29/09/2007
Les pochettes
La pensée du jour : "J'ai fini par acquérir durablement le sentiment de l'éphémère", Jean ROSTAND.
Avant de clore le chapitre sur Lamartine, j'aimerais parler avec vous des pochettes des albums de Thiéfaine. Laquelle ou lesquelles aimez-vous particulièrement? Pour ma part, ma préférence va sans conteste à celle de l'album "Alambic / sortie-sud", que j'ai souvent contemplée longuement... J'aime bien cette chambre mystérieuse, le décor très dépouillé, réduit au minimum vital, en gros. Et ces volutes de fumée qui ajoutent au mystère... Cela fait très "igloo à bon marché sous les toits d'une masure bidon", même si ce n'est pas sur cet album qu'on trouve "La dêche, le twist et le reste". J'aime aussi beaucoup toutes les pochettes du même genre, les "déglinguées", comme celle de "Dernières balises (avant mutation)", celle de "Soleil cherche futur" ou encore celle de "Fragments d'hébétude".
Voilà, à vous de "jouer" à présent !
10:42 | Lien permanent | Commentaires (10)
16/09/2007
Le temps des noyaux
La pensée du jour : "Ce que je vis
n'est pleinement vécu
que si je le mets en mots", Charles JULIET.
Depuis que j'ai vu Marie Cherrier en première partie de Thiéfaine, à Troyes, je m'intéresse de près à cette artiste. Sur scène, elle m'avait conquise, j'avais aimé sa fraîcheur, sa voix, ses textes. Son premier album, "Ni vue ni connue", fait partie à présent de mes différentes petites musiques intérieures. Je vous le recommande, vraiment ! Et je pense que je vais très vite adopter le deuxième album de la belle. "Alors quoi? " est sorti le 14 septembre. Je vais aller me le procurer aujourd'hui chez un libraire-disquaire qui, depuis de longues années, m'offre le réconfort d'être ouvert le dimanche ! J'espère trouver le CD tant espéré. En attendant, je me contente de ce refrain très prometteur :
"Alors là-d'ssus j'rejoins Prévert
L'temps des cerises ce que ça vaut
Quand la chair est tombée par terre
Démerde-toi avec les noyaux" !
C'était un court extrait du "temps des noyaux", une chanson qui se trouve sur le dernier album de Marie Cherrier et que vous pouvez aller écouter ici, si le coeur vous en dit :
http://www.larriereboutique.fr/site/-Marie-Cherrier-.html
15:30 | Lien permanent | Commentaires (7)
14/09/2007
Alphonse de Lamartine
La pensée du jour : « Je portais toujours sous mon bras n’importe quoi de Lamartine », William Sheller.
Il y a quelques années, lors d’un concert à Mâcon, Thiéfaine avait chanté « Pensée des morts », sur un texte de Lamartine et une musique de Brassens. J’ai déjà mis ce poème sur ce blog, je le trouve magnifique. Aujourd’hui, rendons hommage au côté romantique d’Hubert et parlons donc de Lamartine.
Alphonse de Lamartine naît le 10 octobre 1790 à Mâcon, au sein d’une famille de robe. Ses parents tirent l’essentiel de leurs revenus de la terre de Milly, où ils passent les étés. A dix-huit ans, Lamartine termine ses études et s’installe à Milly, poète en herbe et gentilhomme campagnard. Il dévore Chateaubriand, Byron, Goethe… et découvre Naples, où il s’éprend d’une certaine Antoniella, qui deviendra l’héroïne de son roman Graziella. De retour en France, il multiplie les voyages à Paris et éblouit les salons par sa beauté et son élégance. Malade, il renonce à trouver un emploi et, en cure à Aix-les-Bains, rencontre au bord du lac du Bourget Julie Charles, une jeune femme merveilleusement belle, poétique et pâle. Elle aussi est malade, et plus gravement que Lamartine. Ils se voient à Paris et se donnent rendez-vous l’été suivant à Aix. Mais l’état de santé de Julie s’est brusquement aggravé et Lamartine l’attend en vain, écrivant les premières strophes du Lac, immortel poème de l’amour et du souvenir. Julie Charles meurt le 18 décembre 1817, à midi.
