci-contre, on voit une dédicace, celle de Marie Cherrier, artiste que j'ai découverte ce soir-là et que j'apprécie toujours autant. Je me souviens de son émotion à jouer en première partie d'un grand comme Thiéfaine...

 

 

 

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Zénith de Paris, 17 novembre 2006. Très beau concert aussi. Et beaucoup de vibrations ce soir-là... Nuit très sympa avec un grand nombre de fans. C'est là que j'ai fait plus ample connaissance avec Evadné, Tommie et Mélusine.

 

 

 

Voilà, c'est fini ! Il ne me reste plus qu'à espérer encore une belle liasse de billets ... de concerts !!!

30/12/2007

Billets de concerts (deuxième série)

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Les Arènes de Metz, 20 septembre 2002. Très beau concert, précédé d'une rencontre avec Hubert-Félix Thiéfaine à la FNAC. C'est également ce jour-là que je rencontrai Sam, Petit-Jour, 655321, Rémi, Trompette et Yoann (que l'autre Yoann, pour sa part, a rencontré dernièrement au forum de la FNAC de Paris !).

Au forum de la FNAC de Metz, ce jour-là, mignonne petite bourde du journaliste, qui parla d'entrée de jeu de "votre dernier album, Hubert-Félix Thiéfaine, Défloraison 13". Hubert rectifia. Pour ne pas s'avouer totalement vaincu, le journaliste rétorqua : "Enfin, défloraison 13, c'est joli aussi". Et l'ami Hubert de préciser : "Oui, mais c'est moins profond" ! Ah, que de grands et beaux moments vécus ce jour-là ! Vous en souvenez-vous?

 

 

56d112b9cc2e1eb279b3854ee4c2a5f0.jpgBon, je reconnais qu'on ne voit rien sur ce billet (ni sur le précédent, d'ailleurs !). Tout cela vieillit, que voulez-vous?

Salle Rameau, Lyon, hommage à Léo Ferré, parrainé par Hubert-Félix Thiéfaine.

25 octobre 2003.

Très bel hommage, des chansons puissantes interprétées avec respect par Thiéfaine et d'autres artistes. A noter : la présence de Marie-Christine Ferré dans la salle ce soir-là.

 

 

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Histoire du soldat, Grand Théâtre de Dijon, 26 mai 2004. J'ai déjà évoqué la prestation de Thiéfaine dans cette pièce musicale. Grandiose !

 

 

 

 

 

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Festival de bouche à oreille, Savigna (Jura), 31 juillet 2004.

Premier concert de "Tonton Beu" pour ma fille (in utero !)

 

 

 

 

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Théâtre municipal de Thionville, 16 novembre 2004, Thiéfaine en solitaire. Coup de gueule d'Hubert, ce soir-là, contre tous ceux qui le prenaient en photo avec leur portable ! Il avait quitté la scène, jetant un immense froid dans la salle ... pour revenir ensuite, s'excusant, expliquant le pourquoi de son emportement (grosses interférences entre les portables et son "appareillage" à lui). Beau concert quand même !

 

 

 

 

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Salle Poirel, Nancy, 17 novembre 2004. Un de mes plus beaux concerts de Thiéfaine ! Je me souviens d'un public extrêmement chaleureux et respectueux, se levant comme un seul homme vers la fin du spectacle, pour acclamer tendrement Hubert. Ah oui, vraiment, un moment magique !

 

 

 

 

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Théâtre de La Rotonde, Thaon-les-Vosges, 18 novembre 2004 (et troisième concert d'une belle série ayant commencé, pour nous, le mardi 16 novembre !). Là encore, "ma mémoire s'efface"... Je me souviens juste qu'à propos de cette soirée, Thiéfaine dira après-coup qu'elle fut marquée, entre autres, par la présence de joyeux "bûcherons vosgiens" !!! Oui, c'est vrai, il y avait au balcon des types assez louf' qui beuglaient beaucoup entre deux chansons !!!

 

 

 

 

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Arsenal de Metz, 2 décembre 2004. Très beau concert aussi ! Je me souviens d'un Hubert déchaîné, allant voir les dames installées au premier rang pour leur pousser la chansonnette ! Et je vais frimer un peu en disant qu'il était même venu vers moi ce jour-là, ajoutant : "Ah, elle est prise. En plus, ils vont bien ensemble", et repartant comme il était venu. Sam et 655321 pourront témoigner ! Plus tard, je me retrouvai, pour la première fois de ma vie et grâce à l'homme au chapeau, dans la loge de Thiéfaine. Assise à ses côtés, n'osant piper mot... J'étais enceinte de six mois à l'époque et Hubert nous avait demandé si nous connaissions déjà le sexe de l'enfant à naître. Quand nous avions répondu par l'affirmative, il avait dit : "Mais enfin, cela enlève toute la magie"... Ben oui, mais bon ! En tout cas, j'étais loin de soupçonner, à ce moment-là, que le petit bout qui poussait dans mon ventre me réclamerait, trois ans plus tard, régulièrement et à tue-tête ... des chansons de "Tonton Beu" !!!

29/12/2007

Billets de concerts

Voilà, c'est fait, je les ai tous photographiés hier, un par un. Je crois qu'il n'en manque aucun, je vais tous les mettre sur ce blog. Mes trophées !

 

592a9a1208a9c9910abc5277122c47e1.jpgAh, le plus beau de tous les billets, souvenir de mon premier concert d'HFT ! C'était à la salle des fêtes de Sarreguemines, le 27 octobre 1995...