Lamartine, d’abord brisé, se jette dans les Méditations puis dans les amours passagères. Il mène une vie mondaine épuisante, tandis que l’Europe lettrée tout entière s’arrache les Méditations et apprend Le lac par cœur. D’un coup, Lamartine est illustre. Marié avec une jeune Anglaise, Marianne Birch, il connaît dix années de bonheur et passe son temps entre des postes diplomatiques en Italie et des vacances dans le Mâconnais. Mais le 13 novembre 1829, sa mère meurt, ébouillantée dans un établissement thermal : elle est tombée, et n’a pu fermer le robinet d’eau chaude. Alors, après la Révolution de 1830, le poète met fin à sa carrière diplomatique et, deux ans plus tard, affrète un bateau pour une longue, somptueuse et ruineuse croisière en Orient. Et le voyage tourne au drame lorsque sa fille Julia, tuberculeuse, meurt tout à coup à Beyrouth.
A suivre…
Et voici une version très allégée de « Pensée des morts », trouvée dans Le grand livre de la poésie française, de Marcel Jullian, dont sont également extraites les lignes qui précèdent :
Voilà les feuilles sans sève
Qui tombent sur le gazon ;
Voilà le vent qui s’élève
Et gémit dans le vallon,
Voilà l’errante hirondelle
Qui rase du bout de l’aile
L’eau dormante des marais,
Voilà l’enfant des chaumières
Qui glane sur les bruyères
Le bois tombé des forêts.
L’onde n’a plus le murmure
Dont elle enchantait les bois ;
Sous des rameaux sans verdure
Les oiseaux n’ont plus de voix ;
Le soir est près de l’aurore,
L’astre à peine vient d’éclore
Qu’il va terminer son tour,
Il jette par intervalle
Une heure de clarté pâle
Qu’on appelle encore un jour.
L’aube n’a plus de zéphire
Sous ses nuages dorés,
La pourpre du soir expire
Sur les flots décolorés,
La mer solitaire et vide
N’est plus qu’un désert aride
Où l’œil cherche en vain l’esquif,
Et sur la grève plus sourde
La vague orageuse et lourde
N’a qu’un murmure plaintif.
La brebis sur les collines
Ne trouve plus le gazon,
Son agneau laisse aux épines
Les débris de sa toison,
La flûte aux accords champêtres
Ne réjouit plus les hêtres
Des airs de joie et d’amour,
Toute herbe aux champs est glanée :
Ainsi finit une année,
Ainsi finissent nos jours !...
Dommage, dans ces strophes, on ne trouve pas les beaux vers « Quoique jeune sur la terre,
Je suis déjà solitaire
Parmi ceux de ma saison
Et quand je dis en moi-même
Où sont ceux que ton cœur aime ?
Je regarde le gazon »…
08:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
12/09/2007
Miossec
La pensée du jour : "Tout sera gardé dans une mémoire sans souvenir. Le grain de sel qui fond dans l'eau ne disparaît pas puisqu'il rend l'eau salée", Eugène IONESCO.
C'est en écoutant "Le fou du roi", tout à l'heure, que j'ai appris que Miossec avait écrit une autobiographie intitulée En quarantaine et sortie en août, si mes souvenirs sont bons. Lundi paraîtra un CD portant le joli titre de "Brest of". Il me semble que j'ai oublié de citer Miossec dans la liste des artistes que j'écoute régulièrement. Cruel oubli ! J'adore l'univers de Miossec, ses chansons, ses concerts déjantés. J'adore l'écouter parler, il a toujours des choses chouettes à dire de sa voix qui sent l'alcool, le tabac, mais aussi et surtout la tendresse...
Miossec repart en tournée prochainement. Je l'ai vu en février ou mars, je ne sais plus, mais je retournerais bien le voir. Et vous, avez-vous des concerts prévus? Je suis pratiquement certaine d'aller revoir Yves Jamait en décembre. Brigitte Fontaine passera par chez nous en octobre dans le cadre du festival "Nancy Jazz Pulsations". Cela me dirait bien, ainsi qu'un concert (et là j'entends déjà les sarcasmes de mon homme) de Jil Caplan. Ben oui, j'écoutais cette artiste quand j'avais 17 ans déjà, je lui suis toujours restée fidèle, elle a un univers très sympa et peut se vanter d'avoir de belles références littéraires. Tout cela pour m'excuser d'avance auprès de Sam, qui la met au même rang que je ne sais quelle Lara Machin-Chose ! Bon, bref. Qui pourrais-je bien aller voir, encore, avant (peut-être) une nouvelle tournée d'Hubert?! Avez-vous des idées?
13:45 | Lien permanent | Commentaires (6)
09/09/2007
La queue (Léo Ferré), suite et fin
Suite et fin du texte "La queue" :
Et puis il y a
les invertébrés,
les miteux,
les assis debout,
c'est curieux cette manie qu'ont bien des hommes de transcender leur verticlae et de se faire un lit de la moindre attente,
les déplacés,
les hurluberlus,
les démocrates,
la queue étant un endroit propice à la vocation VOX populaire,
les rentrés,
les inquiets,
les souriants,
les parfumés,
les acrobates de la pipe qui promènent leur tuyau de babord à tribord avec cette perspicacité redoutable que donne au fumeur le prolongement de sa bouche en un macaron de scaferlati,
les brefs,
les longs,
les bétonnés du cuir chevelu et dont le vernis s'empoussière aux tempes et tous les et cetera
aux lèvres humides,
aux rides chaplinesques,
aux pantalons exténués,
aux visages de la mort quotidienne qui forment l'or permanent des cités.
Une ville sans queue est inconcevable et vouée à la déchéance.
Les hommes fuient la guerre pour s'agglomérer à la queue.
La morale de l'attente est un des bastions de la société moderne.
ATTENDRE n'importe quoi
un livre,
une exposition,
une augmentation,
une échéance,
le dentiste,
le coiffeur,
le plein d'essence,
le Parlement,
les vacances,
le bachot,
MAIS... ATTENDRE
C'est la fonction même du temps des hommes.
Supprimer l'attente, cela revient à dire : arrêter le temps, vivre en marge de Greenwich - instrument de mesure à tempérament -
comme le piano, qui ignore le 1/4, le 1/8, le énième de ton et qui ne s'accordera jamais avec le violon et qui ne jouera jamais les sérénades ultrasoniques aux chauves-souris mélomanes.
Arrêter le temps, c'est arrêter la vie,
la vie des cons, bien entendu.
Quant aux autres, il y a belle lurette qu'ils ont leur temps personnel.
L'autre vie ignore l'attente, enfin... qu'on dit !
On entre au ciel de plain-pied et en enfer, en montrant sa carte, son permis d'enfer,
on entre dans la mort sans le chronomètre.
Il n'y a pas de vestiaire au Père-Lachaise,
il y a simplement la Dame Pipi d'ange à qui on refile quelque grain de silence.
Les morts sont nus.
Comme disait Bakounine : "Si Dieu existait, il faudrait le faire disparaître",
car, tout ça, vraiment, l'être, le néant, l'en-soi, le pour-soi... Ta gueule, Philo !
08:53 | Lien permanent | Commentaires (2)
05/09/2007
Le saviez-vous?
Oui, saviez-vous que Léo Ferré avait écrit "La queue", lui aussi?
En voici le début :
La QUEUE,
merde.
L'homme est un complexe de salle d'attente.
La queue est devenue un outil social de première grandeur.
Sous l'occupation on faisait la queue pour subsister.
Hors l'occupation on fait la queue pour le plaisir et on s'y installe pendant trois ans, s'il le faut, pour toucher une deux-chevaux.