 

 

 

 

 

 

1eb3e1c842026ade92701983f4ed95a9.jpgIl me semble que là, il y a un hic : ce concert n'a pas eu lieu le mercredi 25 novembre 1998, contrairement à ce qui est écrit sur le billet, mais le mardi 24. Si, si, je m'en souviens très bien car ce jour-là, j'avais planté, sans autre forme de procès, pas mal de monde à une réunion parents-profs !!! Presque dix ans plus tard, je ne regrette pas cette petite folie, car ce concert était géant !

(Saint-Avold, 24 novembre 1998)

 

 

 

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Zénith de Nancy, 25 mars 1999. Peu de souvenirs de ce concert... Je sais juste que j'y avais entraîné plusieurs collègues à force de leur rebattre les oreilles avec Hubert, Hubert, Hubert !! Du coup, ceux qui connaissaient m'avaient dit : "Oh ouais, t'as raison, c'est bien, Thiéfaine, je viens" !

 

 

 

 

 

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11 juillet 1999, Eurockéennes de Belfort. Ah, cette ambiance ! Les Matmatah étaient venus chanter "La fille du coupeur de joints" sur scène avec Hubert, j'étais tout devant, en extase ! Très beau concert !

 

 

 

 

 

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3 novembre 1999, salle Elsa Triolet de Longlaville. Le 3 novembre, c'est la Saint Hubert, en plus ! Concert magique... Le petit truc amusant : j'y étais allée avec un type sur lequel j'avais des vues à l'époque. Mais quand nous étions sortis de la salle, après ce moment époustouflant, et qu'il m'avait avoué sans vergogne que, rien à faire, il préférait Cabrel, j'avais "sorti mes Kleenex et mon Mercurochrome"... Surtout, j'avais pris mes jambes à mon cou, pigeant soudain qu'il n'y avait peut-être pas grand-chose à espérer d'une telle relation !!!! 

 

 

 

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27 octobre 2001, galaxie d'Amnéville. Ah, encore un détail amusant : ce soir-là, je rentrais d'Allemagne. J'avais à peine regagné mes pénates et rejoint mon amoureux de l'époque que je me sauvais pour aller voir Hubert ! Une folie qui m'a valu de nombreux reproches par la suite ! Mais, finalement, j'ai bien fait : cette histoire n'a pas duré, tandis qu'Hubert et moi, ça dure, ça dure, ça dure !!!!

 

 

 

 

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Zénith de Nancy, 13 décembre 2001.

 

 

 

 

 

 

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Festival Délirock à Gomené (Côtes d'Armor), 3 août 2002. En première partie de Thiéfaine, il y avait Miossec, que je découvris ce soir-là. Et, n'en déplaise à 655321, je craque pour ce Breton au coeur fragile !! Le lendemain, j'allais à Brest. Et j'y achetais un CD de l'ami Christophe, dans sa ville !! Sinon, très belle soirée. Ah, les Bretons, les Bretons, quels joyeux fêtards !! Ce concert-là, j'y étais allée sur un coup de tête. En me promenant à Morlaix, en arpentant le port, j'avais repéré une affiche annonçant ce concert pour ... le soir même ! J'avais tout plaqué, dont la copine avec qui j'étais en vacances, pour "prendre ma place dans le grand feu", faisant, je crois, 300 bornes aller-retour !!!  Excellent souvenir !

 

 

A suivre... (Encore quatre ans de concerts à venir !! Et, ensuite, en septembre 2002, je rencontre Sam, fan de Thiéfaine lui aussi, ce qui ne va pas contribuer à freiner ma folie HFT !!! Donc, des concerts, il va y en avoir encore !!)

 

 

 

 

 

27/12/2007

Mes préférences à moi...

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Je sais, cela peut paraître un peu incongru de toujours classer ses amis, ses amours … et pourquoi pas ses emmerdes aussi ?! Mais moi j’ai la manie de l’ordre de préférence, ce qui n’exclut pas non plus un permanent petit jeu de chaises musicales, la prédilection d’hier pouvant tout à fait être détrônée demain par autre chose. Je vous propose donc aujourd’hui mon classement actuel « Amicalement blues », du titre que je préfère à celui que j’aime le moins. Bien entendu, cela n’est pas figé et pourrait encore changer demain !

 

1)      Photographie d’un rêveur (ah oui, je crois que ce morceau restera quand même à jamais mon préféré sur cet album !)

2)      Avenue de l’amour.

3)      Distance.

4)      Rendez-vous au dernier carrefour.

5)      Strindberg 2007.

6)      L’appel de la forêt.

7)      Emeute émotionnelle.

8)      Amant sous contrôle.

9)      Juste avant l’enfer.

10)  Spécial ado SMS blues.

11)  Les douceurs de la vengeance.

 

12)  Your terraplane is ready mister Bob !

 

13)  Le vieux bluesman et la bimbo (cette chanson-là, vraiment, ne me parle pas, je trouve qu’elle traîne trop, je ne sais pas, il y a quelque chose qui me gêne).

 

Voilà. Si vous avez envie, vous aussi, de vous lancer dans votre petit classement personnel, allez-y ! Pour la fin, j’ai galéré car j’avoue que je mettrais presque sur le même plan « Les douceurs de la vengeance » et « Your terraplane is ready mister Bob »… Bah, c’est cruel, les classements ! Mais celui que j’ai mis ci-dessus n’engage que moi, bien sûr, et je serais enchantée que des chansons que je n’aime guère trouvent grâce à vos yeux !

Petite précision : vous pouvez aussi vous limiter à vos cinq titres préférés. C'est comme vous voulez !

 

Et la pensée du jour, pour rester dans des histoires de préférences :

« Pour moi, être aimé n’est rien, c’est être préféré que je désire », André GIDE.