On fait la queue sur l'autoroute les jours de grande liesse populaire, on fait la queue au ciné pour être des premiers à pouvoir dire que Mr Hitchcock en rajoute.
La queue est une science et comme pour toute science il y a la technique.
Ne fait pas la queue qui veut : il y faut un certain entraînement, de la patience, certes, mais non dénuée de fantaisie.
Il y a les habitués, les fortiches de la queue et puis les nouveaux, les amateurs, et, pour qui a quelques dons d'observation, les qualités et les défauts des queutards se lisent assez facilement.
Allez devant une salle d'exclusivités cinématographiques, sous le règne de Clouzot, par exemple.
Prenez un panier rempli de cacachouettes et déambulez d'un queutard à l'autre.
Il y a le vieux de la vieille
celui qui connaît non seulement Clouzot mais son perch'man aussi et son balayeur du matin.
Celui-là est planqué contre le mur
à la corde,
pour grignoter deux ou trois clients au virage convoité.
C'est ce qu'on pourrait appeler le mangeur de queue à la sauvette,
celui qui voudrait bien faire mieux mais qui n'a pas l'étoffe ad hoc.
Il y a celui qui lit le journal,
très important, le journal, dans une file d'attente, ça distrait,
et puis, ça permet de lentes mais sûres progressions dans la masse, carrément,
dans le gras, si l'on préfère.
C'est le peloteur malgré lui,
le têtu,
qui était naguère trois rangs derrière vous et que vous apercevez tout à coup au guichet, alors qu'il vous reste encore trente mètres de chair humaine à décompter. Il y a celui qui arrive comme une rafale et qui retrouve un copain-comment-vas-tu? et qui s'infiltre,
qui s'inocule.
C'est le parasite,
le client pilote qui a, la plupart du temps, une gueule de requin.
à suivre...
22:06 | Lien permanent | Commentaires (2)
01/09/2007
Le chat botté
Je travaille au "Chat botté"
Dans le centre-ville
Je vends l'hiver et l'été
Des mules en reptile.
C'est mon destin je suppose,
J'ai quinze ans d'maison.
ça sent pas toujours la rose,
C'est le reblochon
Dans le cas de cette fillette
Qui tend son pied droit,
Son prénom doit être Berthe,
Pointure 43.
Il est l'heure de mon sandwich
Mais je n'ai plus faim,
Asphyxié par une péniche,
Telle sera ma fin.
On ne veut plus les quitter
Quand on les enfile
Essayer c'est adopter
Les mules en reptile.
Je surveille au "Chat botté"
Derrière mes lentilles,
Au rayon des nouveautés,
Une longue fille.
Elle regarde les savates
Et puis finalement
Elle me dit qu'elle convoite
Les mules en serpent.
Elle me confie son pied nu
Comme à une soeur.
Il est fin, petit, menu,
Bref, sans épaissseur.
Je le respire, je le flaire,
Enfin je le hume,
Je voudrais mettre sous verre
Ce qui le parfume.
On ne veut plus les quitter
Quand on les enfile,
Essayer c'est adopter
Les mules en reptile.
Jamais eu au "Chat botté"
Cette démangeaison,
Cette envie de bécoter
En quinze ans d'maison.
Je repousse l'idée sotte,
L'idée saugrenue,
L'idée d'proposer la botte à cette inconnue.
Quand soudain le carillon
Annonce la nuit,
Et pareille à Cendrillon,
La fille s'enfuit
Me laissant désappointé,
La mule à la main,
Elle s'enfuit du "Chat botté",
Passe son chemin.
On ne veut plus les quitter
Quand on les enfile
Essayer c'est adopter
Les mules en reptile.
J'me faufile dans la réserve,
J'entrouvre la boîte,
Tout le parfum que conserve
La pantoufle droite
Me traverse les narines,
Dilate mon coeur,
Me réchauffe la poitrine
Comme une liqueur.
Moi qui avais le bourdon,
J'ai la chair de poule,
Et même la chair de dindon
Quand j'éteins l'ampoule,
Il me semble être avec elle,
Elle à mes côtés,
Je rêve d'une vie nouvelle
Loin du "Chat botté".
Thomas FERSEN
Cela fait des années que Thomas Fersen a créé son petit univers, entre "ronds de carottes" et ce monsieur devant qui les passants soulèvent leur galure et qui n'est autre qu'un assassin sans scrupule, en passant par "Moi qui me croyais un saint il m'est apparu que j'ai un côté malsain donnant sur la rue".
J'ai un énorme faible pour ce Thomas Fersen au visage espiègle et à l'univers assez délirant ! Voilà, j'avais envie de le dire. Et vous, qu'écoutez-vous, à part Thiéfaine?
22:32 | Lien permanent | Commentaires (5)
30/08/2007
Carte postale
Soirée-cinéma hier soir avec un couple d'amis. Après le film ("Regarde-moi", très rude mais d'une grande puissance, je vous le conseille), nous allons boire un verre. Et voilà que les amis en question me disent : "Tiens, au fait, on a pensé à toi l'autre jour"... Les phrases qui commencent de la sorte me font jubiler parce qu'elles indiquent généralement qu'il y a du Thiéfaine dans l'air ! C'est d'ailleurs à croire que l'on ne pense à moi que dans ces moments-là ! Mais l'idée m'emballe plutôt ! Parfois, lorsqu'il m'arrive de croiser des gens après des années, nombreux sont ceux qui me disent qu'ils pensent à moi à chaque fois qu'ils entendent parler de Thiéfaine. "D'ailleurs, à ce propos, es-tu toujours aussi fan?" L'occasion, pour moi, de me répandre en long, en large et en travers sur cette passion qui n'a pas bougé, n'a pas pris une ride malgré les quinze ans (purée, quinze ans !!) qu'elle a pris sur le paletot... Bref...
Donc, la petite phrase magique, c'était "Tiens, au fait, on a pensé à toi l'autre jour parce qu'en allant chercher le journal, on a vu une carte postale Thiéfaine chez le buraliste qui se trouve en face de chez nous". Là, mon sang ne fait qu'un tour. Comment ça, une carte postale, et je ne serais même pas au courant? Est-ce diantre possible?!! J'exige des détails. Mon ami Christophe me dit qu'il s'agit d'une photo en noir et blanc qui doit bien avoir vingt ans et sur laquelle on voit les grands yeux d'Hubert. Genre, peut-être, j'imagine, celle que l'on voit sur la pochette de "En concert volume 2". Cela, évidemment, Christophe n'a pas pu me le dire parce qu'il ne connaît pratiquement pas Thiéfaine et honte à lui, soit dit en passant ! Aline, elle, ne savait même pas à quoi ressemblait le monsieur. Et honte à elle aussi, tiens ! Quoi, c'est possible, ça?! J'en suis estomaquée. C'est comme à chaque fois qu'un de mes anciens élèves m'avoue qu'il a abandonné la langue de Goethe. A chaque fois, je lance (à moitié pour plaisanter, à moitié seulement) : "Ah bon? C'est possible de vivre sans allemand?!" Mais je m'égare : Aline, donc, ne savait même pas à quoi ressemblait Hubert, et "heureusement que son nom était écrit sur la carte", sinon elle passait à côté sans réagir.
Mes deux compères commettent donc l'horrible faute de ne pas connaître l'univers d'Hubert, mais je leur pardonne sans problème cette monumentale erreur parce que vous savez quoi? Demain, en allant acheter leur journal chez le buraliste d'en face, la carte postale, eh bien ils me l'achèteront !!! Je vous en dirai davantage quand je l'aurai entre les mains ! Je me demande si je vais pouvoir patienter jusqu'au prochain rendez-vous avec Christophe et Aline. Pourquoi n'irais-je pas rôder en ville demain? Je n'aurais pas deux ou trois courses à faire avant la rentrée, moi?!!
02:30 | Lien permanent | Commentaires (1)